dimanche 28 février 2010
2817. L'EAU BOUILLANTE CROIT-ELLE EN DIEU?
2816. MUSE LISANT SIMONE DE BEAUVOIR ET PERDANT SA CHARMANTE INNOCENCE
Image. Fragonard
http://archivesbidard.free.fr/catalogue_thematique/Thermodynamique.htm
http://archivesbidard.free.fr/index.htm
2815. AFROMAN - Drive better drunk
2814
QUATRE BOEING POUR LES FORCES ARMÉES
5 juin 2006
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2006/06/05/005-exclusif-boeing-armee.shtml
Le gouvernement conservateur ne tardera pas à accompagner ses démonstrations de soutien aux soldats canadiens à l'étranger d'achats importants d'équipement militaire.
Radio-Canada a appris que le ministre de la Défense, Gordon O'Connor, doit présenter mardi à ses collègues du conseil des ministres un projet d'achat de quatre gros porteurs Boeing C-17. Il s'agit d'un investissement de plus de trois milliards de dollars.
Le C-17, l'un des plus gros avions militaires du monde, peut être utilisé pour transporter des troupes et du matériel militaire de taille importante.
En ayant des C-17 à sa disposition, l'armée canadienne pourrait ainsi cesser d'avoir recours à des transporteurs russes pour acheminer ses équipes d'urgence ou du matériel à l'étranger.
Chaque appareil coûtera 300 millions de dollars, et le Canada déboursera plus de 2 milliards sur 20 ans pour le contrat d'entretien de ses nouveaux transporteurs.
L'ENTRETIEN CONFIÉ À UN CENTRE AMÉRICAIN
Selon les informations obtenues, le gouvernement, pour faire avancer rapidement le dossier [?], procédera à l'achat sans appel d'offres et confiera l'entretien de ses C-17 à l'un des trois centres Boeing des États-Unis.
Le Canada n'a aucun plan pour construire un tel centre sur son sol. Cela rompt avec la tradition de l'armée canadienne de faire la maintenance de ses avions sur son territoire, pour des raisons économiques et de souveraineté.
Cet empressement du gouvernement fait bondir les libéraux, qui accusent les conservateurs de se soumettre aux quatre volontés des Américains.
De plus, souligne l'ancien sous-ministre à la Défense Allan Williams, il n'y a pas d'urgence à procéder à cet achat sans appel d'offres. « C'est beaucoup mieux d'essayer de trouver ces achats avec une compétition », affirme M. Williams.
Par ailleurs, un document interne du gouvernement indique que dans les années 80 et 90, il pouvait s'écouler jusqu'à 15 ans entre l'identification d'un besoin militaire et l'achat d'équipement.
Les quatre Boeing C-17 ne sont qu'un des éléments de la liste d'épicerie militaire des conservateurs. Le gouvernement de Stephen Harper prévoit en effet acheter une quinzaine d'autres avions Hercules plus petits, trois bateaux, ainsi qu'une dizaine d'hélicoptères et de gros camions d'ici septembre prochain.
Avant leur défaite électorale, la priorité des libéraux était l'achat de 16 avions de transport Hercules pour remplacer la flotte actuelle, dont les deux tiers des appareils datent des années 60. Mais en avril dernier, les conservateurs exploraient déjà la possibilité d'acheter des Boeing C-17 avant de penser au remplacement des Hercules.
5 juin 2006
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2006/06/05/005-exclusif-boeing-armee.shtml
Le gouvernement conservateur ne tardera pas à accompagner ses démonstrations de soutien aux soldats canadiens à l'étranger d'achats importants d'équipement militaire.
Radio-Canada a appris que le ministre de la Défense, Gordon O'Connor, doit présenter mardi à ses collègues du conseil des ministres un projet d'achat de quatre gros porteurs Boeing C-17. Il s'agit d'un investissement de plus de trois milliards de dollars.
Le C-17, l'un des plus gros avions militaires du monde, peut être utilisé pour transporter des troupes et du matériel militaire de taille importante.
En ayant des C-17 à sa disposition, l'armée canadienne pourrait ainsi cesser d'avoir recours à des transporteurs russes pour acheminer ses équipes d'urgence ou du matériel à l'étranger.
Chaque appareil coûtera 300 millions de dollars, et le Canada déboursera plus de 2 milliards sur 20 ans pour le contrat d'entretien de ses nouveaux transporteurs.
L'ENTRETIEN CONFIÉ À UN CENTRE AMÉRICAIN
Selon les informations obtenues, le gouvernement, pour faire avancer rapidement le dossier [?], procédera à l'achat sans appel d'offres et confiera l'entretien de ses C-17 à l'un des trois centres Boeing des États-Unis.
Le Canada n'a aucun plan pour construire un tel centre sur son sol. Cela rompt avec la tradition de l'armée canadienne de faire la maintenance de ses avions sur son territoire, pour des raisons économiques et de souveraineté.
Cet empressement du gouvernement fait bondir les libéraux, qui accusent les conservateurs de se soumettre aux quatre volontés des Américains.
De plus, souligne l'ancien sous-ministre à la Défense Allan Williams, il n'y a pas d'urgence à procéder à cet achat sans appel d'offres. « C'est beaucoup mieux d'essayer de trouver ces achats avec une compétition », affirme M. Williams.
Par ailleurs, un document interne du gouvernement indique que dans les années 80 et 90, il pouvait s'écouler jusqu'à 15 ans entre l'identification d'un besoin militaire et l'achat d'équipement.
Les quatre Boeing C-17 ne sont qu'un des éléments de la liste d'épicerie militaire des conservateurs. Le gouvernement de Stephen Harper prévoit en effet acheter une quinzaine d'autres avions Hercules plus petits, trois bateaux, ainsi qu'une dizaine d'hélicoptères et de gros camions d'ici septembre prochain.
Avant leur défaite électorale, la priorité des libéraux était l'achat de 16 avions de transport Hercules pour remplacer la flotte actuelle, dont les deux tiers des appareils datent des années 60. Mais en avril dernier, les conservateurs exploraient déjà la possibilité d'acheter des Boeing C-17 avant de penser au remplacement des Hercules.
2813
DES ACHATS MILITAIRES DE 15 MILLIARDS
22 juin 2006
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2006/06/21/002-harper-achats-armee.shtml
Pour prouver son engagement envers les Forces canadiennes, Stephen Harper passe à l'offensive.
Radio-Canada a en effet appris que le premier ministre fera l'annonce, la semaine prochaine, d'une série d'achats d'équipements militaires, d'une valeur totale de quelque 15 milliards de dollars.
Pour mieux insister sur le fait que l'armée canadienne est une priorité de son gouvernement, le premier ministre répartira ses annonces dans le cadre d'une tournée canadienne de quatre jours.
Lundi, à Halifax, il donnera le feu vert pour l'achat de trois bateaux de ravitaillement, au coût de 2,1 milliards de dollars.
Et le Québec pourrait bénéficier de cet investissement: le chantier maritime Davie, situé à Lévis, près de Québec, est en lice pour recevoir une partie du contrat.
Coïncidence, Québec sera le deuxième arrêt de ce voyage de Stephen Harper, mardi. Le premier ministre annoncera alors l'achat de camions militaires pour 1,1 milliard.
Ce sera suivi mercredi par une visite à Edmonton, pour lancer le processus d'achat de 15 hélicoptères, un contrat de 4,2 milliards de dollars qui fera l'objet d'un appel d'offres. Dans le secteur aéronautique, plusieurs s'entendent pour dire que Boeing aura une longueur d'avance, avec son modèle d'hélicoptère Chinook.
Enfin, jeudi, à Trenton, M. Harper annoncera un autre appel d'offres pour remplacer la flotte de 15 avions de transport Hercules, une dépense de 4,6 milliards, qui inclut les coûts d'entretien. Les deux tiers des Hercules des Forces armées datent des années 1960, et plusieurs sont considérés dans un état dangereux.
Toujours à Trenton, le premier ministre Harper confirmera l'achat de quatre gros porteurs C-17 de Boeing, un contrat de 3 milliards de dollars sans appel d'offres.
L'absence de concurrence avait fait l'objet de critiques à Ottawa, puisque l'entretien de ces appareils sera confié à l'un des centres Boeing des États-Unis. Le Canada ne compte aucun centre du genre et n'a pas l'intention d'en construire.
Pour apaiser les craintes, le ministre de l'Industrie, Maxime Bernier, a rencontré le président de Boeing, la semaine dernière à Washington, afin de tenter d'obtenir des garanties de retombées économiques pour le Canada dans ce dossier.
Devant cette multitude d'annonces d'investissements, le chef d'état-major des Forces canadiennes, le général Rick Hillier, a parlé de « la fin d'une décennie de noirceur ».
22 juin 2006
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2006/06/21/002-harper-achats-armee.shtml
Pour prouver son engagement envers les Forces canadiennes, Stephen Harper passe à l'offensive.
Radio-Canada a en effet appris que le premier ministre fera l'annonce, la semaine prochaine, d'une série d'achats d'équipements militaires, d'une valeur totale de quelque 15 milliards de dollars.
Pour mieux insister sur le fait que l'armée canadienne est une priorité de son gouvernement, le premier ministre répartira ses annonces dans le cadre d'une tournée canadienne de quatre jours.
Lundi, à Halifax, il donnera le feu vert pour l'achat de trois bateaux de ravitaillement, au coût de 2,1 milliards de dollars.
Et le Québec pourrait bénéficier de cet investissement: le chantier maritime Davie, situé à Lévis, près de Québec, est en lice pour recevoir une partie du contrat.
Coïncidence, Québec sera le deuxième arrêt de ce voyage de Stephen Harper, mardi. Le premier ministre annoncera alors l'achat de camions militaires pour 1,1 milliard.
Ce sera suivi mercredi par une visite à Edmonton, pour lancer le processus d'achat de 15 hélicoptères, un contrat de 4,2 milliards de dollars qui fera l'objet d'un appel d'offres. Dans le secteur aéronautique, plusieurs s'entendent pour dire que Boeing aura une longueur d'avance, avec son modèle d'hélicoptère Chinook.
Enfin, jeudi, à Trenton, M. Harper annoncera un autre appel d'offres pour remplacer la flotte de 15 avions de transport Hercules, une dépense de 4,6 milliards, qui inclut les coûts d'entretien. Les deux tiers des Hercules des Forces armées datent des années 1960, et plusieurs sont considérés dans un état dangereux.
Toujours à Trenton, le premier ministre Harper confirmera l'achat de quatre gros porteurs C-17 de Boeing, un contrat de 3 milliards de dollars sans appel d'offres.
L'absence de concurrence avait fait l'objet de critiques à Ottawa, puisque l'entretien de ces appareils sera confié à l'un des centres Boeing des États-Unis. Le Canada ne compte aucun centre du genre et n'a pas l'intention d'en construire.
Pour apaiser les craintes, le ministre de l'Industrie, Maxime Bernier, a rencontré le président de Boeing, la semaine dernière à Washington, afin de tenter d'obtenir des garanties de retombées économiques pour le Canada dans ce dossier.
Devant cette multitude d'annonces d'investissements, le chef d'état-major des Forces canadiennes, le général Rick Hillier, a parlé de « la fin d'une décennie de noirceur ».
2812
DÉPENSES MILITAIRES
PREMIÈRE ESCALE DE PRÈS DE 3 MILLIARDS
27 juin 2006
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2006/06/26/001-halifax-bateaux-achat.shtml
Le ministre de la Défense, Gordon O'Connor, et le chef d'état-major des Forces canadiennes, le général Rick Hillier, ont lancé lundi une tournée canadienne du gouvernement fédéral placée sous le thème de l'achat d'équipement militaire.
Ottawa a en effet annoncé l'achat de trois bateaux de ravitaillement d'une valeur totale de 2,9 milliards de dollars.
Les trois navires coûteront 2,1 milliards, somme à laquelle s'ajoutera un contrat d'entretien de 800 millions de dollars sur 20 ans.
Quatre groupes ont été retenus pour présenter une soumission pour la construction des trois navires. SNC-Lavalin ProFac, ThyssenKrupp Marine Systems AG, BAE Systems et Irving Shipbuilding, de Halifax, consortium dont fait partie le chantier maritime Davie de Lévis, au Québec, sont en lice.
En plus d'assumer des fonctions de ravitaillement en carburant et de réapprovisionnement, les trois navires pourront mener des opérations de transport maritime et appuyer les forces terrestres.
Les bateaux ne seront pas en service avant 2012.
Cet achat est le premier élément d'une liste d'épicerie de 15 milliards qui sera dévoilée cette semaine dans différentes villes du pays. Le premier ministre Stephen Harper a choisi de répartir ses annonces dans le cadre d'une tournée canadienne de quatre jours.
La suite à Québec, à Edmonton et à Trenton
Mardi, à Québec, le gouvernement Harper a annoncé l'achat de camions militaires pour 1,2 milliard.
Cette annonce sera suivie mercredi par une visite à Edmonton, pour lancer le processus d'achat de 15 hélicoptères, un contrat de 4,2 milliards de dollars qui fera l'objet d'un appel d'offres.
Dans le secteur aéronautique, plusieurs s'entendent pour dire que Boeing aura une longueur d'avance, avec son modèle d'hélicoptère Chinook.
Enfin, jeudi, à Trenton, Ottawa annoncera un autre appel d'offres pour remplacer la flotte de 15 avions de transport Hercules, une dépense de 4,6 milliards, qui inclut les coûts d'entretien.
Le gouvernement confirmera également l'achat de quatre gros porteurs C-17 de Boeing, un contrat de 3 milliards de dollars sans appel d'offres. L'entretien de ces appareils sera confié à l'un des centres Boeing des États-Unis.
Le ministre O'Connor a indiqué que cette série d'achats était une première étape pour redonner du lustre aux Forces canadiennes.
M. O'Connor a précisé qu'il souhaitait permettre aux militaires d'être mobiles et efficaces, grâce à ces équipements de transports modernes.
PREMIÈRE ESCALE DE PRÈS DE 3 MILLIARDS
27 juin 2006
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2006/06/26/001-halifax-bateaux-achat.shtml
Le ministre de la Défense, Gordon O'Connor, et le chef d'état-major des Forces canadiennes, le général Rick Hillier, ont lancé lundi une tournée canadienne du gouvernement fédéral placée sous le thème de l'achat d'équipement militaire.
Ottawa a en effet annoncé l'achat de trois bateaux de ravitaillement d'une valeur totale de 2,9 milliards de dollars.
Les trois navires coûteront 2,1 milliards, somme à laquelle s'ajoutera un contrat d'entretien de 800 millions de dollars sur 20 ans.
Quatre groupes ont été retenus pour présenter une soumission pour la construction des trois navires. SNC-Lavalin ProFac, ThyssenKrupp Marine Systems AG, BAE Systems et Irving Shipbuilding, de Halifax, consortium dont fait partie le chantier maritime Davie de Lévis, au Québec, sont en lice.
En plus d'assumer des fonctions de ravitaillement en carburant et de réapprovisionnement, les trois navires pourront mener des opérations de transport maritime et appuyer les forces terrestres.
Les bateaux ne seront pas en service avant 2012.
Cet achat est le premier élément d'une liste d'épicerie de 15 milliards qui sera dévoilée cette semaine dans différentes villes du pays. Le premier ministre Stephen Harper a choisi de répartir ses annonces dans le cadre d'une tournée canadienne de quatre jours.
La suite à Québec, à Edmonton et à Trenton
Mardi, à Québec, le gouvernement Harper a annoncé l'achat de camions militaires pour 1,2 milliard.
Cette annonce sera suivie mercredi par une visite à Edmonton, pour lancer le processus d'achat de 15 hélicoptères, un contrat de 4,2 milliards de dollars qui fera l'objet d'un appel d'offres.
Dans le secteur aéronautique, plusieurs s'entendent pour dire que Boeing aura une longueur d'avance, avec son modèle d'hélicoptère Chinook.
Enfin, jeudi, à Trenton, Ottawa annoncera un autre appel d'offres pour remplacer la flotte de 15 avions de transport Hercules, une dépense de 4,6 milliards, qui inclut les coûts d'entretien.
Le gouvernement confirmera également l'achat de quatre gros porteurs C-17 de Boeing, un contrat de 3 milliards de dollars sans appel d'offres. L'entretien de ces appareils sera confié à l'un des centres Boeing des États-Unis.
Le ministre O'Connor a indiqué que cette série d'achats était une première étape pour redonner du lustre aux Forces canadiennes.
M. O'Connor a précisé qu'il souhaitait permettre aux militaires d'être mobiles et efficaces, grâce à ces équipements de transports modernes.
2811. LE PROFESSEUR BULLE DIGÉRANT ET SE DEMANDANT S'IL DOIT DEVENIR VÉGÉTARIEN OU VÉGÉTALIEN ?
2810. Ying Yang Twins - Salt Shaker Feat Lil Jon
2809
samedi 27 février 2010
2808. YUP- LIHAVIA LUURANKOJA
2807. LE PROFESSEUR BULLE LISANT SOIGNEUSEMENT LES DISCOURS DU PREMIER MINISTRE POUR S'EN INSPIRER
2806. TANQUAÀAVOIR BESOIN D'UN GROS AVION, POURQUOI PAS CELUI-LÀ?
2805. LE PROFESSEUR BULLE FAIT DU VOCABULAIRE
EN VISITE À HAÏTI, HARPER VANTE SES ACHATS MILITAIRES
Journal de Québec, 17 fév. 2010
Léogane, Haïti.
Dans une chaleur accablante, face à un amas de décombres qui constituaient autrefois une maison, le premier ministre canadien Stephen Harper, a déclaré hier que, grâce à lui, les troupes canadiennes pouvaient maintenant intervenir efficacement lors des missions humanitaires.
Rendant hommages aux troupes «courageuses et efficaces » qui ont acheminé l'aide humanitaire et contribué aux efforts de reconstruction en Haïti, M. Harper s'est attribué le mérite de leur avoir fourni le meilleur avion leur permettant d'effectuer ce travail.
La flotte aérienne de 4 avions de transport tactique C-17 «que ce gouvernement acheté en 2007 au coût de 1.8 milliards - en pleine controverse - a rendu cette opération possible» a-t-il fait noter.
«Il y a eu une époque où ce type d'avion ne convenait pas aux politiques canadiennes (d'intervention) a-t-il déclaré.
Mais notre gouvernement en a acheté pour répondre aux exigences actuelles des puissances coercitives [?].
[Il faudrait préciser cette pensée!]
Nous les utilisons maintenant pour des raisons humanitaires».
Pour monsieur Harper, il y a une morale à cette histoire.
«Pour jouer le rôle d'une puissance douce, il faut posséder l'équipement d'une puissance coercitive.
Vous devez disposer d'un éventail de capacités, a-t-il dit. Ces jours-ci, les Forces Canadiennes ont les moyens nécessaires pour faire les bonnes choses que notre pays désire qu'elles accomplissent, pour faire en fait tout ce que notre pays leur demande de faire.»
(...)
[Dans un autre article sur le même sujet, on utilises des mots différents.]
LES ACHATS MILITAIRES ONT AIDÉ LE CANADA À INTERVENIR EN HAÏTI, DIT HARPER
Par Sylvain Larocque, La Presse Canadienne
16 février 2010 05:34
http://www.journalmetro.com/linfo/article/453522--les-achats-militaires-ont-aide-le-canada-a-intervenir-en-haiti-dit-harper
(...)
"Grâce à cet avion polyvalent, le Canada n'a plus à faire du pouce pour être déployé à l'étranger", a affirmé le premier ministre, posté devant les ruines d'un bâtiment écroulé.
"Le Canada n'a plus à dépendre de la bonne volonté des autres avant de pouvoir agir."
Stephen Harper a fait remarquer qu'"à une certaine époque", les C-17 "ne correspondaient pas aux politiques de 'puissance douce' [?] du Canada", mais que la situation avait changé depuis.
(...)
NO. 2790
HAÏTI DÉVASTÉ
LE CANADA A PROUVÉ SA VALEUR, SELON HARPER
La Presse Canadienne
Le Soleil. 17 fév. 2010
LÉOGÂNE - Le rapide déploiement des Forces canadiennes en Haïti dans la foulée du tremblement de terre qui a ravagé le pays, le mois dernier,
est la preuve qu'il valait la peine d'investir des milliards de dollars dans de nouveaux équipements militaires,
a soutenu hier le premier ministre Stephen Harper, en marge de sa visite de zones dévastées.
Au deuxième et dernier jour de son voyage éclair en Haïti, M. Harper s'est rendu à Jacmel, dans le sud du pays, et à Léogâne, à l'ouest de Port-au-Prince.
"La planète entière a pu constater que le Canada est maintenant un acteur majeur lorsque vient le temps d'intervenir dans des catastrophes naturelles",
a-t-il déclaré dans un discours prononcé devant une centaine de soldats du Royal 22e Régiment de Valcartier réunis à la base canadienne installée à Léogâne.
"Tout le monde a vu que le Canada a l'équipement, le savoir-faire, la connaissance et le personnel pour intervenir rapidement et efficacement",
a-t-il ajouté,
se félicitant particulièrement de l'acquisition de quatre avions de transport géants C-17, en 2007, au coût de 1,8 milliard $.
(...)
Journal de Québec, 17 fév. 2010
Léogane, Haïti.
Dans une chaleur accablante, face à un amas de décombres qui constituaient autrefois une maison, le premier ministre canadien Stephen Harper, a déclaré hier que, grâce à lui, les troupes canadiennes pouvaient maintenant intervenir efficacement lors des missions humanitaires.
Rendant hommages aux troupes «courageuses et efficaces » qui ont acheminé l'aide humanitaire et contribué aux efforts de reconstruction en Haïti, M. Harper s'est attribué le mérite de leur avoir fourni le meilleur avion leur permettant d'effectuer ce travail.
La flotte aérienne de 4 avions de transport tactique C-17 «que ce gouvernement acheté en 2007 au coût de 1.8 milliards - en pleine controverse - a rendu cette opération possible» a-t-il fait noter.
«Il y a eu une époque où ce type d'avion ne convenait pas aux politiques canadiennes (d'intervention) a-t-il déclaré.
Mais notre gouvernement en a acheté pour répondre aux exigences actuelles des puissances coercitives [?].
[Il faudrait préciser cette pensée!]
Nous les utilisons maintenant pour des raisons humanitaires».
Pour monsieur Harper, il y a une morale à cette histoire.
«Pour jouer le rôle d'une puissance douce, il faut posséder l'équipement d'une puissance coercitive.
Vous devez disposer d'un éventail de capacités, a-t-il dit. Ces jours-ci, les Forces Canadiennes ont les moyens nécessaires pour faire les bonnes choses que notre pays désire qu'elles accomplissent, pour faire en fait tout ce que notre pays leur demande de faire.»
(...)
[Dans un autre article sur le même sujet, on utilises des mots différents.]
LES ACHATS MILITAIRES ONT AIDÉ LE CANADA À INTERVENIR EN HAÏTI, DIT HARPER
Par Sylvain Larocque, La Presse Canadienne
16 février 2010 05:34
http://www.journalmetro.com/linfo/article/453522--les-achats-militaires-ont-aide-le-canada-a-intervenir-en-haiti-dit-harper
(...)
"Grâce à cet avion polyvalent, le Canada n'a plus à faire du pouce pour être déployé à l'étranger", a affirmé le premier ministre, posté devant les ruines d'un bâtiment écroulé.
"Le Canada n'a plus à dépendre de la bonne volonté des autres avant de pouvoir agir."
Stephen Harper a fait remarquer qu'"à une certaine époque", les C-17 "ne correspondaient pas aux politiques de 'puissance douce' [?] du Canada", mais que la situation avait changé depuis.
(...)
NO. 2790
HAÏTI DÉVASTÉ
LE CANADA A PROUVÉ SA VALEUR, SELON HARPER
La Presse Canadienne
Le Soleil. 17 fév. 2010
LÉOGÂNE - Le rapide déploiement des Forces canadiennes en Haïti dans la foulée du tremblement de terre qui a ravagé le pays, le mois dernier,
est la preuve qu'il valait la peine d'investir des milliards de dollars dans de nouveaux équipements militaires,
a soutenu hier le premier ministre Stephen Harper, en marge de sa visite de zones dévastées.
Au deuxième et dernier jour de son voyage éclair en Haïti, M. Harper s'est rendu à Jacmel, dans le sud du pays, et à Léogâne, à l'ouest de Port-au-Prince.
"La planète entière a pu constater que le Canada est maintenant un acteur majeur lorsque vient le temps d'intervenir dans des catastrophes naturelles",
a-t-il déclaré dans un discours prononcé devant une centaine de soldats du Royal 22e Régiment de Valcartier réunis à la base canadienne installée à Léogâne.
"Tout le monde a vu que le Canada a l'équipement, le savoir-faire, la connaissance et le personnel pour intervenir rapidement et efficacement",
a-t-il ajouté,
se félicitant particulièrement de l'acquisition de quatre avions de transport géants C-17, en 2007, au coût de 1,8 milliard $.
(...)
2804. Headlock - Imogen Heap
vendredi 26 février 2010
2803. LE PROFESSEUR BULLE LISANT LE SUPPLÉMENT DU MERCREDI «AVIONS DE GUERRES ET FUSILS D'ASSAUT» DU JOURNAL DE L'ASSOCIATION DES REMBOURREURS
2802
WASHINGTON CHANGE SON FUSIL D'ÉPAULE
6 avril 2009
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2009/04/06/007-etats-unis-budget-militaire.shtml
Le budget militaire américain risque de connaître d'importants changements dans ses priorités, sans subir pour autant un régime minceur.
Le Pentagone doit obtenir pour 2010 un budget de 533,7 milliards de dollars,
un montant qui n'inclut pas les coûts des opérations militaires en Irak et en Afghanistan.
Il s'agit d'une hausse de 4 % par rapport à 2009.
Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a recommandé lundi des coupes claires dans plusieurs gros systèmes d'armement destinés à des conflits traditionnels.
Il a toutefois souhaité donner plus de moyens à la contre-insurrection menée par Washington en Irak et en Afghanistan.
COUPES DANS CERTAINS PROGRAMMES
L'administration Obama compte mettre un terme à la production des F-22 de Lockheed Martin, et ce, après la réception des 187 appareils déjà commandés par l'armée de l'Air américaine.
Conçu pendant la guerre froide, le F-22 ne serait plus adapté aux conflits actuels, de l'avis de certains experts militaires.
Le Pentagone pense aussi annuler le contrat pour de nouveaux hélicoptères présidentiels, et abandonner un programme d'hélicoptères de sauvetage (CSAR) de 15 milliards de dollars.
Il songe également à grignoter dans le mégaprogramme de modernisation des équipements de l'armée de Terre, estimé à 160 milliards.
En outre, le budget de la défense antimissile pourrait être amputé de 1,4 milliard en 2010. La production d'avions militaires de transport C-17 pourrait cesser.
PRIVILÉGIER LA CONTRE-INSURRECTION
En revanche, Robert Gates compte invertir davantage dans les outils de reconnaissance, de surveillance et de renseignement, comme les drones (avions sans pilote), utilisés notamment pour lutter contre les insurgés à la frontière afghano-pakistanaise ou en Irak.
Les forces spéciales verraient également leur budget augmenter.
De plus, M. Gates espère accélérer en 2010 l'acquisition d'avions de combat F-35 de Lockheed, et commander 31 FA-18 pour l'aviation navale.
Par ailleurs, le pentagone envisage de rouvrir la soumission pour l'obtention du contrat de renouvellement de la flotte de ravitailleurs de l'armée de l'Air. EADS et Boeing se disputent ce projet juteux.
En somme, Robert Gates veut préparer l'armée américaine à la menace posée par les insurrections, comme celles en Irak et en Afghanistan.
[Par une centaine de pouilleux armés de sommier de lit.]
Selon lui, les efforts consentis jusque-là étaient destinés à d'éventuels conflits traditionnels contre des États comme la Chine ou la Russie.
RÉACTIONS MITIGÉES
Les recommandations de M. Gates doivent être approuvées par le Congrès.
Mais le secrétaire américain à la Défense a admis déjà que « nombre de ces décisions sont controversées ».
Il a ajouté qu'il risquait de s'attirer les foudres des parlementaires dont les circonscriptions accueillent les industries militaires visées.
Le sénateur républicain John McCain, le plus haut responsable républicain à la commission des Forces armées du Sénat, a dit « soutenir fortement » les restructurations proposées par M. Gates. « L'annonce d'aujourd'hui est un pas dans la bonne direction », a-t-il affirmé.
Les premières salves sont venues du sénateur républicain de l'Oklahoma James Inhofe, qui a protesté contre les réductions budgétaires visant l'armée de Terre.
En visite en Afghanistan, il a déclaré que « le Congrès ne peut pas et ne doit tout simplement pas suivre ».
« Je ne peux pas croire ce que nous avons entendu aujourd'hui. Nous sommes ici en Afghanistan (...) et nous entendons cette annonce que nous coupons, je dirais que nous ravageons, notre armée », a souligné James Inhofe.
Pour sa part, le représentant démocrate John Murtha, qui préside une commission chargée d'attribuer les fonds pour le département de la Défense, a qualifié les propositions de M. Gates d' « important premier pas vers un équilibre entre ce que la Défense souhaite et ce dont le pays a besoin ».
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse
6 avril 2009
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2009/04/06/007-etats-unis-budget-militaire.shtml
Le budget militaire américain risque de connaître d'importants changements dans ses priorités, sans subir pour autant un régime minceur.
Le Pentagone doit obtenir pour 2010 un budget de 533,7 milliards de dollars,
un montant qui n'inclut pas les coûts des opérations militaires en Irak et en Afghanistan.
Il s'agit d'une hausse de 4 % par rapport à 2009.
Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a recommandé lundi des coupes claires dans plusieurs gros systèmes d'armement destinés à des conflits traditionnels.
Il a toutefois souhaité donner plus de moyens à la contre-insurrection menée par Washington en Irak et en Afghanistan.
COUPES DANS CERTAINS PROGRAMMES
L'administration Obama compte mettre un terme à la production des F-22 de Lockheed Martin, et ce, après la réception des 187 appareils déjà commandés par l'armée de l'Air américaine.
Conçu pendant la guerre froide, le F-22 ne serait plus adapté aux conflits actuels, de l'avis de certains experts militaires.
Le Pentagone pense aussi annuler le contrat pour de nouveaux hélicoptères présidentiels, et abandonner un programme d'hélicoptères de sauvetage (CSAR) de 15 milliards de dollars.
Il songe également à grignoter dans le mégaprogramme de modernisation des équipements de l'armée de Terre, estimé à 160 milliards.
En outre, le budget de la défense antimissile pourrait être amputé de 1,4 milliard en 2010. La production d'avions militaires de transport C-17 pourrait cesser.
PRIVILÉGIER LA CONTRE-INSURRECTION
En revanche, Robert Gates compte invertir davantage dans les outils de reconnaissance, de surveillance et de renseignement, comme les drones (avions sans pilote), utilisés notamment pour lutter contre les insurgés à la frontière afghano-pakistanaise ou en Irak.
Les forces spéciales verraient également leur budget augmenter.
De plus, M. Gates espère accélérer en 2010 l'acquisition d'avions de combat F-35 de Lockheed, et commander 31 FA-18 pour l'aviation navale.
Par ailleurs, le pentagone envisage de rouvrir la soumission pour l'obtention du contrat de renouvellement de la flotte de ravitailleurs de l'armée de l'Air. EADS et Boeing se disputent ce projet juteux.
En somme, Robert Gates veut préparer l'armée américaine à la menace posée par les insurrections, comme celles en Irak et en Afghanistan.
[Par une centaine de pouilleux armés de sommier de lit.]
Selon lui, les efforts consentis jusque-là étaient destinés à d'éventuels conflits traditionnels contre des États comme la Chine ou la Russie.
RÉACTIONS MITIGÉES
Les recommandations de M. Gates doivent être approuvées par le Congrès.
Mais le secrétaire américain à la Défense a admis déjà que « nombre de ces décisions sont controversées ».
Il a ajouté qu'il risquait de s'attirer les foudres des parlementaires dont les circonscriptions accueillent les industries militaires visées.
Le sénateur républicain John McCain, le plus haut responsable républicain à la commission des Forces armées du Sénat, a dit « soutenir fortement » les restructurations proposées par M. Gates. « L'annonce d'aujourd'hui est un pas dans la bonne direction », a-t-il affirmé.
Les premières salves sont venues du sénateur républicain de l'Oklahoma James Inhofe, qui a protesté contre les réductions budgétaires visant l'armée de Terre.
En visite en Afghanistan, il a déclaré que « le Congrès ne peut pas et ne doit tout simplement pas suivre ».
« Je ne peux pas croire ce que nous avons entendu aujourd'hui. Nous sommes ici en Afghanistan (...) et nous entendons cette annonce que nous coupons, je dirais que nous ravageons, notre armée », a souligné James Inhofe.
Pour sa part, le représentant démocrate John Murtha, qui préside une commission chargée d'attribuer les fonds pour le département de la Défense, a qualifié les propositions de M. Gates d' « important premier pas vers un équilibre entre ce que la Défense souhaite et ce dont le pays a besoin ».
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse
2801
TROP DE DÉPENSES MILITAIRES?
Le 27 juin 2006
http://www.radio-canada.ca/radio/maisonneuve/27062006/74830.shtml
Prouvant son engagement envers les Forces canadiennes, le premier ministre Stephen Harper annonce cette semaine une série d'achats d'équipements militaires, d'une valeur totale de quelque 15 milliards de dollars.
Au lendemain de l'achat de trois navires de ravitaillement qui coûteront aux contribuables près de 3 milliards de dollars, Ottawa confirme l'acquisition de 2300 camions militaires pour 1,2 milliard supplémentaire.
Mercredi, à Edmonton, devrait être lancé le processus d'achat de 15 hélicoptères, un contrat de 4,2 milliards de dollars qui fera l'objet d'un appel d'offres.
Enfin, jeudi, à Trenton, Ottawa annoncera un autre appel d'offres pour remplacer la flotte de 15 avions de transport Hercules, une dépense de 4,6 milliards, qui inclut les coûts d'entretien.
Le gouvernement confirmera également l'achat de quatre gros porteurs C-17 de Boeing, un contrat de 3 milliards de dollars sans appel d'offres.
L'entretien de ces appareils sera confié à l'un des centres Boeing des États-Unis.
Êtes-vous d'accord avec les 15 milliards de dollars alloués aux dépenses militaires?
Le 27 juin 2006
http://www.radio-canada.ca/radio/maisonneuve/27062006/74830.shtml
Prouvant son engagement envers les Forces canadiennes, le premier ministre Stephen Harper annonce cette semaine une série d'achats d'équipements militaires, d'une valeur totale de quelque 15 milliards de dollars.
Au lendemain de l'achat de trois navires de ravitaillement qui coûteront aux contribuables près de 3 milliards de dollars, Ottawa confirme l'acquisition de 2300 camions militaires pour 1,2 milliard supplémentaire.
Mercredi, à Edmonton, devrait être lancé le processus d'achat de 15 hélicoptères, un contrat de 4,2 milliards de dollars qui fera l'objet d'un appel d'offres.
Enfin, jeudi, à Trenton, Ottawa annoncera un autre appel d'offres pour remplacer la flotte de 15 avions de transport Hercules, une dépense de 4,6 milliards, qui inclut les coûts d'entretien.
Le gouvernement confirmera également l'achat de quatre gros porteurs C-17 de Boeing, un contrat de 3 milliards de dollars sans appel d'offres.
L'entretien de ces appareils sera confié à l'un des centres Boeing des États-Unis.
Êtes-vous d'accord avec les 15 milliards de dollars alloués aux dépenses militaires?
2800
DÉPENSES MILITAIRES
PREMIÈRE ESCALE DE PRÈS DE 3 MILLIARDS
27 juin 2006
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2006/06/26/001-halifax-bateaux-achat.shtml
Le ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux, Michael Fortier, explique le choix de son gouvernement.
Le ministre de la Défense, Gordon O'Connor, et le chef d'état-major des Forces canadiennes, le général Rick Hillier, ont lancé lundi une tournée canadienne du gouvernement fédéral placée sous le thème de l'achat d'équipement militaire.
Ottawa a en effet annoncé l'achat de trois bateaux de ravitaillement d'une valeur totale de 2,9 milliards de dollars.
Les trois navires coûteront 2,1 milliards, somme à laquelle s'ajoutera un contrat d'entretien de 800 millions de dollars sur 20 ans.
Quatre groupes ont été retenus pour présenter une soumission pour la construction des trois navires. SNC-Lavalin ProFac, ThyssenKrupp Marine Systems AG, BAE Systems et Irving Shipbuilding, de Halifax, consortium dont fait partie le chantier maritime Davie de Lévis, au Québec, sont en lice.
En plus d'assumer des fonctions de ravitaillement en carburant et de réapprovisionnement, les trois navires pourront mener des opérations de transport maritime et appuyer les forces terrestres. Les bateaux ne seront pas en service avant 2012.
Cet achat est le premier élément d'une liste d'épicerie de 15 milliards qui sera dévoilée cette semaine dans différentes villes du pays. Le premier ministre Stephen Harper a choisi de répartir ses annonces dans le cadre d'une tournée canadienne de quatre jours.
Mardi, à Québec, le gouvernement Harper a annoncé l'achat de camions militaires pour 1,2 milliard.
Cette annonce sera suivie mercredi par une visite à Edmonton, pour lancer le processus d'achat de 15 hélicoptères, un contrat de 4,2 milliards de dollars qui fera l'objet d'un appel d'offres.
Dans le secteur aéronautique, plusieurs s'entendent pour dire que Boeing aura une longueur d'avance, avec son modèle d'hélicoptère Chinook.
[Tout est fait pour «encourager» Boeing!]
Enfin, jeudi, à Trenton, Ottawa annoncera un autre appel d'offres pour remplacer la flotte de 15 avions de transport Hercules, une dépense de 4,6 milliards, qui inclut les coûts d'entretien.
Le gouvernement confirmera également l'achat de quatre gros porteurs C-17 de Boeing, un contrat de 3 milliards de dollars sans appel d'offres.
L'entretien de ces appareils sera confié à l'un des centres Boeing des États-Unis.
Le ministre O'Connor a indiqué que cette série d'achats était une première étape pour redonner du lustre aux Forces canadiennes.
M. O'Connor a précisé qu'il souhaitait permettre aux militaires d'être mobiles et efficaces, grâce à ces équipements de transports modernes.
PREMIÈRE ESCALE DE PRÈS DE 3 MILLIARDS
27 juin 2006
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2006/06/26/001-halifax-bateaux-achat.shtml
Le ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux, Michael Fortier, explique le choix de son gouvernement.
Le ministre de la Défense, Gordon O'Connor, et le chef d'état-major des Forces canadiennes, le général Rick Hillier, ont lancé lundi une tournée canadienne du gouvernement fédéral placée sous le thème de l'achat d'équipement militaire.
Ottawa a en effet annoncé l'achat de trois bateaux de ravitaillement d'une valeur totale de 2,9 milliards de dollars.
Les trois navires coûteront 2,1 milliards, somme à laquelle s'ajoutera un contrat d'entretien de 800 millions de dollars sur 20 ans.
Quatre groupes ont été retenus pour présenter une soumission pour la construction des trois navires. SNC-Lavalin ProFac, ThyssenKrupp Marine Systems AG, BAE Systems et Irving Shipbuilding, de Halifax, consortium dont fait partie le chantier maritime Davie de Lévis, au Québec, sont en lice.
En plus d'assumer des fonctions de ravitaillement en carburant et de réapprovisionnement, les trois navires pourront mener des opérations de transport maritime et appuyer les forces terrestres. Les bateaux ne seront pas en service avant 2012.
Cet achat est le premier élément d'une liste d'épicerie de 15 milliards qui sera dévoilée cette semaine dans différentes villes du pays. Le premier ministre Stephen Harper a choisi de répartir ses annonces dans le cadre d'une tournée canadienne de quatre jours.
Mardi, à Québec, le gouvernement Harper a annoncé l'achat de camions militaires pour 1,2 milliard.
Cette annonce sera suivie mercredi par une visite à Edmonton, pour lancer le processus d'achat de 15 hélicoptères, un contrat de 4,2 milliards de dollars qui fera l'objet d'un appel d'offres.
Dans le secteur aéronautique, plusieurs s'entendent pour dire que Boeing aura une longueur d'avance, avec son modèle d'hélicoptère Chinook.
[Tout est fait pour «encourager» Boeing!]
Enfin, jeudi, à Trenton, Ottawa annoncera un autre appel d'offres pour remplacer la flotte de 15 avions de transport Hercules, une dépense de 4,6 milliards, qui inclut les coûts d'entretien.
Le gouvernement confirmera également l'achat de quatre gros porteurs C-17 de Boeing, un contrat de 3 milliards de dollars sans appel d'offres.
L'entretien de ces appareils sera confié à l'un des centres Boeing des États-Unis.
Le ministre O'Connor a indiqué que cette série d'achats était une première étape pour redonner du lustre aux Forces canadiennes.
M. O'Connor a précisé qu'il souhaitait permettre aux militaires d'être mobiles et efficaces, grâce à ces équipements de transports modernes.
2799
DÉFENSE NATIONALE
MAINTENANT DES HÉLICOPTÈRES
28 juin 2006 à
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2006/06/27/001-defense-camions.shtml
C'est à Edmonton que le ministre de la Défense du Canada, Gordon O'Connor, se déplace aujourd'hui pour annoncer l'acquisition de matériel militaire.
Il doit préciser le projet d'achat de 15 hélicoptères, un contrat d'une valeur de 4,2 milliards.
Un appel d'offres sera lancé, mais le géant Boeing aurait déjà une longueur d'avance avec son modèle Chinook.
Mardi, le ministre O'Connor était à la base de Valcartier, près de Québec, pour annoncer l'achat de 2300 camions de transport, au coût de 1,2 milliard.
Les 2300 véhicules, dont 300 seront munis de blindage, viendront remplacer la flotte vieillissante de 2700 camions utilisés depuis 1982 par les militaires canadiens.
Lors d'une conférence de presse à la base militaire, le ministre de la Défense et le ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux, Michael Fortier, ont confirmé qu'au moins 800 de ces camions seront construits au pays.
Lors de l'achat de la flotte précédente de véhicules militaires, au début des années 1980, Bombardier avait été chargé de l'assemblage, à son usine de Valcourt, de milliers de véhicules légers Iltis.
Les militaires se réjouissent de cette nouvelle. Ils devront toutefois être patients, car les premiers véhicules ne seront livrés qu'en 2008.
Lundi, le ministre O'Connor avait annoncé des dépenses de 2,9 milliards pour l'achat de navires.
MAINTENANT DES HÉLICOPTÈRES
28 juin 2006 à
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2006/06/27/001-defense-camions.shtml
C'est à Edmonton que le ministre de la Défense du Canada, Gordon O'Connor, se déplace aujourd'hui pour annoncer l'acquisition de matériel militaire.
Il doit préciser le projet d'achat de 15 hélicoptères, un contrat d'une valeur de 4,2 milliards.
Un appel d'offres sera lancé, mais le géant Boeing aurait déjà une longueur d'avance avec son modèle Chinook.
Mardi, le ministre O'Connor était à la base de Valcartier, près de Québec, pour annoncer l'achat de 2300 camions de transport, au coût de 1,2 milliard.
Les 2300 véhicules, dont 300 seront munis de blindage, viendront remplacer la flotte vieillissante de 2700 camions utilisés depuis 1982 par les militaires canadiens.
Lors d'une conférence de presse à la base militaire, le ministre de la Défense et le ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux, Michael Fortier, ont confirmé qu'au moins 800 de ces camions seront construits au pays.
Lors de l'achat de la flotte précédente de véhicules militaires, au début des années 1980, Bombardier avait été chargé de l'assemblage, à son usine de Valcourt, de milliers de véhicules légers Iltis.
Les militaires se réjouissent de cette nouvelle. Ils devront toutefois être patients, car les premiers véhicules ne seront livrés qu'en 2008.
Lundi, le ministre O'Connor avait annoncé des dépenses de 2,9 milliards pour l'achat de navires.
2798.
NOUVELLE STRATÉGIE POUR L'ARMÉE
12 mai 2008
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2008/05/12/002-defense_harper.shtml
À Halifax, le premier ministre canadien, Stephen Harper, a dévoilé lundi les grandes lignes d'une nouvelle stratégie de défense baptisée Le Canada d'abord, tout en demeurant avare sur les détails.
Cette stratégie s'accompagne d'un plan d'approvisionnement révisé qui pourrait entraîner des dépenses de 30 milliards de dollars sur 20 ans.
Elle s'appuie sur quatre « piliers », soit le personnel, les infrastructures, la disponibilité opérationnelle et le matériel.
Le gouvernement dit que son objectif consiste à « garantir que les Forces canadiennes ont l'effectif, l'équipement et le soutien nécessaires pour relever les défis à long terme du pays en matière de sécurité nationale et internationale ».
Il réitère qu'il entend procéder au remplacement de ses principales flottes de combat.
En termes concrets, Ottawa procédera au remplacement de ses CF-18 par 65 nouveaux avions de combat.
Il troquera aussi ses appareils de patrouille maritime Aurora pour une douzaine de nouveaux appareils,
achètera 17 hélicoptères de sauvetage
et commandera 15 navires de combat pour remplacer ses frégates et ses destroyers.
Plusieurs de ces achats avaient en fait déjà été l'objet d'annonces.
HAUSSE DE L'EFFECTIF
Le ministre de la Défense, Peter McKay, a annoncé que 11 000 militaires de plus seront recrutés au cours des prochaines années.
Ottawa prévoit ainsi faire passer l'effectif des forces régulières de 65 000 à 70 000 militaires, et celui de la réserve de 24 000 à 30 000.
De façon plus générale, le gouvernement annonce qu'il entend améliorer la préparation générale des Forces canadiennes ainsi que leurs principales infrastructures. Il compte remplacer ou remettre en état 25 % des infrastructures de l'armée en moins de 10 ans et environ 50 % en 20 ans.
« Si vous voulez être pris au sérieux dans le monde, vous devez avoir la capacité d'agir, c'est aussi simple que cela »,
a déclaré le premier ministre. Stephen Harper admet que plusieurs de ces mesures étaient déjà connues, mais précise qu'elles s'inscrivent désormais dans un plan à long terme.
(...)
Depuis qu'il a été élu, en janvier 2006, le gouvernement conservateur a annoncé l'achat de
100 chars Leopard 2 des Pays-Bas,
de 6 à 8 navires pour patrouiller l'Arctique,
de 16 hélicoptères Chinook,
de 4 avions de transport aérien stratégique Boeing C-17
et de 17 avions de transport tactique C-130J.
12 mai 2008
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2008/05/12/002-defense_harper.shtml
À Halifax, le premier ministre canadien, Stephen Harper, a dévoilé lundi les grandes lignes d'une nouvelle stratégie de défense baptisée Le Canada d'abord, tout en demeurant avare sur les détails.
Cette stratégie s'accompagne d'un plan d'approvisionnement révisé qui pourrait entraîner des dépenses de 30 milliards de dollars sur 20 ans.
Elle s'appuie sur quatre « piliers », soit le personnel, les infrastructures, la disponibilité opérationnelle et le matériel.
Le gouvernement dit que son objectif consiste à « garantir que les Forces canadiennes ont l'effectif, l'équipement et le soutien nécessaires pour relever les défis à long terme du pays en matière de sécurité nationale et internationale ».
Il réitère qu'il entend procéder au remplacement de ses principales flottes de combat.
En termes concrets, Ottawa procédera au remplacement de ses CF-18 par 65 nouveaux avions de combat.
Il troquera aussi ses appareils de patrouille maritime Aurora pour une douzaine de nouveaux appareils,
achètera 17 hélicoptères de sauvetage
et commandera 15 navires de combat pour remplacer ses frégates et ses destroyers.
Plusieurs de ces achats avaient en fait déjà été l'objet d'annonces.
HAUSSE DE L'EFFECTIF
Le ministre de la Défense, Peter McKay, a annoncé que 11 000 militaires de plus seront recrutés au cours des prochaines années.
Ottawa prévoit ainsi faire passer l'effectif des forces régulières de 65 000 à 70 000 militaires, et celui de la réserve de 24 000 à 30 000.
De façon plus générale, le gouvernement annonce qu'il entend améliorer la préparation générale des Forces canadiennes ainsi que leurs principales infrastructures. Il compte remplacer ou remettre en état 25 % des infrastructures de l'armée en moins de 10 ans et environ 50 % en 20 ans.
« Si vous voulez être pris au sérieux dans le monde, vous devez avoir la capacité d'agir, c'est aussi simple que cela »,
a déclaré le premier ministre. Stephen Harper admet que plusieurs de ces mesures étaient déjà connues, mais précise qu'elles s'inscrivent désormais dans un plan à long terme.
(...)
Depuis qu'il a été élu, en janvier 2006, le gouvernement conservateur a annoncé l'achat de
100 chars Leopard 2 des Pays-Bas,
de 6 à 8 navires pour patrouiller l'Arctique,
de 16 hélicoptères Chinook,
de 4 avions de transport aérien stratégique Boeing C-17
et de 17 avions de transport tactique C-130J.
2797. QUAND ON Y PENSE, LES CHIFFRES ONT QUELQUE CHOSE D'ÉROTIQUE, NON?
CONTRATS MILITAIRES CONTROVERSÉS
LIGUE DES CONTRIBUABLES DU QUÉBEC
OÙ VA VOTRE ARGENT?
http://www.soscontribuables.ca/argent/200701.html
Ottawa s'apprête acheter des avions militaires sans lancer d'appel d'offres pour la quatrième fois en moins de deux ans.
Dans tous les cas, le gouvernement fédéral a pu attribuer le contrat à la firme de son choix en affirmant qu'un seul appareil répondait aux exigences de l'Armée canadienne.
Cette fois, le ministère de la Défense nationale aurait l'intention d'acheter
16 avions Spartan C-27J
servant à des missions de recherche et de sauvetage.
Facture : 3 milliards de dollars.
Une compagnie espagnole, membre d'un consortium européen, se plaint de n'avoir pas pu déposer de soumission pour ce contrat. Elle prétend que le ministère de la Défense nationale a élaboré des exigences si spécifiques qu'il exclut injustement leur appareil dès le départ, au profit du Spartan C-27J.
Ce fameux Spartan doit être fabriqué en Italie, mais l'usine appartient à Lockheed Martin.
Le Canada s'apprête justement à acheter
17 avions de transport tactique Hercules C-130
à cette même compagnie.
Incidemment, la mécanique de cet avion serait si peu fiable que le Pentagone a tenté d'annuler son contrat avec Lockheed Martin!
Pour l'achat de ces appareils, le ministère de la Défense nationale aurait encore évité le processus d'appel d'offres en élaborant des critères si pointus qu'ils éliminaient d'emblée l'avion concurrent fabriqué par Airbus.
Le ministère se serait adonné au même manège pour acheter quatre avions cargo C-17 de Boeing qui coûteront 3,4 milliards de dollars.
Depuis 2006, le gouvernement canadien a annoncé des achats d'hélicoptères et d'avions militaires qui totalisent un peu plus de 11 milliards de dollars.
On ne peut que frémir. Il est urgent que la vérificatrice générale du Canada fasse la lumière sur les processus qui ont conduits à ces achats.
(Sources : Le Devoir du 27 janvier 2007, The Globe and Mail du 3 janvier 2007 et Le Devoir du 12 décembre 2006)
LIGUE DES CONTRIBUABLES DU QUÉBEC
OÙ VA VOTRE ARGENT?
http://www.soscontribuables.ca/argent/200701.html
Ottawa s'apprête acheter des avions militaires sans lancer d'appel d'offres pour la quatrième fois en moins de deux ans.
Dans tous les cas, le gouvernement fédéral a pu attribuer le contrat à la firme de son choix en affirmant qu'un seul appareil répondait aux exigences de l'Armée canadienne.
Cette fois, le ministère de la Défense nationale aurait l'intention d'acheter
16 avions Spartan C-27J
servant à des missions de recherche et de sauvetage.
Facture : 3 milliards de dollars.
Une compagnie espagnole, membre d'un consortium européen, se plaint de n'avoir pas pu déposer de soumission pour ce contrat. Elle prétend que le ministère de la Défense nationale a élaboré des exigences si spécifiques qu'il exclut injustement leur appareil dès le départ, au profit du Spartan C-27J.
Ce fameux Spartan doit être fabriqué en Italie, mais l'usine appartient à Lockheed Martin.
Le Canada s'apprête justement à acheter
17 avions de transport tactique Hercules C-130
à cette même compagnie.
Incidemment, la mécanique de cet avion serait si peu fiable que le Pentagone a tenté d'annuler son contrat avec Lockheed Martin!
Pour l'achat de ces appareils, le ministère de la Défense nationale aurait encore évité le processus d'appel d'offres en élaborant des critères si pointus qu'ils éliminaient d'emblée l'avion concurrent fabriqué par Airbus.
Le ministère se serait adonné au même manège pour acheter quatre avions cargo C-17 de Boeing qui coûteront 3,4 milliards de dollars.
Depuis 2006, le gouvernement canadien a annoncé des achats d'hélicoptères et d'avions militaires qui totalisent un peu plus de 11 milliards de dollars.
On ne peut que frémir. Il est urgent que la vérificatrice générale du Canada fasse la lumière sur les processus qui ont conduits à ces achats.
(Sources : Le Devoir du 27 janvier 2007, The Globe and Mail du 3 janvier 2007 et Le Devoir du 12 décembre 2006)
2796. FAIRE DU POUCE
LE CANADA ENVISAGE PARTAGER DES AVIONS MILITAIRES AVEC LES ÉTATS-UNIS
21 juillet 2000
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/52/52595.htm
Le Canada envisage partager des équipements militaires avec son voisin américain.
Pour remplacer ses Hercule C-130, la Défense nationale pourrait contribuer financièrement à la flotte de transport militaire américaine en se portant acquéreur de six appareils C-17 de Boeing.
C’est que les appareils canadiens de transport de troupes et d’équipements se font vieux. Les Forces armées canadiennes affirment que les Hercule C-130 éprouvent de plus en plus souvent des problèmes mécaniques. L’un d’eux, construit en 1965, détient le record mondial d’heures de vol pour ce type d’appareil.
Le ministre fédéral de la Défense, Art Eggleton, confirme qu'une des options à l'étude pour les remplacer est un partenariat avec les États-Unis.
L’option prévoit que le Canada se porte acquéreur de six appareils géants, le C-17 Globemaster de Boeing, une transaction évaluée à deux milliards de dollars.
L'aviation américaine pourrait utiliser ces appareils et leur équipage lorsqu'ils ne sont pas en service au Canada.
En contrepartie, les États-Unies verraient à ce que le Canada ait toujours six appareils disponibles pour ses missions militaires dans le monde.
Un tel scénario pourrait voir un avion marqué du sigle des Forces armées canadiennes atterrir sur une base militaire américaine en Asie avec des Marines à bord. Inversement, un C-17 de la U.S Air Force pourrait transporter de l’équipement dans le Grand Nord canadien.
Certains craignent d’ailleurs que des différends surviennent entre les voisins sur l’utilisation des avions, lors d’une mission d’aide humainitaire vers Cuba, par exemple. Interrogé à ce sujet, le ministre Eggleton répond que le Canada n’optera pour cette option que si c'est à son avantage et à condition que les règles soient claires en ce qui a trait à l'utilisation des appareils. D’autres observateurs craignent aussi que le Canada n'abandonne ainsi une part de sa souveraineté.
Le ministre Art Eggleton souligne cependant que le gouvernement n'a pas encore pris de décision à ce sujet.
21 juillet 2000
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/52/52595.htm
Le Canada envisage partager des équipements militaires avec son voisin américain.
Pour remplacer ses Hercule C-130, la Défense nationale pourrait contribuer financièrement à la flotte de transport militaire américaine en se portant acquéreur de six appareils C-17 de Boeing.
C’est que les appareils canadiens de transport de troupes et d’équipements se font vieux. Les Forces armées canadiennes affirment que les Hercule C-130 éprouvent de plus en plus souvent des problèmes mécaniques. L’un d’eux, construit en 1965, détient le record mondial d’heures de vol pour ce type d’appareil.
Le ministre fédéral de la Défense, Art Eggleton, confirme qu'une des options à l'étude pour les remplacer est un partenariat avec les États-Unis.
L’option prévoit que le Canada se porte acquéreur de six appareils géants, le C-17 Globemaster de Boeing, une transaction évaluée à deux milliards de dollars.
L'aviation américaine pourrait utiliser ces appareils et leur équipage lorsqu'ils ne sont pas en service au Canada.
En contrepartie, les États-Unies verraient à ce que le Canada ait toujours six appareils disponibles pour ses missions militaires dans le monde.
Un tel scénario pourrait voir un avion marqué du sigle des Forces armées canadiennes atterrir sur une base militaire américaine en Asie avec des Marines à bord. Inversement, un C-17 de la U.S Air Force pourrait transporter de l’équipement dans le Grand Nord canadien.
Certains craignent d’ailleurs que des différends surviennent entre les voisins sur l’utilisation des avions, lors d’une mission d’aide humainitaire vers Cuba, par exemple. Interrogé à ce sujet, le ministre Eggleton répond que le Canada n’optera pour cette option que si c'est à son avantage et à condition que les règles soient claires en ce qui a trait à l'utilisation des appareils. D’autres observateurs craignent aussi que le Canada n'abandonne ainsi une part de sa souveraineté.
Le ministre Art Eggleton souligne cependant que le gouvernement n'a pas encore pris de décision à ce sujet.
2795. QUE DE CHIFFRES ET COMME ILS SONT BEAUX !
BOEING MENACE D'ABANDONNER LE C-17
2 mars 2007
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie-Affaires/2007/03/02/005-C-17.shtml
Boeing a franchi le premier pas vers un arrêt de la production des C-17 en avertissant ses 700 fournisseurs qu'il n'achètera plus que les pièces nécessaires pour terminer l'assemblage des appareils déjà commandés.
Le géant américain invoque une baisse de l'intérêt envers le quadriréacteur de longue portée. Boeing avait fait des menaces similaires l'an dernier, qui s'étaient soldées par l'achat de 10 nouveaux appareils par le Pentagone.
Les lobbyistes ont invoqué auprès des représentants au Congrès que plus de 7000 emplois en Californie, dans le Missouri, en Georgie et en Arizona, étaient directement liés à la production des C-17.
L'armée de l'air américaine a déjà commandé 190 C-17 au coût de 235 millions de dollars pièce, et les derniers doivent être livrés en octobre 2009.
Boeing cite toutefois une étude selon laquelle le Pentagone aura besoin de 222 gros porteurs supplémentaires pour remplacer sa flotte vieillissante.
Or, cette année, l'armée américaine n'a demandé aucun nouveau financement pour l'achat de C-17.
Le Canada a signé en février une commande ferme d'un milliard de dollars pour l'achat et l'entretien de quatre C-17.
Le premier avion devrait être livré entre août et septembre, un second avant la fin de l'année, et deux autres seront prêts en 2008.
LA VÉRIFICATRICE GÉNÉRALE DU CANADA ENQUÊTRERA
L'annonce de Boeing survient alors que la vérificatrice générale du Canada annonce une enquête sur l'acquisition d'avions, d'hélicoptères et de camions militaires par la Défense nationale.
La valeur des contrats signés ou envisagés totalise 17,1 milliards de dollars.
Sheila Fraser avait déjà indiqué qu'elle trouvait que le processus de préavis d'adjudication de contrats (PAC) utilisé par le gouvernement Harper ne permettait pas de profiter du jeu de la concurrence entre les soumissionnaires. Elle acquiesce ainsi aux demandes répétées des libéraux fédéraux.
Par ailleurs, le porte-parole libéral en matière de Défense, Denis Coderre, croit que les conservateurs n'auraient pas dû confier la responsabilité du contrat d'entretien des quatre appareils à l'armée américaine.
Le premier ministre Stephen Harper a été critiqué par le Bloc et les politiciens québécois qui dénoncent le fait que la province reçoive seulement 30 % des retombées initiales.
Les conservateurs ont décidé de laisser Boeing choisir où ira le milliard de dollars de retombées économiques prévue dans le contrat.
L'Association internationale des machinistes et des travailleurs de l'aérospatiale (AIMTA) dénonce également l'attitude de laisser-faire du gouvernement Harper.
Selon elle, plutôt que de laisser agir le marché, Ottawa aurait dû intervenir pour soutenir l'industrie aérospatiale du Québec, qui compte 46 000 employés.
2 mars 2007
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie-Affaires/2007/03/02/005-C-17.shtml
Boeing a franchi le premier pas vers un arrêt de la production des C-17 en avertissant ses 700 fournisseurs qu'il n'achètera plus que les pièces nécessaires pour terminer l'assemblage des appareils déjà commandés.
Le géant américain invoque une baisse de l'intérêt envers le quadriréacteur de longue portée. Boeing avait fait des menaces similaires l'an dernier, qui s'étaient soldées par l'achat de 10 nouveaux appareils par le Pentagone.
Les lobbyistes ont invoqué auprès des représentants au Congrès que plus de 7000 emplois en Californie, dans le Missouri, en Georgie et en Arizona, étaient directement liés à la production des C-17.
L'armée de l'air américaine a déjà commandé 190 C-17 au coût de 235 millions de dollars pièce, et les derniers doivent être livrés en octobre 2009.
Boeing cite toutefois une étude selon laquelle le Pentagone aura besoin de 222 gros porteurs supplémentaires pour remplacer sa flotte vieillissante.
Or, cette année, l'armée américaine n'a demandé aucun nouveau financement pour l'achat de C-17.
Le Canada a signé en février une commande ferme d'un milliard de dollars pour l'achat et l'entretien de quatre C-17.
Le premier avion devrait être livré entre août et septembre, un second avant la fin de l'année, et deux autres seront prêts en 2008.
LA VÉRIFICATRICE GÉNÉRALE DU CANADA ENQUÊTRERA
L'annonce de Boeing survient alors que la vérificatrice générale du Canada annonce une enquête sur l'acquisition d'avions, d'hélicoptères et de camions militaires par la Défense nationale.
La valeur des contrats signés ou envisagés totalise 17,1 milliards de dollars.
Sheila Fraser avait déjà indiqué qu'elle trouvait que le processus de préavis d'adjudication de contrats (PAC) utilisé par le gouvernement Harper ne permettait pas de profiter du jeu de la concurrence entre les soumissionnaires. Elle acquiesce ainsi aux demandes répétées des libéraux fédéraux.
Par ailleurs, le porte-parole libéral en matière de Défense, Denis Coderre, croit que les conservateurs n'auraient pas dû confier la responsabilité du contrat d'entretien des quatre appareils à l'armée américaine.
Le premier ministre Stephen Harper a été critiqué par le Bloc et les politiciens québécois qui dénoncent le fait que la province reçoive seulement 30 % des retombées initiales.
Les conservateurs ont décidé de laisser Boeing choisir où ira le milliard de dollars de retombées économiques prévue dans le contrat.
L'Association internationale des machinistes et des travailleurs de l'aérospatiale (AIMTA) dénonce également l'attitude de laisser-faire du gouvernement Harper.
Selon elle, plutôt que de laisser agir le marché, Ottawa aurait dû intervenir pour soutenir l'industrie aérospatiale du Québec, qui compte 46 000 employés.
2794. QUE LES CHIFFRES SONT JOLIS ET BEAUX !
BOEING PRÉSÉLECTIONNÉE
6 juillet 2006
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2006/07/05/005-Defense-Boeing-contrat.shtml
L'entreprise américaine Boeing a toutes les chances de remporter deux contrats du ministère de la Défense nationale annoncés la semaine dernière, évalués à 8,1 milliards de dollars.
Dans un communiqué, le ministère des Travaux publics annonce qu'il a présélectionné Boeing pour lui fournir
16 hélicoptères CH-47 Chinook
et 4 avions de transport C-17 Globemaster.
Cette entreprise serait la seule capable de respecter les demandes des Forces armées.
« Une étude préliminaire de l'industrie indique qu'il pourrait y avoir seulement un type d'appareil qui répond aux exigences des Forces canadiennes »,
a déclaré Michael M Fortier, ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux du Canada (TPSGC).
Les autres entreprises intéressées ont 30 jours (?) pour soumettre une proposition. Si leur dossier répond aux exigences obligatoires, TPSGC lancera un appel d'offres.
Le ministre Fortier assure également qu'il y aura des retombées industrielles au Canada dans l'achat de ces appareils.
« ... pour chaque dollar que le gouvernement du Canada verse à un entrepreneur, ce dernier doit dépenser un montant équivalent au pays. »
La semaine dernière, le ministre de la Défense, Gordon O'Connor, a effectué une tournée canadienne pour annoncer l'achat de nouveaux équipements militaires.
6 juillet 2006
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2006/07/05/005-Defense-Boeing-contrat.shtml
L'entreprise américaine Boeing a toutes les chances de remporter deux contrats du ministère de la Défense nationale annoncés la semaine dernière, évalués à 8,1 milliards de dollars.
Dans un communiqué, le ministère des Travaux publics annonce qu'il a présélectionné Boeing pour lui fournir
16 hélicoptères CH-47 Chinook
et 4 avions de transport C-17 Globemaster.
Cette entreprise serait la seule capable de respecter les demandes des Forces armées.
« Une étude préliminaire de l'industrie indique qu'il pourrait y avoir seulement un type d'appareil qui répond aux exigences des Forces canadiennes »,
a déclaré Michael M Fortier, ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux du Canada (TPSGC).
Les autres entreprises intéressées ont 30 jours (?) pour soumettre une proposition. Si leur dossier répond aux exigences obligatoires, TPSGC lancera un appel d'offres.
Le ministre Fortier assure également qu'il y aura des retombées industrielles au Canada dans l'achat de ces appareils.
« ... pour chaque dollar que le gouvernement du Canada verse à un entrepreneur, ce dernier doit dépenser un montant équivalent au pays. »
La semaine dernière, le ministre de la Défense, Gordon O'Connor, a effectué une tournée canadienne pour annoncer l'achat de nouveaux équipements militaires.
2793. LA COMPTABILITÉ SE COMPLIQUE ET REJOINT LA POÉSIE
QUATRE BOEING POUR LES FORCES ARMÉES
5 juin 2006
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2006/06/05/005-exclusif-boeing-armee.shtml
(…)
Radio-Canada a appris que le ministre de la Défense, Gordon O'Connor, doit présenter mardi à ses collègues du conseil des ministres un projet d'achat de quatre gros porteurs Boeing C-17.
Il s'agit d'un investissement de plus de trois milliards de dollars.
Le C-17, l'un des plus gros avions militaires du monde, peut être utilisé pour transporter des troupes et du matériel militaire de taille importante.
En ayant des C-17 à sa disposition, l'armée canadienne pourrait ainsi cesser d'avoir recours à des transporteurs russes pour acheminer ses équipes d'urgence ou du matériel à l'étranger.
Chaque appareil coûtera 300 millions de dollars,
et le Canada déboursera plus de 2 milliards sur 20 ans pour le contrat d'entretien de ses nouveaux transporteurs.
L'ENTRETIEN CONFIÉ À UN CENTRE AMÉRICAIN
Selon les informations obtenues, le gouvernement, pour faire avancer rapidement le dossier, procédera à l'achat sans appel d'offres et confiera l'entretien de ses C-17 à l'un des trois centres Boeing des États-Unis.
Le Canada n'a aucun plan pour construire un tel centre sur son sol.
Cela rompt avec la tradition de l'armée canadienne de faire la maintenance de ses avions sur son territoire, pour des raisons économiques et de souveraineté.
Cet empressement du gouvernement fait bondir les libéraux, qui accusent les conservateurs de se soumettre aux quatre volontés des Américains.
De plus, souligne l'ancien sous-ministre à la Défense Allan Williams, il n'y a pas d'urgence à procéder à cet achat sans appel d'offres.
« C'est beaucoup mieux d'essayer de trouver ces achats avec une compétition », affirme M. Williams.
Par ailleurs, un document interne du gouvernement indique que dans les années 80 et 90, il pouvait s'écouler jusqu'à 15 ans entre l'identification d'un besoin militaire et l'achat d'équipement.
Les quatre Boeing C-17 ne sont qu'un des éléments de la liste d'épicerie militaire des conservateurs.
Le gouvernement de Stephen Harper prévoit en effet acheter une quinzaine d'autres avions Hercules plus petits, trois bateaux, ainsi qu'une dizaine d'hélicoptères et de gros camions d'ici septembre prochain.
Avant leur défaite électorale, la priorité des libéraux était l'achat de 16 avions de transport Hercules pour remplacer la flotte actuelle, dont les deux tiers des appareils datent des années 60.
Mais en avril dernier, les conservateurs exploraient déjà la possibilité d'acheter des Boeing C-17 avant de penser au remplacement des Hercules.
5 juin 2006
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2006/06/05/005-exclusif-boeing-armee.shtml
(…)
Radio-Canada a appris que le ministre de la Défense, Gordon O'Connor, doit présenter mardi à ses collègues du conseil des ministres un projet d'achat de quatre gros porteurs Boeing C-17.
Il s'agit d'un investissement de plus de trois milliards de dollars.
Le C-17, l'un des plus gros avions militaires du monde, peut être utilisé pour transporter des troupes et du matériel militaire de taille importante.
En ayant des C-17 à sa disposition, l'armée canadienne pourrait ainsi cesser d'avoir recours à des transporteurs russes pour acheminer ses équipes d'urgence ou du matériel à l'étranger.
Chaque appareil coûtera 300 millions de dollars,
et le Canada déboursera plus de 2 milliards sur 20 ans pour le contrat d'entretien de ses nouveaux transporteurs.
L'ENTRETIEN CONFIÉ À UN CENTRE AMÉRICAIN
Selon les informations obtenues, le gouvernement, pour faire avancer rapidement le dossier, procédera à l'achat sans appel d'offres et confiera l'entretien de ses C-17 à l'un des trois centres Boeing des États-Unis.
Le Canada n'a aucun plan pour construire un tel centre sur son sol.
Cela rompt avec la tradition de l'armée canadienne de faire la maintenance de ses avions sur son territoire, pour des raisons économiques et de souveraineté.
Cet empressement du gouvernement fait bondir les libéraux, qui accusent les conservateurs de se soumettre aux quatre volontés des Américains.
De plus, souligne l'ancien sous-ministre à la Défense Allan Williams, il n'y a pas d'urgence à procéder à cet achat sans appel d'offres.
« C'est beaucoup mieux d'essayer de trouver ces achats avec une compétition », affirme M. Williams.
Par ailleurs, un document interne du gouvernement indique que dans les années 80 et 90, il pouvait s'écouler jusqu'à 15 ans entre l'identification d'un besoin militaire et l'achat d'équipement.
Les quatre Boeing C-17 ne sont qu'un des éléments de la liste d'épicerie militaire des conservateurs.
Le gouvernement de Stephen Harper prévoit en effet acheter une quinzaine d'autres avions Hercules plus petits, trois bateaux, ainsi qu'une dizaine d'hélicoptères et de gros camions d'ici septembre prochain.
Avant leur défaite électorale, la priorité des libéraux était l'achat de 16 avions de transport Hercules pour remplacer la flotte actuelle, dont les deux tiers des appareils datent des années 60.
Mais en avril dernier, les conservateurs exploraient déjà la possibilité d'acheter des Boeing C-17 avant de penser au remplacement des Hercules.
2792. LE PROFESSEUR BULLE CONSTATE QUE COMPTER EST PLUS COMPLIQUÉ QUE L'ON PENSE
AVIONS C-17
BOEING A EU LA TÂCHE FACILE
26 janvier 2007
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2007/01/26/002-ottawa-pro-boeing.shtml
Nouvelles révélations dans l'affaire des Boeing C-17.
Selon des documents obtenus par Le Devoir, le gouvernement fédéral a aidé la compagnie américaine à obtenir, sans appel d'offres, un contrat d'une valeur de 3,4 milliards de dollars.
Au départ, le C-17 de Boeing et le A400M d'Airbus devaient être sur les rangs pour un véritable appel d'offres.
Un mois avant l'annonce du 29 juin, des spécialistes du ministère de la Défense avaient élaboré des critères qui permettaient aux deux compagnies de soumettre une proposition.
Or, au bureau du premier ministre, on a demandé une livraison des appareils 18 mois après mars 2007, au moment de la signature officielle du contrat.
Ce critère éliminait d'emblée l'appareil d'Airbus, qui ne pouvait être prêt avant 2009.
Pour l'instant, le bureau du ministre de la Défense, Gordon O'Connor, n'a pas réagi.
Chez les spécialistes de la défense, toutefois, on s'inquiète. Invoquant l'urgence de la livraison, les militaires prennent actuellement le contrôle du processus d'acquisitions, alors que les fonctionnaires devraient avoir le dernier mot, a estimé Alan Williams, un fonctionnaire à la retraite cité par Le Devoir.
Les documents obtenus montrent que le directeur des besoins en ressources aériennes de l'armée, Dave Burt, a voulu empêcher les changements à l'appel d'offres.
Il arguait que les Forces canadiennes pourraient très bien se contenter d'une livraison deux ans plus tard d'un appareil qui n'avait pas la dimension gigantesque du C-17, ce qui aurait permis un processus d'acquisition plus transparent et concurrentiel.
QUÉBEC VEUT 60 %
Cette nouvelle arrive au moment où des tractations sont en cours et divisent le Cabinet Harper. Le ministre québécois des Travaux publics, Michael Fortier, s'oppose au ministre de la Défense dans le dossier.
L'entente prévoit que 1,2 milliard de dollars soient investis au Canada par Boeing en achat d'équipements et en entretien, entre autres. M. Fortier estime qu'au moins 40 % de la valeur de ce montant doit revenir au Québec, qui représente 55 % de l'industrie aéronautique du pays.
Pour l'instant, Boeing a prévu donner seulement 20 % des retombées économiques à la province.
Le gouvernement Charest et M. Fortier ont fait savoir leur opposition, et le ministre fédéral, à qui revient la signature finale du contrat, tente présentement de faire changer la donne.
Or, son collègue de la Défense insiste pour que les négociations ne nuisent pas au délai de livraison des appareils, pour lesquels, comme on l'apprend vendredi, on a tout fait pour favoriser le soumissionnaire le plus rapide.
BOEING A EU LA TÂCHE FACILE
26 janvier 2007
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2007/01/26/002-ottawa-pro-boeing.shtml
Nouvelles révélations dans l'affaire des Boeing C-17.
Selon des documents obtenus par Le Devoir, le gouvernement fédéral a aidé la compagnie américaine à obtenir, sans appel d'offres, un contrat d'une valeur de 3,4 milliards de dollars.
Au départ, le C-17 de Boeing et le A400M d'Airbus devaient être sur les rangs pour un véritable appel d'offres.
Un mois avant l'annonce du 29 juin, des spécialistes du ministère de la Défense avaient élaboré des critères qui permettaient aux deux compagnies de soumettre une proposition.
Or, au bureau du premier ministre, on a demandé une livraison des appareils 18 mois après mars 2007, au moment de la signature officielle du contrat.
Ce critère éliminait d'emblée l'appareil d'Airbus, qui ne pouvait être prêt avant 2009.
Pour l'instant, le bureau du ministre de la Défense, Gordon O'Connor, n'a pas réagi.
Chez les spécialistes de la défense, toutefois, on s'inquiète. Invoquant l'urgence de la livraison, les militaires prennent actuellement le contrôle du processus d'acquisitions, alors que les fonctionnaires devraient avoir le dernier mot, a estimé Alan Williams, un fonctionnaire à la retraite cité par Le Devoir.
Les documents obtenus montrent que le directeur des besoins en ressources aériennes de l'armée, Dave Burt, a voulu empêcher les changements à l'appel d'offres.
Il arguait que les Forces canadiennes pourraient très bien se contenter d'une livraison deux ans plus tard d'un appareil qui n'avait pas la dimension gigantesque du C-17, ce qui aurait permis un processus d'acquisition plus transparent et concurrentiel.
QUÉBEC VEUT 60 %
Cette nouvelle arrive au moment où des tractations sont en cours et divisent le Cabinet Harper. Le ministre québécois des Travaux publics, Michael Fortier, s'oppose au ministre de la Défense dans le dossier.
L'entente prévoit que 1,2 milliard de dollars soient investis au Canada par Boeing en achat d'équipements et en entretien, entre autres. M. Fortier estime qu'au moins 40 % de la valeur de ce montant doit revenir au Québec, qui représente 55 % de l'industrie aéronautique du pays.
Pour l'instant, Boeing a prévu donner seulement 20 % des retombées économiques à la province.
Le gouvernement Charest et M. Fortier ont fait savoir leur opposition, et le ministre fédéral, à qui revient la signature finale du contrat, tente présentement de faire changer la donne.
Or, son collègue de la Défense insiste pour que les négociations ne nuisent pas au délai de livraison des appareils, pour lesquels, comme on l'apprend vendredi, on a tout fait pour favoriser le soumissionnaire le plus rapide.
2791. MATHÉMATIQUE APPLIQUÉ. SI 4 AVIONS COÛTENT 2 MILLIARDS, COMBIEN COÛTERA UN SEUL AVION ?
2790. LE PROFESSEUR BULLE EST ÉMU
HAÏTI DÉVASTÉ
LE CANADA A PROUVÉ SA VALEUR, SELON HARPER
La Presse Canadienne
Le Soleil. 17 fév. 2010
LÉOGÂNE - Le rapide déploiement des Forces canadiennes en Haïti dans la foulée du tremblement de terre qui a ravagé le pays, le mois dernier,
est la preuve qu'il valait la peine d'investir des milliards de dollars dans de nouveaux équipements militaires,
a soutenu hier le premier ministre Stephen Harper, en marge de sa visite de zones dévastées.
Au deuxième et dernier jour de son voyage éclair en Haïti, M. Harper s'est rendu à Jacmel, dans le sud du pays, et à Léogâne, à l'ouest de Port-au-Prince.
"La planète entière a pu constater que le Canada est maintenant un acteur majeur lorsque vient le temps d'intervenir dans des catastrophes naturelles",
a-t-il déclaré dans un discours prononcé devant une centaine de soldats du Royal 22e Régiment de Valcartier réunis à la base canadienne installée à Léogâne.
"Tout le monde a vu que le Canada a l'équipement, le savoir-faire, la connaissance et le personnel pour intervenir rapidement et efficacement",
a-t-il ajouté,
se félicitant particulièrement de l'acquisition de quatre avions de transport géants C-17, en 2007, au coût de 1,8 milliard $.
(...)
Environ 2000 soldats canadiens ont été déployés en Haïti dans la foulée du séisme, dont environ 200 à Jacmel et 675 à Léogâne, sans compter la centaine d'employés de l'hôpital de campagne.
De plus, deux navires de la marine canadienne naviguent au large du pays.
Le gouvernement n'a pas encore annoncé quand les soldats rentreront au pays, mais on s'attend à ce que ce soit le mois prochain ou au début avril.
Au dernier compte, 34 Canadiens sont morts dans le séisme et 55 manquent toujours à l'appel.
Stephen Harper a profité de son voyage pour goûter à l'eau purifiée par l'unité spécialisée de la DART au profit de la population haïtienne.
Numéro de document : news·20100217·LS·0033
LE CANADA A PROUVÉ SA VALEUR, SELON HARPER
La Presse Canadienne
Le Soleil. 17 fév. 2010
LÉOGÂNE - Le rapide déploiement des Forces canadiennes en Haïti dans la foulée du tremblement de terre qui a ravagé le pays, le mois dernier,
est la preuve qu'il valait la peine d'investir des milliards de dollars dans de nouveaux équipements militaires,
a soutenu hier le premier ministre Stephen Harper, en marge de sa visite de zones dévastées.
Au deuxième et dernier jour de son voyage éclair en Haïti, M. Harper s'est rendu à Jacmel, dans le sud du pays, et à Léogâne, à l'ouest de Port-au-Prince.
"La planète entière a pu constater que le Canada est maintenant un acteur majeur lorsque vient le temps d'intervenir dans des catastrophes naturelles",
a-t-il déclaré dans un discours prononcé devant une centaine de soldats du Royal 22e Régiment de Valcartier réunis à la base canadienne installée à Léogâne.
"Tout le monde a vu que le Canada a l'équipement, le savoir-faire, la connaissance et le personnel pour intervenir rapidement et efficacement",
a-t-il ajouté,
se félicitant particulièrement de l'acquisition de quatre avions de transport géants C-17, en 2007, au coût de 1,8 milliard $.
(...)
Environ 2000 soldats canadiens ont été déployés en Haïti dans la foulée du séisme, dont environ 200 à Jacmel et 675 à Léogâne, sans compter la centaine d'employés de l'hôpital de campagne.
De plus, deux navires de la marine canadienne naviguent au large du pays.
Le gouvernement n'a pas encore annoncé quand les soldats rentreront au pays, mais on s'attend à ce que ce soit le mois prochain ou au début avril.
Au dernier compte, 34 Canadiens sont morts dans le séisme et 55 manquent toujours à l'appel.
Stephen Harper a profité de son voyage pour goûter à l'eau purifiée par l'unité spécialisée de la DART au profit de la population haïtienne.
Numéro de document : news·20100217·LS·0033
2789. ;LE PROFESSEUR BULLE LISANT UNE LETTRE DE MENACE ET NOTANT LES FAUTES DE GRAMMAIRE ET DE SYNTAXE
Image.Georges de La Tour - Saint Jérôme lisant
http://littexpress.over-blog.net/article-19882718.html
2788. UNE PETITE CHANSON
Creedence Clearwater Revival: Have You Ever Seen The Rain?
2787
LA MÉTHODE QUÉBEC
Richard Martineau
17/02/2010
Le Journal de Québec
http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/chroniques/richardmartineau/archives/2010/02/20100217-052209.html
Vous faites face à un problème persistant et vous ne savez pas comment le faire disparaître?
Simple: ne vous attaquez pas à la source du problème, ça prend trop de temps.
Changez tout simplement votre façon de percevoir le problème...
ABRACADABRA !
Un exemple...
Vous trouvez qu'il y a trop de pauvres au Québec?
Changez votre façon de définir la pauvreté. Au lieu d'utiliser le revenu d'une famille pour calculer si elle est pauvre ou non, comme on le faisait avant, utilisez plutôt la méthode MPC (mesure du panier de consommation), vous allez voir: votre taux de pauvreté passera instantanément de 17% à 12%.
Des milliers de pauvres disparaîtront comme par magie!
Ce qui est bien, avec cette approche révolutionnaire, c'est qu'elle se transpose partout. Prenez l'éducation.
Vos jeunes ont de la difficulté à apprendre les règles de l'orthographe?
Réformez l'orthographe!
Remplacez «ph» par «f», enlevez des accents, faites disparaître les traits d'union...
Vous allez voir, leur nombre de fautes va fondre comme neige au soleil!
De même, vous trouvez qu'il y a trop d'élèves qui coulent leurs examens?
Au lieu de serrer la vis et d'encadrer plus étroitement les élèves, baissez la barre et rendez l'examen plus facile!
Le nombre d'échecs diminuera en un tour de main, et votre école grimpera de trois, quatre échelons dans le Palmarès des meilleures écoles du Québec.
Tout ça, sans le moindre effort!
DE LA VRAIE MAGIE
C'est ce qu'on a fait avec les écoles juives ultra religieuses.
Au lieu de les obliger à se conformer au règlement en vigueur au Québec, on a changé le règlement!
Résultat: ces écoles, qui étaient illégales depuis 50 ans, sont devenues légales!
Pas pire, non?
C'est de la magie, je vous dis.
On devrait appeler ça la méthode Québec, et l'exporter partout où les dirigeants n'ont pas le courage de prendre le taureau par les cornes...
LE GROS MOT DE LYSIANE GAGNON
Hier, dans La Presse, Lysiane Gagnon disait que si autant de gens se sont élevés contre l'accommodement accordé par la ministre Courchesne, c'est parce que ça impliquait des écoles juives.
Tiens, le gros mot.
Vous critiquez les islamistes?
Vous êtes anti-arabes et anti-musulmans.
Vous critiquez les orthodoxes juifs?
Vous êtes antisémites.
Vous avez tout faux, Madame Gagnon. Ce ne sont pas les juifs ou les musulmans qui nous inquiètent, ce sont les EXTRÉMISTES RELIGIEUX, qu'ils soient cathos, juifs ou musulmans.
Parce que ces extrémistes ont tous le même but: faire reculer les droits des femmes et des homosexuels.
[Et le droit de tous! Parce qu'eux-seuls ont raison. Et la seule différence entre un Taliban (fanatique) et tous les autres, c'est que les autres n'ont pas le pouvoir.]
Vous trouvez ça normal, vous, que dans les écoles juives ultra religieuses, les filles et les garçons ne reçoivent pas la même éducation?
C'est antisémite de trouver ça rétrograde?
Si c'était des écoles cathos qui agissaient de la sorte, vous seriez la première à déchirer votre blouse!
DES CRÉATIONNISTES
Un prof qui enseigne dans une école juive sépharade m'a écrit, cette semaine.
Il m'a dit que dans les écoles juives ultra religieuses, non seulement enseigne-t-on le créationnisme, mais on refuse de parler des organes reproducteurs dans les cours de biologie.
Il dit aussi que les enseignants québécois «de souche» qui travaillent dans ces écoles n'ont pas droit au congé de Noël.
J'imagine que ces propos sont antisémites, Madame Gagnon?
Richard Martineau
17/02/2010
Le Journal de Québec
http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/chroniques/richardmartineau/archives/2010/02/20100217-052209.html
Vous faites face à un problème persistant et vous ne savez pas comment le faire disparaître?
Simple: ne vous attaquez pas à la source du problème, ça prend trop de temps.
Changez tout simplement votre façon de percevoir le problème...
ABRACADABRA !
Un exemple...
Vous trouvez qu'il y a trop de pauvres au Québec?
Changez votre façon de définir la pauvreté. Au lieu d'utiliser le revenu d'une famille pour calculer si elle est pauvre ou non, comme on le faisait avant, utilisez plutôt la méthode MPC (mesure du panier de consommation), vous allez voir: votre taux de pauvreté passera instantanément de 17% à 12%.
Des milliers de pauvres disparaîtront comme par magie!
Ce qui est bien, avec cette approche révolutionnaire, c'est qu'elle se transpose partout. Prenez l'éducation.
Vos jeunes ont de la difficulté à apprendre les règles de l'orthographe?
Réformez l'orthographe!
Remplacez «ph» par «f», enlevez des accents, faites disparaître les traits d'union...
Vous allez voir, leur nombre de fautes va fondre comme neige au soleil!
De même, vous trouvez qu'il y a trop d'élèves qui coulent leurs examens?
Au lieu de serrer la vis et d'encadrer plus étroitement les élèves, baissez la barre et rendez l'examen plus facile!
Le nombre d'échecs diminuera en un tour de main, et votre école grimpera de trois, quatre échelons dans le Palmarès des meilleures écoles du Québec.
Tout ça, sans le moindre effort!
DE LA VRAIE MAGIE
C'est ce qu'on a fait avec les écoles juives ultra religieuses.
Au lieu de les obliger à se conformer au règlement en vigueur au Québec, on a changé le règlement!
Résultat: ces écoles, qui étaient illégales depuis 50 ans, sont devenues légales!
Pas pire, non?
C'est de la magie, je vous dis.
On devrait appeler ça la méthode Québec, et l'exporter partout où les dirigeants n'ont pas le courage de prendre le taureau par les cornes...
LE GROS MOT DE LYSIANE GAGNON
Hier, dans La Presse, Lysiane Gagnon disait que si autant de gens se sont élevés contre l'accommodement accordé par la ministre Courchesne, c'est parce que ça impliquait des écoles juives.
Tiens, le gros mot.
Vous critiquez les islamistes?
Vous êtes anti-arabes et anti-musulmans.
Vous critiquez les orthodoxes juifs?
Vous êtes antisémites.
Vous avez tout faux, Madame Gagnon. Ce ne sont pas les juifs ou les musulmans qui nous inquiètent, ce sont les EXTRÉMISTES RELIGIEUX, qu'ils soient cathos, juifs ou musulmans.
Parce que ces extrémistes ont tous le même but: faire reculer les droits des femmes et des homosexuels.
[Et le droit de tous! Parce qu'eux-seuls ont raison. Et la seule différence entre un Taliban (fanatique) et tous les autres, c'est que les autres n'ont pas le pouvoir.]
Vous trouvez ça normal, vous, que dans les écoles juives ultra religieuses, les filles et les garçons ne reçoivent pas la même éducation?
C'est antisémite de trouver ça rétrograde?
Si c'était des écoles cathos qui agissaient de la sorte, vous seriez la première à déchirer votre blouse!
DES CRÉATIONNISTES
Un prof qui enseigne dans une école juive sépharade m'a écrit, cette semaine.
Il m'a dit que dans les écoles juives ultra religieuses, non seulement enseigne-t-on le créationnisme, mais on refuse de parler des organes reproducteurs dans les cours de biologie.
Il dit aussi que les enseignants québécois «de souche» qui travaillent dans ces écoles n'ont pas droit au congé de Noël.
J'imagine que ces propos sont antisémites, Madame Gagnon?
2786. UNE PETITE CHANSON
John Fogerty "Have You Ever Seen The Rain?" Live
2785. LE PROFESSEUR BULLE (JEUNE) LISANT UN TEXTE INSPIRÉ D'UN GRAND POLITICIEN. L'ÉMOTION EST PALPABLE.
2784. COMMENTAIRE DU PROFESSEUR BULLE SUR L'EAU
Mon chat psychopathe se souvient que lors de la dernière campagne Libérale (provinciale) un ministre avait eu la bonne idée de proposer une taxe d'un sous (1 cenne noire) par mètre cube (ça en fait de l'eau) au syphonneur d'eau vendue ensuite en bouteille de plastique non recyclable (elles le sont pour un individu mais pas pour une entreprise où il y a des individus).
Leur job est intellectuellement valorisante mais pas bien difficile. Du moins, pas autant que de construire la Muraille de Chine à mains nues.
Ils creusent un puit au-dessus d'une source, pompent l'eau et la mettent en bouteille vendue $1 et plus. Ou ils s'installent près des usines de purification de Montréal ou toronté et pompent encore de l'eau tout en la filtrant un peu plus.
Ce qui avait entraîné des cris de damnés des «producteurs d'eau embouteillés». Qui ont affirmé, main sur le coeur (?) tout le bien qu'ils faisaient au Québec en donnant des jobs.
On n'entendit plus parler de cette promesse.
Le professeur Bulle qui est un grand naïf qui croit à l'amour et à la bonté humaine en fut tout remué. Mais pas son chat qui est athée.
Leur job est intellectuellement valorisante mais pas bien difficile. Du moins, pas autant que de construire la Muraille de Chine à mains nues.
Ils creusent un puit au-dessus d'une source, pompent l'eau et la mettent en bouteille vendue $1 et plus. Ou ils s'installent près des usines de purification de Montréal ou toronté et pompent encore de l'eau tout en la filtrant un peu plus.
Ce qui avait entraîné des cris de damnés des «producteurs d'eau embouteillés». Qui ont affirmé, main sur le coeur (?) tout le bien qu'ils faisaient au Québec en donnant des jobs.
On n'entendit plus parler de cette promesse.
Le professeur Bulle qui est un grand naïf qui croit à l'amour et à la bonté humaine en fut tout remué. Mais pas son chat qui est athée.
2783. COMMENTAIRE DU PEUPLE
ET LES ENTREPRISES ?
Carrefour des lecteurs
Le Soleil. 25 fév. 2010
Ce qui est intéressant avec la proposition des signataires du "pacte" du Québec, c'est la facilité avec laquelle ils proposent de faire payer les citoyens, couplée à l'absence complète de propositions pour faire payer les entreprises.
Ces entreprises qui payent pourtant leur électricité à rabais,
qui payent moins d'impôts
et qui pompent notre eau.
Pourquoi ne pas commencer par faire payer une redevance sur l'eau?
Par faire payer aux entreprises le juste prix pour l'électricité?
Par rééquilibrer leurs contributions à l'impôt provincial?
Par appliquer les lois en vigueur sur la protection de l'environnement, et faire payer aux entreprises les coûts des décontaminations?
Lorsque les entreprises feront leur part, les citoyens seront plus intéressés à contribuer à leur tour.
Bernard Déry
Québec
Numéro de document : news·20100225·LS·0046
Carrefour des lecteurs
Le Soleil. 25 fév. 2010
Ce qui est intéressant avec la proposition des signataires du "pacte" du Québec, c'est la facilité avec laquelle ils proposent de faire payer les citoyens, couplée à l'absence complète de propositions pour faire payer les entreprises.
Ces entreprises qui payent pourtant leur électricité à rabais,
qui payent moins d'impôts
et qui pompent notre eau.
Pourquoi ne pas commencer par faire payer une redevance sur l'eau?
Par faire payer aux entreprises le juste prix pour l'électricité?
Par rééquilibrer leurs contributions à l'impôt provincial?
Par appliquer les lois en vigueur sur la protection de l'environnement, et faire payer aux entreprises les coûts des décontaminations?
Lorsque les entreprises feront leur part, les citoyens seront plus intéressés à contribuer à leur tour.
Bernard Déry
Québec
Numéro de document : news·20100225·LS·0046
2782. BON À SAVOIR
Dans ses programmes d'aide aux entreprises, le gouvernement du Québec dépense (investit) (pour quel rendement?) 3.3 milliards par an.
2781. UNE PETITE CHANSON
Green day boulevard of broken dreams live
2780. MUSE LISANT AU LIEU DE PRÉPARER LE SOUPER
2789. COMMENTAIRE DU PROFESSEUR BULLE
On se souvient aussi (?) de l'élection frauduleuse de monsieur Charest due à la complicité, la négligence, la stupidité des partis d'opposition et des journalistes. Tous incapables de tirer la ficelle si évidente du mensonge. On aurait cru un élection de conseil scolaire étudiant discutant du bal de fin d'année et du décolleté conseillé aux filles.
Maintenant, tout ce beau monde fait comme si tout était normal.
Maintenant, tout ce beau monde fait comme si tout était normal.
2788. COMMENTAIRE DU PROFESSEUR BULLE SUR LE NO. 2785
On se souvient - si on a encore un cerveau (et si on n'est pas journaliste)- des pertes pharamanineuses de la Caisse l'année dernière. On apprend donc que si elle n'avait pas procédé à ces ventes de débarras - faillite, fin de bail, tout doit partir- qui lui a procuré le peu de revenu et de chiffres nécessaires pour améliorer ses soustractions, les pertes auraient été encore plus grandes.
De grandes compagnies ont été larguées pour rien. Problèmes à venir pour les employés et les cadres des sièges sociaux qui vont déménager chez l'acheteur.
De grandes compagnies ont été larguées pour rien. Problèmes à venir pour les employés et les cadres des sièges sociaux qui vont déménager chez l'acheteur.
2787. COMMENTAIRE DU PEUPLE
La Caisse se vide?
Si j'ai bien lu (page 5), les dépots des déposants exédaient de 4,554,000,000$ les retraits en 2008. Or, en 2009, revirement spectaculaire: les retraits des déposants exédaient de 252,000,000 les dépots.
Sommes-nous déjà dans le rouge?
http://www.lacaisse.com/fr/nouvelles-medias/Docume
Si j'ai bien lu (page 5), les dépots des déposants exédaient de 4,554,000,000$ les retraits en 2008. Or, en 2009, revirement spectaculaire: les retraits des déposants exédaient de 252,000,000 les dépots.
Sommes-nous déjà dans le rouge?
http://www.lacaisse.com/fr/nouvelles-medias/Docume
2786. COMMENTAIRE DU PEUPLE
La Caisse a perdu(enfin elle a dit qu'elle a perdu) 9 milliards à cause de la chute de la piasse.
Elle n'avait pas prévu que la piasse s'enfondrait à 77 cents US.
Tous les mécanismes de protection ont sauté. C'est là qu'est le scandale. Sans ces mécanismes, on aurait rien perdu puisque la piasse a remonté à 95 cents US.
Les médias ont préféré s'attarder au dossier du papier commercial parce que ce dossier était déjà traité largement depuis deux-trois ans.
Une question comme ça: combien la Caisse a d'actions de Ford?
(l'action est passée de 1$ à 12$ cette année!)
Elle n'avait pas prévu que la piasse s'enfondrait à 77 cents US.
Tous les mécanismes de protection ont sauté. C'est là qu'est le scandale. Sans ces mécanismes, on aurait rien perdu puisque la piasse a remonté à 95 cents US.
Les médias ont préféré s'attarder au dossier du papier commercial parce que ce dossier était déjà traité largement depuis deux-trois ans.
Une question comme ça: combien la Caisse a d'actions de Ford?
(l'action est passée de 1$ à 12$ cette année!)
2785. COMMENTAIRE DU PEUPLE
lors de la dernière élection, alors que de signes inquiétant parvenaient de la Caisse au sujet de pertes records. Ce qui pouvait inquiéter l'électteur. Les dirigeants de la Caisse sont venu à la rescousse de la campagne de Charest pour rassurer l'électorat sur la situation.
Pour venir dire au publique qu'il n'y avait pas de problème de "liquidité'. il a fallu que la Caisse effectue des ventes de feu de son portefeuille d'actions en pleine capitulation boursière. Transformant des pertes sur papiers en pertes
Pour venir dire au publique qu'il n'y avait pas de problème de "liquidité'. il a fallu que la Caisse effectue des ventes de feu de son portefeuille d'actions en pleine capitulation boursière. Transformant des pertes sur papiers en pertes
2784
LES OMISSIONS SCANDALEUSES DE LA DIRECTION DE LA CAISSE DE DÉPÔT ET PLACEMENT
Pierre Goyette
Ancien sous-ministre des Finances, ancien membre du conseil d'administration de la Caisse de dépôt et placement du Québec et ex-président et chef de la direction de la Banque Laurentienne du Canada
25 février 2010
http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/283779/les-omissions-scandaleuses-de-la-direction-de-la-caisse-de-depot-et-placement
La véritable catastrophe financière de l'année 2008 a été la perte à la vente de placements en actions de 22,8 milliards par la Caisse de dépôt et placement du Québec.
Cela dit, l'omission la plus scandaleuse de la part de la direction de la Caisse a été de s'abstenir de toute explication, de toute analyse de ce fait éminemment important, de cette immense perte réelle irrécupérable de 2008.
Ainsi, pourquoi la Caisse a-t-elle vendu des milliards d'actions alors que le marché des actions, à l'automne 2008, s'effondre?
Pas un mot d'explication crédible.
Qu'est-ce qui forçait la Caisse à faire des gestes aussi insensés conduisant à perdre 23 milliards de dollars de l'argent de ses déposants?
Aucune explication.
Au lieu de répondre aux vraies questions sur les vraies pertes, pour la direction de la Caisse, la règle comptable de la juste valeur a été la raison principale de la perte de 39,8 milliards.
Selon cette règle, la Caisse doit établir la juste valeur marchande de ses placements au 31 décembre, comme s'ils étaient tous disponibles à la vente à cette date. Cela a donné en 2008 des moins-values, des pertes comptables ou des pertes sur papier d'un montant de 22,4 milliards, un montant élevé, mais moindre que la perte réalisée à la vente de placements.
IMAGE DÉFORMÉE
Or, dans le communiqué de presse du 25 février 2009, dans le rapport annuel rendu public le 21 avril 2009, lors de l'allocution de monsieur Rousseau le 9 mars 2009 et lors des audiences de mai 2009 de la Commission des finances publiques, la direction de la Caisse a prétendu que les moins-values étaient principalement dues aux pertes de valeur des biens immobiliers et aux provisions additionnelles sur PCAA. Ce n'est pas le cas.
En 2008, le total des provisions et des pertes comptables sur immeubles et sur PCAA est de 4,7 milliards, bien en deçà des pertes comptables sur actions et sur produits dérivés, qui eux totalisent 25,4 milliards.
C'est tout simplement de la désinformation.
Dans mon dictionnaire, ce mot signifie donner une image déformée de la réalité. Mais ce n'est pas tout.
En effet, les moins-values les plus importantes sur les actions et sur les produits dérivés ne sont pas détaillées et ne sont pas analysées dans les documents annuels. Le rapport annuel décrit longuement le contexte de marché en 2008 au Québec, au Canada et dan le monde à l'égard de toutes les catégories de placements, mais des renseignements détaillés et de l'analyse des pertes comptables de 13,7 milliards sur actions, il n'y a rien.
INTÉGRITÉ DEMANDÉE
Et que dire des pertes comptables de 11,7 milliards ayant trait au passif, liées aux instruments financiers dérivés?
D'ailleurs, je doute que ces moins-values sur produits dérivés soient récupérées plus tard.
Ces instruments sont décrits par la Caisse elle-même, dans le rapport annuel, comme des «instruments complexes et opaques qui se sont avérés fragiles en période de stress».
C'était une raison de plus pour analyser et détailler ce montant de 11,7 milliards. Or, ce petit détail a été omis et il s'agit d'une omission de faits importants.
La Caisse doit appliquer avec intégrité sa propre politique d'attestation financière et sa propre politique de divulgation de l'information financière. La Caisse doit améliorer considérablement sa reddition de comptes.
La Caisse doit passer outre la culture du secret des 44 dernières années.
Pierre Goyette
Ancien sous-ministre des Finances, ancien membre du conseil d'administration de la Caisse de dépôt et placement du Québec et ex-président et chef de la direction de la Banque Laurentienne du Canada
25 février 2010
http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/283779/les-omissions-scandaleuses-de-la-direction-de-la-caisse-de-depot-et-placement
La véritable catastrophe financière de l'année 2008 a été la perte à la vente de placements en actions de 22,8 milliards par la Caisse de dépôt et placement du Québec.
Cela dit, l'omission la plus scandaleuse de la part de la direction de la Caisse a été de s'abstenir de toute explication, de toute analyse de ce fait éminemment important, de cette immense perte réelle irrécupérable de 2008.
Ainsi, pourquoi la Caisse a-t-elle vendu des milliards d'actions alors que le marché des actions, à l'automne 2008, s'effondre?
Pas un mot d'explication crédible.
Qu'est-ce qui forçait la Caisse à faire des gestes aussi insensés conduisant à perdre 23 milliards de dollars de l'argent de ses déposants?
Aucune explication.
Au lieu de répondre aux vraies questions sur les vraies pertes, pour la direction de la Caisse, la règle comptable de la juste valeur a été la raison principale de la perte de 39,8 milliards.
Selon cette règle, la Caisse doit établir la juste valeur marchande de ses placements au 31 décembre, comme s'ils étaient tous disponibles à la vente à cette date. Cela a donné en 2008 des moins-values, des pertes comptables ou des pertes sur papier d'un montant de 22,4 milliards, un montant élevé, mais moindre que la perte réalisée à la vente de placements.
IMAGE DÉFORMÉE
Or, dans le communiqué de presse du 25 février 2009, dans le rapport annuel rendu public le 21 avril 2009, lors de l'allocution de monsieur Rousseau le 9 mars 2009 et lors des audiences de mai 2009 de la Commission des finances publiques, la direction de la Caisse a prétendu que les moins-values étaient principalement dues aux pertes de valeur des biens immobiliers et aux provisions additionnelles sur PCAA. Ce n'est pas le cas.
En 2008, le total des provisions et des pertes comptables sur immeubles et sur PCAA est de 4,7 milliards, bien en deçà des pertes comptables sur actions et sur produits dérivés, qui eux totalisent 25,4 milliards.
C'est tout simplement de la désinformation.
Dans mon dictionnaire, ce mot signifie donner une image déformée de la réalité. Mais ce n'est pas tout.
En effet, les moins-values les plus importantes sur les actions et sur les produits dérivés ne sont pas détaillées et ne sont pas analysées dans les documents annuels. Le rapport annuel décrit longuement le contexte de marché en 2008 au Québec, au Canada et dan le monde à l'égard de toutes les catégories de placements, mais des renseignements détaillés et de l'analyse des pertes comptables de 13,7 milliards sur actions, il n'y a rien.
INTÉGRITÉ DEMANDÉE
Et que dire des pertes comptables de 11,7 milliards ayant trait au passif, liées aux instruments financiers dérivés?
D'ailleurs, je doute que ces moins-values sur produits dérivés soient récupérées plus tard.
Ces instruments sont décrits par la Caisse elle-même, dans le rapport annuel, comme des «instruments complexes et opaques qui se sont avérés fragiles en période de stress».
C'était une raison de plus pour analyser et détailler ce montant de 11,7 milliards. Or, ce petit détail a été omis et il s'agit d'une omission de faits importants.
La Caisse doit appliquer avec intégrité sa propre politique d'attestation financière et sa propre politique de divulgation de l'information financière. La Caisse doit améliorer considérablement sa reddition de comptes.
La Caisse doit passer outre la culture du secret des 44 dernières années.
2783. UNE PETITE CHANSON
Capleton - Jah Jah City
2782. LE PROFESSEUR BULLE ESSAYANT SES NOUVELLES LUNETTES EN LISANT L'ÉPITRE DE SAINT BOUCHARD LUI RECOMMANDANT LA PAUVRETÉ
Image. Georges de La Tour - Saint Jérôme lisant
http://www.prenoms.com/collection-privee/oeuvres/La+Tour+Georges+de++/Saint+J%E9r%F4me+lisant/07-509220.html
http://www.prenoms.com/collection-privee/oeuvres/La+Tour+Georges+de++/Saint+J%E9r%F4me+lisant/07-509220.html
2781. COMMENTAIRE DU PEUPLE
Et j'ajouterai, je me souviens,
30 milliards d'erreur
450 000 000 d'erreurs
5 millions d'erreurs
Une justice qui aiment les détourenements de fonds, les abris fiscaux, la collusion, etc.
Qui va payer?
30 milliards d'erreur
450 000 000 d'erreurs
5 millions d'erreurs
Une justice qui aiment les détourenements de fonds, les abris fiscaux, la collusion, etc.
Qui va payer?
2780. COMMENTAIRE DU PEUPLE
Pour les PCAA, il y a toutes sortes de rumeurs qui circulent sur les raisons qui ont poussé la Caisse à s'engager dans cette voie sans issue. Ca va prendre une enquête. Pour le moment, tous les doigts pointent dans la même direction, celle d'un gros investisseur qui auraIT ''SUGGÉRÉ'' à tout le monde de prendre le train avec lui.
2779. DES TAS DE QUESTIONS ?
LIBRE OPINION - PETITS RAPPELS AUX RICHES DE CE MONDE
«Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui.» -- Laurence Peter
Mélissa Pilon
25 février 2010
http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/283782/libre-opinion-petits-rappels-aux-riches-de-ce-monde
Pourquoi le gouvernement libéral n'utilise-t-il pas les 900 millions offerts par Ottawa lors du règlement du déséquilibre fiscal au lieu d'offrir des baisses d'impôts?
Pourquoi ne réclame-t-il pas à Ottawa les 2,1 milliards pour l'harmonisation de la TPS et de la TVQ?
Pourquoi ne pas augmenter la taxe sur le capital de 50 à 100 % du gain réalisé, ce qui permettrait une entrée d'argent frais de près d'un demi-milliard de dollars?
Pourquoi ne pas facturer à Rio Tinto Alcan, une compagnie étrangère, le vrai coût de son électricité pour produire de l'aluminium?
Pourquoi ne pas faire la lumière sur la corruption qui coûte 30 % de plus aux Québécois, ce qui équivaut presque au déficit actuel du gouvernement selon l'ancien ministre des Finances Jean Campeau?
Pourquoi le gouvernement n'actualise-t-il pas la Loi sur les mines afin de récupérer une somme de 200 millions en redevances?
Pourquoi le gouvernement ne prête-t-il pas lui-même aux étudiants directement, au lieu de faire affaire avec les banques, dans le cadre du programme des prêts et bourses, une économie de 48 millions de dollars en intérêts?
Pourquoi le salaire d'un recteur est-il pratiquement le double du salaire du premier ministre du Québec?
Comment un associé principal du cabinet d'avocats Davies Ward Phillips & Vineberg, comme Lucien Bouchard, dont le bureau défend la firme Conventree de Toronto impliquée dans le scandale des PCAA, peut-il nous faire la leçon?
Avez-vous oublié les mises à la retraite?
Le seul qui devrait prendre sa retraite, c'est Lucien Bouchard.
Les droits de scolarité sont déjà dégelés. En effet, d'ici 2012, les étudiants paieront 500 $ de plus par année.
Mais en contrepartie, les investissements du gouvernement libéral ne couvrent même pas les coûts de système, les bourses versées en 2009-10 ne couvrent même pas le taux d'inflation.
Chaque fois qu'un étudiant investit un dollar, le gouvernement en profite pour se dégager de sa responsabilité envers l'éducation.
Faut-il rappeler aux riches de ce monde que tous ne partent pas sur le même pied d'égalité dans la vie, que tous n'ont pas un père ou une mère avec un portefeuille bien garni? Avons-nous abandonné l'idéal québécois de la Révolution tranquille: la chance pour chacun de réussir sa vie, par l'éducation, par la formation, et ce, sans le souci financier?
Seuls le talent et l'excellence devraient être conditions de réussite.
Il faudrait d'ailleurs m'expliquer comment une hausse de coût n'affecte pas la demande. Il s'agit pourtant d'un principe de base d'économie. Nous avons un problème de démographie, croyons-nous vraiment qu'un jeune couple endetté d'un prêt de 100 000 ou de 200 000 dollars aura envie de mettre des enfants au monde?
Croyons-nous vraiment que de réduire l'accès aux études postsecondaires est une vision de courage, alors qu'une pénurie de main-d'oeuvre spécialisée pointe à l'horizon?
Fin aux paradis fiscaux.
Fin à l'évasion fiscale.
Fin de la corruption des petits amis du régime.
Lumière sur le scandale des PCAA.
Voilà une vision courageuse pour une société juste et financièrement viable.
Ce sont les bandits qui nous coûtent cher, et surtout, leur avocat.
«Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui.» -- Laurence Peter
Mélissa Pilon
25 février 2010
http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/283782/libre-opinion-petits-rappels-aux-riches-de-ce-monde
Pourquoi le gouvernement libéral n'utilise-t-il pas les 900 millions offerts par Ottawa lors du règlement du déséquilibre fiscal au lieu d'offrir des baisses d'impôts?
Pourquoi ne réclame-t-il pas à Ottawa les 2,1 milliards pour l'harmonisation de la TPS et de la TVQ?
Pourquoi ne pas augmenter la taxe sur le capital de 50 à 100 % du gain réalisé, ce qui permettrait une entrée d'argent frais de près d'un demi-milliard de dollars?
Pourquoi ne pas facturer à Rio Tinto Alcan, une compagnie étrangère, le vrai coût de son électricité pour produire de l'aluminium?
Pourquoi ne pas faire la lumière sur la corruption qui coûte 30 % de plus aux Québécois, ce qui équivaut presque au déficit actuel du gouvernement selon l'ancien ministre des Finances Jean Campeau?
Pourquoi le gouvernement n'actualise-t-il pas la Loi sur les mines afin de récupérer une somme de 200 millions en redevances?
Pourquoi le gouvernement ne prête-t-il pas lui-même aux étudiants directement, au lieu de faire affaire avec les banques, dans le cadre du programme des prêts et bourses, une économie de 48 millions de dollars en intérêts?
Pourquoi le salaire d'un recteur est-il pratiquement le double du salaire du premier ministre du Québec?
Comment un associé principal du cabinet d'avocats Davies Ward Phillips & Vineberg, comme Lucien Bouchard, dont le bureau défend la firme Conventree de Toronto impliquée dans le scandale des PCAA, peut-il nous faire la leçon?
Avez-vous oublié les mises à la retraite?
Le seul qui devrait prendre sa retraite, c'est Lucien Bouchard.
Les droits de scolarité sont déjà dégelés. En effet, d'ici 2012, les étudiants paieront 500 $ de plus par année.
Mais en contrepartie, les investissements du gouvernement libéral ne couvrent même pas les coûts de système, les bourses versées en 2009-10 ne couvrent même pas le taux d'inflation.
Chaque fois qu'un étudiant investit un dollar, le gouvernement en profite pour se dégager de sa responsabilité envers l'éducation.
Faut-il rappeler aux riches de ce monde que tous ne partent pas sur le même pied d'égalité dans la vie, que tous n'ont pas un père ou une mère avec un portefeuille bien garni? Avons-nous abandonné l'idéal québécois de la Révolution tranquille: la chance pour chacun de réussir sa vie, par l'éducation, par la formation, et ce, sans le souci financier?
Seuls le talent et l'excellence devraient être conditions de réussite.
Il faudrait d'ailleurs m'expliquer comment une hausse de coût n'affecte pas la demande. Il s'agit pourtant d'un principe de base d'économie. Nous avons un problème de démographie, croyons-nous vraiment qu'un jeune couple endetté d'un prêt de 100 000 ou de 200 000 dollars aura envie de mettre des enfants au monde?
Croyons-nous vraiment que de réduire l'accès aux études postsecondaires est une vision de courage, alors qu'une pénurie de main-d'oeuvre spécialisée pointe à l'horizon?
Fin aux paradis fiscaux.
Fin à l'évasion fiscale.
Fin de la corruption des petits amis du régime.
Lumière sur le scandale des PCAA.
Voilà une vision courageuse pour une société juste et financièrement viable.
Ce sont les bandits qui nous coûtent cher, et surtout, leur avocat.
2778. BONNE QUESTION !
Comment un associé principal du cabinet d'avocats Davies Ward Phillips & Vineberg, comme Lucien Bouchard, dont le bureau défend la firme Conventree de Toronto impliquée dans le scandale des PCAA, peut-il nous faire la leçon?
Libre opinion - Petits rappels aux riches de ce monde. Mélissa Pilon
http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/283782/libre-opinion-petits-rappels-aux-riches-de-ce-monde
Photo. http://www.filibustercartoons.com/New%20Canada%20Guide/index.php?page=notables
Libre opinion - Petits rappels aux riches de ce monde. Mélissa Pilon
http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/283782/libre-opinion-petits-rappels-aux-riches-de-ce-monde
Photo. http://www.filibustercartoons.com/New%20Canada%20Guide/index.php?page=notables
jeudi 25 février 2010
2777. LE PROFESSEUR BULLE DEMANDANT À SA MUSE SI LE SOUPER EST PRÊT
2776. ET NOTRE SÉCURITÉ !
SÉCURITÉ AÉRIENNE
LA FACTURE REFILÉE AUX VOYAGEURS
25 février 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2010/02/25/001-transport-frais-baird.shtml#commentaires
La facture des mesures de sécurité aériennes annoncées récemment par Ottawa sera refilée aux passagers.
Les droits sur la sécurité des passagers utilisant le transport aérien seront ainsi augmentés à partir du 1er avril, a indiqué le ministre fédéral des Transports, John Baird, lors d'un point de presse tenu jeudi à l'aéroport international d'Ottawa.
La décision doit cependant être approuvée par le Parlement.
Le ministre Baird a fait savoir que son gouvernement allait consacrer 1,5 milliard de dollars au cours des cinq prochaines années pour renforcer la sécurité dans les aéroports du pays.
Pour obtenir cette somme, Ottawa ira piger dans les poches des voyageurs.
AUGMENTATIONS PRÉVUES :
2,50 $ pour un aller au Canada
4,37 $ pour un vol en provenance ou en direction des États-Unis
8,91 $ pour un vol en provenance ou en direction d'un autre pays
Le ministre Baird a tenté de minimiser la hausse, disant qu'elle était à peine plus élevée que l'achat d'un oreiller ou d'une paire d'écouteurs à bord d'un appareil.
« Je comprends que les nouveaux frais ne soient pas les bienvenus, mais ils sont nécessaires à la sécurité des voyageurs », a-t-il soutenu.
La majoration du coût des billets servira à financer l'achat de 44 scanners corporels (d'une valeur de 11 millions de dollars)
et autres nouveaux dispositifs reliés à la sécurité aérienne [!]
de même que l'embauche de centaines d'employés qui analyseront le comportement des passagers.
L'Administration canadienne de la sûreté du transport aérien avait déjà annoncé la création d'un nouveau programme d'observation comportementale destiné à repérer les voyageurs susceptibles d'attirer les soupçons.
La société de la Couronne dépensera des millions pour former les employés embauchés.
Ces frais viennent s'ajouter aux taxes sur la sécurité aérienne déjà existantes, qui oscillent présentement entre 5 $ et 16 $, selon les destinations.
L'annonce suit la déclaration d'il y a quelques jours sur l'absence de nouvelles taxes dans le prochain budget.
Il s'agit ici de frais d'utilisation et non d'une taxe, a fait valoir le ministre Baird.
Il a en outre attribué ces hausses à l'attaque avortée survenue sur un appareil américain à Noël dernier.
« L'attaque terroriste survenue il y a deux mois a rappelé aux gouvernements l'importance de rester vigilants en matière de sécurité aérienne. Notre gouvernement reste inébranlable dans sa détermination à protéger les Canadiens du terrorisme, et nous prenons les mesures nécessaires pour atteindre ce but », a-t-il soutenu.
Le ministre Baird a également annoncé une révision complète de la sécurité de l'agence elle-même. Les dépenses, l'efficacité et la structure de l'organisme seront ainsi étudiées.
Radio-Canada.ca avec Presse canadienne et CBC
LA FACTURE REFILÉE AUX VOYAGEURS
25 février 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2010/02/25/001-transport-frais-baird.shtml#commentaires
La facture des mesures de sécurité aériennes annoncées récemment par Ottawa sera refilée aux passagers.
Les droits sur la sécurité des passagers utilisant le transport aérien seront ainsi augmentés à partir du 1er avril, a indiqué le ministre fédéral des Transports, John Baird, lors d'un point de presse tenu jeudi à l'aéroport international d'Ottawa.
La décision doit cependant être approuvée par le Parlement.
Le ministre Baird a fait savoir que son gouvernement allait consacrer 1,5 milliard de dollars au cours des cinq prochaines années pour renforcer la sécurité dans les aéroports du pays.
Pour obtenir cette somme, Ottawa ira piger dans les poches des voyageurs.
AUGMENTATIONS PRÉVUES :
2,50 $ pour un aller au Canada
4,37 $ pour un vol en provenance ou en direction des États-Unis
8,91 $ pour un vol en provenance ou en direction d'un autre pays
Le ministre Baird a tenté de minimiser la hausse, disant qu'elle était à peine plus élevée que l'achat d'un oreiller ou d'une paire d'écouteurs à bord d'un appareil.
« Je comprends que les nouveaux frais ne soient pas les bienvenus, mais ils sont nécessaires à la sécurité des voyageurs », a-t-il soutenu.
La majoration du coût des billets servira à financer l'achat de 44 scanners corporels (d'une valeur de 11 millions de dollars)
et autres nouveaux dispositifs reliés à la sécurité aérienne [!]
de même que l'embauche de centaines d'employés qui analyseront le comportement des passagers.
L'Administration canadienne de la sûreté du transport aérien avait déjà annoncé la création d'un nouveau programme d'observation comportementale destiné à repérer les voyageurs susceptibles d'attirer les soupçons.
La société de la Couronne dépensera des millions pour former les employés embauchés.
Ces frais viennent s'ajouter aux taxes sur la sécurité aérienne déjà existantes, qui oscillent présentement entre 5 $ et 16 $, selon les destinations.
L'annonce suit la déclaration d'il y a quelques jours sur l'absence de nouvelles taxes dans le prochain budget.
Il s'agit ici de frais d'utilisation et non d'une taxe, a fait valoir le ministre Baird.
Il a en outre attribué ces hausses à l'attaque avortée survenue sur un appareil américain à Noël dernier.
« L'attaque terroriste survenue il y a deux mois a rappelé aux gouvernements l'importance de rester vigilants en matière de sécurité aérienne. Notre gouvernement reste inébranlable dans sa détermination à protéger les Canadiens du terrorisme, et nous prenons les mesures nécessaires pour atteindre ce but », a-t-il soutenu.
Le ministre Baird a également annoncé une révision complète de la sécurité de l'agence elle-même. Les dépenses, l'efficacité et la structure de l'organisme seront ainsi étudiées.
Radio-Canada.ca avec Presse canadienne et CBC
2775. UNE PETITE CHANSON
If Music Could Talk - The Clash
2774. LE PROFESSEUR BULLE ÉCRIVANT UN POÈME POUR LE MINISTÈRE DE LA DÉFENSE
2773. MAIS ON OUBLAIT LA DÉFENSE!
RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT
DES MILLIONS POUR LA DÉFENSE
24 février 2010
http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2010/02/24/004-complexe_recherche_valcartier.shtml
Mercredi, le ministre de la Défense nationale, Peter MacKay, et la ministre responsable de la région de Québec, Josée Verner, ont confirmé des investissements de 170 millions de dollars dans un nouveau complexe de recherche et développement à la base militaire de Valcartier.
La construction du bâtiment, dans lequel seront aménagés des bureaux et des laboratoires, sera entamée en 2012.
Le gouvernement souhaite regrouper 400 employés dans cet édifice central.
Ces derniers seront mandatés pour la recherche afin d'améliorer les systèmes d'information et les systèmes de combat. Il pourrait s'agir, par exemple, de trouver le meilleur moyen d'améliorer la sécurité des soldats à bord des équipements blindés.
Cette année sera consacrée à la conception. Ottawa prévoit également détruire une cinquantaine de bâtiments désuets et en rénover 83 autres.
Ces travaux devraient créer près de 1000 emplois.
DES MILLIONS POUR LA DÉFENSE
24 février 2010
http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2010/02/24/004-complexe_recherche_valcartier.shtml
Mercredi, le ministre de la Défense nationale, Peter MacKay, et la ministre responsable de la région de Québec, Josée Verner, ont confirmé des investissements de 170 millions de dollars dans un nouveau complexe de recherche et développement à la base militaire de Valcartier.
La construction du bâtiment, dans lequel seront aménagés des bureaux et des laboratoires, sera entamée en 2012.
Le gouvernement souhaite regrouper 400 employés dans cet édifice central.
Ces derniers seront mandatés pour la recherche afin d'améliorer les systèmes d'information et les systèmes de combat. Il pourrait s'agir, par exemple, de trouver le meilleur moyen d'améliorer la sécurité des soldats à bord des équipements blindés.
Cette année sera consacrée à la conception. Ottawa prévoit également détruire une cinquantaine de bâtiments désuets et en rénover 83 autres.
Ces travaux devraient créer près de 1000 emplois.
2772. UNE PETITE CHANSON
Kid Cudi - Pursuit Of Happiness ft. MGMT, Ratatat
2771. LE PROFFESSEUR BULLE RUINANT SA SANTÉ EN ESSAYANT DE PENSER À L'INDUSTRIE FORESTIÈRE, MARITIME ET PORCINE
2771. IL MANQUAIT LES PRODUCTEURS DE PORCS
LE NOUVEAU CHAMP DE BATAILLE DE LAURENT PELLERIN
Hugo Fontaine
20 février 2010
La Presse
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/grande-entrevue/201002/19/01-953462-le-nouveau-champ-de-bataille-de-laurent-pellerin.php
Laurent Pellerin été élu à la présidence de la Fédération canadienne de l'agriculture (FCA), qui regroupe 26 associations provinciales et sectorielles. Il devient du coup le premier francophone à la tête de l'organisme vieux de 75 ans, et le représentant de 200 000 agriculteurs.
Il a trimé dur sur sa ferme et ses épaules en souffrent aujourd'hui. Mais son ardeur au travail n'a pas diminué d'un iota.
Défait à la fin de 2007 aux élections pour la présidence de l'Union des producteurs agricoles (UPA), après 14 ans à la direction de l'organisme, Laurent Pellerin a rebondi à la tête de la Fédération canadienne de l'agriculture, où il continue de se battre pour améliorer la situation des producteurs agricoles de tout le pays.
Laurent Pellerin reçoit La Presse Affaires sur sa ferme porcine de Saint-Grégoire (Bécancour), à quelques minutes du pont Laviolette.
Une ferme dont il doit s'éloigner souvent, par les temps qui courent. Juste après notre passage, par un bel avant-midi de février, Laurent Pellerin doit s'envoler vers l'Ouest canadien. Il assistera, le lendemain matin à Lethbridge, à l'assemblée annuelle de l'Association des producteurs canadiens de betterave à sucre.
«Ce sont des Gaulois en Alberta, dit-il. On ne se douterait pas que l'on cultive encore la betterave à sucre au Canada.»
C'est l'une des choses qu'il a découvertes il y a un an quand il a été élu à la présidence de la Fédération canadienne de l'agriculture (FCA), qui regroupe 26 associations provinciales et sectorielles. Il devenait du coup le premier francophone à la tête de l'organisme vieux de 75 ans, et le représentant de 200 000 agriculteurs.
GÉRER LA DIVERSITÉ
Mais représenter tant le cultivateur de blé de Saskatchewan que le producteur laitier du Québec n'est pas nécessairement aisé.
«J'ai réalisé que ma principale tâche est de rallier les producteurs canadiens malgré les mentalités différentes, dit M. Pellerin. Et il y a aussi de grands écarts dans la situation des agriculteurs selon le type de production ou la région.»
Dans les Maritimes, par exemple, il est question d'une agriculture de proximité avec très peu de transformation.
Dans l'Ouest, l'agriculture est d'une tout autre ampleur.
«En Saskatchewan, illustre Laurent Pellerin, on cultive environ 49 millions d'hectares de terres.
Au Québec, où il y a quand même une agriculture assez importante, on cultive 2,2 millions d'hectares.»
D'une production à l'autre, on passe d'un monde à l'autre.
Est-ce que l'agriculture canadienne va bien?
Impossible de répondre simplement.
Dans les productions où il y a gestion de l'offre, ça va plutôt bien.
Mais dans les productions à la merci du marché (boeuf, porc, céréales), la situation est moins favorable.
Dans le sillage de la crise financière, la demande américaine a lourdement chuté, et les prix mondiaux ont baissé.
«Les producteurs sont affectés de manière directe, au quotidien»,
insiste Laurent Pellerin.
C'est sans compter les problèmes qui viennent de la variation du dollar canadien ou de la concurrence étrangère.
La diversité canadienne se situe aussi dans les mentalités. Certains producteurs penchent davantage du côté de l'individualisme et du libre marché, d'autres privilégient plutôt l'approche collective.
Sans surprise pour quelqu'un qui oeuvre depuis 30 ans dans le syndicalisme agricole québécois, Laurent Pellerin est du deuxième groupe.
«Il faudrait davantage d'approche collective. La seule façon de faire contrepoids aux grands transformateurs, c'est de se regrouper. Mais ce n'est pas toujours facile de convaincre tous les producteurs. Dans les Maritimes, les gens sont convaincus, ils n'ont pas le choix. Dans l'Ouest, il y davantage de réticence.»
LES REVENUS: LE GRAND ENJEU
Reste qu'un grand enjeu rassemble les agriculteurs d'un océan à l'autre, selon Laurent Pellerin. C'est la minceur des revenus.
«Ça fait 25 ans que, partout dans le monde, les agriculteurs sont mal payés»,
dit celui qui occupe aussi la présidence d'Agricord, regroupement international d'organisations agricoles.
Il est convaincu du potentiel agricole canadien, que les agriculteurs pourraient produire plus.
Mais les problèmes de revenus mettent des bâtons dans les roues.
[Dans une économie de marché, une compagnie fabrique un produit et le vend. Si personne n’achète le produit ou ne veut le payer le prix qu’il coûte (plus profit), le producteur fait autre chose. À moins d’être subventionné. Dans ce cas, c'est l'État qui juge d'utilité publique le fait que son produit et son producteur existe. Mais si on subventionne un danseur de ballet ou un musée, pourquoi subventionner un producteur de porc? Et si tu es subventionné comme danseur de ballet, tu acceptes (?) (pas le choix) de rester pauvre. Personne ne subventionne ta qualité de vie. Ou ta richesse. À moins que tu ne sois médecin ou ait une profession jugée indispensable et unique. Ou un haut fonctionnaire de l'État. Est-ce le cas d’un producteur de porcs. Si ce que tu fais n’est pas rentable ou pas assez bien payé, tu fais autre chose.]
«Pourquoi je ferais davantage de porc?
demande Laurent Pellerin. J
e perds de l'argent!»
Pour s'attaquer au problème, explique-t-il, il faut d'abord revoir la répartition des revenus avec les distributeurs, qui prennent une trop grosse part du gâteau, selon lui.
En même temps, Laurent Pellerin veut convaincre les gouvernements de mettre plus d'argent sur la table
et de s'assurer que les mécanismes d'aide financière soient adéquats et basés sur des mesures réalistes.
C'est une bataille sur plusieurs fronts pour Laurent Pellerin, mais une bataille qu'il estime nécessaire.
Car, pour lui, la conséquence du problème de revenu est claire: les agriculteurs quittent leur terre, laissent leur ferme. Les jeunes abandonnent.
«J'ai peur que l'on retombe dans une période de ratatinement de l'agriculture»,
s'inquiète-t-il.
Hugo Fontaine
20 février 2010
La Presse
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/grande-entrevue/201002/19/01-953462-le-nouveau-champ-de-bataille-de-laurent-pellerin.php
Laurent Pellerin été élu à la présidence de la Fédération canadienne de l'agriculture (FCA), qui regroupe 26 associations provinciales et sectorielles. Il devient du coup le premier francophone à la tête de l'organisme vieux de 75 ans, et le représentant de 200 000 agriculteurs.
Il a trimé dur sur sa ferme et ses épaules en souffrent aujourd'hui. Mais son ardeur au travail n'a pas diminué d'un iota.
Défait à la fin de 2007 aux élections pour la présidence de l'Union des producteurs agricoles (UPA), après 14 ans à la direction de l'organisme, Laurent Pellerin a rebondi à la tête de la Fédération canadienne de l'agriculture, où il continue de se battre pour améliorer la situation des producteurs agricoles de tout le pays.
Laurent Pellerin reçoit La Presse Affaires sur sa ferme porcine de Saint-Grégoire (Bécancour), à quelques minutes du pont Laviolette.
Une ferme dont il doit s'éloigner souvent, par les temps qui courent. Juste après notre passage, par un bel avant-midi de février, Laurent Pellerin doit s'envoler vers l'Ouest canadien. Il assistera, le lendemain matin à Lethbridge, à l'assemblée annuelle de l'Association des producteurs canadiens de betterave à sucre.
«Ce sont des Gaulois en Alberta, dit-il. On ne se douterait pas que l'on cultive encore la betterave à sucre au Canada.»
C'est l'une des choses qu'il a découvertes il y a un an quand il a été élu à la présidence de la Fédération canadienne de l'agriculture (FCA), qui regroupe 26 associations provinciales et sectorielles. Il devenait du coup le premier francophone à la tête de l'organisme vieux de 75 ans, et le représentant de 200 000 agriculteurs.
GÉRER LA DIVERSITÉ
Mais représenter tant le cultivateur de blé de Saskatchewan que le producteur laitier du Québec n'est pas nécessairement aisé.
«J'ai réalisé que ma principale tâche est de rallier les producteurs canadiens malgré les mentalités différentes, dit M. Pellerin. Et il y a aussi de grands écarts dans la situation des agriculteurs selon le type de production ou la région.»
Dans les Maritimes, par exemple, il est question d'une agriculture de proximité avec très peu de transformation.
Dans l'Ouest, l'agriculture est d'une tout autre ampleur.
«En Saskatchewan, illustre Laurent Pellerin, on cultive environ 49 millions d'hectares de terres.
Au Québec, où il y a quand même une agriculture assez importante, on cultive 2,2 millions d'hectares.»
D'une production à l'autre, on passe d'un monde à l'autre.
Est-ce que l'agriculture canadienne va bien?
Impossible de répondre simplement.
Dans les productions où il y a gestion de l'offre, ça va plutôt bien.
Mais dans les productions à la merci du marché (boeuf, porc, céréales), la situation est moins favorable.
Dans le sillage de la crise financière, la demande américaine a lourdement chuté, et les prix mondiaux ont baissé.
«Les producteurs sont affectés de manière directe, au quotidien»,
insiste Laurent Pellerin.
C'est sans compter les problèmes qui viennent de la variation du dollar canadien ou de la concurrence étrangère.
La diversité canadienne se situe aussi dans les mentalités. Certains producteurs penchent davantage du côté de l'individualisme et du libre marché, d'autres privilégient plutôt l'approche collective.
Sans surprise pour quelqu'un qui oeuvre depuis 30 ans dans le syndicalisme agricole québécois, Laurent Pellerin est du deuxième groupe.
«Il faudrait davantage d'approche collective. La seule façon de faire contrepoids aux grands transformateurs, c'est de se regrouper. Mais ce n'est pas toujours facile de convaincre tous les producteurs. Dans les Maritimes, les gens sont convaincus, ils n'ont pas le choix. Dans l'Ouest, il y davantage de réticence.»
LES REVENUS: LE GRAND ENJEU
Reste qu'un grand enjeu rassemble les agriculteurs d'un océan à l'autre, selon Laurent Pellerin. C'est la minceur des revenus.
«Ça fait 25 ans que, partout dans le monde, les agriculteurs sont mal payés»,
dit celui qui occupe aussi la présidence d'Agricord, regroupement international d'organisations agricoles.
Il est convaincu du potentiel agricole canadien, que les agriculteurs pourraient produire plus.
Mais les problèmes de revenus mettent des bâtons dans les roues.
[Dans une économie de marché, une compagnie fabrique un produit et le vend. Si personne n’achète le produit ou ne veut le payer le prix qu’il coûte (plus profit), le producteur fait autre chose. À moins d’être subventionné. Dans ce cas, c'est l'État qui juge d'utilité publique le fait que son produit et son producteur existe. Mais si on subventionne un danseur de ballet ou un musée, pourquoi subventionner un producteur de porc? Et si tu es subventionné comme danseur de ballet, tu acceptes (?) (pas le choix) de rester pauvre. Personne ne subventionne ta qualité de vie. Ou ta richesse. À moins que tu ne sois médecin ou ait une profession jugée indispensable et unique. Ou un haut fonctionnaire de l'État. Est-ce le cas d’un producteur de porcs. Si ce que tu fais n’est pas rentable ou pas assez bien payé, tu fais autre chose.]
«Pourquoi je ferais davantage de porc?
demande Laurent Pellerin. J
e perds de l'argent!»
Pour s'attaquer au problème, explique-t-il, il faut d'abord revoir la répartition des revenus avec les distributeurs, qui prennent une trop grosse part du gâteau, selon lui.
En même temps, Laurent Pellerin veut convaincre les gouvernements de mettre plus d'argent sur la table
et de s'assurer que les mécanismes d'aide financière soient adéquats et basés sur des mesures réalistes.
C'est une bataille sur plusieurs fronts pour Laurent Pellerin, mais une bataille qu'il estime nécessaire.
Car, pour lui, la conséquence du problème de revenu est claire: les agriculteurs quittent leur terre, laissent leur ferme. Les jeunes abandonnent.
«J'ai peur que l'on retombe dans une période de ratatinement de l'agriculture»,
s'inquiète-t-il.
2770. UNE PETITE CHANSON
Johnny fais moi mal (Boris Vian)
2769. LE PROFESSEUR BULLE TENTANT DE RÉSOUDRE LES PROBLÈMES FINANCIERS DES INDUSTRIES FORESTIÈRES ET MARITIMES INSPIRÉ PAR SA MUSE
2768. LE PROFESSEUR BULLE COMMENTE
Si je me souviens vaguement - mon esprit baigne trop dans l'alcool si nécessaire à la poésie pour se rappeler toujours clairement des choses aussi insignifiantes que les chiffres- le précédent propriétaire avait été choisi (le mot est miam!) après étude sérieuse entre 2 propositions. La propriétaire d'un chantier maritime local, femme d'expérience et dont l'entreprise de taille moyenne avait du succès et un homme, dont on ne savait trop ce qu'il faisait ni d'où il venait. La même proposition était sur la table. Le chantier en faillite était racheté pour 1$ et 500 millions de subvention venait en prime. Il va de soi (?) qu'on a choisi l'homme parce que c'était un homme et qu'il avait des couilles! Pas la femme. Tant pis pour elle!
Que s'est-il passé par la suite? L'homme providentiel s'est débrouillé pour claquer en un rien de temps les 500 millions - que personne n'a jamais fait le moindre effort pour chercher- et revendre le chantier pour une centaine de millions (en fait, il a emprunté ou hypothéqué le chantier). Il le mettait même en vente si le gouvernement ne casquait pas encore.
On mettait même les outils en vente par lot dans une sorte de marché aux puces.
Finalement, ça s'est arrangé - on n'a jamais su comment et ce ne sont pas les supposés journaleux qui ont fait le moindre effort pour en savoir plus....
Ce qui rappelle l'affaire récente de «l'industrie des courses de chevaux» (et on ne parlera pas de «l'industrie du Bingo») que le gouvernement à «privatisé» (moment d'humour!) en donnant les hyppodromes à un «ami sincère» (ce sont les plus beaux) avec en cadeau de noce 300 millions de subvention. Qui sont disparus très vite, le temps de revoir l'ami pleurer sur son sort et sur d'autres millions à venir.
Et on ne parlera pas de la Gaspésia où on a réussit à couler 500 millions (en laissant les morceaux de machinerie rouiller dans la neige) sans cris d'horreur de monsieur Claude Picher et associés.
Ben, finalement, le chantier ne s'est pas si bien arrangé que ça. On ne sait toujours pas combien le gouvernement a casqué pour s'en débarrasser mais on devine en analysant son vocabulaire qu'il a cautionné le prêt qu'a fait «l'acheteur» (moment d'humour) et les prêts des acheteurs de bateaux (autre moment subtil d'ironie tranquille.)
Il y aurait probablement d'autres choses à dire mais les doigts fatiguent.
Que s'est-il passé par la suite? L'homme providentiel s'est débrouillé pour claquer en un rien de temps les 500 millions - que personne n'a jamais fait le moindre effort pour chercher- et revendre le chantier pour une centaine de millions (en fait, il a emprunté ou hypothéqué le chantier). Il le mettait même en vente si le gouvernement ne casquait pas encore.
On mettait même les outils en vente par lot dans une sorte de marché aux puces.
Finalement, ça s'est arrangé - on n'a jamais su comment et ce ne sont pas les supposés journaleux qui ont fait le moindre effort pour en savoir plus....
Ce qui rappelle l'affaire récente de «l'industrie des courses de chevaux» (et on ne parlera pas de «l'industrie du Bingo») que le gouvernement à «privatisé» (moment d'humour!) en donnant les hyppodromes à un «ami sincère» (ce sont les plus beaux) avec en cadeau de noce 300 millions de subvention. Qui sont disparus très vite, le temps de revoir l'ami pleurer sur son sort et sur d'autres millions à venir.
Et on ne parlera pas de la Gaspésia où on a réussit à couler 500 millions (en laissant les morceaux de machinerie rouiller dans la neige) sans cris d'horreur de monsieur Claude Picher et associés.
Ben, finalement, le chantier ne s'est pas si bien arrangé que ça. On ne sait toujours pas combien le gouvernement a casqué pour s'en débarrasser mais on devine en analysant son vocabulaire qu'il a cautionné le prêt qu'a fait «l'acheteur» (moment d'humour) et les prêts des acheteurs de bateaux (autre moment subtil d'ironie tranquille.)
Il y aurait probablement d'autres choses à dire mais les doigts fatiguent.
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