jeudi 27 mai 2010
3676. ÉCOLES JUIVES. COMMENT RENDRE CINGLÉ DES ENFANTS DE GÉNÉRATION EN GÉNÉRATION EN GÉNÉRATION EN GÉNÉRATION EN GÉNÉRATION EN GÉNÉRATION EN GÉNÉRATI
MONTRÉAL
PROGRAMME SCOLAIRE
QUÉBEC VEUT FERMER UNE ÉCOLE JUIVE
D'après un reportage de David Gentile
27 mai 2010
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2010/05/27/008-ecole-juive-injonction.shtml
Québec menace de fermer l'Académie Yeshiva Toras Moshe, une école de la communauté hassidique satmar de Montréal, parce qu'elle refuse d'enseigner plusieurs matières prévues au programme d'éducation.
L'école, qui existe depuis les années 50, ne détient toujours pas de permis.
Depuis 2006, le ministère de l'Éducation presse, sans succès, l'institution de se plier aux exigences provinciales. À la suite de longues négociations infructueuses, le ministère a réclamé une injonction pour fermer cette école.
Dans sa requête déposée au tribunal, on peut lire que des inspections effectuées en 2008 ont révélé de sérieuses lacunes.
« Parmi les matières qui doivent obligatoirement figurer à la liste [...], seules les matières obligatoires, langue d'enseignement et mathématique, sont enseignées », peut-on lire dans le document.
Outre l'enseignement des matières obligatoires, le ministère déplorait le matériel pédagogique inadéquat et le nombre insuffisant d'enseignants qualifiés.
L'école, qui offre un enseignement presque exclusivement religieux à quelque 200 garçons, refuse d'augmenter le nombre d'heures consacrées aux matières séculaires, prétextant que la charge de travail serait trop élevée.
Une demi-douzaine d'écoles d'autres communautés hassidiques et les écoles pour filles de la communauté satmar ont pourtant régularisé leur statut auprès du ministère de l'Éducation.
La demande d'injonction du gouvernement sera entendue en Cour supérieure à la fin octobre.
*
MONTRÉAL
ÉDUCATION
ÉCOLE PARALLÈLE
D'après un reportage d'Émilie Dubreuil
19 avril 2009
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2009/04/19/005-ecole-parallele-hassidiques_n.shtml
Radio-Canada a appris que la communauté juive hassidique Satmar de Montréal, qui a défrayé la chronique avec l'histoire des fenêtres givrées du YMCA de l'avenue du Parc, scolarise ses garçons dans un réseau scolaire parallèle. Les élèves y reçoivent un enseignement exclusivement religieux en contravention de la Loi sur l'instruction publique.
L'Académie Toras Moshe existe depuis 1952 et les autorités du ministère de l'Éducation sont au fait de ses activités.
Une des écoles où est dispensé cet enseignement se trouve au deuxième étage d'un atelier de plomberie, située dans un quartier industriel. La cour de récréation est partagée avec les plombiers.
Des élèves dans la cour d'une école parallèle où sont entreposés des tuyaux de plomberie.
Une voisine de l'école s'inquiète pour la sécurité des élèves. « Il y a peut-être une cinquantaine d'enfants qui jouent dans la cour d'école, supervisés des fois par un adulte. C'est plein de déchets partout, c'est pas agréable pour les enfants », dit-elle.
PAS DE PERMIS
Un responsable rencontré sur les lieux prétend qu'il détient un permis du ministère de l'Éducation. Or, il n'en est rien. L'école ne possède pas non plus de certificat d'occupation délivré par la Ville de Montréal.
Ce sont des élèves de la communauté Satmar qui occupent cette école. Les Satmars viennent de Hongrie. Parmi la douzaine de groupes hassidiques installés au Québec, cette communauté est considérée comme la plus stricte. Elle est aussi la dernière à refuser de se conformer aux normes du ministère de l'Éducation.
« Dans le judaïsme traditionnel, les hommes ont une responsabilité particulière d'étudier la Torah et d'en faire un savoir profond, ça signifie beaucoup de temps à étudier la bible et à maîtriser les commentaires du Talmud », explique l'anthropologue Pierre Anctil.
QUÉBEC SAIT, MAIS...
Cela laisse donc peu de temps à consacrer aux matières séculières que les jeunes de la communauté Satmar devraient étudier si leur situation était régularisée. Ce qui n'est pas prêt d'arriver, selon le dernier rapport annuel de la Commission consultative de l'enseignement privé.
« La commission n'a pas noté, à l'analyse de l'ensemble du dossier, une volonté des requérants de tendre vers un arrimage avec le cadre scolaire québécois », lit-on dans le document.
La communauté Satmar possède un second campus, aussi sans permis, ouvert depuis 1955 sur la rue Saint-Urbain, à Montréal. Le ministère de l'Éducation a refusé de répondre aux questions de la télévision de Radio-Canada au sujet de ses négociations avec les Stamars.
AUDIO-VIDÉO
Émilie Dubreuil s'est rendue à l'école parallèle de la communauté juive hassidique Satmar.
*
YMCA DU PARC
DERRIÈRE DES VITRES GIVRÉES
7 novembre 2006
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2006/11/07/006-YMCA-Parc.shtml
Les fenêtres givrées de la palestre du YMCA de l'avenue du Parc.
Soucieux d'entretenir de bonnes relations avec son voisinage, le YMCA de l'avenue du Parc a installé des vitres givrées dans les fenêtres donnant sur la salle d'entraînement. Une communauté hassidique, qui se plaignait de la situation, a payé pour les aménagements.
Les juifs de la congrégation Yetev Lev n'appréciaient pas que leurs enfants puissent voir les dames en « tenue légère » dans la salle d'entraînement du deuxième étage du centre sportif.
L'accommodement consenti aux hassidim mécontente toutefois plusieurs clients du YMCA d'Outremont qui ont lancé une pétition pour faire retirer la vitre givrée. La perte de luminosité naturelle et une question de principe les indisposent. L'idée de considérer les femmes comme une source de tentation exaspère l'instigatrice de la pétition, Renée Lavaillante.
Le YMCA se défend d'avoir cédé à la pression des juifs hassidiques. La direction soutient que des clients lui ont signifié leur inconfort à s'entraîner à la vue de tous. Certains clients se sont aussi plaints de la piètre vue qu'offre la ruelle sur laquelle donne les fenêtres.
À LA RADIO :
Maisonneuve en direct: entrevues avec Serge St-André, directeur du YMCA de l'avenue du Parc, Renée Lavaillante, Julius Gray, avocat spécialisé dans les droits de la personne, et Rachida Azdouz, professeure de psychologie à l'Université de Montréal
Désautels: Marc-André Dowd, président de la Commission des droits de la personne par intérim, discute du concept d'accommodement raisonnable.
PROGRAMME SCOLAIRE
QUÉBEC VEUT FERMER UNE ÉCOLE JUIVE
D'après un reportage de David Gentile
27 mai 2010
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2010/05/27/008-ecole-juive-injonction.shtml
Québec menace de fermer l'Académie Yeshiva Toras Moshe, une école de la communauté hassidique satmar de Montréal, parce qu'elle refuse d'enseigner plusieurs matières prévues au programme d'éducation.
L'école, qui existe depuis les années 50, ne détient toujours pas de permis.
Depuis 2006, le ministère de l'Éducation presse, sans succès, l'institution de se plier aux exigences provinciales. À la suite de longues négociations infructueuses, le ministère a réclamé une injonction pour fermer cette école.
Dans sa requête déposée au tribunal, on peut lire que des inspections effectuées en 2008 ont révélé de sérieuses lacunes.
« Parmi les matières qui doivent obligatoirement figurer à la liste [...], seules les matières obligatoires, langue d'enseignement et mathématique, sont enseignées », peut-on lire dans le document.
Outre l'enseignement des matières obligatoires, le ministère déplorait le matériel pédagogique inadéquat et le nombre insuffisant d'enseignants qualifiés.
L'école, qui offre un enseignement presque exclusivement religieux à quelque 200 garçons, refuse d'augmenter le nombre d'heures consacrées aux matières séculaires, prétextant que la charge de travail serait trop élevée.
Une demi-douzaine d'écoles d'autres communautés hassidiques et les écoles pour filles de la communauté satmar ont pourtant régularisé leur statut auprès du ministère de l'Éducation.
La demande d'injonction du gouvernement sera entendue en Cour supérieure à la fin octobre.
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MONTRÉAL
ÉDUCATION
ÉCOLE PARALLÈLE
D'après un reportage d'Émilie Dubreuil
19 avril 2009
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2009/04/19/005-ecole-parallele-hassidiques_n.shtml
Radio-Canada a appris que la communauté juive hassidique Satmar de Montréal, qui a défrayé la chronique avec l'histoire des fenêtres givrées du YMCA de l'avenue du Parc, scolarise ses garçons dans un réseau scolaire parallèle. Les élèves y reçoivent un enseignement exclusivement religieux en contravention de la Loi sur l'instruction publique.
L'Académie Toras Moshe existe depuis 1952 et les autorités du ministère de l'Éducation sont au fait de ses activités.
Une des écoles où est dispensé cet enseignement se trouve au deuxième étage d'un atelier de plomberie, située dans un quartier industriel. La cour de récréation est partagée avec les plombiers.
Des élèves dans la cour d'une école parallèle où sont entreposés des tuyaux de plomberie.
Une voisine de l'école s'inquiète pour la sécurité des élèves. « Il y a peut-être une cinquantaine d'enfants qui jouent dans la cour d'école, supervisés des fois par un adulte. C'est plein de déchets partout, c'est pas agréable pour les enfants », dit-elle.
PAS DE PERMIS
Un responsable rencontré sur les lieux prétend qu'il détient un permis du ministère de l'Éducation. Or, il n'en est rien. L'école ne possède pas non plus de certificat d'occupation délivré par la Ville de Montréal.
Ce sont des élèves de la communauté Satmar qui occupent cette école. Les Satmars viennent de Hongrie. Parmi la douzaine de groupes hassidiques installés au Québec, cette communauté est considérée comme la plus stricte. Elle est aussi la dernière à refuser de se conformer aux normes du ministère de l'Éducation.
« Dans le judaïsme traditionnel, les hommes ont une responsabilité particulière d'étudier la Torah et d'en faire un savoir profond, ça signifie beaucoup de temps à étudier la bible et à maîtriser les commentaires du Talmud », explique l'anthropologue Pierre Anctil.
QUÉBEC SAIT, MAIS...
Cela laisse donc peu de temps à consacrer aux matières séculières que les jeunes de la communauté Satmar devraient étudier si leur situation était régularisée. Ce qui n'est pas prêt d'arriver, selon le dernier rapport annuel de la Commission consultative de l'enseignement privé.
« La commission n'a pas noté, à l'analyse de l'ensemble du dossier, une volonté des requérants de tendre vers un arrimage avec le cadre scolaire québécois », lit-on dans le document.
La communauté Satmar possède un second campus, aussi sans permis, ouvert depuis 1955 sur la rue Saint-Urbain, à Montréal. Le ministère de l'Éducation a refusé de répondre aux questions de la télévision de Radio-Canada au sujet de ses négociations avec les Stamars.
AUDIO-VIDÉO
Émilie Dubreuil s'est rendue à l'école parallèle de la communauté juive hassidique Satmar.
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YMCA DU PARC
DERRIÈRE DES VITRES GIVRÉES
7 novembre 2006
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2006/11/07/006-YMCA-Parc.shtml
Les fenêtres givrées de la palestre du YMCA de l'avenue du Parc.
Soucieux d'entretenir de bonnes relations avec son voisinage, le YMCA de l'avenue du Parc a installé des vitres givrées dans les fenêtres donnant sur la salle d'entraînement. Une communauté hassidique, qui se plaignait de la situation, a payé pour les aménagements.
Les juifs de la congrégation Yetev Lev n'appréciaient pas que leurs enfants puissent voir les dames en « tenue légère » dans la salle d'entraînement du deuxième étage du centre sportif.
L'accommodement consenti aux hassidim mécontente toutefois plusieurs clients du YMCA d'Outremont qui ont lancé une pétition pour faire retirer la vitre givrée. La perte de luminosité naturelle et une question de principe les indisposent. L'idée de considérer les femmes comme une source de tentation exaspère l'instigatrice de la pétition, Renée Lavaillante.
Le YMCA se défend d'avoir cédé à la pression des juifs hassidiques. La direction soutient que des clients lui ont signifié leur inconfort à s'entraîner à la vue de tous. Certains clients se sont aussi plaints de la piètre vue qu'offre la ruelle sur laquelle donne les fenêtres.
À LA RADIO :
Maisonneuve en direct: entrevues avec Serge St-André, directeur du YMCA de l'avenue du Parc, Renée Lavaillante, Julius Gray, avocat spécialisé dans les droits de la personne, et Rachida Azdouz, professeure de psychologie à l'Université de Montréal
Désautels: Marc-André Dowd, président de la Commission des droits de la personne par intérim, discute du concept d'accommodement raisonnable.