DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR
DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

samedi 28 mars 2009

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Un professeur des HEC que l'on voit souvent à la tv, se plaignait du manque de disciple et du sense de l'effort de ses étudiants (universitaires), il n'est d'ailleurs pas le seul à affirmer qu'il fallait faire quelque chose au plus vite pour améliorer l'éducation des enfants sinon nous ferions face au plus graves conséquences pour la compétition internationale. Le Manifeste des Lucides nous a d'ailleurs aidé à nous recentrer dans notre mission sur cette terre.

Quel est le but du système d'éducation? On semble prendre pour acquis et on nous répète parfois, régulièrement et souvet que l'école est là pour aider l'élève à apprendre, à en faire un citoyen responsable. On l'aiderait même à réfléchir. On lui donnerait les outils pour comprendre le monde. Etc.

Il y a eu plusieurs sociétés dans l'Histoire du monde et, dans chaque cas, quelque soit la forme de l'éducation donnée ou le système simple ou compliqué, il s'agissit de faire connaître à l'enfant la société dans laquelle il vivrait, de la lui rendre naturelle et normale dans le but qu'il la reproduise. Il ne s'agissait jamais de la changer ou même de la critiquer. Encore moins de douter de ses valeurs. Le résultat final du passage éducatif était un citoyen tout à fait conforme à ses semblables plus vieux. Ce qui n'empêcha jamais une société de changer mais on a toujours tout fait partout et toujours pour qu'elle ne change jamais.

On nous parle de tous ces beaux idéaux que l'école est supposée faire connaître à l'enfant qui est supposé ne rien savoir. Tandis que les plus vieux, les plus cultivés et moyennement riches se plaignent que l'école ne réussit rien de tout ça dans sa mission éducative. Leur idéal étant une sorte d'aristocrate cultivé de la Renaissance dans le genre Léonard de Vinci. Idéalement moins homo et moins pédophile, moins dilettente et moins procrastinateur plutôt dans le genre romain stoïque. Et, surtout, travailleur dans le sens de l'éthique protestante du travail qui ne se développera que 2000 ans plus tard, le travail étant vu alors comme quelque chose tout juste bon pour les esclaves. Comme ce sont des idées compliquées, des idéaux contradictoires, on forme le citoyen idéal imaginaire en en prenant des bouts ici et là, laissant de côté l'aspect embarrassant.

Essayons d'aller au plus simple. Avec encore l'idée que le système d'éducation forme le citoyen dont a besoin la société. S'il ne le fait pas, on ne se contente pas de la critiquer, on le change. Ce qu'on a fait ici lors de la révolution dite tranquille lorsqu'on s'est aperçu que l'homme moderne dont avait besoin l'époque (année fin 60) n'avait plus rien à voir avec la société de clercs et de curés qu'avaient formé pendant 200 ans les curés qui cherchaient eux aussi à se reproduire. Tout ceci pour se conformer avec leur société idéale. Qui, un jour, cessa d'exister. Ce furent leur tour d'essayer de s'adapter à la société à venir. Plus ou moins facilement. Les églises de vidèrent de fidèles et de prètres aussi rapidement qu'on actionne la chasse d'eau des toilettes. Les communistes qui sont aussi sortis par là et aussi rapidement auraient parlé dans leurs belles années de «poubelles de l'Histoire».

Retombons sur nos pattes. Où est le citoyen «moderne». Le mot «moderne» est déjà dépassé. Disons «actuel». Celui que l'on voit partout. Justement, comme il est là partout, on ne le voit plus parce que nous n'avons pas suffisamment de recul. Comme nous sommes l'un de lui (?) nous ne pouvons nous séparer de nous-mêmes. Il faudrait être un immigrant de notre propre pays. Par contre, si nous voyageons, nous comprenons au premier coup d'oeil ou au second ce qu'est le citoyen de l'Arabie Saoudite en Arabie Saoudite.

Nous ne pouvons en rester là. Quelqu'un pourrait nous renseigner. Qui semble nous connaître et nous parler sans cesse de nous. Ici, on ne dira rien des poètes, écrivains, artistes qui sont méprisés par une partie de la population qui ne se reconnait en rien dans leurs oeuvres.

Quel est le poète officiel qui nous décrit si bien. Avec tant de succès qu'il est aimé de tous. Et, preuve absolue, il vit de notre appréciation et nous le rendons sans cesse de plus en plus riche?

Le publicitaire. Et son oeuvre, toujours la même et sans cesse en changement qui communique et dialogue et persuade. Et nous sommes qui selon lui? Si nous n'étions pas d'accord nous le lui ferions savoir. Parce que ce qu'il dit de nous, l'image qu'il nous montre n'est pas si jolie qu'on l'imagine mais la plupart son incapable de la voir telle qu'elle est.

Le citoyen idéal, tel que décrit sans cesse par toutes les publicités quel qu'en soit le genre ou la forme ou la technique de diffusion, est un crétin. Docile en plus. Il croit tout ce qu'on lui dit. Aussi absurde que ce soit. La vérité n'a aucune prise sur lui. Ni le mensonge. Il croit tout simplement. I ll croit tout ce qu'on lui montre. Toute sa vie, tous les jours de sa vie, depuis l'enfance. À la tv, toutes les 15 minutes d'émission. Dans tout ce qui s'imprime, dans les 3/4 des pages.

Il est paresseux, influencable. Aussitôt qu'il a de l'$, il doit le dépenser. Et on lui dit sans cesse comment. La seule différence de cette éducation permanente qui ne cessera que lorsqu'il sera sous terre, c'est où et quoi il doit acheter. S'il n'a pas d'$, pas grave, il peut empreunter sur l'$ qu'il aura.

Le cerveau d'un enfant de 10 ans. Quel que soit son âge.

Il se pourrait que l'école ou le système d'éducation ait laisser échapper dans sa mission éducative quelques élèves ou quelques mauvais éléments n'aient pas pu profiter de ces méthodes idéales. Soit par insuffisance cérébrale, mauvaise génétique, influence néfaste des parents. Ce serait le cas, s'il ne s'agissait que d'un petit nombre de ratage.

Mais c'est la norme. On doit donc conclure que la prise en charge du bébé qui ne savait rien pour en faire après plusieurs années d'occupation cérébrale un tel citoyen à l'âge adulte est une méthode. Non une erreur. Il s'agit d'un endoctrinement aussi féroce et durement appliqué que pour l'ancienne éducation catholique ou, toujours actuelle, celle des crétins juifs à couettes. Ou les Talibans, pour se faire haïr de tout le monde à la fois.

Le message publicitaire s'adresse à un client. Le regardeur comprend instantanément et fait tout ce qu'on attend de lui. Un tel homme, une telle femme est un imbécile. (Le masculin l'emportant toujours sur le féminin du moins en grammaire et il n'y a pas de quoi être fier.)

Cet imbécile n'est pas imbécile tout le temps. Il travaille fort. Fabrique des choses qui fonctionnent. Les fait fonctionnner. Tant qu'il s'agit de choses et de système, il est très efficace. Mais dès qu'il s'agit de choisir son mode de vie, ce qu'il mange, boit, conduit, habite ou marie, il est aussi guidé qu'une poupée à batteries télécommandée.

Devant un tel résultat, certains «penseurs» s'affligent. Pensant à une erreur. Voulant rectifier cette erreur, il propose de réformer le système éducatif qui dans un quelconque et rare malfonctionnement à provoqué ici et là quelques erreurs.

Nous vivons actuellement dans cette société, cette société a besoin de tel citoyen. Dès que le bébé est pondu, on se chargera de le former. Les anciens Incas et Égyptiens pour distinguer les rois ou, les différentes classes sociales dans les cas des Incas, modelaient la tête fragile des enfants avec des planches pour lui donner la forme de sa caste. Même nu, on saurait d'où il vient. Il aurait le front plat, la tête carrée selon le cas. Ici, ceci se fait intérieurement. Et une fois que l'intérieur est modelé et, idéalement, dès le le plus jeune âge, il n'y a plus rien à faire.

L'école fait ce qu'on attend d'elle. Elle fournit l'ouvrier, l'employé de bureau, le fonctionnaire dont on a besoin. Et les consommateurs obligatoires.

Comme les produits fabriqués répondent souvent à un besoin inutile ou inexistant ou sont mal faits, il faut un esprit particulièrement conciliant pour les apprécier malgré tout. Et dépenser les $ que l'on vous a concédé pour user votre vie. Pour ces cochonneries.

Aucun homme du modèle idéal, grec ancien, Spartiates, romain ancien, Renaissance Italienne ou le citoyen le moindrement philosophe du grand siècle ne pourrait regarder un tel système sans rire. Le mépriser. Devenir dangereux. Dans le cas des Spartiates. Et commencer à mettre toutes ces belles vitrines en place.

Et même dans les idéaux les plus timides, vus des époques anciennes mais qui sont grandioses dans notres siècle rampant, comme enseigner à penser, à doute, à remettre les idées en perspective, comparer, si n'importe qui les appliquait à ce qu'on lui dit, ce qu'on lui montre, ce qu'on lui dit de faire. Ce serait comme une meule sur du sable.

Mais l'illusion de liberté doit être préservé. L'aveuglement volontaire est le meilleur moyen. On continuera de voir de vieux professeurs se plaindre des citoyens qui l'entourent, rêvant d'améliorer l'école pour améliorer les gens. Incapable de voir que c'est ce monde-là que l'on veut. Et que les gens dont il se plaint, sont les seuls capables de vivre dans ce monde-là.

Et lui, après s'être plaint et montré sa sagesse, il ira magasiner comme tout le monde.