DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

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UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

mercredi 26 mai 2010

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LE CARNET D’YSENGRIMUS
YSENGRIMUS LE LOUP GROGNE SUR LE MONDE. IL FAUT REFAIRE LA VIE ET UN JOUR VIENDRA…

http://ysengrimus.wordpress.com/2009/01/16/un-cri-du-coeur-l%E2%80%99immoralite-religieuse-agresse-profondement-ma-morale-athee/

UN CRI DU CŒUR: L’IMMORALITÉ RELIGIEUSE AGRESSE PROFONDÉMENT MA MORALE ATHÉE!

Publié par ysengrimus le 16 janvier 2009

Résumons nous, d’abord. L’athéisme ne répond pas à la fausse question théologique, il la déracine. Athée cohérent, je ne milite PAS en faveur de la cause athée, car ceux qui disent que le problème sur ce genre de questions n’est pas dieu mais les humains ont parfaitement raison. Je suis en faveur du lent et inexorable mouvement de déréliction qui détermine en douceur nos sociétés. Il ne faut rien forcer. Il s’agit simplement, pour le moment, d’exprimer haut et fort le fait que Spinoza, Helvétius, d’Holbach, Picasso, Einstein et Marx (tous athées et tous hautement moraux) ont des héritiers indéfectibles. Ceci ici n’est pas un manifeste mais un pur et simple cri du cœur. Le fait est, quand même, que l’athée contemporain en a plus que marre. Il joue de plus en plus dur. Je suis athée et je ne finasse pas. Je ne me cache pas. Je suis ferme, clair, explicite, droit, entier. Je nommerai mon adversaire un théogoneux. En effet, la tentative de coller ensemble des doctrines disparates portant sur un ou plusieurs dieux sans que cela ne dégouline éclectiquement de partout s’appelle une THÉOGONIE. Celui qui s’y adonne est donc un THÉOGONEUX. C’est plus précis que “croyant” vu que, moi aussi, comme tous les athées de bonne tenue, je crois en une Australie dont je n’ai qu’une connaissance indirecte… et que le théogoneux n’a pas le monopole de la confiance ou de la croyance… et que croire en un être suprême imaginaire N’EST PAS croire tout court. Je dis donc au théogoneux: c’est toi qui a la fardeau de la preuve de l’existence de ton zinzin divin. Il n’y a rien d’autre que le monde terrestre et je n’ai rien vu en plus. Ta conviction divine, toute mentale, est improuvable, mon théogoneux. Moi, j’ai le monde naturel et social devant moi, en moi. Je ne le prouve pas. Je le constate, j’en vis. Je dis aussi au théogoneux, voici comment ton genre de débat crucial se résume: Le pain lève-t-il en cuisant par l’action d’un lutin ou par l’action d’un farfadet? Un premier croyant répond: un lutin. Un second rétorque: non impie, c’est un farfadet (et ils se battront sur la question). Un syncrétiste, astucieux et las de la guerre sainte, dira: pourquoi pas les deux, faisons une entente accommodante et élargissons notre panthéon… L’agnostique y ira ensuite de son je ne sais pas usuel (lui, il ne sait jamais). Seul l’athée aura la force intellectuelle de dire: je rejette le tout de la QUESTION POSÉE comme non valide. Je sors complètement de cette logique qui est intégralement inerte pour moi. Il n’y a PAS d’intervention surnaturelle dans la levée du pain qui cuit. Aussi, et corollairement, je te le redemande, mon théogoneux, cesse donc de confondre, d’identifier malhonnêtement l’athée avec un type de croyant (au sens strict de croyant-en-dieu). C’est là une insulte majeure à l’entendement, qui minimise la révolution logique et intellectuelle introduite dans notre mentalité collective par l’athéisme. En fait, pour tout te dire, profite donc de l’opportunité qui t’es donnée par la présente pour aller te coucher sagement dans les poubelles de l’Histoire. Ton temps est pas mal révolu.


Coincé, le théogoneux, luisant, huileux, ondoyant, casuiste, glisse alors graduellement sur une pente argumentative moralisante. Il commence par pousser des Oh! et des Ah! et se met à me réclamer une adaptabilité de pensée, un sens du relatif qu’il n’a lui-même jamais retenu dans le corps dur de son endoctrinement. Il se met à subitement exiger de la souplesse et de la nuance. Athée, mais toujours subtil, je lui offre toutes les nuances qu’il voudra, du moment que la catégorie divine (catégorie mentale, fictive, légendaire) ne se voit pas (ré)assigner d’existence objective, dans le mouvement… L’athéisme nie dieu, point barre. Le théogoneux me projette alors son obscurantisme au visage, mais en trompe l’œil, comme à rebours ou en creux. Soudain, il se lamente amèrement contre le savoir. Il affirme qu’aucune connaissance n’est certaine à 100% et que, donc, je ne peux pas être certain à 100% que son dieu n’est pas dans le tableau cosmologique. Je lui rétorque que, dans le même ordre d’idée, il n’est donc lui-même pas certain à 100% que la terre n’est pas plate, s’il se concède ainsi ce genre de poussière probabiliste d’incertitude archaïsante, en niant ainsi entièrement (et paradoxalement!) la possibilité de justement nier entièrement… Indubitablement ici, mon théogoneux devrait prendre un avion et partir très loin de chez lui. Il se retrouverait… chez lui… car la terre n’est absolument pas plate, tout juste comme son dieu n’est absolument pas. Toujours biaiseur et vénal, après s’en être pris au dogme (dont il accuse les autres), voici que notre théogoneux poursuit sur sa lancée et s’en prend aux absolus… On rencontre ainsi, de fil en aiguille, le bon vieux dogmatisme du relativisme non relativisé. Selon ce dernier, on ne peux absolument pas dire que quoi que ce soit existe ou n’existe pas (dieu inclus, évidemment). Il est absolument impossible d’être absolument certain, pour notre bonimenteur frétillant. Le relativisme est apparemment un absolu pour ce nouveau roseau raisonneur aux abois. Il ne faut pas s’illusionner de toute cette subite souplesse doctrinale, en fait. Le gros matou hypocrite du fond théogoneux rigide et sectaire continue simplement de guetter les petites souris mollassonnes contemporaines. Parce que lui, l’ascenseur relativiste qu’il me réclame, du haut de son clocher ou de son minaret, il ne me le renverra pas, au bout du compte. Il est sereinement dogmatique, lui, le soir, une fois son finassage social avec la société civile terminé. Cela fait partie de sa définition profonde… Les crises existentielles ce n’est pas pour lui. Il l’a encore bien en main, son petit monopole du droit à la fermeté. Alors que nous, les respectueux petits athées tolérants, magnanimes, modernistes, pluralistes, accommodants, déférents, politiquement corrects, on nous demande sans fin de fourbir nos instrument logiques dans le mou et de bêler gentiment dans le probabiliste, sans faire de vagues: 2 + 2 = (presque certainement) 4. Un triangle a quasi-assurément trois côtés… Il faut rester relativiste par déférence et souplesse mentale élémentaire, alors que le théogoneux ne décroche pas vraiment de son dogme de fond, sauf, évidemment, à fin d’esbroufe. Il protège la «vérité» à n’importe quel prix, que voulez-vous. Dieu est de son bord…


Alors? Alors, moi, je suis profondément écoeuré de cela et je ne joue absolument pas ce jeu là. Ferme, je (re)dis au théogoneux: montre moi simplement ta Marmite d’Or divine au pied de l’arc-en-ciel empirique. Tant que tu ne la montres pas, elle n’existe pas. Elle est une simple projection mythologique de ton esprit souhaitant. L’ultime argument de curée de village m’est finalement asséné par le théogoneux. Il (re)dit: l’athéisme est une croyance comme une autre. Non, non, vilain fallacieux lourdement redondant. L’athéisme est une incroyance et le remplacement graduel et douloureux de la croyance par le savoir. Le cadre de référence théogoneux est alors fissuré. Ne pouvant plus défendre l’essentiel (son être suprême fictif), le théogoneux complète sa glissade moralisante en se ruant alors ouvertement sur l’argument périphérique. Et l’argument périphérique cardinal c’est évidement, justement, LA MORALE. On nous l’assène habituellement en deux phases. On nous sert d’abord le coup du dieu thérapie, qui permet de tenir le coup dans la vie, de se contenir en cette vallée de larmes. Merci, on a compris. C’est en fait une morphine (version moderne du fameux opium de Marx) qui attaque, illusoirement et très nocivement, la douleur, pas le mal lui-même. Je me porte très bien, radieux, étincelant, pimpant, sans dieu, merci. On nous sert ensuite le coup des valeureux missionnaires. La religion devrait être respectée en vertu des bonnes actions que poseraient tous ses prozélytes, bien nichés dans les services publics nationaux et internationaux de toutes farines, les camps de vacances, les refuges pour sans-abri, les institutions pour handicapés, les soupes populaires, les camps de réfugiés, bref tous ces espaces de misère noire que la société civile, trop affairée à subventionner le capitalisme parasitaire, abandonne à la racaille cléricale, en abdiquant ses responsabilités sociales les plus élémentaires. Comme si ces bons samaritains, si tant est qu’ils existent, n’agissaient pas sur le terrain malgré la religion dont ils sont les propagandistes plutôt que grâce à elle.

Il y a donc une immoralité religieuse fondamentale qui se déploie en trois dimensions majeures:

- Tricheur, le religieux réclame qu’on le respecte par non-dogmatisme. Il profite à fond du relativisme, tolérant, moderniste et pluraliste, des autres… sans s’y mettre lui-même, son tour venu.

- Biaisé, le religieux prétend légitimer son erreur philosophique fondamentale en l’excusant au nom des (faux) effets bénéfiques ou thérapeutiques de sa doctrine et des (pseudo) vertus missionnaires de ses francs tireurs.

- Intolérant, le religieux prétend ouvertement avoir le monopole de la moralité. Il traite l’athée comme un immoral, un amoral et le méprise sirupeusement et sereinement avec une profondeur et une intensité rétrogrades qui confinent à l’indicible.

Parlons ouvertement de cette troisième dimension. Je ne suis pas respecté par le théogoneux. Il me rejette et me méprise frontalement, surtout s’il est pratiquant. Soyez athée et vous verrez la haine ouverte et compacte qu’on vous vouera à la ville. J’ai des amis torontois qui n’osent pas dire qu’ils sont athées sur leur lieu de travail, par peur de se faire dénoncer aux Ressources Humaines et saquer (la charte des droits, on repassera). Les théogoneux, par contre, sur le même lieu de travail, blablablabla, pignon sur rue. Droit inviolable. Prozélytisme tranquille. Mon athée torontois se fait même demander par ces mouchards s’il va à l’église. Il s’agit ici de gens qui travaillent dans un entrepôt pharmaceutique, for christ’s sake… Dans quel siècle vivons nous? L’engeance religieuse est partout, fout le trouble partout, et n’apporte rien d’utile. Il n’y a pas de pays véritablement athée. Les républiques, pas seulement la soviétique au fait, la française aussi, qui guillotinait les prêtres réfractaires (à prêter serment à la république), ont œuvré à la destruction des ruines du pouvoir féodal. Il fallait donc sortir les clercs des instances, pour le pouvoir matériel qu’ils détenaient. Ce n’était pas une question de conviction. C’était une guerre de classe, pure et simple. Il a d’ailleurs fallu finir par faire la paix avec l’engeance indécrottable, mais non sans avoir profondément altéré son rôle social, et réduit la théocratie à une parade verbale de Tartuffes politiques. C’est depuis la perte, hautement légitime, de cette impunité théocratique d’antan que le théogoneux a pris le maquis social et a appris à tricher, à faire ramper ses haines, à louvoyer juridiquement, à faire flèche de tout bois, à s’incruster. C’est un déclassé moyenâgeux aux abois, intellectuellement nuisible et moralement toxique.

De cœur, en ce cri du cœur, je me prononce pour l’illégalité immédiate de toutes les institutions, philanthropiques, bancaires, scolaires et hospitalières confessionnelles de tous tonneaux, sans distinction ni discrimination. Je me prononce pour une ferme et solide circonscription du religieux à la stricte sphère privée. Irrationnelle, affabulatrice, la religion est immorale, fallacieuse et révoltante. Ma morale athée est profondément outrée, mon intelligence est insultée en permanence par cet archaïsme factieux qui agresse mes enfants et nuit insidieusement à la bonne cohésion sociale. La religion, toujours en harmonie tonitruante avec tout ce qui est de droite, rétrograde, autoritaire, brun, rigide, phallocrate, ethnocentriste, véhicule un très mauvais exemple intellectuel et comportemental. J’ai la sereine certitude que la religion, cette aporie spéculative dangereuse et belliqueuse, sera un jour intégralement illégale.

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