lundi 23 mars 2009
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Le professeur Bulle dans le but extrêment humaniste d'aider ses voisins humains plus simples a décidé, en plus de son encyclopédie portative, d'en faire une version réduite encore plus légère pour les crétins qui ont bien besoin de toute l'aide qu'ils peuvent trouver.
Le rôle social du crétin commun étant d'enrichir les riches en travaillant pour eux (le - cher possible) (et le plus fort possible car on lui a dit que c'était une vertu. le crétin commun a beaucoup d'«amis» qui lui disent des choses et en lui en accroire beaucoup pour son «bien».) et d'acheter (le + cher possible, les produits que lui ou ses semblables produisent.)
À une autre époque, il construisait avec des milliers de ses semblables la grande muraille de Chine. Mourant comme des mouches, ce qui n'avait aucune importance vu que la reproduction du crétin commun est pandémique. On avait même le luxe en ces temps où la notion encore vague de nos jours des droits de l'homme était encore plus floue, d'en enterrer un vivant régulièrement à tous les milles (ou l'unité de distance chinoise du temps) ou sous un des coins d'une maison nouvelle ce qui la soutiendrait.
Et sous le régime de Staline (l'appeler communiste ne fait que rendre flou l'idée qu'on peut s'en faire) les ennemis de l'État (qui pouvaient avoir été ses plus fervents supporteurs, en bon crétins communs qu'ils étaient, et les plus féroces pourchasseurs d'ennemis de l'État) était envoyés dans des camps de travaux forcés où on leur faisait creuser à la main (on manquait d'outils manuels et c'était plus amusant) des barrages, des routes ou des ravins.
Des millions de crétins communs mélangés - anciens ennemis de l'État, nouveaux ennemis de l'État, polices politiques discrédités, juges - emportaient des roches ou se les faisait passer de l'un à l'autre. Parfois, encore une fois pour le plaisir, on leur faisait creuser un trou et ils emportaient les débris pour en faire une vaste montagne de débris. Puis on leur faisait remplir le trou. Là où il manquait de roche ou de terre, ils sciaient des arbres. Au lieu de se faire écraser lors d'un éboulis, ils se faisaient écraser par un arbre ou ils gelaient vivants car il fait très froid à peu près tout le temps en Sibérie. Parfois, seul un membre gelait et on pouvait le casser d'un cou ce qui permettait au crétin commun qui est généralement robuste de retravailler de nouveau et de mourir écrasé.
Parfois pour punir les punis, on les arrosait tout nu dehors jusqu'à ce qu'ils gèlent debout pour l'édification de tous.
Il y avait aussi les camps pour les femmes qui faisaient la même chose que les hommes pour les mêmes raisons. Des milliers de femmes pas lavées et en guenilles qui transportaient des roches. Et qui mouraient comme tout le monde de soif, de faim ou d'une infirmité quelconque. On pouvait aussi tirer dessus. L'égalité entre les sexes a toujours été une devise dans ce régime.
Pour éviter ce genre de péril en sachant néanmoins que le crétin commun comme le lemming, son ancêtre, à la manie de s'y précipiter au premier appel de la personne la moindrement convaincante, en sachant très bien que ceci ne servira à rien.
Dieu et la Nature n'ont pas le moindre sentiment au sujet crétin commun. Du point de vue Darwinien, qu'il se reproduise est la seule chose qu'on attend de lui. Il fournira la main d'oeuvre nécessaire pour remplace ses géniteurs endommagés. Et si Dieu a créé l'Homme a son image, il n'y a vraiment rien à attendre de l'un ou de l'autre.
Malgré tout, dans un geste de bonté rare qui l'honore et lui fait plaisir lorsqu'il se regarde dans le miroir, le professeur Bulle tient à aider son prochain. Qui sera peut-être son prochain collègue de cellule ou le policier qui l'arrêtera. L'Histoire montre que toutes ces catégories sont interchangeables.
Le professeur Bulle commencera aujourd'hui par un mot simple. On l'entend parfois, il semble plein de robustesse et de sous-entendu puissants, une forte odeur fauve comme un joueur de hockey qui ne se lave pas.
Le système est simple: On choisit un mot éloquent. On ne donne pas de définition, ce qui fait déjà trop de mots et le temps d'attention du crétin commun est très limité. Et il y a tellement de mots qu'on se mêle (c'est le but!)
On aurait pu utiliser une méthode mémothecnique simple commle le feu rouge sous forme de rond rouge, de rond vert ou de bonhomme sourire. Ou le crâne avec les os croisés que l'on retrouve sur certains produits alimentaires, heu! ménagers. Mais encore là, c'est se fier au sens de jugement du crétin commun qui à cause des limites structurales de son cerveau est également limité. On utilisera un mot pour en faire comprendre un mot. Un mot compliqué aura pour définition un mot simple.
Nous commençons. Là! En bas!
Libertarien. Crétin.
Le rôle social du crétin commun étant d'enrichir les riches en travaillant pour eux (le - cher possible) (et le plus fort possible car on lui a dit que c'était une vertu. le crétin commun a beaucoup d'«amis» qui lui disent des choses et en lui en accroire beaucoup pour son «bien».) et d'acheter (le + cher possible, les produits que lui ou ses semblables produisent.)
À une autre époque, il construisait avec des milliers de ses semblables la grande muraille de Chine. Mourant comme des mouches, ce qui n'avait aucune importance vu que la reproduction du crétin commun est pandémique. On avait même le luxe en ces temps où la notion encore vague de nos jours des droits de l'homme était encore plus floue, d'en enterrer un vivant régulièrement à tous les milles (ou l'unité de distance chinoise du temps) ou sous un des coins d'une maison nouvelle ce qui la soutiendrait.
Et sous le régime de Staline (l'appeler communiste ne fait que rendre flou l'idée qu'on peut s'en faire) les ennemis de l'État (qui pouvaient avoir été ses plus fervents supporteurs, en bon crétins communs qu'ils étaient, et les plus féroces pourchasseurs d'ennemis de l'État) était envoyés dans des camps de travaux forcés où on leur faisait creuser à la main (on manquait d'outils manuels et c'était plus amusant) des barrages, des routes ou des ravins.
Des millions de crétins communs mélangés - anciens ennemis de l'État, nouveaux ennemis de l'État, polices politiques discrédités, juges - emportaient des roches ou se les faisait passer de l'un à l'autre. Parfois, encore une fois pour le plaisir, on leur faisait creuser un trou et ils emportaient les débris pour en faire une vaste montagne de débris. Puis on leur faisait remplir le trou. Là où il manquait de roche ou de terre, ils sciaient des arbres. Au lieu de se faire écraser lors d'un éboulis, ils se faisaient écraser par un arbre ou ils gelaient vivants car il fait très froid à peu près tout le temps en Sibérie. Parfois, seul un membre gelait et on pouvait le casser d'un cou ce qui permettait au crétin commun qui est généralement robuste de retravailler de nouveau et de mourir écrasé.
Parfois pour punir les punis, on les arrosait tout nu dehors jusqu'à ce qu'ils gèlent debout pour l'édification de tous.
Il y avait aussi les camps pour les femmes qui faisaient la même chose que les hommes pour les mêmes raisons. Des milliers de femmes pas lavées et en guenilles qui transportaient des roches. Et qui mouraient comme tout le monde de soif, de faim ou d'une infirmité quelconque. On pouvait aussi tirer dessus. L'égalité entre les sexes a toujours été une devise dans ce régime.
Pour éviter ce genre de péril en sachant néanmoins que le crétin commun comme le lemming, son ancêtre, à la manie de s'y précipiter au premier appel de la personne la moindrement convaincante, en sachant très bien que ceci ne servira à rien.
Dieu et la Nature n'ont pas le moindre sentiment au sujet crétin commun. Du point de vue Darwinien, qu'il se reproduise est la seule chose qu'on attend de lui. Il fournira la main d'oeuvre nécessaire pour remplace ses géniteurs endommagés. Et si Dieu a créé l'Homme a son image, il n'y a vraiment rien à attendre de l'un ou de l'autre.
Malgré tout, dans un geste de bonté rare qui l'honore et lui fait plaisir lorsqu'il se regarde dans le miroir, le professeur Bulle tient à aider son prochain. Qui sera peut-être son prochain collègue de cellule ou le policier qui l'arrêtera. L'Histoire montre que toutes ces catégories sont interchangeables.
Le professeur Bulle commencera aujourd'hui par un mot simple. On l'entend parfois, il semble plein de robustesse et de sous-entendu puissants, une forte odeur fauve comme un joueur de hockey qui ne se lave pas.
Le système est simple: On choisit un mot éloquent. On ne donne pas de définition, ce qui fait déjà trop de mots et le temps d'attention du crétin commun est très limité. Et il y a tellement de mots qu'on se mêle (c'est le but!)
On aurait pu utiliser une méthode mémothecnique simple commle le feu rouge sous forme de rond rouge, de rond vert ou de bonhomme sourire. Ou le crâne avec les os croisés que l'on retrouve sur certains produits alimentaires, heu! ménagers. Mais encore là, c'est se fier au sens de jugement du crétin commun qui à cause des limites structurales de son cerveau est également limité. On utilisera un mot pour en faire comprendre un mot. Un mot compliqué aura pour définition un mot simple.
Nous commençons. Là! En bas!
Libertarien. Crétin.