DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR
DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

samedi 24 juillet 2010

4219. HUMBLE FEMME ESSAYANT DE PRENDRE LE MOINS DE PLACE POSSIBLE


Image. Jésus Christ chez Simon par Bouts

http://assum.over-blog.org/

Le Blog d'un Pélerin

(...)

Et voici qu'une femme, qui était pécheresse dans la ville, quand elle apprit qu'il était assis à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d'albâtre plein de parfum ; et se tenant derrière lui à ses pieds, elle commença à les arroser de ses larmes, et les essuyant avec ses cheveux, elle les baisait, et y répandait le parfum.

" Quelle est cette femme ? L'Eglise sans nul doute, répond saint Pierre Chrysologue : "l'Eglise sous le poids des souillures de ses péchés passés dans la cité de ce monde. A la nouvelle que le Christ a paru dans la Judée, qu'il s'est montré au banquet de la Pâque, où il livre ses mystères, où il révèle le Sacrement divin, où il manifeste le secret du salut : soudain, se précipitant, elle dédaigne les contradictions des scribes qui lui ferment l'entrée, elle brave les princes de la synagogue ; et ardente, toute de désirs, elle pénètre au sanctuaire, où elle trouve Celui qu'elle cherche au banquet de l'amour, sans que la passion, la croix, le sépulcre, arrêtent sa foi et l'empêchent de porter au Christ ses parfums" (PETR. Chrysol. Sermo XCV).

Et quelle autre que l'Eglise, disent à leur tour ensemble Paulin de Noie et Ambroise de Milan, aie secret de ce parfum ? elle dont les fleurs sans nombre ont tous les arômes, qui, odorante des sucs variés de la céleste grâce, exhale suavement à Dieu les multiples senteurs des vertus provenant de nations diverses et les prières des saints, comme autant d'essences s'élevant sous l'action de l'Esprit de coupes embrasées. De ce parfum de sa conversion, qu'elle mêle aux pleurs de son repentir, elle arrose les pieds du Seigneur, honorant en eux son humanité. Sa foi qui l'a justifiée croit de pair avec son amour ; bientôt la tête même de l'Epoux, sa divinité, reçoit d'elle l'hommage de la pleine mesure de nard précieux et sans mélange signifiant la justice consommée, dont l'héroïsme va jusqu'à briser le vase de la chair mortelle qui le contenait dans le martyre de l'amour ou des tourments.

Mais alors même qu'elle est parvenue au sommet du mystère, elle n'oublie pas les pieds sacrés dont le contact l'a délivrée des sept démons représentant tous les vices ; car à jamais pour le cœur de l'Epouse, comme désormais au sein du Père, l'Homme-Dieu reste inséparable en sa double nature. A la différence donc du pharisien qui, ne voulant du Christ ni pour fondement ni pour chef, n'a trouvé, comme Jésus l'observe ni pour sa tête l'huile odorante, ni l'eau même pour ses pieds, elle verse sur les deux son parfum de grand prix ; et tandis que l'odeur suave de sa foi si complète remplit la terre devenue par la victoire de cette foi la maison du Seigneur, elle continue, comme au temps où elle y répandait ses larmes, d'essuyer de ses longs cheveux les pieds du Maître. Mystique chevelure, gloire de l'Epouse : où les saints voient ses œuvres innombrables et ses prières sans fin ; dont la croissance réclame tous ses soins d'ici-bas ; dont l'abondance et la beauté seront divinement exaltées dans les cieux par Celui qui comptera jalousement, sans négliger aucune, sans laisser perdre une seule, toutes les œuvres de l'Eglise. C'est alors que de sa tête, comme de celle de l'Epoux, le divin parfum qui est l’Esprit-Saint se répandra éternellement, comme une huile d'allégresse, jusqu'aux extrémités de la cité sainte.

En attendant, ô, pharisien qui méprises la pauvresse dont l'amour pleure aux pieds de ton hôte divin méconnu, j'aime mieux, s'écrie le solitaire de Nole, me trouver lié dans ses cheveux aux pieds du Christ, que d'être assis près du Christ avec toi sans le Christ. Heureuse pécheresse que celle qui mérita de figurer l'Eglise, au point d'avoir été directement prévue et annoncée par les Prophètes, comme le fut l'Eglise même ! C'est ce qu'enseignent saint Jérôme et saint Cyrille d'Alexandrie, pour sa vie de grâce comme pour son existence de péchés. Et résumant à son ordinaire la tradition qui l'a précédé, Bède le Vénérable ne craint pas d'affirmer qu'en effet "ce que Madeleine a fait une fois, reste le type de ce que fait toute l'Eglise, de ce que chaque âme parfaite doit toujours faire".

Qui ne comprendrait la prédilection de l'Homme-Dieu pour cette âme dont le retour, en raison même de la misère plus profonde où elle était tombée, manifesta dès l'abord et si pleinement le succès de sa venue, la défaite de Satan, le triomphe de cet amour souverain posé à l'origine comme l'unique loi de ce monde ! Lorsque Israël n'attendait du Messie que des biens périssables, quand les Apôtres eux-mêmes et jusqu'à Jean le bien-aimé ne rêvaient près de lui que préséances et honneurs, la première elle vient à Jésus pour lui seul et non pour ses dons. Avide uniquement de purification et d'amour, elle ne veut pour partage que les pieds augustes fatigués à la recherche de la brebis égarée : autel béni, où elle trouve le moyen d'offrir à son libérateur autant d'holocaustes d'elle-même, dit saint Grégoire, qu'elle avait eu de vains objets de complaisance. Désormais ses biens comme sa personne sont à Jésus, dont elle n'aura plus d'occupation que de contempler les mystères et la vie, dont elle recueillera chaque parole, dont elle suivra tous les pas dans la prédication du royaume de Dieu.

S'asseoir à ses pieds est pour elle l'unique bien, le voir l'unique joie, l'entendre le seul intérêt de ce monde. Combien vite, dans la lumière de son humble confiance, elle a dépassé la synagogue et les justes eux-mêmes ! Le pharisien s'indigne, sa sœur se plaint, les disciples murmurent : partout Marie se tait, mais Jésus parle pour elle ; on sent que son Cœur sacré est atteint de la moindre appréciation défavorable à son encontre. A la mort de Lazare, le Maître doit l'appeler du repos mystérieux où même alors, remarque saint Jean, elle restait assise ; sa présence au tombeau fait plus que celle du collège entier des Apôtres ; un seul mot d'elle, déjà dit par Marthe accourue la première, est plus puissant que tous les discours de celle-ci ; ses pleurs enfin font pleurer l'Homme-Dieu, et suscitent en lui le frémissement sacré, précurseur du rappel à la vie de ce mort de quatre jours, le trouble divin qui montre Dieu conquis à sa créature. Bien véritablement donc, pour les siens comme pour elle-même, pour le monde comme pour Dieu, Marie a choisi la meilleure part, qui ne lui sera point enlevée.

En ce qui précède, nous n'avons fait, pour ainsi dire, que coudre l'un à l'autre les témoignages bien incomplets d'une vénération qui se retrouve la même, toujours et partout, chez les dépositaires de la doctrine et les maîtres de la science. Cependant les hommages réunis des Docteurs n'équivalent point, pour l'humble Madeleine, à celui que lui rend l'Eglise même, lorsqu'au jour de la glorieuse Assomption de Notre-Dame, elle n'hésite pas à rapprocher l'incomparable souveraine du monde et la pécheresse justifiée, au point d'appliquer à la première en son triomphe l'éloge évangélique qui regarde celle-ci. Ne devançons point les lumières que le Cycle nous réserve en ses développements ; mais entendons Albert le Grand nous attester pour sûr, que, dans le monde de la grâce aussi bien que dans celui de la création matérielle, Dieu a fait deux grands astres, à savoir deux Maries, la Mère du Seigneur et la sœur de Lazare : le plus grand, qui est la Vierge bienheureuse, pour présider au jour de l'innocence ; le plus petit, qui est Marie la pénitente sous les pieds de cette bienheureuse Vierge, pour présider à la nuit en éclairant les pécheurs qui viennent comme elle à repentir.

Comme la lune par ses phases marque les jours de fête à la terre, ainsi sans doute Madeleine, au ciel, donne le signal de la joie qui éclate parmi les Anges de Dieu sur tout pécheur faisant pénitence. N'est-elle donc pas également, par son nom de Marie et en participation de l'Immaculée, l’Etoile de la mer, ainsi que le chantaient autrefois nos Eglises des Gaules, lorsqu'elles rappelaient qu'en pleine subordination servante et reine avaient été toutes deux principe d'allégresse en l'Eglise : l'une engendrant le salut, l'autre annonçant la Pâque !