lundi 23 mars 2009
157
Dictionnaire du professeur Bulle.
Définition 156.
Si on veut quelques mots de plus. Le terrorisme n'existe pas. Toute personne qui parle du terrorisme est soit un con, une personne mal informée, un agent d'influence qui veut faire peur pour des motifs variés et, dans ce cas, la population a peur. Ce qui est le but. Elle est alors prête à accepter la perte ou l'amoindrissement de droits variés pour sa sécurité. L'idiot commun veut vivre. Peu importe comment. Il est prêt à tout supporter: une dictature, la peur, un camp de concentration.
Définition récréative.
Terrorisme = terreur. Terroriste = agent bénévole ou professionnel de la terreur. S'il est bénévole, il se peut qu'il ne survive pas à son acte ou sa tentative, si c'est un professionnel, exemple: un soldat. Il est entraîné à survivre. Mais surtout à tuer. Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'il est interchangeable et remplaçable. Sitôt endommagé, un pareil à lui prendra la relève.
Terreur = peur.
On ne veut pas dire qu'il n'existe pas vraiment de terrorisme mais ce n'est pas tout à fait ce qu'on désigne ainsi.
Ce qu'on nomme de cette façon est l'acte d'un individu ou d'un groupe qui utilise la violence pour parvenir à ses fins. Son objectif peut être moral ou non. On a tué des médecins avorteurs au nom du droit à la vie, des propriétraires de boucherie au nom du droit des animaux. Et des étrangers parce qu'ils envahissaient les pays des gens qui n'étaient pas terroristes à ce moment et n'y auraient jamais pensé sans ça.
Il y a ceux qui désignent certains individus comme «terroristes» et nomment leurs actes «terrorisme». Ce sont de grandes nations. Ceux qu'ils dénoncent vivent dans des nations de rien du tout.
On peut dire que la violence est condamnable car elle cause toujours la mort d'innocents.
Lorsque la violence est utilisée par une grande nation, elle ne parlera pas de terrorisme mais de guerre et leur guerre sera juste. Les victimes innocenctes seront appelés «dommages collatéraux» et lorsque les victimes seront leurs propres soldats et non des rien du tout, on parlera de victimes de «tirs amis» friendly fire. On parle généralement anglais dans ce cas ce qui indique d'où viennent ces mots.
Dans le langage d'une grande nation, la guerre n'est pas considérée comme violente ou un acte violent ou un acte terroriste. Non que ce ne soit pas violent mais on n'en parlera pas. Parce que les mots peuvent faire prendre conscience de la situation.
Une grande nation n'attaque pas. Elle ne fait que se défendre. Au plus, elle le fait un peu avant l'acte d'agression parce qu'elle se sent menaçée. Comme en Irak.
Quand on dit qu'une grande nation fait ou ne fait pas ou pense, c'est une forme facile de langage. Une grande nation ne pense pas, pas plus qu'une petite. On parle des gens qui dirigent la grande nation ou la petite.
La guerre est une situation ou un moyen qui permet d'employer une violence extrême contre une nation plus petite pour l'obliger à faire ce qu'on veut, l'empêcher de faire ce qu'on ne veut pas, la détruire, voler son territoires ou ses richesses, tuer ses habitants, violer ses femmes. Les motifs de guerre n'ont pas changé depuis qu'on fait la guerre, c'est-à-dire depuis qu'il y a des hommes.
Plus subtilement quoiqu'il n'y ait rien de subtil dans la guerre et ses moyens, on parle de guerre quand il y a beaucoup de gens d'impliqués et des personnes prestigieuses: princes, roi, pape, président. Avant, on parlera de chicanes de clotûres ou de vols de poules qui peuvent conduire au meurtre. Ou de razzia quand les voyous d'un village vont voler, brûler et violer les filles du village voisin. Voir la Bible.
Lorsque les Hells Angel's se battaient contre les Rock Machine ou les Bandidos pour le contrôle du traffic de drogue ou de la prostitution à Montréal, c'était une guerre. Comme les escarmouches anciennes. Mais comme peu de gens étaient impliqués, peu de gens ont été touchés (200 personnes) et peu de civils atteints en dommages collatéraux (sauf un petit garçon qui se trouvait près d'une auto qu'on a fait sauter ce qui a incité les autorités à intervenir) et que ça n'impliquait que des individus louches, les gens bien pensants ne parleront pas de guerre. Même si on parlait de «guerre de gangs» ce qui était le cas. Le cas n'étant pas, néanmoins, une vraie guerre. Pour toutes les raisons décrites.
On sous-entend que les guerres se font pour de nobles raisons et par des gens biens. Et avec des moyens autrement plus importants que ceux d'un club de motards. La guerre des gens biens se fait contre des gens louches et nombreux qui ont des motifs abjects ce qui permet de décrire en mots simples l'ennemi.
Dans une guerre, le bon gagne et le mauvais perd parce qu'il était mauvais. Que sa cause n'était pas juste. Et le bon gagne parce que ses motifs étaient purs et élevés. Et il n'a fait que se défendre. Le mauvais n'attaquant que lâchement, par surprise et par derrière. Quand il pense qu'il est en position de force et que son ennemi est faible. Car l'ennemi pense mal. Il est aussi capable de tout.
Simplement puisqu'il s'agit de lois physique en action. Le plus fort gagne. Le faible perd.
Le fort ne se contente pas de gagner, il raconte ce qui s'est passé. Le faible a peut-être disparu ce qui facilite les choses. Tous les habitants originaux de Cuba-Haïti ont été exterminés. De toute façon, personne n'écoute le perdant qu'on soupçonne de conserver un esprit somble et revanchard.
Comme pour les Hells Angel's, on ne fait la guerre qui est coûteuse que s'il y a quelque chose à gagner. Ou à voler. Les Hells ou les gangs de rue se contenteront de l'espace, du quartier ou de la ville pour contrôler le traffic de pétrole. Une nation voudra contrôler le pétrole d'une autre.
Le motif de la guerre est un vol.
Mais on ne dira pas que le cambrioleur d'une caisse populaire fait la guerre. Mais on le dira pour une nation qui a les mêmes intentions.
Mom Boucher le chef des Hells au moment de leur guerre est un ange des cieux comparé au Bush-Blair etc.
On pourra au vu de tous ces menus détails considérer la guerre comme une terrible chose ce qui n'empêchera pas les honnêtes citoyens de la faire si on trouve les mots qu'il faut pour les convaincre. Et on trouve toujours les mots qu'il faut.
Une guerre moderne nécessite des milliards de $ et des millions d'hommes. Les guerres anciennes coûtaient chers mais ne pouvaient pas employer autant d'hommes. Il a fallu la démocratie et l'éducation obligatoire pour faire croire aux gens qu'ils sont libres. Afin de leur faire faire ce qu'on veut.
Il n'y a pas de guerre sans tous ces participants volontaires. Il suffit qu'il refusent pour que la guerre cesse. Et ce ne sont pas les vieux riches qui la feront à leur place.
Dans une guerre, tout le monde est complice, victimes comme agresseurs. Par aveuglement volontaire, connerie pure.
Quel rapport avec le terrorisme?
Si vous êtes peu nombreux, pauvres et que vous vous servez d'armes bricolées, le fort vous appellera «terroriste». Le but n'est pas seulement grammatical mais il sert aussi à effrayer sa propre population lui faisant croire et voir des ennemis malfaisants capables de tout. Qui sont partout. Toujours en train de comploter. Mot intéressant. Le méchant complote. Le bon fait des plans. La présence imaginaire de «terroriste» permet de «resserrer» les mesures de «sécurité» ce qui peut entraîner quelques «entorses» aux «droits» que l'on tenait pour acquis. Le but du pouvoir en place est de maintenir la loi et la sécurité. L'important est que tout le monde le croit.
Si vous êtes fort, vous pouvez massacrer tous les gens que vous voulez. Les réduire en morceaux sous un «tapis de bombes». Vous pouvez dire ce que vous voulez, personne ne vous posera de questions. Et sourtout pas les pulvérisés.
Et réduire les gens en morceaux n'est pas du terrorisme.
Et voler les puits de pétrole ou les mines d'un pays n'est pas du vol. Seuls le voleurs volent car ils ont ça dans le sang, ils sont nés dans un quartier «louche». Les bons ne volent pas.
Poser une bombe «artisanale» au milieu d'une foule est du terrorisme. Lancer un missile dans une foule est un «assassinat ciblé» visant un terroriste qui, on le sait, sont des monstres capables de tout, même de se cacher dans une foule. Les «victimes», on ne parlera pas de mort seront des «dommages collatéraux». Comme il y a des victimes de la route ou de la navigation de plaisance ou du bricolage.
On dénombrera toutes les victimes innocentes des actes terroristes. Mais pas celles qu'on a faites. Dans le décompte, on arrive en calculant dans le monde entier à une centaine de morts par an, dans les petites années. À plus de 200 dans les grosses.
Rien qu'en Irak, les USA ont fait dans les 100,000 morts lors de la première guerre du Golfe avec Bush père. Plus de 100,000 avec celle de Bush fils. Un million, enfants et adultes morts de misère, de maladie, de soif et de faim après qu'on ait réduit leur pays en ruine. Alors le président Carter régnait de son beau sourire sur le monde.
Pour résumer.
Définition 156.
Si on veut quelques mots de plus. Le terrorisme n'existe pas. Toute personne qui parle du terrorisme est soit un con, une personne mal informée, un agent d'influence qui veut faire peur pour des motifs variés et, dans ce cas, la population a peur. Ce qui est le but. Elle est alors prête à accepter la perte ou l'amoindrissement de droits variés pour sa sécurité. L'idiot commun veut vivre. Peu importe comment. Il est prêt à tout supporter: une dictature, la peur, un camp de concentration.
Définition récréative.
Terrorisme = terreur. Terroriste = agent bénévole ou professionnel de la terreur. S'il est bénévole, il se peut qu'il ne survive pas à son acte ou sa tentative, si c'est un professionnel, exemple: un soldat. Il est entraîné à survivre. Mais surtout à tuer. Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'il est interchangeable et remplaçable. Sitôt endommagé, un pareil à lui prendra la relève.
Terreur = peur.
On ne veut pas dire qu'il n'existe pas vraiment de terrorisme mais ce n'est pas tout à fait ce qu'on désigne ainsi.
Ce qu'on nomme de cette façon est l'acte d'un individu ou d'un groupe qui utilise la violence pour parvenir à ses fins. Son objectif peut être moral ou non. On a tué des médecins avorteurs au nom du droit à la vie, des propriétraires de boucherie au nom du droit des animaux. Et des étrangers parce qu'ils envahissaient les pays des gens qui n'étaient pas terroristes à ce moment et n'y auraient jamais pensé sans ça.
Il y a ceux qui désignent certains individus comme «terroristes» et nomment leurs actes «terrorisme». Ce sont de grandes nations. Ceux qu'ils dénoncent vivent dans des nations de rien du tout.
On peut dire que la violence est condamnable car elle cause toujours la mort d'innocents.
Lorsque la violence est utilisée par une grande nation, elle ne parlera pas de terrorisme mais de guerre et leur guerre sera juste. Les victimes innocenctes seront appelés «dommages collatéraux» et lorsque les victimes seront leurs propres soldats et non des rien du tout, on parlera de victimes de «tirs amis» friendly fire. On parle généralement anglais dans ce cas ce qui indique d'où viennent ces mots.
Dans le langage d'une grande nation, la guerre n'est pas considérée comme violente ou un acte violent ou un acte terroriste. Non que ce ne soit pas violent mais on n'en parlera pas. Parce que les mots peuvent faire prendre conscience de la situation.
Une grande nation n'attaque pas. Elle ne fait que se défendre. Au plus, elle le fait un peu avant l'acte d'agression parce qu'elle se sent menaçée. Comme en Irak.
Quand on dit qu'une grande nation fait ou ne fait pas ou pense, c'est une forme facile de langage. Une grande nation ne pense pas, pas plus qu'une petite. On parle des gens qui dirigent la grande nation ou la petite.
La guerre est une situation ou un moyen qui permet d'employer une violence extrême contre une nation plus petite pour l'obliger à faire ce qu'on veut, l'empêcher de faire ce qu'on ne veut pas, la détruire, voler son territoires ou ses richesses, tuer ses habitants, violer ses femmes. Les motifs de guerre n'ont pas changé depuis qu'on fait la guerre, c'est-à-dire depuis qu'il y a des hommes.
Plus subtilement quoiqu'il n'y ait rien de subtil dans la guerre et ses moyens, on parle de guerre quand il y a beaucoup de gens d'impliqués et des personnes prestigieuses: princes, roi, pape, président. Avant, on parlera de chicanes de clotûres ou de vols de poules qui peuvent conduire au meurtre. Ou de razzia quand les voyous d'un village vont voler, brûler et violer les filles du village voisin. Voir la Bible.
Lorsque les Hells Angel's se battaient contre les Rock Machine ou les Bandidos pour le contrôle du traffic de drogue ou de la prostitution à Montréal, c'était une guerre. Comme les escarmouches anciennes. Mais comme peu de gens étaient impliqués, peu de gens ont été touchés (200 personnes) et peu de civils atteints en dommages collatéraux (sauf un petit garçon qui se trouvait près d'une auto qu'on a fait sauter ce qui a incité les autorités à intervenir) et que ça n'impliquait que des individus louches, les gens bien pensants ne parleront pas de guerre. Même si on parlait de «guerre de gangs» ce qui était le cas. Le cas n'étant pas, néanmoins, une vraie guerre. Pour toutes les raisons décrites.
On sous-entend que les guerres se font pour de nobles raisons et par des gens biens. Et avec des moyens autrement plus importants que ceux d'un club de motards. La guerre des gens biens se fait contre des gens louches et nombreux qui ont des motifs abjects ce qui permet de décrire en mots simples l'ennemi.
Dans une guerre, le bon gagne et le mauvais perd parce qu'il était mauvais. Que sa cause n'était pas juste. Et le bon gagne parce que ses motifs étaient purs et élevés. Et il n'a fait que se défendre. Le mauvais n'attaquant que lâchement, par surprise et par derrière. Quand il pense qu'il est en position de force et que son ennemi est faible. Car l'ennemi pense mal. Il est aussi capable de tout.
Simplement puisqu'il s'agit de lois physique en action. Le plus fort gagne. Le faible perd.
Le fort ne se contente pas de gagner, il raconte ce qui s'est passé. Le faible a peut-être disparu ce qui facilite les choses. Tous les habitants originaux de Cuba-Haïti ont été exterminés. De toute façon, personne n'écoute le perdant qu'on soupçonne de conserver un esprit somble et revanchard.
Comme pour les Hells Angel's, on ne fait la guerre qui est coûteuse que s'il y a quelque chose à gagner. Ou à voler. Les Hells ou les gangs de rue se contenteront de l'espace, du quartier ou de la ville pour contrôler le traffic de pétrole. Une nation voudra contrôler le pétrole d'une autre.
Le motif de la guerre est un vol.
Mais on ne dira pas que le cambrioleur d'une caisse populaire fait la guerre. Mais on le dira pour une nation qui a les mêmes intentions.
Mom Boucher le chef des Hells au moment de leur guerre est un ange des cieux comparé au Bush-Blair etc.
On pourra au vu de tous ces menus détails considérer la guerre comme une terrible chose ce qui n'empêchera pas les honnêtes citoyens de la faire si on trouve les mots qu'il faut pour les convaincre. Et on trouve toujours les mots qu'il faut.
Une guerre moderne nécessite des milliards de $ et des millions d'hommes. Les guerres anciennes coûtaient chers mais ne pouvaient pas employer autant d'hommes. Il a fallu la démocratie et l'éducation obligatoire pour faire croire aux gens qu'ils sont libres. Afin de leur faire faire ce qu'on veut.
Il n'y a pas de guerre sans tous ces participants volontaires. Il suffit qu'il refusent pour que la guerre cesse. Et ce ne sont pas les vieux riches qui la feront à leur place.
Dans une guerre, tout le monde est complice, victimes comme agresseurs. Par aveuglement volontaire, connerie pure.
Quel rapport avec le terrorisme?
Si vous êtes peu nombreux, pauvres et que vous vous servez d'armes bricolées, le fort vous appellera «terroriste». Le but n'est pas seulement grammatical mais il sert aussi à effrayer sa propre population lui faisant croire et voir des ennemis malfaisants capables de tout. Qui sont partout. Toujours en train de comploter. Mot intéressant. Le méchant complote. Le bon fait des plans. La présence imaginaire de «terroriste» permet de «resserrer» les mesures de «sécurité» ce qui peut entraîner quelques «entorses» aux «droits» que l'on tenait pour acquis. Le but du pouvoir en place est de maintenir la loi et la sécurité. L'important est que tout le monde le croit.
Si vous êtes fort, vous pouvez massacrer tous les gens que vous voulez. Les réduire en morceaux sous un «tapis de bombes». Vous pouvez dire ce que vous voulez, personne ne vous posera de questions. Et sourtout pas les pulvérisés.
Et réduire les gens en morceaux n'est pas du terrorisme.
Et voler les puits de pétrole ou les mines d'un pays n'est pas du vol. Seuls le voleurs volent car ils ont ça dans le sang, ils sont nés dans un quartier «louche». Les bons ne volent pas.
Poser une bombe «artisanale» au milieu d'une foule est du terrorisme. Lancer un missile dans une foule est un «assassinat ciblé» visant un terroriste qui, on le sait, sont des monstres capables de tout, même de se cacher dans une foule. Les «victimes», on ne parlera pas de mort seront des «dommages collatéraux». Comme il y a des victimes de la route ou de la navigation de plaisance ou du bricolage.
On dénombrera toutes les victimes innocentes des actes terroristes. Mais pas celles qu'on a faites. Dans le décompte, on arrive en calculant dans le monde entier à une centaine de morts par an, dans les petites années. À plus de 200 dans les grosses.
Rien qu'en Irak, les USA ont fait dans les 100,000 morts lors de la première guerre du Golfe avec Bush père. Plus de 100,000 avec celle de Bush fils. Un million, enfants et adultes morts de misère, de maladie, de soif et de faim après qu'on ait réduit leur pays en ruine. Alors le président Carter régnait de son beau sourire sur le monde.
Pour résumer.