dimanche 15 mars 2009
104
The question is not "can they reason?" nor "can they talk"? But rathe "can they suffer?"
Jeremy Bentham. Sur le droit des animaux.
Le même raisonnement a pris des milliers d'années à fonctionner au sujet des femmes. Ce n'est que depuis quelque décennies qu'elles ont des droits. Et la signature du mari n'est plus nécessaire pour des transactions commerciales depuis la fin des annés 60 bien aprè le "droit de vote".
On pourrait dire que vu du long terme, quelques millions d'années et environ 40 ans de droits. Et on a encore de la difficulté à ce qu'une femme "pense".
Le droit des animaux est sans doute le prochain droit qui devra être enfoncé dans la gorge des bien pensants. On dira: il n'y a aucun lien entre le droit des femmes et celui des animaux. Comment osez-vous? Il y a 50 ans, une femme était une enfant soumise toute sa vie. Il y a 100 ans, c'était une débile. Il ya 200 ans, un animal. Et ceci pour les 10,000 ans précédentes jusqu'à la première ville qu'on dit connaître.
Et, avant, une proie qui appartenait au premier qui l'attrappait et qui en faisait ce qu'il voulait.
Et, entre les deux, un objet. Comme un meuble. Mais une variété d'objet qui bougeait comme une brouette et un objet encore plus particulier puisqu'il avait la parole, comme une vache.
Mais l'Église lui accordait une âme! On voit bien que ça n'a pas été suffisant.
Le même raisonnement s'applique pour les femmes, les noirs, les ouvriers, les pauvres, les malades mentaux, enfants, les ennemis. À chaque fois, il a fallu que des gens interviennent en leur faveur et les fasse passer à un autre stade d'évolution. Un peu de violence a parfois été nécessaire. Et la disparition, parfois accélérer, des gens du passé qui pensaient autrement.
Même si les féministes les plus radicales détesteront ce raisonnement. Il a fallu que des personnes d'en haut interviennent pour les aider à passer d'un stade à un autre. Sans l'intervention de quelques hommes (et d'un tas de femmes) elle serait peut-être encore à un stade primitif. Parce qu'ils étaient en position de pouvoir et qu'eux-seuls pouvaient changer les lois.
À moins que l'évolution des moeurs ne soit programmées et que l'humanité, lentement, grimpe ou rampe d'un stade à l'autre?
C'était aussi inimaginable pour un homme raisonnable, instruit, civilisé d'arriver à imaginer qu'une femme pense qu'un animal pour un homme du même genre aujourd'hui.
Alors leur accorder des droits.
Est-ce que le même mouvement se poursuivra pour les animaux?
Des gens ont déjà décidé que ce serait le cas et prendront tous les moyens pour ce faire.
Pensons à ceci quand on dit qu'une chose est inimaginable. Énormément de choses ont été inimaginables, inconcevables, abominables, contre nature, avant que quelqu'un commence à les imaginer.
Jeremy Bentham. Sur le droit des animaux.
Le même raisonnement a pris des milliers d'années à fonctionner au sujet des femmes. Ce n'est que depuis quelque décennies qu'elles ont des droits. Et la signature du mari n'est plus nécessaire pour des transactions commerciales depuis la fin des annés 60 bien aprè le "droit de vote".
On pourrait dire que vu du long terme, quelques millions d'années et environ 40 ans de droits. Et on a encore de la difficulté à ce qu'une femme "pense".
Le droit des animaux est sans doute le prochain droit qui devra être enfoncé dans la gorge des bien pensants. On dira: il n'y a aucun lien entre le droit des femmes et celui des animaux. Comment osez-vous? Il y a 50 ans, une femme était une enfant soumise toute sa vie. Il y a 100 ans, c'était une débile. Il ya 200 ans, un animal. Et ceci pour les 10,000 ans précédentes jusqu'à la première ville qu'on dit connaître.
Et, avant, une proie qui appartenait au premier qui l'attrappait et qui en faisait ce qu'il voulait.
Et, entre les deux, un objet. Comme un meuble. Mais une variété d'objet qui bougeait comme une brouette et un objet encore plus particulier puisqu'il avait la parole, comme une vache.
Mais l'Église lui accordait une âme! On voit bien que ça n'a pas été suffisant.
Le même raisonnement s'applique pour les femmes, les noirs, les ouvriers, les pauvres, les malades mentaux, enfants, les ennemis. À chaque fois, il a fallu que des gens interviennent en leur faveur et les fasse passer à un autre stade d'évolution. Un peu de violence a parfois été nécessaire. Et la disparition, parfois accélérer, des gens du passé qui pensaient autrement.
Même si les féministes les plus radicales détesteront ce raisonnement. Il a fallu que des personnes d'en haut interviennent pour les aider à passer d'un stade à un autre. Sans l'intervention de quelques hommes (et d'un tas de femmes) elle serait peut-être encore à un stade primitif. Parce qu'ils étaient en position de pouvoir et qu'eux-seuls pouvaient changer les lois.
À moins que l'évolution des moeurs ne soit programmées et que l'humanité, lentement, grimpe ou rampe d'un stade à l'autre?
C'était aussi inimaginable pour un homme raisonnable, instruit, civilisé d'arriver à imaginer qu'une femme pense qu'un animal pour un homme du même genre aujourd'hui.
Alors leur accorder des droits.
Est-ce que le même mouvement se poursuivra pour les animaux?
Des gens ont déjà décidé que ce serait le cas et prendront tous les moyens pour ce faire.
Pensons à ceci quand on dit qu'une chose est inimaginable. Énormément de choses ont été inimaginables, inconcevables, abominables, contre nature, avant que quelqu'un commence à les imaginer.