jeudi 27 mai 2010
3662. LES MAÎTRES DU MONDE SONT INTÈGRES
FINANCEMENT DES PARTIS
KHADIR ATTAQUE L'INTÉGRITÉ DE CHAREST
27 mai 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2010/05/27/002-khadir-attaque-charest.shtml
Le député de Québec solidaire Amir Khadir révèle des liens douteux entre le premier ministre Jean Charest et une importante firme de génie-conseil, Cima Plus.
Cette entreprise aurait obtenu de généreux contrats du gouvernement du Québec. Or, son vice-président, André Couturier, a dirigé les deux dernières campagnes électorales de Jean Charest dans sa circonscription de Sherbrooke.
Lors de la période des questions à l'Assemblée nationale, jeudi, le député Khadir a affirmé que Cima Plus était parmi toutes les firmes québécoises de génie-conseil la plus généreuse à l'égard du Parti libéral. En 2008, 64 employés de cette entreprise ont versé 170 000 $ à la caisse du parti.
L'entreprise a quant à elle reçu des dizaines de millions de dollars en contrats du gouvernement Charest, certains sans appel d'offre, selon M. Khadir. Il n'a toutefois pas précisé sur quelle période ces contrats ont été attribués.
Selon lui, il s'agit d'un grave cas d'« apparence de trafic d'influence ».
Le principal client de Cima Plus, c'est le gouvernement. Les liens étroits qu'il a avec M. Couturier placent le premier ministre du Québec dans une situation d'apparence de conflits d'intérêts. C'est assez sérieux pour mériter une enquête. Le premier ministre doit déclencher une commission ou donner sa démission.
— Amir Khadir
Le premier ministre ne se défend pas
Le gouvernement a semblé embarrassé par ces révélations. Malgré les attaques répétées de M. Khadir, Jean Charest est resté muet.
Seul le ministre responsable des institutions démocratiques, Robert Dutil, est monté au front. Mais il s'est contenté de dire que la Loi sur le financement des partis politiques est en révision et que le but est justement d'empêcher les entreprises d'obtenir des faveurs lorsqu'elles contribuent à la caisse d'un parti.
Il a aussi fait référence à son expérience personnelle pour affirmer que le trafic d'influence n'existe pas au Parti libéral. « Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui est venu me dire que, parce qu'il avait donné au parti, il devait obtenir des contrats. Les gens qui financent notre parti le font par conviction », a-t-il expliqué.
L'opposition à Québec réclame depuis l'automne une commission d'enquête publique sur l'industrie de la construction et le financement des partis politiques, mais le gouvernement Charest s'y oppose vigoureusement. Une motion en ce sens a été rejetée mercredi par les libéraux, majoritaire à l'Assemblée nationale.
D'après un reportage de Marie-Andrée Brassard
*
Financement des partis : La question des prête-noms anime les débats à Québec
Article du 27 mai 2010
*
audio-vidéo
Amir Khadir place Jean Charest dans l'embarras, rapporte Sébastien Bovet.
L'entretien d'Anne-Marie Dussault avec Amir Khadir, député de Québec solidaire, sur les financements des partis
Le compte rendu de Marie-Andrée Brassard
*
FINANCEMENT DES PARTIS
LA QUESTION DES PRÊTE-NOMS ANIME LES DÉBATS À QUÉBEC
27 mai 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2010/05/27/001-marois-financement-echanges.shtml
Pour une deuxième fois cette semaine, des révélations du quotidien La Presse ont permis au premier ministre Jean Charest de lancer des attaques contre sa rivale du Parti québécois, Pauline Marois, durant les débats à l'Assemblée nationale.
La Presse rapporte jeudi que les enfants de Pauline Marois auraient grandement contribué à la campagne de financement de leur mère pour se faire élire à la tête du Parti québécois en 2005. Le hic est qu'ils étaient alors étudiants ou sans emploi lucratif.
Trois d'entre eux auraient tout de même fourni le maximum permis, soit 3000 $, et le dernier, 2600 $.
Au total, 17 membres de la famille immédiate de Pauline Marois et de son conjoint, Claude Blanchet, ont contribué à la campagne à la direction de la chef péquiste, selon La Presse, pour un montant global de 55 575 $.
Ces dons soulèvent ainsi de nouveau la question de l'utilisation de prête-noms, auxquels Pauline Marois aurait remboursé leur contribution par la suite, en contravention de la loi.
Saisissant la balle au bond, le premier ministre Charest a accusé la chef péquiste de faire preuve d'hypocrisie. Selon lui, le foulard blanc qu'elle portait au cou la semaine dernière pour réclamer une enquête publique sur l'industrie de la construction et le financement des partis politiques « s'est beaucoup sali ».
« Elle fait exactement le contraire de tout ce qu'elle dit », a lancé le premier ministre. Selon lui, on voit maintenant le vrai visage de Pauline Marois, qui s'est élevée en modèle de « pureté ».
Mme Marois est championne toutes catégories dans le domaine des prête-noms. Elle pense qu'une enquête publique est une bonne idée, mais va-t-elle collaborer?
— Jean Charest
Réagissant à ces attaques, la chef péquiste a mis le premier ministre au défi de publier les noms des personnes qui ont contribué à ses campagnes à la direction du Parti progressiste-conservateur fédéral, en 1993, et du Parti libéral du Québec, en 1998.
Vous pouvez être sûr d'une chose : ni ma mère, ni mes enfants n'auront de contrats d'asphaltes ou de permis de garderie.
— Pauline Marois
Mardi, La Presse a révélé que la chef péquiste avait, elle aussi, envoyé ses collecteurs de fonds auprès des entreprises de génie-conseil en vue d'une éventuelle course à la direction du PQ, qui n'a finalement pas eu lieu, en 2007.
Elle a ainsi recueilli 123 000 $ en quelques jours, dont 80 000 $ auprès de firmes de génie-conseil. La moyenne des 62 dons individuels était de plus de 2000 $.
Il n'y a pas si longtemps, dans la foulée de la controverse entourant le financement du Parti libéral, les péquistes n'hésitaient pas à dire que les gens qui donnent 3000 $ à un parti s'attendent à un retour d'ascenseur.
Mme Marois a proposé de réduire le maximum des contributions à 500 $.
audio-vidéo
Martine Biron rapporte que le financement des partis a donné lieu à des échanges acrimonieux.
Michel C. Auger analyse les échanges acrimonieux formulés jeudi à l'Assemblée nationale.
KHADIR ATTAQUE L'INTÉGRITÉ DE CHAREST
27 mai 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2010/05/27/002-khadir-attaque-charest.shtml
Le député de Québec solidaire Amir Khadir révèle des liens douteux entre le premier ministre Jean Charest et une importante firme de génie-conseil, Cima Plus.
Cette entreprise aurait obtenu de généreux contrats du gouvernement du Québec. Or, son vice-président, André Couturier, a dirigé les deux dernières campagnes électorales de Jean Charest dans sa circonscription de Sherbrooke.
Lors de la période des questions à l'Assemblée nationale, jeudi, le député Khadir a affirmé que Cima Plus était parmi toutes les firmes québécoises de génie-conseil la plus généreuse à l'égard du Parti libéral. En 2008, 64 employés de cette entreprise ont versé 170 000 $ à la caisse du parti.
L'entreprise a quant à elle reçu des dizaines de millions de dollars en contrats du gouvernement Charest, certains sans appel d'offre, selon M. Khadir. Il n'a toutefois pas précisé sur quelle période ces contrats ont été attribués.
Selon lui, il s'agit d'un grave cas d'« apparence de trafic d'influence ».
Le principal client de Cima Plus, c'est le gouvernement. Les liens étroits qu'il a avec M. Couturier placent le premier ministre du Québec dans une situation d'apparence de conflits d'intérêts. C'est assez sérieux pour mériter une enquête. Le premier ministre doit déclencher une commission ou donner sa démission.
— Amir Khadir
Le premier ministre ne se défend pas
Le gouvernement a semblé embarrassé par ces révélations. Malgré les attaques répétées de M. Khadir, Jean Charest est resté muet.
Seul le ministre responsable des institutions démocratiques, Robert Dutil, est monté au front. Mais il s'est contenté de dire que la Loi sur le financement des partis politiques est en révision et que le but est justement d'empêcher les entreprises d'obtenir des faveurs lorsqu'elles contribuent à la caisse d'un parti.
Il a aussi fait référence à son expérience personnelle pour affirmer que le trafic d'influence n'existe pas au Parti libéral. « Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui est venu me dire que, parce qu'il avait donné au parti, il devait obtenir des contrats. Les gens qui financent notre parti le font par conviction », a-t-il expliqué.
L'opposition à Québec réclame depuis l'automne une commission d'enquête publique sur l'industrie de la construction et le financement des partis politiques, mais le gouvernement Charest s'y oppose vigoureusement. Une motion en ce sens a été rejetée mercredi par les libéraux, majoritaire à l'Assemblée nationale.
D'après un reportage de Marie-Andrée Brassard
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Financement des partis : La question des prête-noms anime les débats à Québec
Article du 27 mai 2010
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audio-vidéo
Amir Khadir place Jean Charest dans l'embarras, rapporte Sébastien Bovet.
L'entretien d'Anne-Marie Dussault avec Amir Khadir, député de Québec solidaire, sur les financements des partis
Le compte rendu de Marie-Andrée Brassard
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FINANCEMENT DES PARTIS
LA QUESTION DES PRÊTE-NOMS ANIME LES DÉBATS À QUÉBEC
27 mai 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2010/05/27/001-marois-financement-echanges.shtml
Pour une deuxième fois cette semaine, des révélations du quotidien La Presse ont permis au premier ministre Jean Charest de lancer des attaques contre sa rivale du Parti québécois, Pauline Marois, durant les débats à l'Assemblée nationale.
La Presse rapporte jeudi que les enfants de Pauline Marois auraient grandement contribué à la campagne de financement de leur mère pour se faire élire à la tête du Parti québécois en 2005. Le hic est qu'ils étaient alors étudiants ou sans emploi lucratif.
Trois d'entre eux auraient tout de même fourni le maximum permis, soit 3000 $, et le dernier, 2600 $.
Au total, 17 membres de la famille immédiate de Pauline Marois et de son conjoint, Claude Blanchet, ont contribué à la campagne à la direction de la chef péquiste, selon La Presse, pour un montant global de 55 575 $.
Ces dons soulèvent ainsi de nouveau la question de l'utilisation de prête-noms, auxquels Pauline Marois aurait remboursé leur contribution par la suite, en contravention de la loi.
Saisissant la balle au bond, le premier ministre Charest a accusé la chef péquiste de faire preuve d'hypocrisie. Selon lui, le foulard blanc qu'elle portait au cou la semaine dernière pour réclamer une enquête publique sur l'industrie de la construction et le financement des partis politiques « s'est beaucoup sali ».
« Elle fait exactement le contraire de tout ce qu'elle dit », a lancé le premier ministre. Selon lui, on voit maintenant le vrai visage de Pauline Marois, qui s'est élevée en modèle de « pureté ».
Mme Marois est championne toutes catégories dans le domaine des prête-noms. Elle pense qu'une enquête publique est une bonne idée, mais va-t-elle collaborer?
— Jean Charest
Réagissant à ces attaques, la chef péquiste a mis le premier ministre au défi de publier les noms des personnes qui ont contribué à ses campagnes à la direction du Parti progressiste-conservateur fédéral, en 1993, et du Parti libéral du Québec, en 1998.
Vous pouvez être sûr d'une chose : ni ma mère, ni mes enfants n'auront de contrats d'asphaltes ou de permis de garderie.
— Pauline Marois
Mardi, La Presse a révélé que la chef péquiste avait, elle aussi, envoyé ses collecteurs de fonds auprès des entreprises de génie-conseil en vue d'une éventuelle course à la direction du PQ, qui n'a finalement pas eu lieu, en 2007.
Elle a ainsi recueilli 123 000 $ en quelques jours, dont 80 000 $ auprès de firmes de génie-conseil. La moyenne des 62 dons individuels était de plus de 2000 $.
Il n'y a pas si longtemps, dans la foulée de la controverse entourant le financement du Parti libéral, les péquistes n'hésitaient pas à dire que les gens qui donnent 3000 $ à un parti s'attendent à un retour d'ascenseur.
Mme Marois a proposé de réduire le maximum des contributions à 500 $.
audio-vidéo
Martine Biron rapporte que le financement des partis a donné lieu à des échanges acrimonieux.
Michel C. Auger analyse les échanges acrimonieux formulés jeudi à l'Assemblée nationale.
DOUTEUR. PROFESSEUR BULLE. HENRY DICKSON
Jean Charest