mercredi 28 juillet 2010
4237. LE PROFESSEUR BULLE COMMENTE
Et c'est pour ça qu'on ne la fera jamais.
Jamais on n'apprend à douter à l'école.
On apprend (à peine) à lire et écrire. Et il semble que les méthodes pour enseigner le français se perdent de plus en plus ou s'égarent, ce qu'on a réussi à faire pendant les 2 millénaires où s'élaborait cette langue qui est la nôtre par des peuples «primitifs» vus de notre téléviseur devient ardu, pénible par les modernes. Quant à penser!...
Par contre, tous les jours, toutes les heures du jour, chaque minute, partout, où que vous soyez, il y a quelqu'un, une institution, un machin, une voix, un texte, qui vous dira quoi penser de quelque chose ou de quelqu'un.
Et, étrangement, tous ces animateurs mentaux répètent tous la même chose.
Et, sans cesse, on parlera de liberté comme d'un idéal atteint alors que c'est dans tout autre chose qu'on nage.
À l'école on dresse le futur employé de bureau, la future reproductrice d'employés de bureau.
Comme on fait ailleurs pour de chevaux ou des poules - il paraît qu'on arrive à faire compter de graines à des poules. On est émerveillé.
Pourquoi fait-on une telle chose? Le système a besoin que l'on reproduise la force de travail. Comme on reproduit les dirigeants, cadres, surveillants, juges, bourreaux.
Pour que la société telle quelle est survive.
Et que ceux qui en profitent continuent de le faire.
Tout changement les menace.
Toute personne qui réfléchit est une menace comme le miroir l'est pour le vampire - il n'a pas d'image. Et, au contraire du film de vampire ou bien tout autant, il s'agit de les voir comme ils sont. Voir suffit.
Et ça peut devenir contagieux.
Jamais on n'apprend à douter à l'école.
On apprend (à peine) à lire et écrire. Et il semble que les méthodes pour enseigner le français se perdent de plus en plus ou s'égarent, ce qu'on a réussi à faire pendant les 2 millénaires où s'élaborait cette langue qui est la nôtre par des peuples «primitifs» vus de notre téléviseur devient ardu, pénible par les modernes. Quant à penser!...
Par contre, tous les jours, toutes les heures du jour, chaque minute, partout, où que vous soyez, il y a quelqu'un, une institution, un machin, une voix, un texte, qui vous dira quoi penser de quelque chose ou de quelqu'un.
Et, étrangement, tous ces animateurs mentaux répètent tous la même chose.
Et, sans cesse, on parlera de liberté comme d'un idéal atteint alors que c'est dans tout autre chose qu'on nage.
À l'école on dresse le futur employé de bureau, la future reproductrice d'employés de bureau.
Comme on fait ailleurs pour de chevaux ou des poules - il paraît qu'on arrive à faire compter de graines à des poules. On est émerveillé.
Pourquoi fait-on une telle chose? Le système a besoin que l'on reproduise la force de travail. Comme on reproduit les dirigeants, cadres, surveillants, juges, bourreaux.
Pour que la société telle quelle est survive.
Et que ceux qui en profitent continuent de le faire.
Tout changement les menace.
Toute personne qui réfléchit est une menace comme le miroir l'est pour le vampire - il n'a pas d'image. Et, au contraire du film de vampire ou bien tout autant, il s'agit de les voir comme ils sont. Voir suffit.
Et ça peut devenir contagieux.