dimanche 13 décembre 2009
1722
AFGHANISTAN
IMPOSSIBLE DE FAIRE LE TRAVAIL
24 avril 2007
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2007/04/24/002-afghanistan_vote.shtml
(...)
Le Globe and Mail, qui a révélé de nombreux cas de tortures dans son édition de lundi, rapporte maintenant que la Commission indépendante des droits de la personne d'Afghanistan se dit incapable de faire son travail.
En vertu d'une entente contractée avec le gouvernement canadien cet hiver, cette organisation est pourtant chargée de rapporter tout cas d'abus commis sur des détenus remis aux autorités afghanes par les soldats canadiens à Kandahar.
Un porte-parole de la commission explique qu'on lui interdit carrément de visiter certains centres de détention et que cette dernière ne dispose pas, de toute façon, des ressources nécessaires pour s'acquitter de sa mission.
Une trentaine d'Afghans rencontrés en personne par un journaliste du Globe and Mail affirment avoir été battus, fouettés, étouffés, soumis à des températures extrêmes, privés de nourriture et soumis à des décharges électriques par les policiers afghans.
La torture des prisonniers de guerre est interdite en vertu de la Convention de Genève. Ces détenus, précise l'article 12, ne peuvent être transférés « qu'à une Puissance partie à la Convention et lorsque la Puissance détentrice s'est assurée que la Puissance en question est désireuse et à même d'appliquer la Convention ».
IMPOSSIBLE DE FAIRE LE TRAVAIL
24 avril 2007
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2007/04/24/002-afghanistan_vote.shtml
(...)
Le Globe and Mail, qui a révélé de nombreux cas de tortures dans son édition de lundi, rapporte maintenant que la Commission indépendante des droits de la personne d'Afghanistan se dit incapable de faire son travail.
En vertu d'une entente contractée avec le gouvernement canadien cet hiver, cette organisation est pourtant chargée de rapporter tout cas d'abus commis sur des détenus remis aux autorités afghanes par les soldats canadiens à Kandahar.
Un porte-parole de la commission explique qu'on lui interdit carrément de visiter certains centres de détention et que cette dernière ne dispose pas, de toute façon, des ressources nécessaires pour s'acquitter de sa mission.
Une trentaine d'Afghans rencontrés en personne par un journaliste du Globe and Mail affirment avoir été battus, fouettés, étouffés, soumis à des températures extrêmes, privés de nourriture et soumis à des décharges électriques par les policiers afghans.
La torture des prisonniers de guerre est interdite en vertu de la Convention de Genève. Ces détenus, précise l'article 12, ne peuvent être transférés « qu'à une Puissance partie à la Convention et lorsque la Puissance détentrice s'est assurée que la Puissance en question est désireuse et à même d'appliquer la Convention ».