mercredi 26 mai 2010
3652. LE DÉSIR DE PURETÉ PARFOIS NOUS AMÈNE LA POÉSIE
Photo. PC. la Presse
UNE PHOTO À ENCADRER
Josée Legault.
19 mai 2010
Ce matin, une coalition du PQ, Québec solidaire et des deux députés indépendants et ex-adéquistes, Éric Caire et Marc Picard, s'est présentée en point de presse devant l'Assemblée nationale pour continuer à demander au premier ministre de créer une commission d'enquête publique sur l'industrie de la construction et le financement des partis politiques.
Un événement peu commun dans la vie parlementaire.
Surtout lorsqu'un Amir Khadir et un Éric Caire se tiennent côte à côte pour une cause commune!
Certes une photo à encadrer...
Et un indice clair de la détermination des partis d'opposition à ne pas «passer à autre chose».
*
Pour la nouvelle: «Une enquête publique sur le financement de l'ensemble des partis politiques ainsi que sur l'industrie de la construction devrait être déclenchée, ont soutenu d'une même voix ce matin, la péquiste Pauline Marois et Amir Khadir, le représentant de Québec Solidaire à l'Assemblée nationale. Les députés indépendants issus de l'ADQ, Eric Caire et Marc Picard se sont joints mercredi matin à un point de presse hors du commun devant le Parlement.
L'ADQ, absente, était la première à réclamer une commission d'enquête sur la construction, a relevé Mme Marois. Le parti de Gérard Deltell sera sûrement d'accord avec la résolution que la coalition entend faire débattre la semaine prochaine à l'Assemblée nationale. (...)
Lors du point de presse de la coalition, tous les élus arboraient un foulard blanc,
«signe de transparence, de pureté»,
a expliqué Mme Marois.
Elle souhaite que les citoyens qui appuient cette démarche fassent la même chose. La décision des élus de porter ce signe distinctif à l'Assemblée nationale a soulevé une controverse.
Pour le libéral Jacques Dupuis, c'est signe de la dérive de l'institution au cours des derniers mois.
Pour le péquiste Stéphane Bédard, ce geste n'est pas différent que d'arborer un macaron ou une fleur pour des oeuvres de bienfaisance.
À contrecoeur, les députés ont rangé leurs foulards après quelques minutes d'argumentation.»
*
FRONT COMMUN POUR UNE ENQUÊTE PUBLIQUE
Denis Lessard
19 mai 2010
La Presse
http://www.cyberpresse.ca/dossiers/crise-dans-la-construction/201005/19/01-4281937-front-commun-pour-une-enquete-publique.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS4
(Québec) Arborant des foulards blancs, Pauline Marois, Amir Khadir et tous les élus péquistes ont mis en place mercredi ce qu'il fallait pour provoquer une collision percutante et des débats hargneux à l'Assemblée nationale.
Le PQ, Québec Solidaire et les deux députés indépendants issus de l'ADQ ont réclamé, au cours d'une conférence de presse tenue devant le parlement, une enquête publique sur l'industrie de la construction et le financement de l'ensemble des partis politiques - jusqu'ici on ne visait que le Parti libéral.
Quand les députés sont entrés en arborant leurs foulards à l'Assemblée nationale, le débat s'est envenimé entre le gouvernement et le PQ. À contrecoeur, on a mis les foulards de côté.Plus tard, Gérard Deltell, chef de l'ADQ, a expliqué sa décision «de ne pas jouer dans le film de Pauline Marois», tout en assurant que l'ADQ appuiera la motion demandant une enquête, qui sera débattue la semaine prochaine au Salon bleu. Toute la fin de semaine dernière, les péquistes rêvaient de défaire le gouvernement. Avec la reprise des travaux parlementaires, Mme Marois revient à la charge avec la demande d'une enquête publique qu'a fait, la première, l'adéquiste Sylvie Roy dès avril 2009.
Selon la chef péquiste, M. Charest doit «se ressaisir» et écouter la population, les policiers, les procureurs, les ordres professionnels et plus de 180 municipalités qui ont adopté des résolutions demandant cette commission d'enquête. Le Québec, selon elle, «vit une crise de confiance sans précédent. Le Québec est paralysé par les allégations de collusion et de corruption. Le Parti libéral protège un système par son refus obstiné de tenir une enquête», a-t-elle lancé à l'Assemblée nationale.
D'après Amir Khadir, bien des élus libéraux sont aussi mal à l'aise avec «l'atmosphère de corruption, l'air vicié à l'Assemblée nationale». «On en est rendu à avoir honte du mot fier!» a-t-il ironisé, en faisant allusion à la controverse autour des Fonds d'intervention économique régionaux (FIER). Si le premier ministre Charest n'a pas le courage de faire la lumière sur toutes les affaires de corruption révélées au cours des derniers mois, «il doit démissionner», a lancé M. Khadir.
Par son refus, «il dévalorise sa fonction», a renchéri Mme Marois en point de presse. Elle s'est défendue vigoureusement d'avoir voulu marquer des points politiques en mentionnant que la maladie du ministre Claude Béchard l'empêcherait de venir appuyer aux votes un gouvernement doté d'une courte majorité. «M. Charest fait encore dans la diversion... malsaine», a-t-elle répliqué.
LA RÉPLIQUE DE CHAREST
En réplique, Jean Charest a soutenu que la police se chargeait de ces allégations. «Peu importe la voie suivie, il faut des preuves des faits pour ces opérations», a-t-il rappelé en soulignant que l'enquête policière était la voie à suivre.
Il a singulièrement haussé le ton quand l'adéquiste Gérard Deltell a évoqué de nouveau les accusations de Me Marc Bellemare au sujet de la nomination des juges. Soit dit en passant, la conjointe de l'ancien ministre libéral qui a jeté le doute sur l'intégrité de la magistrature, Me Lu Chan Khuong, a été nommée la semaine dernière bâtonnière du Québec et aura, à ce titre, un rôle à jouer dans le choix des avocats qui désirent accéder à la magistrature.
ME CIMON
Selon Jean Charest, le retrait de Me Pierre Cimon du poste de procureur-chef de la commission Bastarache illustre que l'opposition est allée trop loin dans la suspicion. Me Cimon quitte la commission parce que le PQ a soulevé une controverse autour de ses contributions, modestes, à la caisse du Parti libéral. «Il a fait 42 ans de pratique du droit. Son intégrité est reconnue par tous ceux qui l'ont côtoyé. Il est de ceux qui donnent parce qu'il veut contribuer à la démocratie. Me Cimon a le droit d'exister sans être sali par des gens qui n'ont que des objectifs politiques. Les Québécois en ont ras le bol de ces comportements», a lancé M. Charest.
*
INDUSTRIE DE LA CONSTRUCTION
DES VOIX UNIES POUR UNE ENQUÊTE PUBLIQUE
19 mai 2010
À Québec, le Parti québécois, les députés indépendants Éric Caire et Marc Picard ainsi que le député de Québec solidaire Amir Khadir forment une coalition pour demander au premier ministre Charest de déclencher une commission d'enquête publique sur le financement des partis politiques et sur l'industrie de la construction.
Une motion sera déposée à cet effet par le groupe à l'Assemblée nationale, la semaine prochaine.
Selon la chef du PQ, Pauline Marois, les mesures mises de l'avant par Jean Charest dans ces dossiers sont inefficaces. « Nous subissons les conséquences dans chacune de nos circonscriptions de la colère, du dégoût et du dépit que suscite la crise actuelle », a-t-elle déclaré.
« Aujourd'hui, ce n'est plus une question idéologique, ce n'est plus une question partisane, c'est une question d'intérêt public », a ajouté Mme Marois.
Le député de Mercier et porte-parole de Québec solidaire, Amir Khadir, croit que le premier ministre Jean Charest doit trouver le courage de déclencher une enquête publique, sans quoi il devrait démissionner. Précisant qu'aucune formation politique n'est à l'abri de la corruption, il estime que la situation actuelle au Québec « a atteint un niveau absolument intolérable ».
De son côté, l'ex-adéquiste maintenant indépendant Éric Caire estime que la demande pour une commission d'enquête publique fait l'objet d'une rare unanimité dans la population.
« Les enquêtes policières vont probablement donner lieu à la justice, mais seule une commission d'enquête publique peut aller au fond des choses et amener l'apparence de justice », a-t-il déclaré.
La coalition, à laquelle ne prend pas part l'Action démocratique du Québec, demande à la population de communiquer avec leur député pour réclamer cette commission.
Nous demandons au premier ministre de déclencher sans plus attendre une commission d'enquête publique sur l'ensemble des allégations liées à l'industrie de la construction, à l'octroi de contrats gouvernementaux, ainsi qu'au financement des partis politiques.
— Pauline Marois, chef du PQ
En outre, Pauline Marois n'a pas pu expliquer pourquoi l'ADQ n'était pas de la coalition. Elle a tout de même précisé que les adéquistes avaient été les premiers à réclamer une enquête publique.
Le chef de l'ADQ, Gérard Deltell, a expliqué qu'il n'était pas en désaccord avec la revendication de la coalition, et qu'il votera donc pour la tenue d'une commission d'enquête publique.
M. Deltell a précisé qu'il ne pouvait cependant, et ne voulait pas, cautionner la démarche de Pauline Marois, qui a notamment déclaré dimanche dernier qu'elle voulait « se débarrasser du gouvernement de Jean Charest dès que possible ». C'est pour cette raison que les députés adéquistes n'ont pas participé à la sortie publique de mercredi matin, a expliqué Gérard Deltell.
Le PLQ attaqué à l'Assemblée nationale
Le débat s'est transporté à l'Assemblée nationale, où le Parti québécois a pressé le gouvernement de « répondre à la population du Québec » en déclenchant une enquête publique.
Le ministre de la Sécurité publique, Jacques Dupuis, et le premier ministre Charest ont tous les deux réitéré que l'affaire était entre les mains des policiers. Ils ont répété que le gouvernement avait réagi rapidement aux différentes allégations avec le déclenchement de l'opération Marteau, ainsi qu'avec le resserrement des règles d'attribution des contrats dans certains ministères.
article
Carnet : Michel C. Auger s'intéresse à la relative fragilité de la majorité libérale à l'Assemblée nationale.
audio-vidéo
Le compte-rendu de Pierre Duchesne
L'entretien d'Anne-Marie Dussault avec Amir Khadir, député de Mercier et porte-parole de Québec solidaire
Josée Thibeault rapporte un débat houleux à l'Assemblée nationale.
UNE PHOTO À ENCADRER
Josée Legault.
19 mai 2010
Ce matin, une coalition du PQ, Québec solidaire et des deux députés indépendants et ex-adéquistes, Éric Caire et Marc Picard, s'est présentée en point de presse devant l'Assemblée nationale pour continuer à demander au premier ministre de créer une commission d'enquête publique sur l'industrie de la construction et le financement des partis politiques.
Un événement peu commun dans la vie parlementaire.
Surtout lorsqu'un Amir Khadir et un Éric Caire se tiennent côte à côte pour une cause commune!
Certes une photo à encadrer...
Et un indice clair de la détermination des partis d'opposition à ne pas «passer à autre chose».
*
Pour la nouvelle: «Une enquête publique sur le financement de l'ensemble des partis politiques ainsi que sur l'industrie de la construction devrait être déclenchée, ont soutenu d'une même voix ce matin, la péquiste Pauline Marois et Amir Khadir, le représentant de Québec Solidaire à l'Assemblée nationale. Les députés indépendants issus de l'ADQ, Eric Caire et Marc Picard se sont joints mercredi matin à un point de presse hors du commun devant le Parlement.
L'ADQ, absente, était la première à réclamer une commission d'enquête sur la construction, a relevé Mme Marois. Le parti de Gérard Deltell sera sûrement d'accord avec la résolution que la coalition entend faire débattre la semaine prochaine à l'Assemblée nationale. (...)
Lors du point de presse de la coalition, tous les élus arboraient un foulard blanc,
«signe de transparence, de pureté»,
a expliqué Mme Marois.
Elle souhaite que les citoyens qui appuient cette démarche fassent la même chose. La décision des élus de porter ce signe distinctif à l'Assemblée nationale a soulevé une controverse.
Pour le libéral Jacques Dupuis, c'est signe de la dérive de l'institution au cours des derniers mois.
Pour le péquiste Stéphane Bédard, ce geste n'est pas différent que d'arborer un macaron ou une fleur pour des oeuvres de bienfaisance.
À contrecoeur, les députés ont rangé leurs foulards après quelques minutes d'argumentation.»
*
FRONT COMMUN POUR UNE ENQUÊTE PUBLIQUE
Denis Lessard
19 mai 2010
La Presse
http://www.cyberpresse.ca/dossiers/crise-dans-la-construction/201005/19/01-4281937-front-commun-pour-une-enquete-publique.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS4
(Québec) Arborant des foulards blancs, Pauline Marois, Amir Khadir et tous les élus péquistes ont mis en place mercredi ce qu'il fallait pour provoquer une collision percutante et des débats hargneux à l'Assemblée nationale.
Le PQ, Québec Solidaire et les deux députés indépendants issus de l'ADQ ont réclamé, au cours d'une conférence de presse tenue devant le parlement, une enquête publique sur l'industrie de la construction et le financement de l'ensemble des partis politiques - jusqu'ici on ne visait que le Parti libéral.
Quand les députés sont entrés en arborant leurs foulards à l'Assemblée nationale, le débat s'est envenimé entre le gouvernement et le PQ. À contrecoeur, on a mis les foulards de côté.Plus tard, Gérard Deltell, chef de l'ADQ, a expliqué sa décision «de ne pas jouer dans le film de Pauline Marois», tout en assurant que l'ADQ appuiera la motion demandant une enquête, qui sera débattue la semaine prochaine au Salon bleu. Toute la fin de semaine dernière, les péquistes rêvaient de défaire le gouvernement. Avec la reprise des travaux parlementaires, Mme Marois revient à la charge avec la demande d'une enquête publique qu'a fait, la première, l'adéquiste Sylvie Roy dès avril 2009.
Selon la chef péquiste, M. Charest doit «se ressaisir» et écouter la population, les policiers, les procureurs, les ordres professionnels et plus de 180 municipalités qui ont adopté des résolutions demandant cette commission d'enquête. Le Québec, selon elle, «vit une crise de confiance sans précédent. Le Québec est paralysé par les allégations de collusion et de corruption. Le Parti libéral protège un système par son refus obstiné de tenir une enquête», a-t-elle lancé à l'Assemblée nationale.
D'après Amir Khadir, bien des élus libéraux sont aussi mal à l'aise avec «l'atmosphère de corruption, l'air vicié à l'Assemblée nationale». «On en est rendu à avoir honte du mot fier!» a-t-il ironisé, en faisant allusion à la controverse autour des Fonds d'intervention économique régionaux (FIER). Si le premier ministre Charest n'a pas le courage de faire la lumière sur toutes les affaires de corruption révélées au cours des derniers mois, «il doit démissionner», a lancé M. Khadir.
Par son refus, «il dévalorise sa fonction», a renchéri Mme Marois en point de presse. Elle s'est défendue vigoureusement d'avoir voulu marquer des points politiques en mentionnant que la maladie du ministre Claude Béchard l'empêcherait de venir appuyer aux votes un gouvernement doté d'une courte majorité. «M. Charest fait encore dans la diversion... malsaine», a-t-elle répliqué.
LA RÉPLIQUE DE CHAREST
En réplique, Jean Charest a soutenu que la police se chargeait de ces allégations. «Peu importe la voie suivie, il faut des preuves des faits pour ces opérations», a-t-il rappelé en soulignant que l'enquête policière était la voie à suivre.
Il a singulièrement haussé le ton quand l'adéquiste Gérard Deltell a évoqué de nouveau les accusations de Me Marc Bellemare au sujet de la nomination des juges. Soit dit en passant, la conjointe de l'ancien ministre libéral qui a jeté le doute sur l'intégrité de la magistrature, Me Lu Chan Khuong, a été nommée la semaine dernière bâtonnière du Québec et aura, à ce titre, un rôle à jouer dans le choix des avocats qui désirent accéder à la magistrature.
ME CIMON
Selon Jean Charest, le retrait de Me Pierre Cimon du poste de procureur-chef de la commission Bastarache illustre que l'opposition est allée trop loin dans la suspicion. Me Cimon quitte la commission parce que le PQ a soulevé une controverse autour de ses contributions, modestes, à la caisse du Parti libéral. «Il a fait 42 ans de pratique du droit. Son intégrité est reconnue par tous ceux qui l'ont côtoyé. Il est de ceux qui donnent parce qu'il veut contribuer à la démocratie. Me Cimon a le droit d'exister sans être sali par des gens qui n'ont que des objectifs politiques. Les Québécois en ont ras le bol de ces comportements», a lancé M. Charest.
*
INDUSTRIE DE LA CONSTRUCTION
DES VOIX UNIES POUR UNE ENQUÊTE PUBLIQUE
19 mai 2010
À Québec, le Parti québécois, les députés indépendants Éric Caire et Marc Picard ainsi que le député de Québec solidaire Amir Khadir forment une coalition pour demander au premier ministre Charest de déclencher une commission d'enquête publique sur le financement des partis politiques et sur l'industrie de la construction.
Une motion sera déposée à cet effet par le groupe à l'Assemblée nationale, la semaine prochaine.
Selon la chef du PQ, Pauline Marois, les mesures mises de l'avant par Jean Charest dans ces dossiers sont inefficaces. « Nous subissons les conséquences dans chacune de nos circonscriptions de la colère, du dégoût et du dépit que suscite la crise actuelle », a-t-elle déclaré.
« Aujourd'hui, ce n'est plus une question idéologique, ce n'est plus une question partisane, c'est une question d'intérêt public », a ajouté Mme Marois.
Le député de Mercier et porte-parole de Québec solidaire, Amir Khadir, croit que le premier ministre Jean Charest doit trouver le courage de déclencher une enquête publique, sans quoi il devrait démissionner. Précisant qu'aucune formation politique n'est à l'abri de la corruption, il estime que la situation actuelle au Québec « a atteint un niveau absolument intolérable ».
De son côté, l'ex-adéquiste maintenant indépendant Éric Caire estime que la demande pour une commission d'enquête publique fait l'objet d'une rare unanimité dans la population.
« Les enquêtes policières vont probablement donner lieu à la justice, mais seule une commission d'enquête publique peut aller au fond des choses et amener l'apparence de justice », a-t-il déclaré.
La coalition, à laquelle ne prend pas part l'Action démocratique du Québec, demande à la population de communiquer avec leur député pour réclamer cette commission.
Nous demandons au premier ministre de déclencher sans plus attendre une commission d'enquête publique sur l'ensemble des allégations liées à l'industrie de la construction, à l'octroi de contrats gouvernementaux, ainsi qu'au financement des partis politiques.
— Pauline Marois, chef du PQ
En outre, Pauline Marois n'a pas pu expliquer pourquoi l'ADQ n'était pas de la coalition. Elle a tout de même précisé que les adéquistes avaient été les premiers à réclamer une enquête publique.
Le chef de l'ADQ, Gérard Deltell, a expliqué qu'il n'était pas en désaccord avec la revendication de la coalition, et qu'il votera donc pour la tenue d'une commission d'enquête publique.
M. Deltell a précisé qu'il ne pouvait cependant, et ne voulait pas, cautionner la démarche de Pauline Marois, qui a notamment déclaré dimanche dernier qu'elle voulait « se débarrasser du gouvernement de Jean Charest dès que possible ». C'est pour cette raison que les députés adéquistes n'ont pas participé à la sortie publique de mercredi matin, a expliqué Gérard Deltell.
Le PLQ attaqué à l'Assemblée nationale
Le débat s'est transporté à l'Assemblée nationale, où le Parti québécois a pressé le gouvernement de « répondre à la population du Québec » en déclenchant une enquête publique.
Le ministre de la Sécurité publique, Jacques Dupuis, et le premier ministre Charest ont tous les deux réitéré que l'affaire était entre les mains des policiers. Ils ont répété que le gouvernement avait réagi rapidement aux différentes allégations avec le déclenchement de l'opération Marteau, ainsi qu'avec le resserrement des règles d'attribution des contrats dans certains ministères.
article
Carnet : Michel C. Auger s'intéresse à la relative fragilité de la majorité libérale à l'Assemblée nationale.
audio-vidéo
Le compte-rendu de Pierre Duchesne
L'entretien d'Anne-Marie Dussault avec Amir Khadir, député de Mercier et porte-parole de Québec solidaire
Josée Thibeault rapporte un débat houleux à l'Assemblée nationale.