dimanche 19 septembre 2010
4559. RÉUNION DE SORCIERS À POUDLARD - HOGWARTS
Photo. AFP
Le patriarche Bartholomée Ier et le pape Benoît XVI ont échangé des présents au cours d'une audience privée au Vatican.
http://www.lefigaro.fr/medias/2008/06/30/91c0d778-465b-11dd-8848-3b45f42282a9.jpg
http://www.nectaire.net/article-20864266.html
BENOÎT XVI TEND LA MAIN AUX ORTHODOXES
30 mai 2008
Célébrant dimanche une messe à Saint-Pierre aux côtés du patriarche de Constantinople, Benoît XVI a lancé un appel à l'unité.
Benoît XVI a inauguré, ce week-end, sous le signe de l'unité des chrétiens, l'année qu'il a décidé de dédier à l'apôtre saint Paul.
Lors de la messe célébrée dimanche dans la basilique Saint-Pierre, avec à ses côtés le patriarche de Constantinople Bartholomée Ier, qui avait fait le voyage d'Istanbul, le Pape a souhaité que l'Église ne s'identifie jamais «à une seule nation, à une seule culture ou à un seul État», mais qu'elle soit «l'Église de tous» au milieu «des divisions de ce monde».
Au cours de cette célébration, quarante archevêques nommés dans l'année, dont Mgr Laurent Ulrich, nouvel archevêque de Lille, ont reçu le pallium (symbole de leur union et de leur obéissance au Pape) des mains du Saint-Père.
Le «devoir» de Pierre est «de créer l'unité (…) de l'Église de tous les peuples», a ainsi estimé Benoît XVI.
«Grâce à la technique (…), grâce au réseau mondial d'informations, grâce aussi au groupement d'intérêts communs, de nouvelles occasions d'unité existent aujourd'hui dans le monde, mais qui font aussi exploser de nouveaux contrastes et portent de nouvelles violences», a aussi affirmé le Pape.
«Au milieu de cette unité extérieure, fondée sur des choses matérielles, nous avons bien plus besoin de l'unité intérieure, qui provient de la paix de Dieu unité de tous ceux qui par Jésus-Christ sont devenus frères et sœurs», a-t-il ajouté.
«C'est cela la mission permanente de Pierre et aussi le devoir particulier confié à l'Église de Rome.»
Dialogue théologique
Après la lecture de l'Évangile en latin et en grec, le patriarche de Constantinople a lui aussi prononcé une homélie dans laquelle il a souhaité que «le dialogue théologique» entre les Églises catholique et orthodoxe aille «de l'avant» malgré les «difficultés qui subsistent».
Au cours de la cérémonie longue de plus de deux heures, le Pape et le patriarche orthodoxe ont récité le credo en langue grecque, selon l'usage liturgique des Églises byzantines.
La veille dans la basilique de Saint-Paul hors les murs, le Pape avait aussi coprésidé avec le patriarche orthodoxe la célébration des vêpres à l'occasion de l'ouverture officielle de l'année consacrée au bimillénaire de la naissance de saint Paul.
Au début de la cérémonie, Benoît XVI, suivi de Bartholomée Ier et du représentant du primat de l'Église anglicane, avait allumé la «flamme de l'Année paulinienne», qui brûlera tout au long de cette année spéciale, avant de se recueillir devant la tombe de l'apôtre des Gentils.
Le Saint-Siège et le patriarcat œcuménique de Constantinople entretiennent des relations intenses.
Le Pape et le patriarche se sont vus à plusieurs reprises depuis le début du pontificat. Leur dernière rencontre remontant au mois de mars dernier.
La multiplication de ces rencontres, même s'il n'est pas encore question de communion en commun, montre l'amélioration constante des relations entre l'Église catholique et les Églises orthodoxes.
Ainsi, Mgr Paolo Pezzi, le nouvel archevêque catholique de Moscou nommé par Benoît XVI, relève «une accélération dans le dialogue» avec les orthodoxes et l'Église russe en particulier.
Le patriarche Bartholomée Ier et le pape Benoît XVI ont échangé des présents au cours d'une audience privée au Vatican.
http://www.lefigaro.fr/medias/2008/06/30/91c0d778-465b-11dd-8848-3b45f42282a9.jpg
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BENOÎT XVI TEND LA MAIN AUX ORTHODOXES
30 mai 2008
Célébrant dimanche une messe à Saint-Pierre aux côtés du patriarche de Constantinople, Benoît XVI a lancé un appel à l'unité.
Benoît XVI a inauguré, ce week-end, sous le signe de l'unité des chrétiens, l'année qu'il a décidé de dédier à l'apôtre saint Paul.
Lors de la messe célébrée dimanche dans la basilique Saint-Pierre, avec à ses côtés le patriarche de Constantinople Bartholomée Ier, qui avait fait le voyage d'Istanbul, le Pape a souhaité que l'Église ne s'identifie jamais «à une seule nation, à une seule culture ou à un seul État», mais qu'elle soit «l'Église de tous» au milieu «des divisions de ce monde».
Au cours de cette célébration, quarante archevêques nommés dans l'année, dont Mgr Laurent Ulrich, nouvel archevêque de Lille, ont reçu le pallium (symbole de leur union et de leur obéissance au Pape) des mains du Saint-Père.
Le «devoir» de Pierre est «de créer l'unité (…) de l'Église de tous les peuples», a ainsi estimé Benoît XVI.
«Grâce à la technique (…), grâce au réseau mondial d'informations, grâce aussi au groupement d'intérêts communs, de nouvelles occasions d'unité existent aujourd'hui dans le monde, mais qui font aussi exploser de nouveaux contrastes et portent de nouvelles violences», a aussi affirmé le Pape.
«Au milieu de cette unité extérieure, fondée sur des choses matérielles, nous avons bien plus besoin de l'unité intérieure, qui provient de la paix de Dieu unité de tous ceux qui par Jésus-Christ sont devenus frères et sœurs», a-t-il ajouté.
«C'est cela la mission permanente de Pierre et aussi le devoir particulier confié à l'Église de Rome.»
Dialogue théologique
Après la lecture de l'Évangile en latin et en grec, le patriarche de Constantinople a lui aussi prononcé une homélie dans laquelle il a souhaité que «le dialogue théologique» entre les Églises catholique et orthodoxe aille «de l'avant» malgré les «difficultés qui subsistent».
Au cours de la cérémonie longue de plus de deux heures, le Pape et le patriarche orthodoxe ont récité le credo en langue grecque, selon l'usage liturgique des Églises byzantines.
La veille dans la basilique de Saint-Paul hors les murs, le Pape avait aussi coprésidé avec le patriarche orthodoxe la célébration des vêpres à l'occasion de l'ouverture officielle de l'année consacrée au bimillénaire de la naissance de saint Paul.
Au début de la cérémonie, Benoît XVI, suivi de Bartholomée Ier et du représentant du primat de l'Église anglicane, avait allumé la «flamme de l'Année paulinienne», qui brûlera tout au long de cette année spéciale, avant de se recueillir devant la tombe de l'apôtre des Gentils.
Le Saint-Siège et le patriarcat œcuménique de Constantinople entretiennent des relations intenses.
Le Pape et le patriarche se sont vus à plusieurs reprises depuis le début du pontificat. Leur dernière rencontre remontant au mois de mars dernier.
La multiplication de ces rencontres, même s'il n'est pas encore question de communion en commun, montre l'amélioration constante des relations entre l'Église catholique et les Églises orthodoxes.
Ainsi, Mgr Paolo Pezzi, le nouvel archevêque catholique de Moscou nommé par Benoît XVI, relève «une accélération dans le dialogue» avec les orthodoxes et l'Église russe en particulier.