dimanche 15 novembre 2009
1307. LES PSYCHOPATHES SE RENCONTRENT ET FRATERNISENT
L'ALLEMAGNE ET LA FRANCE COMMÉMORENT ENSEMBLE L'ARMISTICE DE LA GRANDE GUERRE
12 novembre 2009 –
Ambassade d’Allemagne. Paris
http://www.paris.diplo.de/Vertretung/paris/fr/Nachrichten/2009__11/2009__11__12__Armistice__seite.html
Quatre-vingt onze ans après la fin de la Première Guerre mondiale, la France et l'Allemagne en ont, pour la première fois, commémoré ensemble l'armistice.
La chancelière Angela Merkel est venue, mercredi 11 novembre, rallumer aux côtés du président Nicolas Sarkozy la flamme de la tombe du soldat inconnu, sous l'Arc de triomphe, lors d'une cérémonie à la fois émouvante et riche en symboles de réconciliation entre la France et l'Allemagne.
Les deux dirigeants ont ensuite tour à tour pris la parole. Ils ont réaffirmé la profondeur de l'amitié entre les peuples français et allemand, et l'importance de leur coopération au service de l'Europe.
"En ce 11 novembre nous ne commémorons pas la victoire d'un peuple contre un autre mais une épreuve qui fut aussi terrible pour l'un comme pour l'autre", a déclaré M. Sarkozy.
Pour le président français, "l'amitié franco-allemande est scellée par le souvenir du sang allemand et du sang français mêlés pour l'éternité à la terre de Verdun, du Chemin des Dames, ou des rives de la Meuse".
L'AMITIÉ FRANCO-ALLEMANDE, UN FORMIDABLE CADEAU
Pour la première fois, un chancelier allemand participe aux cérémonies du 11 novembre
La chancelière allemande a rendu hommage à la force de réconciliation qui a réuni la France et l'Allemagne par-delà les blessures de l'Histoire.
" Nous sommes ici réunis en toute conscience de notre histoire, qui nous lie, Français et Allemands, depuis des siècles, aux périodes heureuses comme aux périodes sombres", a-t-elle déclaré.
"Nous n’oublierons jamais à quel point les Français ont dû souffrir à cause des Allemands durant la première moitié du XXe siècle. […] La France a tendu à l’Allemagne la main de la réconciliation. L’Allemagne ne l’oubliera jamais. L’Allemagne a accepté cette main tendue avec gratitude".
Et d'ajouter : "Français et Allemands ne doivent plus jamais se faire de mal. Car une confrontation ne connaît que des perdants. Mais une coopération ne connaît que des vainqueurs."
Mme Merkel et M. Sarkozy ont affirmé leur volonté de travailler au renforcement de l'entente franco-allemande au sein de l'Europe.
"L’amitié franco-allemande s’est trouvé un but : l’Europe", a souligné la chancelière allemande.
Quatre-vingt dix ans après la fin de la Grande Guerre et vingt ans après la chute du mur de Berlin,
"la France et l’Allemagne […] ont la vocation partagée de préserver la paix et la liberté sur notre continent", a-t-elle déclaré.
Elles doivent "défendre nos valeurs : la démocratie et les droits de l’homme, la solidarité européenne et le partenariat transatlantique. Telle est notre mission".
COOPÉRATION
BAIN DE FOULE APRÈS LES CÉRÉMONIES OFFICIELLES
Mme Merkel a souligné que les relations franco-allemandes "demeurent quelque chose d'unique". Bien plus : "la force de la réconciliation a donné corps à une amitié. Quel formidable cadeau !", s'est-elle exclamée.
"Le cadeau de l’amitié s’est mué en volonté d’une responsabilité commune. Une responsabilité qui va bien au-delà du destin de nos deux pays".
M. Sarkozy a estimé, lui, que "l'amitié de l'Allemagne et de la France est un trésor", et il "faut tout faire pour préserver et faire fructifier ce trésor".
Le président a rappelé : "Nous partageons les mêmes valeurs, la même ambition pour l'Europe, la même monnaie".
"Quand l'Allemagne et la France proposent ensemble, agissent ensemble, l'Allemagne et la France, alors, accomplissent de grandes choses".
12 novembre 2009 –
Ambassade d’Allemagne. Paris
http://www.paris.diplo.de/Vertretung/paris/fr/Nachrichten/2009__11/2009__11__12__Armistice__seite.html
Quatre-vingt onze ans après la fin de la Première Guerre mondiale, la France et l'Allemagne en ont, pour la première fois, commémoré ensemble l'armistice.
La chancelière Angela Merkel est venue, mercredi 11 novembre, rallumer aux côtés du président Nicolas Sarkozy la flamme de la tombe du soldat inconnu, sous l'Arc de triomphe, lors d'une cérémonie à la fois émouvante et riche en symboles de réconciliation entre la France et l'Allemagne.
Les deux dirigeants ont ensuite tour à tour pris la parole. Ils ont réaffirmé la profondeur de l'amitié entre les peuples français et allemand, et l'importance de leur coopération au service de l'Europe.
"En ce 11 novembre nous ne commémorons pas la victoire d'un peuple contre un autre mais une épreuve qui fut aussi terrible pour l'un comme pour l'autre", a déclaré M. Sarkozy.
Pour le président français, "l'amitié franco-allemande est scellée par le souvenir du sang allemand et du sang français mêlés pour l'éternité à la terre de Verdun, du Chemin des Dames, ou des rives de la Meuse".
L'AMITIÉ FRANCO-ALLEMANDE, UN FORMIDABLE CADEAU
Pour la première fois, un chancelier allemand participe aux cérémonies du 11 novembre
La chancelière allemande a rendu hommage à la force de réconciliation qui a réuni la France et l'Allemagne par-delà les blessures de l'Histoire.
" Nous sommes ici réunis en toute conscience de notre histoire, qui nous lie, Français et Allemands, depuis des siècles, aux périodes heureuses comme aux périodes sombres", a-t-elle déclaré.
"Nous n’oublierons jamais à quel point les Français ont dû souffrir à cause des Allemands durant la première moitié du XXe siècle. […] La France a tendu à l’Allemagne la main de la réconciliation. L’Allemagne ne l’oubliera jamais. L’Allemagne a accepté cette main tendue avec gratitude".
Et d'ajouter : "Français et Allemands ne doivent plus jamais se faire de mal. Car une confrontation ne connaît que des perdants. Mais une coopération ne connaît que des vainqueurs."
Mme Merkel et M. Sarkozy ont affirmé leur volonté de travailler au renforcement de l'entente franco-allemande au sein de l'Europe.
"L’amitié franco-allemande s’est trouvé un but : l’Europe", a souligné la chancelière allemande.
Quatre-vingt dix ans après la fin de la Grande Guerre et vingt ans après la chute du mur de Berlin,
"la France et l’Allemagne […] ont la vocation partagée de préserver la paix et la liberté sur notre continent", a-t-elle déclaré.
Elles doivent "défendre nos valeurs : la démocratie et les droits de l’homme, la solidarité européenne et le partenariat transatlantique. Telle est notre mission".
COOPÉRATION
BAIN DE FOULE APRÈS LES CÉRÉMONIES OFFICIELLES
Mme Merkel a souligné que les relations franco-allemandes "demeurent quelque chose d'unique". Bien plus : "la force de la réconciliation a donné corps à une amitié. Quel formidable cadeau !", s'est-elle exclamée.
"Le cadeau de l’amitié s’est mué en volonté d’une responsabilité commune. Une responsabilité qui va bien au-delà du destin de nos deux pays".
M. Sarkozy a estimé, lui, que "l'amitié de l'Allemagne et de la France est un trésor", et il "faut tout faire pour préserver et faire fructifier ce trésor".
Le président a rappelé : "Nous partageons les mêmes valeurs, la même ambition pour l'Europe, la même monnaie".
"Quand l'Allemagne et la France proposent ensemble, agissent ensemble, l'Allemagne et la France, alors, accomplissent de grandes choses".