jeudi 27 mai 2010
3667
PARTI QUÉBÉCOIS
CHAREST DOIT PARTIR SELON MAROIS
17 mai 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2010/05/16/001-PQ-marois-liberaux.shtml
Commenter (198)
La chef du Parti québécois Pauline Marois veut « se débarrasser du gouvernement de Jean Charest dès que possible ». Mme Marois a fait cette déclaration dimanche, à Drummondville, lors d'un colloque de deux jours de son parti portant sur les politiques sociales. Des délégués étaient réunis pour soumettre leurs réflexions afin de préparer le prochain programme du parti.
Elle a demandé au gouvernement libéral de « céder sa place » plutôt que de laisser la corruption et le favoritisme s'infiltrer dans les institutions politiques du Québec.
«Je le remplacerais [Jean Charest] demain matin.»
— Pauline Marois
De plus, celle qui est à la tête de l'opposition officielle à l'Assemblée nationale a affirmé qu'elle n'hésiterait pas à défaire le gouvernement s'il était dans une situation fragile, lors d'un vote de confiance.
Une telle situation reste hypothétique, puisque les libéraux sont majoritaires. Toutefois, leur majorité demeure fragile avec les récentes démissions et congédiements. Le gouvernement pourrait être en difficulté si des députés s'absentaient de Québec pour un vote crucial.
Avec l'éviction récente de Tony Tomassi du gouvernement Charest et du caucus libéral, l'Assemblée nationale compte 66 libéraux contre 50 péquistes, 4 adéquistes, 1 solidaire, 3 indépendants et 1 siège vacant, celui de la circonscription de Vachon.
De plus, il faut tenir compte du fait que le président de l'Assemblée nationale et la vice-présidente, tous les deux du Parti libéral, ne votent pas et que le ministre Claude Béchard est en congé de maladie pour une longue période, après une récidive de son cancer du pancréas.
FREIN AU VIRAGE À DROITE
Par ailleurs, les délégués du PQ ont mis un frein au virage à droite proposé par leur parti. En effet, les militants se sont opposés à l'abolition de certaines structures en santé et en éducation, comme les agences de santé et les commissions scolaires.
À ce propos, Pauline Marois a dit qu'il fallait revoir les structures en place, plutôt que les services offerts pour les rendre plus efficaces.
De plus, la chef du parti s'est opposée à tout ticket modérateur en santé et a dit qu'elle abolirait la contribution annuelle pour la santé de 200 $ par personne si elle est portée au pouvoir.
Avec les reportages de Sébastien Perron et de Martine Biron
Radio-Canada.ca avec Presse canadienne
CHAREST DOIT PARTIR SELON MAROIS
17 mai 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2010/05/16/001-PQ-marois-liberaux.shtml
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La chef du Parti québécois Pauline Marois veut « se débarrasser du gouvernement de Jean Charest dès que possible ». Mme Marois a fait cette déclaration dimanche, à Drummondville, lors d'un colloque de deux jours de son parti portant sur les politiques sociales. Des délégués étaient réunis pour soumettre leurs réflexions afin de préparer le prochain programme du parti.
Elle a demandé au gouvernement libéral de « céder sa place » plutôt que de laisser la corruption et le favoritisme s'infiltrer dans les institutions politiques du Québec.
«Je le remplacerais [Jean Charest] demain matin.»
— Pauline Marois
De plus, celle qui est à la tête de l'opposition officielle à l'Assemblée nationale a affirmé qu'elle n'hésiterait pas à défaire le gouvernement s'il était dans une situation fragile, lors d'un vote de confiance.
Une telle situation reste hypothétique, puisque les libéraux sont majoritaires. Toutefois, leur majorité demeure fragile avec les récentes démissions et congédiements. Le gouvernement pourrait être en difficulté si des députés s'absentaient de Québec pour un vote crucial.
Avec l'éviction récente de Tony Tomassi du gouvernement Charest et du caucus libéral, l'Assemblée nationale compte 66 libéraux contre 50 péquistes, 4 adéquistes, 1 solidaire, 3 indépendants et 1 siège vacant, celui de la circonscription de Vachon.
De plus, il faut tenir compte du fait que le président de l'Assemblée nationale et la vice-présidente, tous les deux du Parti libéral, ne votent pas et que le ministre Claude Béchard est en congé de maladie pour une longue période, après une récidive de son cancer du pancréas.
FREIN AU VIRAGE À DROITE
Par ailleurs, les délégués du PQ ont mis un frein au virage à droite proposé par leur parti. En effet, les militants se sont opposés à l'abolition de certaines structures en santé et en éducation, comme les agences de santé et les commissions scolaires.
À ce propos, Pauline Marois a dit qu'il fallait revoir les structures en place, plutôt que les services offerts pour les rendre plus efficaces.
De plus, la chef du parti s'est opposée à tout ticket modérateur en santé et a dit qu'elle abolirait la contribution annuelle pour la santé de 200 $ par personne si elle est portée au pouvoir.
Avec les reportages de Sébastien Perron et de Martine Biron
Radio-Canada.ca avec Presse canadienne