1
En parlant de fonds de commerce, que pensez-vous de celui du complexe militaro-industriel au MO ?
Un rapport présenté à l'ONU en janvier 2009 évaluait à 12,000 MILLIARS de dollars le coût des guerres qui ensanglantent le Moyen-Orient depuis 1991.
Ce constat chiffré fait partie d’une étude inédite qui a été présentée vendredi 23 janvier au Palais des Nations par le Centre de politique de sécurité de Genève.
Mené par le Strategic Foresight Group (SFG) – un groupe de réflexion basé en Inde –et soutenu par la Suisse, la Norvège, le Qatar et la Turquie, le rapport de 170 pages est basé sur 97 paramètres.
Ces derniers vont des pertes humaines aux conséquences sur l’eau, le climat, l’agriculture, en passant par les libertés d’expression, de religions ou de la presse, l’éducation, la croissance démographique, le chômage, l’émigration, la hausse des loyers ou du prix du pétrole.
Plus de 50 experts d’Israël, des territoires palestiniens, d’Iraq, du Liban, de Jordanie, d’Egypte, du Qatar, du Koweït et de la Ligue arabe ont participé à la recherche.
Pas besoin d'être un génie pour comprendre qu'il y a des vautours qui ont intérêt à perpétuer cette situation.
http://www.strategicforesight.com/sfgnews_leprix_tunisiawatch.htm
*
Tiré de la même étude dont j'ai mis le lien en ligne précédemment :
LES PROFITEURS DE GUERRE
Autre remarque de l’économiste :
« il ne faut pas oublier que les guerres sont nourries par les besoins des industries militaires qui se trouvent surtout en Europe et aux Etats Unis. On sait que les conflits en Iraq, Afghanistan et Gaza ont été exploités pour développer de nouvelles armes. »
« Par contre, si j’étais un politicien palestinien, je me servirais de cette étude pour revoir ma stratégie et gérer différemment ce conflit. En effet, les chiffres montrent que les pays arabes (à part l’Iraq) et l’Iran ont perdu huit fois plus qu’Israël. Donc comme politicien arabe, je me poserais de sérieuses questions quant aux résultats obtenus par rapport aux gigantesques dépenses engendrées. »
De son côté, l’ancien ministre des travaux publics de l’autorité palestinienne, Mohammed Stayyeh demande qu’on parle des coûts de l’occupation israélienne – et non du conflit israélo-palestinien.
« Une occupation qui profite économiquement à Israël. Un tiers de l’eau des cuisines israéliennes provient de Cisjordanie, tient-il à rappeler. Voilà dix huit ans que le processus de paix se poursuit sans résultat tangible.
[Il ne s'agit pas d'un processus de paix. Le but d'Israël comme de toutes puissance occupante colonialiste est de se débarrasser des indigènes. On a très bien réussi dans toutes les Amériques. Mais on ne peut plus utiliser les bonnes vieilles méthodes pourtant si efficaces car les gens sont devenus trop «sensibles» il se soucie de la bonne humeur de leur nourriture à l'abattoir. Montrer à la tv des massacres de masse - pourtant indispensables si on veut atteindre le résultat décrit plus haut- est inimaginable pour le moment. Mais très bien imaginé par les États-Major. Qui attendent le bon moment. On appelle donc «processus de paix» le phénomène d'attrition ou de grignotage de la population. C'est un mot qui fait sérieux. Guerre d'usure, fait pire. Processus de paix comporte plus de mots et fait plus poétique. Le mot «processus» fait comprendre que ça peut durer encore longtemps.]
Nous sommes obligés de reconstruire en boucle nos infrastructures avec les donations internationales. Il m’est arrivé de reconstruire jusqu’à cinq fois le même pont. Et c’est votre argent qui est gaspillé ! »
Eh oui comme on le voit il y en a qui ont intérêt à ce quee ce conflit perdure et qui ne sont pas tellement empressé à signer dees accords de Paix.
*
PROCHE-ORIENT
RAIDS ISRAÉLIENS À GAZA
31 juillet 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2010/07/30/010-raid-isarelien-gaza.shtml
Il y a 7 ans
