DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

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DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

dimanche 29 mars 2009

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Devant le fait que l'on trouve déplorable que 1 élève sur 3 sort de l'école sans diplôme secondaire (les chiffres varient toujours selon la source) le gouvernement décide d'intervenir pour encourager les jeunes à endurer. Selon des sources généralement bien informées, il faudrait plus de diplômés, universitaires idéalement. Est-ce aussi vrai que ça?

On peut voir l'école comme un entonnoir. Ou plusieurs entonnoir ou tamis ou passoire destiné à empêcher un enfant arrivé à son niveau d'incompétence ou de plus grande compétence d'aller plus loin. Anciennement, les enfants qui étaient atteint de cette infirmité doublait ou triplait. Avant encore, la plupart ne dépassait pas le cours primaire ce qui faisait que la majorité avait une sorte de diplôme. Une cinquième année forte ou non. Comme il semble cruel de nos jours - pour les parents et les enseignants et les comptables des commissions scolaire de stationner l'élève trop longtemps, on le laisse passer en espérant qu'il trouve les ressources intérieures qui le feront s'accrocher ou qu'il décroche de lui-même quand il aura eu sa dose. Se lançant sans être vraiment préparé sur le chemin de la vie.

Il y a l'entonnoir de la fin du primaire. En sixième puisqu'il n'y a plus de septième. Si on suppose que l'enfant a commencé à l'âge légal de 6 ans, cela lui donne l'âge de 11 ans, à peu près l'âge où son grand père quittait l'école pour aller en apprentissage.

Ensuite, il y a l'entonnoir de la fin du secondaire. Douxième année. Ce qui fait 5 ans de plus. Ce qui lui donne l'âge de 16 ans, où anciennement on allait à la guerre (ailleurs on fait son service militaire à 18 ans en commençant l'initiation par une visite chez les putes ce qui permet de repérer les homosexuels.) Avant, c'était l'âge de se marier et de fonder une famille. Les filles en surnombre, pour préserver leur innocence était mariée à 12 ans.

Les directives du ministère de l'Éducation, des sports et des loisirs varient selon le mode du feedback. On essaie une idée, s'il y a trop de grincements de la part des parents, des profs, des directeurs, des commissions scolaires et des journalistes, on l'oublie et on dit qu'on ne l'a jamais eu.

Un ministre (qui n'est plus là) pour encourager le taux de diplomation (quel beau mot) qui était encore à ce moment désastreux avait décidé, au lieu d'assouplir les exigences comme on fait toujours dans ce cas, de les durcir. Non par esprit spartiate mais par totale ignorance du sujet dont il parlait. Dorénavant, selon ce saint homme et ce grand sage, pour entrer au cégep, il faudrait terminer son secondaire en réussissant son anglais, ses maths (triogonométrie, géométrie analytique), savoir compter ne suffirait plus. On lui rappela qu'il serait bon de savoir aussi son français puisqu'on vivait au Québec à ce moment, ce qu'il avait oublié. Il condescendit à la chose.

Il faut savoir qu'on tripatouille depuis toujours les examens selon des critères complexes et des barèmes subtils. Une région pauvre, un quartier pauvre qui produit un taux d'échec supérieur à la norme (variable) sera boosté pour ne pas trop décevoir. Une école qui a un taux de réussite supérieur à la moyenne verra celle de ses élèves «pondérée», ramenée à un taux raisonnable. Ce qui n'empêche pas que dans le palmares des écoles de la revue l'Actualité, que sur 478 écoles secondaire au Québec, il y a les premières, toujours les mêmes et toutes les autres. Dans certaines, on déconseille aux élèves faibles de se présenter aux examens ce qui fait baisser la moyenne générale. Mais personne n'a vraiment envie de savoir ce qu'est vraiment cette moyenne. Il suffirait de faire passer le même examen dans les mêmes matières puisqu'on est supposé enseigner et savoir à peu près la même chose à la sortie. C'est ce qu'on est supposé faire et ce qu'on dit faire mais on fait tout pour ne pas vraiment le faire. C'est la seule façon ou la plus simple de connaître le niveau général et de l'ajuster. Si le résultat est catastrophique ce serait la conséquence d'un cours mal fait ou mal enseigné, ce qui permettrait de revoir le programme d'enseignement aux futurs profs donnés à l'université en 4 ans par des gens qui n'ont jamais enseigné de leur vie. Si 50 % des élèves échouent, les parents seraient à ce point furieux qu'il faudrait faire quelque chose. Comme on ne veut pas que ceci se produise (que les parents-c0ntribuables-électeurs soient furieux et être obligé de faire quelque chose) on fait semblant.

Ce qui nous ramène toujours au second et troisième entonnoir. On ne parlera pas de celui du cégep et de l'université à paliers multiples. Au secondaire, en plus des matières simples qui sont celles du primaires et qui ne domande qu'une bonne mémoire (géographie, français de base), il y a celle qui demande certaines disposition du cerveau qu'on ne retrouve pas chez n'importe qui. La disposition pour les langues (on a déjà de la misère à expliquer le français). Le calcul simple et le calcul compliqué. Ce qui demande de synthétiser un problème et de manipuler des abstractions de plus en plus abstraites et mystérieuses. Ce qui est tout à fait hors de portée de la majorité de la population.

À la fin du primaire, tous les élèves devraient savoir lire, écrire, compter. Et parler. C'est-à-dire être capable d'exprimer une idée. Et d'écouter aussi. C'est-à-dire pouvoir résumer la conversation entendu ou l'idée. Déjà là, on n'y arrive pas.

Quand on parle de compter, on parle de soustraire et additionner de la monnaie. Ou un peu de billets.

On sait aussi dès la garderie ou l'école primaire, rien qu'à regarder l'enfant ou l'écouter, d'où il vient et où il ira dans la vie. Une bonne gardienne d'enfant est aussi utile qu'une astrologue pour parler d'avenir. Mais comme ce sont des idées déplaisantes, on regarde ailleurs.

On sait que la pauvreté est héréditaire. Qu'elle entraîne des retards intellectuels, sociaux et moteurs. Que les pauvres se reproduisent entre eux pour refaire des pareils à eux qui vivront toutes leur vie dans le même quartier ou la même réserve indienne.

Pour régler le problème de la pauvreté, il suffirait d'enrichir les pauvres ou de les empêcher de se reproduire. De la même façon qu'un père aimant s'informait des capacités financières de son futur gendre à entretenir sa fille ou que l'État faisait passer des tests au futur marié pour connaître ses maladies vénériennes, il suffirait de donner un permis de reproduction selon des critères simples. Emploie et salaire. Si l'État fait vivre la famille depuis des générations, c'est mauvais signe. Ce qui ne veut pas dire qu'on éliminerait définitivement la pauvreté en éliminant les futurs pauvres - ce qui ne veut pas dire ne plus aider ceux qui ont cette infirmité. De toute façon, si l'État cessait subitement cette aide, les villes se couvriraient de huttes en carton et en tôle- parce que personne n'est à l'abris du malheur futur. Parfois, on tombe de haut, comme on dit. Castrer les pauvres seraient aussi un bon moyen et la seule façon durable d'aider l'Afrique mais comme on dit que ce n'est pas humain, on préfère les laisser mourir de faim ou se faire la guerre, ce qui a le même résultat de diminuer la population en surnombre. Mais au lieu que ce soit fait avant la naissance, ce sera fait après.

La pauvreté n'est pas le seul problème. Il y a la santé. Les ennuis cérébraux. De la dyslexie, à la maladie de Tourette à l'hyperagitation, etc. Comme tous ces ennuis coûtent cher en temps de spécialistes, on préfère dire que ce n'est pas si grave ou que ça n'existe pas et que l'élève serait plus heureux dans une classe régulière. On espère ainsi qu'écoeuré, il quitte de lui-même et devienne un autre décrocheur.

Parmi tous les ennuis cérébraux, il y a les limites intellectuelles. Mais comme on le disait antérieurement, la société est très aimable envers les moins doués à ce point de vue. Ce sont les clients idéaux. Ils forment la majorité silencieuse. Docile, malléable. Ils croient toujours ce qu'on leur dit et élisent à chaque fois le «bon gouvernement». Tandis que les «autres», la minorité pose toujours des questions embarrassantes.

Bien élevé, ils travailleront fort pour pas grand chose. Anciennemen, c'était pour encore moins: pour le ciel, récompense de leurs efforts. Bien sûr, la minorité tient à être payé selon ses efforts et croient au mérite et non dans le ciel. C'est pour ça qu'on évite depuis la toute petite enfance de les regrouper et, surtout, qu'ils se reconnaissent. Ils pourraient croire qu'ils sont nombreux.

Si la société n'est pas trop exigente envers ses clients, il y a quand même des limites.

On revient encore aux entonnoirs. Beaucoup peuvent passer le cours primaire. Moins le milieu du secondaire, avant les chiffres difficiles. Encore moins, cette étape finale. Mais on ne veut pas le savoir. Et on ne le saura pas.

Heureusement qu'il y a les décrocheurs que l'on prétend plaindre et aider. Sans ça, le système sauterait. Ceux que l'on appelle ainsi se divise sommairement en plusieurs sous-groupes. Les voyous qui terrorisent tout le monde et qui finissent par comprendre qu'une carrière d'entrepreneur libertarien est préférable à la prison pour enfant. Quoique le premier meurtre, s'il survient avant 18 ans est généralement «compris». Il y a ceux qui trouvent l'école ennuyante et pour qui la société est un meilleur terrain de jeu. Et il y a des enfants intelligents qui ne supportent plus la garderie générale qu'est l'école.

Il n'y a tout simplement pas de place pour les enfants dans la société. Sauf comme livreur de journaux. Ou dans l'industrie pornographique. Mais si on est costaud pour son âge et ambitieux et hyperactif, on peut commencer une carrière d'entrepreneur. Que ce soit en dévalisant ses voisins, terrorisant les autres élèves, cette fois de l'extérieur au lieu de les taxer de l'intérieur. Ou, leur fournissant des produits et services: drogue ou armes. On peut aussi être un commerçant honnête. Sky is the limit!

Et tous ces beaux discours au sujet des diplômés qui nous manquent? Ce sont de beaux discours. Si on regarde une ville, les millions d'activités: honnêtes ou non, payées ou non, nécessaires à la bonne marche de cette ville, ceux qui finiront avec un diplôme ou sans sont destinés à remplacer les uns et les autres. Devenir le rouage, petit et grand nécessaire à cette grande machine qu'est la ville ou la société.

On préfère ne pas voir certains emplois, pourtant tout à fait nécessaire. Certains sont mal vus mais ralativement bien payés. Une ville dont les services d'eau, d'égoût, de ramassage des ordures ne fontionne plus, n'existe plus. Il faut que l'énergie circule. Que les rues soient réparées ou déneigées. Sinon, il n'y a plus de ville. Il faut que des gens fassent ce travail. Que des assistés sociaux trient les déchêts dans une déchetterie subventionnées. Si ce ne sont pas eux, ce seront des immigrants encore plus mal payés et il faudra tout de même aider ceux qui ne peuvent pas aider eux-mêmes.

Dany Laferrière, immigrant récent d'Haïti. D'une famille respectable dans son pays. Intellectuel apprécié (de son petit milieu, il était très jeune) et recherché par la police pour cette même raison, il a dû s'exiler. Il aurait pu être au moins journaliste, ce qui ne demande pas un grand talent du moins selon les exemples qui nous sont présentés régulièrement. Mais on lui refusa cette façon commode de se nourrir sous prétexe qu'il n'avait pas les bons diplômes. Il lui aurait fallu qu'il retourne quelques années à l'université se faire décerveler. Ça ne faisait pas parti de ses plans. Il se trouva un travail désagréable à la place puisqu'il n'y avait rien d'autre à ce moment.

Les abattoirs fournissent beaucoup de produits dérivés en plus de la viande. On fait des bases pour les rouge à lèvres ou de la colle, etc. Il y a aussi les peaux qui deviendront soit du cuir ou de la fourrure. C'était son job. Enlever la graisse sous la peau. L'été, tout puait et grouillait de vers. Il l'a fait. D'autres gens le font actuellement. Si ce n'est ici, ce sera en Chine. Pour que de beaux manteaux de fourrure soient portées par les élégantes.

Combien de ces emplois inconnus? Il faut que quelqu'un les fasse. Ce sera ces jeunes que tout le monde plaint. Ce ne sont pas des carrières mais des jobs. Un salaire plus ou moins rapides et plus ou moins régulier.

Ils sont passé dans le système qui les a rejeté. Le système était là pour ça. On fait semblant qu'il aurait pu en être autrement. Ils ont été trié. Il y a toujours un tri. Au primaire. Au secondaire. Au cégep. À l'université. Baccalauréat, diplôme, certificat, microprogramme, papier à bonbon. Deuxième et troisième cycle. Maîtrise, doctorat, post-doctorat.

Toujours l'entonnoir. Mais il ne faut pas croire que l'éducation soit aussi importante qu'on le dit. Même si one ne le dit pas tant que ça. Les lettrés, les éduqués seront des fonctionnaires privés ou publics qui feront marcher le système. Et qui comprennent comment il marche. Les moins en moins instruits ou les moins intelligent travailleront de leurs mains. C'est ainsi depuis que le monde est monde.

Et qui dirigent tous ces gens. De nos jours, ce sont les riches. Il suffit de se prétendre homme d'affaire et d'avoir le capital emprunté ou non pour avoir le droit de posséder ses esclaves personnels et d'en faire ce qu'on veut. Quoiqu'il y ait des lois qui empêchent certains abus. Mais qu'est-ce que le pouvoir si on ne peut abuser de ceux qui ne l'ont pas. On a la bonne conscience de donner du travail à des nécessiteux. Et ceux-ci auront appris à l'école à être reconnaissant.

Ce qu'on ne dit pas de l'école, c'est que sous l'apparence de montrer quelque chose et d'en faire apprendre d'autres, elle apprend surtout à rester assis toute la journée, déjà ceci est difficile pour beaucoup, à écouter quelqu'un et le croire. À faire ce que cet inconnu -qui peut être nombreux- dit. À en attendre récompense ou punition. Si ce qu'il dit est absurde, s'il se trompe, ment, fait le contraire de ce qu'il prêche, tant mieux. On n'en sera que plus apte à accepter la plupart des emplois.

Et si on parle de formation permanente, car l'école devrait maintenant durer toute la vie pour que l'employé s'adapte au progrès, si on parle d'encourager la créativité. Ça ne va jamais jusqu'à questionner le pouvoir. Et encore moins la répartition des revenus. Pourquoi le patron gagne 10 ou 100 fois plus que lui?

Récemment, un restaurant a fermé. On y vendait depuis la dernière guerre du smoke-meat que l'on disait délicieux. Certains employés y travaillaient depuis 40 ans. Le patron décède. On ne saura pas s'il était bon ou mauvais. Dans notre société, ça n'a aucune importance. Les héritiers se font offrir un bon pris pour l'immeuble où était situé le restaurant. Les affaires avaient été bonne puisqu'on avait pu acheter l'immeuble. Il est bien situé en ville, il s'agit de le démolir et de construire plus gros et plus rentable. Le restaurant ferme. Certains employés trouvent la famille bien ingrate. On regrette le père qui n'aurait certainement pas permis ça. L'un dit qu'il a travaillé là toute sa vie, depuis 40 ans, est-ce tout ce qu'il mérite? Oui.

Les profits réalisés avec leur travail et qu'ils ont récupéré en parti par leur salaire ont permis à leur patron de vivre lui et sa famille pendant 2 générations. D'acheter une maison, d'éduquer leurs enfants. D'acheter l'immeuble. Et de le revendre. Personne ne voit pourquoi les employés auraient dû avoir davantage.

Eux n'avaient jamais rien demandé. Il arrive que certains, ailleurs, demandent plus. Pas beaucoup. Mais qu'on juge que c'est vraiment trop. On les mêt à la porte et les remplace par d'autres. Ça se fait moins rapidement que dans les époques passées et c'est supposé être illégal mais on permet tant aux personnes qui ont de l'$.

Parfois, ils en ont tant de cet $, qu'ils peuvent fermer leur commerce pendant un an. Même le fermer définitivement et reconstruire ailleurs. Et engager d'autres personnes.

À une certaine époque, une grève était vue comme une début de guerre civile et on faisait intervenir l'armée qui tirait dans la foule ou de cavaliers qui donnaient de grands coups de sabre sur les femmes ce qui est toujours excitants.

Il n'y a pas si longtemps, la police matraquait les grévistes puis les accusaient d'avoir troubé les paix et résisté à leur arrestation. Parfois, les policiers avaient un side-line comme comme gardes pour l'entreprise avec des durs de la mafia. Les grands esprits se rencontrent. Il fallait casser le syndicat. Et les grévistes.

Il faut toujours savoir quelle est sa place dans la société.

Parfois, il arrivait que le bon patron paternaliste fasse venir sa jeune et nouvelle secrétaire pour lui apprendre des choses dans son bureau. Elle se fâchait. Ou non. Tout le monde savait ce qui se passait. Elle pouvait devenir la maîtresse du patron si elle savait y faire. Elle était alors jalousée de tout le monde. Elle pouvait se contenter de pleurer et de revenir à son poste. Et retourner voir son patron au prochain appel lorsqu'il sera de nouveau tendu. Les patrons d'alors étaient souvent des modèles de morale. de la ceinture à la tête. Le reste se passait sous le bureau.

On parle aussi des agents d'artistes qui savent faire comprendre à leurs jeunes protégées ce qu'il faut faire pour réussir dans la vie. Un film, un disque, une émission de tv comme présentatrices d'objets décoratifs. Il faut savoir ce que l'on veut dans la vie. Qui de mieux qu'eux pour le savoir puisqu'ils sont là depuis toujours et ont connu des générations de jeunes comédiennes et chanteuses qui n'ont dû que fermer les yeux et ouvrir la bouche pour avoir leur place au soleil. Au moins quelques mois.

Bien sûr ce genre de choses ne se passaient pas partout. On ne le raconte pas pour le critiquer. Est-ce qu'on critique le renard ou le chat pour le sort qu'ils font au lapin ou à l'écureuil.

Mais il faut voir la beauté d'un système d'éducation qui entraîne si bien ses participants pour qu'ils trouvent naturel leur sort. Tout en prétendant faire autre chose et avoir des idéaux élevés.
On dira que ça pourrait toujours être pire. Oui. On les entraîne aussi à se faire tuer sur demande. Dès qu'on jugera d'en haut qu'une petite guerre pourra détendre l'atmosphère comme il arrive après un petit orage.