YOWERI MUSEVENI PROCLAMÉ VAINQUEUR DE LA PRÉSIDENTIELLE EN OUGANDA
20 février 2011
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2011/02/20/007-resultat-election-ouganda.shtml
Des partisans du président sortant, Yoweri Museveni, célèbrent sa victoire dans les rues de Kampala.
Le président sortant Yoweri Museveni a été proclamé vainqueur dimanche des élections qui se sont déroulées dans le calme en Ouganda.
Au pouvoir depuis un quart de siècle, il a obtenu 68 % des voix.
Toutefois, ce résultat est contesté par le chef de l'opposition, Kizza Besigye.
Avec 26 % des suffrages, il a assuré qu'il allait consulter les partis politiques, les responsables religieux et la société civile pour déterminer comment mettre fin au « gouvernement illégitime » (...)
M. Besigye, ancien médecin personnel du président Museveni à la tête d'une coalition de quatre partis, avait menacé de déclencher une « révolte à l'égyptienne » en cas de fraudes massives.
La réélection du président sortant, âgé de 66 ans, semblait acquise face à une opposition divisée.
Installé à la présidence du pays depuis 1986, Yoweri Museveni avait prédit à sa sortie de l'isoloir que son parti ne remporterait rien de moins que 84 % des voix. [?]
L'OPPOSITION DÉNONCE DES FRAUDES ET DES IRRÉGULARITÉS
Au terme de cette élection, l'enthousiasme n'était cependant pas aussi palpable dans les rangs des sept partis d'opposition qui se présentaient contre lui. Plusieurs des adversaires de Yoweri Museveni ont accusé son parti de fraude électorale.
Plusieurs irrégularités ont aussi été signalées par l'opposition au cours de la journée de vendredi, dont le vote massif de mineurs et des cas de bourrage d'urnes au profit du régime.
D'autres partis ont affirmé que des électeurs avaient été victimes d'intimidation près des bureaux de vote.
La commission électorale du pays, qui a pris acte de ces irrégularités, dresse malgré tout un bilan positif de l'élection.
« La commission électorale est satisfaite du déroulement du scrutin jusqu'à présent. Il y a eu quelques incidents dans le pays, mais nous les avons corrigés au fur et à mesure »,
a déclaré à l'AFP un porte-parole de la commission électorale ougandaise.
L'impartialité de l'organisme est remise en question depuis longtemps par l'opposition.
En dépit des hauts cris de l'opposition, le processus électoral a semblé s'être déroulé sans violence dans le pays où d'importants effectifs policiers et militaires avaient été déployés pour contenir tout débordement potentiel.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse
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