vendredi 26 février 2010
2796. FAIRE DU POUCE
LE CANADA ENVISAGE PARTAGER DES AVIONS MILITAIRES AVEC LES ÉTATS-UNIS
21 juillet 2000
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/52/52595.htm
Le Canada envisage partager des équipements militaires avec son voisin américain.
Pour remplacer ses Hercule C-130, la Défense nationale pourrait contribuer financièrement à la flotte de transport militaire américaine en se portant acquéreur de six appareils C-17 de Boeing.
C’est que les appareils canadiens de transport de troupes et d’équipements se font vieux. Les Forces armées canadiennes affirment que les Hercule C-130 éprouvent de plus en plus souvent des problèmes mécaniques. L’un d’eux, construit en 1965, détient le record mondial d’heures de vol pour ce type d’appareil.
Le ministre fédéral de la Défense, Art Eggleton, confirme qu'une des options à l'étude pour les remplacer est un partenariat avec les États-Unis.
L’option prévoit que le Canada se porte acquéreur de six appareils géants, le C-17 Globemaster de Boeing, une transaction évaluée à deux milliards de dollars.
L'aviation américaine pourrait utiliser ces appareils et leur équipage lorsqu'ils ne sont pas en service au Canada.
En contrepartie, les États-Unies verraient à ce que le Canada ait toujours six appareils disponibles pour ses missions militaires dans le monde.
Un tel scénario pourrait voir un avion marqué du sigle des Forces armées canadiennes atterrir sur une base militaire américaine en Asie avec des Marines à bord. Inversement, un C-17 de la U.S Air Force pourrait transporter de l’équipement dans le Grand Nord canadien.
Certains craignent d’ailleurs que des différends surviennent entre les voisins sur l’utilisation des avions, lors d’une mission d’aide humainitaire vers Cuba, par exemple. Interrogé à ce sujet, le ministre Eggleton répond que le Canada n’optera pour cette option que si c'est à son avantage et à condition que les règles soient claires en ce qui a trait à l'utilisation des appareils. D’autres observateurs craignent aussi que le Canada n'abandonne ainsi une part de sa souveraineté.
Le ministre Art Eggleton souligne cependant que le gouvernement n'a pas encore pris de décision à ce sujet.
21 juillet 2000
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/52/52595.htm
Le Canada envisage partager des équipements militaires avec son voisin américain.
Pour remplacer ses Hercule C-130, la Défense nationale pourrait contribuer financièrement à la flotte de transport militaire américaine en se portant acquéreur de six appareils C-17 de Boeing.
C’est que les appareils canadiens de transport de troupes et d’équipements se font vieux. Les Forces armées canadiennes affirment que les Hercule C-130 éprouvent de plus en plus souvent des problèmes mécaniques. L’un d’eux, construit en 1965, détient le record mondial d’heures de vol pour ce type d’appareil.
Le ministre fédéral de la Défense, Art Eggleton, confirme qu'une des options à l'étude pour les remplacer est un partenariat avec les États-Unis.
L’option prévoit que le Canada se porte acquéreur de six appareils géants, le C-17 Globemaster de Boeing, une transaction évaluée à deux milliards de dollars.
L'aviation américaine pourrait utiliser ces appareils et leur équipage lorsqu'ils ne sont pas en service au Canada.
En contrepartie, les États-Unies verraient à ce que le Canada ait toujours six appareils disponibles pour ses missions militaires dans le monde.
Un tel scénario pourrait voir un avion marqué du sigle des Forces armées canadiennes atterrir sur une base militaire américaine en Asie avec des Marines à bord. Inversement, un C-17 de la U.S Air Force pourrait transporter de l’équipement dans le Grand Nord canadien.
Certains craignent d’ailleurs que des différends surviennent entre les voisins sur l’utilisation des avions, lors d’une mission d’aide humainitaire vers Cuba, par exemple. Interrogé à ce sujet, le ministre Eggleton répond que le Canada n’optera pour cette option que si c'est à son avantage et à condition que les règles soient claires en ce qui a trait à l'utilisation des appareils. D’autres observateurs craignent aussi que le Canada n'abandonne ainsi une part de sa souveraineté.
Le ministre Art Eggleton souligne cependant que le gouvernement n'a pas encore pris de décision à ce sujet.