HYDRO-QUÉBEC RENONCE AUX PÉTRODOLLARS
[COMMENT SE FAIRE FOURRER ET Y TROUVER DU PLAISIR.]
Carl Renaud
Argent
Le lundi 14 février 2011
http://argent.canoe.ca/lca/affaires/quebec/archives/2011/02/20110214-162529.html
Hydro-Québec aurait pu empocher des centaines de milliards en conservant les droits d’exploration pétrolière qu’elle détenait à l’Île d’Anticosti.
Le nouveau propriétaire des permis, la société énergétique Pétrolia, estime que le sous-sol de l’île renferme assez d’or noir pour assurer l’autosuffisance énergétique du Québec pendant une vingtaine d’années.
Hydro-Québec a ainsi cédé une manne inestimable à Pétrolia en lui vendant ses permis d’exploration de l’île d’Anticosti en 2008.
L’extraction du pétrole contenu dans le sous-sol de la plus grande île du Québec pourrait générer des revenus de 135 G$ à 629 G$.
Selon des études, l’île renfermerait entre 30 et 70 milliards de barils de pétrole.
L’or noir se trouve dans le shales du Macasty, une formation géologique semblable au shales de l’Utica qui abrite du gaz de schiste dans la Vallée du St-Laurent.
Pétrolia estime qu’elle peut récupérer de 5 à 10% de cette ressources, soit assez de pétrole pour assurer l’autosuffisance énergétique du Québec pendant au moins 20 ans.
Si les Québécois réduisent leur dépendance au pétrole, la période d’autosuffisance pourrait atteindre 30 ans.
«C’est une belle alternative pour le Québec. Nous devrions garder notre pétrole plutôt que de le vendre à l’étranger»,
a commenté André Proulx, président de Pétrolia.
Hydro-Québec a détenu les droits de prospection pétrolière de l’île d’Anticosti entre 2002 et 2007 avec son partenaire Corridor Resources, maintenant l’associé de Pétrolia.
Au total, Hydro-Québec contrôlait la moitié du 1,5 million d’acres octroyé à l’Île d’Anticosti.
Le quotidien le Devoir a rapporté lundi que la société d’État a dépensé près de 10 M$ en travaux d'exploration pétrolière lorsqu’elle possédait les droits.
Hydro refuse de dévoiler la somme qu’elle a obtenu en cédant ses permis d’exploration mais il est probable qu’elle ne soit pas parvenue à couvrir ses frais.
«C’est une entente commerciale. On ne peut pas donner de détails sur ce genre de contrats»,
[Pourquoi? Parce que ce serait gênant!]
a exprimé Marie-Hélène Deveault, porte-parole de la société d’État.
Au cours des dernières années, le ministère des Ressources naturelles a revendu des permis d’exploration qui appartenaient autrefois Hydro-Québec.
En vertu de ces transactions, Québec empoche annuellement 0,10$ par hectare de territoire pour une période de 5 ans.
Ça signifie que la vente des permis de l’Île d’Anticosti rapporterait environ 30 000$ par année à Hydro.
Ce qui est très peu par rapport aux milliards que pourraient se partager Pétrolia et Corridor Resources.
«La petite Pétrolia n’a pas spolié Hydro-Québec. Nous avons négocié une entente de bonne foi au bénéfice de tout le monde»,
[C'est Hydro, qui sous les ordres de quelques forces obscures et qui désirent demeurer dans l'anonymat, à volé les Québécois pour créer quelques riches de plus! Ollé!]
a commenté André Proulx.
Hydro-Québec aura peut-être l’occasion de se refaire à plus long terme si Pétrolia parvient à exploiter le pétrole de l’Île d’Anticosti. L’entente conclue entre les deux parties en 2008 prévoit le versement d’une redevance prioritaire pendant toute la durée de l’exploitation.
PÉTROLIA CHERCHE 100 M$
Pétrolia est actuellement à la recherche de financement pour poursuivre son exploration.
[Donc, donc, comme du temps de monsieur Vincent Lacroix, on vend les biens de la Couronne à des gens qui n'ont pas une cenne et on les subventionnera en plus!]
L’entreprise a besoin de 100 M$ pour compléter son investigation et déterminer [?] si elle se lance dans la production.
Des résultats encourageant ont d’ailleurs été publié la semaine dernière.
«On a trouvé du pétrole dans de la roche du shale de Macasty. Il reste à voir si on est capable d’extraire ce pétrole mais on pense que oui»,
a précisé M. Proulx.
Pétrolia a invité des bailleurs de fonds locaux à financer son projet mais la société n’hésitera pas à emprunter à l’étranger si aucune institution accepte de l’appuyer. Des pourparlers sont d’ailleurs en cours avec un groupe de Houston aux États-Unis.
«On doit signer une entente. Il y a de grosses institutions financières comme la Caisse de dépôt au Québec. Si on se finance au Québec, on garde le contrôle mais si on se finance à l’étranger on doit accepter de perdre une portion du contrôle»,
[Comme on disait, on donne les biens de la Couronne et on donne l'$ pour les exploiter en plus! Il reste encore du fric dans la Caisse de Dépôt après le sabordage de 50 milliards disparu dans la poche de qui. Oui. On crée de la richesses. Et les riches qui vont avec. Car qu'est-ce que les ploucs feraient de l'$? Seuls les riches savent apprécier la richesse. Mais ils ont parfois besoin de notre aide. Contribuons donc généreusement.]
a affirmé André Proulx, ajoutant que près de 500 M$ supplémentaires seront nécessaires pour exploiter le pétrole de façon commerciale.
Le titre de Pétrolia a grimpé de 24% en cours de séance lundi à 0,64$.
[Une compagne très très sérieuse donc l'action vaut 0.64 cenne. On a l'impression de revoir les bonnes oeuvres de monsieur Vincent quand la même Caisse lui vendait un fond de 100 millions pour pas cher. Pas cher, disons, dans les 60,000$. Avec une subvention d'1 million en plus venant d'un ministère. Parce qu'il n'avait pas le fric pour les 60,000. Cette sage décision laissait présager bien d'autres traits de génie.]
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