dimanche 29 mai 2011
5410. DES SYMPTÔMES DE FIÈVRE S'EMPARENT DES MAÎTRES DU MONDE ET DE LEURS SERFS
LES MOTS «GOUVERNEMENT HARPER» DÉLAISSÉS
Bruce Cheadle
29 mai 2011
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201105/29/01-4403957-les-mots-gouvernement-harper-delaisses.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_les-plus-populaires-title_article_ECRAN1POS1
La Presse Canadienne
L'usage du terme controversé «gouvernement Harper», qui avait pris le dessus sur celui de «gouvernement du Canada» dans les communications officielles dans les mois précédant la chute de la minorité conservatrice le 25 mars, a pratiquement disparu des documents publics.
Des documents internes obtenus par La Presse Canadienne démontrent que les bureaux des ministres avaient ordonné aux fonctionnaires fédéraux de privilégier les mots «gouvernement Harper» et qu'ils étaient «obligés de le faire si on leur demandait».
Dans un courriel daté du 16 février, un fonctionnaire du département des communications du ministère de Pêches et Océans avait demandé à sa supérieure la raison de ce changement d'appellation.
«Plusieurs questions m'ont été adressées par des collègues à ce sujet et je reçois désormais des appels de fonctionnaires travaillant dans d'autres ministères fédéraux»,
écrivait la directrice régionale des communications.
Cette consigne avait été émise plus de deux semaines avant que La Presse Canadienne ne rende publique la nouvelle nomenclature.
Le terme «gouvernement Harper» est apparu des centaines de fois à la fin de l'an dernier dans les documents des départements de communication.
D'anciens hauts fonctionnaires et des chercheurs en administration publique avaient affirmé que cette requête était une forme de partisanerie «sans précédent».
Le cabinet du premier ministre (CPM) avait toutefois insisté pour dire qu'aucune directive [?] n'avait été donnée aux fonctionnaires fédéraux ordonnant le recours à ce terme.
Le directeur des communications de Stephen Harper, Dimitri Soudas, avait d'ailleurs affirmé qu'il n'y avait rien de mal dans cette façon de faire.
[Le lèche-botte en chef montre son grouin.]
Selon lui, il s'agissait d'une «pratique courante»
et avait dénoncé avec colère l'histoire de La Presse Canadienne, qui relevait de la «théorie du complot».
[Toujours la «théorie du complot» que l'on invoque comme une incantation de la part des comploteurs et leurs agents d'influence quand (rarement) quelqu'un (si peu) commence (sans jamais aller bien loin) à se poser des (une) questions sur des choses bizarres. Il n'y a pas de «choses bizarres» ou inexpliquées. Tout est clair puisque tout est dirigé par des gens sains d'esprit et franc comme l'or. Les mots «théorie du complot» remplacent le mot «antisémitisme» dans l'espoir d'obtenir les mêmes résultats. Soit la contraction du pénis des intellectuels comme il arrive à l'homme du commun lorsqu'il fait très froid. Effet contraire à celui des mammelons féminins (précision: l'homme en a aussi pour on ne sait quelle raison et leur existence est bien moins intéressante) qui se dressent lorsque leur chemise est mouillées. On dit alors que ses seins sont «en haute» (expression venant du contrôle des phares d'une auto) On observera que les mots «théorie du complot» sont utilisés abondamment par les fournisseurs de contenu des médias pour décrire celui qui leur suggère de faire leur travail. Celui pour lequel ils prétendent être payé. Soit, précision utile: informer la population au lieu de défendre les institutions contre la même population. Cette confusion des genre se présente souvent dans le rôle des députés. On remarquera donc les cris stridents de castrats des fournisseurs de contenu comme réponse aux questions embarrassantes. Et un air de mépris suivant l'appel d'air. Lorsque le silence est revenu. Quoiqu'on puisse à la fois (mais il faut s'exercer) mépriser et crier «théorie du complot». ]
La personnification de l'administration gouvernementale, avec les mots «gouvernement Harper», l'automne dernier n'a toutefois jamais été expliqué.
[De même l'annonce qui surmontait tous les sites internet gouvernementaux : Nouveau Gouvernement. New Government. Suivant l'arrivée au pouvoir du parti Conservateur. Comme si une ère nouvelle arrivait subitement au Canada. Si la prétention a un nom...]
Le CPM n'a pas non plus expliqué pourquoi ces termes se font de moins en moins présents dans les communications officielles depuis l'élection d'un gouvernement conservateur majoritaire.
«Les mots "gouvernement Harper" sont fréquemment utilisés au sein des ministères et par le gouvernement»,
écrivait la porte-parole du CPM, Sara McIntyre, dans un courriel en réponse à une remise en question de ce changement.
«C'est également une expression utilisée par les journalistes et le public. Le CPM n'a donné aucune directive en ce sens»,
poursuit-elle.
[Ben voyons! Les lèche-bottes auraient trouvé ça tout seul. Si c'était le cas, un chef doué de raison, une fois prévenu, se seraient rendu compte de l'état de crise dans lequels se trouvent ses lèche-bottes et auraient tentés de les rassurer et de les calmer avant qu'un autre débordement arrive. Mais si ça a duré si longtemps, c'est que le grand chef se trouva flatté. Et les flatteurs et lécheurs se sont alors précipités sur lui. Pour le lécher jusqu'à ce que mort s'en suive.]
Des fonctionnaires publics ont toutefois perçu, sans l'ombre d'un doute, ce changement.
[Sinon, ils ne lisent pas les documents qu'ils écrivent.]
En août dernier, un rédacteur du ministère du Commerce faisait remarquer à son supérieur que l'utilisation des mots «gouvernement Harper» plutôt que «gouvernement du Canada» pourrait être perçu comme de la partisanerie.
[Non! Une telle chose serait-elle possible?]
«C'est un changement majeur de l'usage de ces mots», écrivait-il.
Son supérieur s'était contenté de lui répondre qu'il «partageait son inquiétude».
*
Photo. PC
Bruce Cheadle
29 mai 2011
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201105/29/01-4403957-les-mots-gouvernement-harper-delaisses.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_les-plus-populaires-title_article_ECRAN1POS1
La Presse Canadienne
L'usage du terme controversé «gouvernement Harper», qui avait pris le dessus sur celui de «gouvernement du Canada» dans les communications officielles dans les mois précédant la chute de la minorité conservatrice le 25 mars, a pratiquement disparu des documents publics.
Des documents internes obtenus par La Presse Canadienne démontrent que les bureaux des ministres avaient ordonné aux fonctionnaires fédéraux de privilégier les mots «gouvernement Harper» et qu'ils étaient «obligés de le faire si on leur demandait».
Dans un courriel daté du 16 février, un fonctionnaire du département des communications du ministère de Pêches et Océans avait demandé à sa supérieure la raison de ce changement d'appellation.
«Plusieurs questions m'ont été adressées par des collègues à ce sujet et je reçois désormais des appels de fonctionnaires travaillant dans d'autres ministères fédéraux»,
écrivait la directrice régionale des communications.
Cette consigne avait été émise plus de deux semaines avant que La Presse Canadienne ne rende publique la nouvelle nomenclature.
Le terme «gouvernement Harper» est apparu des centaines de fois à la fin de l'an dernier dans les documents des départements de communication.
D'anciens hauts fonctionnaires et des chercheurs en administration publique avaient affirmé que cette requête était une forme de partisanerie «sans précédent».
Le cabinet du premier ministre (CPM) avait toutefois insisté pour dire qu'aucune directive [?] n'avait été donnée aux fonctionnaires fédéraux ordonnant le recours à ce terme.
Le directeur des communications de Stephen Harper, Dimitri Soudas, avait d'ailleurs affirmé qu'il n'y avait rien de mal dans cette façon de faire.
[Le lèche-botte en chef montre son grouin.]
Selon lui, il s'agissait d'une «pratique courante»
et avait dénoncé avec colère l'histoire de La Presse Canadienne, qui relevait de la «théorie du complot».
[Toujours la «théorie du complot» que l'on invoque comme une incantation de la part des comploteurs et leurs agents d'influence quand (rarement) quelqu'un (si peu) commence (sans jamais aller bien loin) à se poser des (une) questions sur des choses bizarres. Il n'y a pas de «choses bizarres» ou inexpliquées. Tout est clair puisque tout est dirigé par des gens sains d'esprit et franc comme l'or. Les mots «théorie du complot» remplacent le mot «antisémitisme» dans l'espoir d'obtenir les mêmes résultats. Soit la contraction du pénis des intellectuels comme il arrive à l'homme du commun lorsqu'il fait très froid. Effet contraire à celui des mammelons féminins (précision: l'homme en a aussi pour on ne sait quelle raison et leur existence est bien moins intéressante) qui se dressent lorsque leur chemise est mouillées. On dit alors que ses seins sont «en haute» (expression venant du contrôle des phares d'une auto) On observera que les mots «théorie du complot» sont utilisés abondamment par les fournisseurs de contenu des médias pour décrire celui qui leur suggère de faire leur travail. Celui pour lequel ils prétendent être payé. Soit, précision utile: informer la population au lieu de défendre les institutions contre la même population. Cette confusion des genre se présente souvent dans le rôle des députés. On remarquera donc les cris stridents de castrats des fournisseurs de contenu comme réponse aux questions embarrassantes. Et un air de mépris suivant l'appel d'air. Lorsque le silence est revenu. Quoiqu'on puisse à la fois (mais il faut s'exercer) mépriser et crier «théorie du complot». ]
La personnification de l'administration gouvernementale, avec les mots «gouvernement Harper», l'automne dernier n'a toutefois jamais été expliqué.
[De même l'annonce qui surmontait tous les sites internet gouvernementaux : Nouveau Gouvernement. New Government. Suivant l'arrivée au pouvoir du parti Conservateur. Comme si une ère nouvelle arrivait subitement au Canada. Si la prétention a un nom...]
Le CPM n'a pas non plus expliqué pourquoi ces termes se font de moins en moins présents dans les communications officielles depuis l'élection d'un gouvernement conservateur majoritaire.
«Les mots "gouvernement Harper" sont fréquemment utilisés au sein des ministères et par le gouvernement»,
écrivait la porte-parole du CPM, Sara McIntyre, dans un courriel en réponse à une remise en question de ce changement.
«C'est également une expression utilisée par les journalistes et le public. Le CPM n'a donné aucune directive en ce sens»,
poursuit-elle.
[Ben voyons! Les lèche-bottes auraient trouvé ça tout seul. Si c'était le cas, un chef doué de raison, une fois prévenu, se seraient rendu compte de l'état de crise dans lequels se trouvent ses lèche-bottes et auraient tentés de les rassurer et de les calmer avant qu'un autre débordement arrive. Mais si ça a duré si longtemps, c'est que le grand chef se trouva flatté. Et les flatteurs et lécheurs se sont alors précipités sur lui. Pour le lécher jusqu'à ce que mort s'en suive.]
Des fonctionnaires publics ont toutefois perçu, sans l'ombre d'un doute, ce changement.
[Sinon, ils ne lisent pas les documents qu'ils écrivent.]
En août dernier, un rédacteur du ministère du Commerce faisait remarquer à son supérieur que l'utilisation des mots «gouvernement Harper» plutôt que «gouvernement du Canada» pourrait être perçu comme de la partisanerie.
[Non! Une telle chose serait-elle possible?]
«C'est un changement majeur de l'usage de ces mots», écrivait-il.
Son supérieur s'était contenté de lui répondre qu'il «partageait son inquiétude».
*
Photo. PC