23 juillet 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2010/07/23/006-Mauritanie-AQMI-France.shtml
Il a affirmé que quatre membres du groupe « ont pris la fuite », dont l'un a été « blessé », mais « qu'aucune perte humaine ou matérielle n'avait été enregistrée du côté mauritanien ».
M. Ould Boilil a ajouté qu'un important arsenal d'explosifs et de munitions a été saisi lors de l'opération.
Par ailleurs, le ministre a confirmé que l'opération a été effectuée avec « le soutien technique et logistique » de la France.
L'OPÉRATION SEMBLE S'ÊTRE DÉROULÉE EN TERRITOIRE MALIEN.
[On n’est pas sûr?]
M. Ould Boilil a précisé que ce raid n'avait pas pour but de libérer l'otage français Michel Germaneau, détenu par l'AQMI en territoire malien depuis son enlèvement en avril au Niger, mais « d'empêcher des terroristes de nous attaquer le 28 juillet ».
Selon le ministère français de la Défense, le groupe de l'AQMI visé était « celui qui refuse de donner des preuves de vie et d'engager le dialogue en vue de la libération » de l'otage français.
Michel Germaneau, 78 ans, ingénieur à la retraite qui travaillait dans le secteur pétrolier algérien, a été enlevé le 22 avril dans le nord du Niger.
Le 11 juillet dernier, l'organisation avait menacé d'exécuter le ressortissant français si la France ne répondait pas d'ici deux semaines à sa demande d'échange de prisonniers.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse et Associated Press
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1 COMMENTAIRE DU PEUPLE:
Prenez exemple sur l'armée colombienne !
Non seulement pour avoir organiser une "opération parfaite" en jullet 2008 et obtenir des liberations d'otages ( quoique, pour cette certaine iconne de "goche" en pleine ingrititude ... )
mais aussi pour avoir mis les FARC et d'autres groupes narco-marxistes en pleine debandade militaire.
Et en plus, le president de la Colombie sera bientot en disponibilité du fait de la fin de son second madat et de son remplacement par l'ancien ministre de la defense.
Sur le principe, il vaut mieux "terroriser les terroristes" que de rester les bras ballants comme un "branleux qui n'en finit pas de se lamenter".
[Attendez que je pense. Voilà c'est fait! La Colombie, état mafieux les mains dans la fabrique de drogue qui touche ses enveloppes ou participe directement (armée, police, politique tout le monde est mouillé ou poudré) et qui terrorise sa population avec son armée légale et illégale et autres commados de la mort (comme la police, l’armée et autres bandes de voyous armés, dans le Tiers-Monde, tous ces gens viennent des mêmes trous que ceux qu’ils terrorisent et son prêts à tout pour ne pas y retourner. Quant aux prétendus libérateurs, à l’origine peut-être voulaient-ils libérer le pays comme ce fut le cas pour Cuba mais par manque de talent et de moyens, ils n’ont pu que durer, prélevant leur part sur le marché de la drogue. Mais ils ont eu une vie plus longue que Che Guevara. À savoir qui est le plus «terroriste» entre le gouvernement et eux?
Prétendre que les fantoches qui «dirigent» ce pays aurait pu organiser de lui-même cette belle entreprise militaire et médiatique et que l'idée soudaine lui a pris alors qu'il a été incapable de le faire pendant une décennie est d’une naïveté digne des Calinours.]
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FIN DES OPÉRATIONS POUR RETROUVER L'OTAGE FRANÇAIS AU MALI: L'INQUIÉTUDE À SON COMBLE
24 Jul 2010
BAMAKO
(AFP)
http://www.orange.mu/kinews/afp/actualites/256574/fin-des-operations-pour-retrouver-l-otage-francais-au-mali-l-inquietude-a-son-comble.html
A deux jours de cet ultimatum, une source au ministère français de la Défense a affirmé samedi n'avoir "aucune preuve de vie" de l'otage.
Les opérations militaires en territoire malien se sont poursuivies depuis un premier raid lancé jeudi par l'armée mauritanienne avec la participation de soldats français contre une unité d'Aqmi qui détient le Français enlevé en avril.
Samedi après-midi une source militaire mauritanienne avait affirmé à l'AFP que "les opérations de traque et de ratissage se poursuivent contre les camps des terroristes d'Al-Qaida" dans plusieurs zones au Mali.
Peu après, une source au ministère français de la Défense ajoutait que ce nouveau raid mauritanien, le deuxième en trois jours, avait pris fin, mais que l'armée française n'y avait pas participé.
"Ils sont en train de revenir", a indiqué cette source.
Vingt à trente militaires français étaient en revanche impliqués dans le premier raid de jeudi, selon cette source qui a précisé que son but était bien de libérer Michel Germaneau.
Le gouvernement mauritanien avait pour sa part affirmé qu'il visait à prévenir une attaque d'Aqmi en Mauritanie.
Il n'y donc plus aucune opération militaire liée à la séquestration de l'otage, a précisé cette source française, ce qu'à confirmé à l'AFP une source sécuritaire dans le nord du Mali.
La fin annoncée de ces opérations militaires, qui ont fait sept morts parmi les membres d'Aqmi, selon un nouveau bilan donné de source militaire mauritanienne, renforce encore un peu plus l'inquiétude sur le sort de l'otage: des rumeurs faisant état de sa mort circulent déjà au Mali.
"Nous sommes très très inquiets", a affirmé à l'AFP une source sécuritaire malienne à l'AFP, ajoutant:
"les informations les plus contradictoires circulent. Mais il faut attendre des confirmations ".
Aqmi, qui détient ce Français de 78, a menacé de l'exécuter à compter de lundi si ses militants prisonniers dans la région n'étaient pas libérés.
Michel Germaneau, impliqué dans l'action humanitaire, a été enlevé le 19 avril au Niger avant d'être transféré au Mali.
Il est détenu par une cellule d'Aqmi dirigée par l'Algérien Abdelhamid Abou Zeïd, décrit comme "violent et brutal", qui avait déjà exécuté, il y a 13 mois, un otage britannique, Edwin Dyer, enlevé six mois auparavant.
Londres avait alors refusé de céder aux exigences d'Aqmi, qui réclamait des Britanniques de faire libérer plusieurs de ses membres prisonniers dans des pays du Sahel.
Ces mêmes exigences ont été formulées par l?organisation islamiste pour qu'elle épargne l'otage français.
Dix jours avant l'opération mauritanienne, le président français Nicolas Sarkozy avait exprimé son "inquiétude brûlante" sur le sort de M. Germaneau.
La dernière preuve de vie de l'otage date de la mi-mai: Aqmi avait alors diffusé un enregistrement sonore et une photo de lui réclamant l'intervention du président français pour sa libération.
Depuis, plus rien, selon Paris, qui juge cette situation "préoccupante". [!]
Les ravisseurs refusent depuis la mi-juin de laisser parvenir à l'otage, qui souffre d'une maladie cardiaque, les médicaments dont il a besoin, selon des sources sécuritaires au Mali.
Aqmi, qui opére dans une zone désertique aux confins du Mali, du Niger, de la Mauritanie et de l'Algérie, détient également deux otages espagnols, Albert Vilalta, 35 ans, et Roque Pascual, 50 ans, enlevés fin novembre avec une de leur compatriote, Alicia Gomez, libérée en mars.