Ding, dong. La porte sonne.
Lola regarde son époux qui inspiré par les paroles émouvantes de monsieur Charest (dont le journal rappelle l'essentiel)a l'arme à l'oeil mais aucune intention de bouger de son fauteuil. Lola va ouvrir la porte.
La porte ouverte, il y a des «étrangers» (en français dans le texte).
Deux «individus» menaçant, des livres à la main. Ces objets peuvent blesser. Soupir de soulagement. Ce sont deux Témoins de Jéovah venus prêcher la bonne parole. D'ordinaire elle devrait s'en méfier puisque à la messe, le curé les a prévenu du danger qu'ils représentent pour l'âme car ils peuvent mettre le trouble dans les esprits. À première vue, leur religion peut ressembler à la vraie religion mais il s'agit d'une illusion.
Naïve comme toutes les femmes, Lola se laisser berner par leurs belles paroles.
Ils affirment que la fin est proche. Que l'heure est venue. Que le jugement de Dieu est proche.
Lola est troublée. C'est là son élément naturel. Elle serre contre elle le boyau de son aspirateur pour trouver du réconfort. L'heure est venue et son dîner n'est pas prèt. Son lavage en route. La sécheuse qui fonctionne. La salle de bain qui n'est pas propre. Tout va donc être laissé dans cet état. Des voisins vont découvrir la maison en désordre.
Elle ne sait que faire. Que dire. Prise de démence passagère, elle mêt le feu à ses vêtements et perd connaissance.
Photo.
SPORT D'AUTOMNE, LA CHASSE AUX ESCARGOTS