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DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

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DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

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LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

jeudi 25 février 2010

2771. IL MANQUAIT LES PRODUCTEURS DE PORCS

LE NOUVEAU CHAMP DE BATAILLE DE LAURENT PELLERIN

Hugo Fontaine

20 février 2010
La Presse
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/grande-entrevue/201002/19/01-953462-le-nouveau-champ-de-bataille-de-laurent-pellerin.php

Laurent Pellerin été élu à la présidence de la Fédération canadienne de l'agriculture (FCA), qui regroupe 26 associations provinciales et sectorielles. Il devient du coup le premier francophone à la tête de l'organisme vieux de 75 ans, et le représentant de 200 000 agriculteurs.

Il a trimé dur sur sa ferme et ses épaules en souffrent aujourd'hui. Mais son ardeur au travail n'a pas diminué d'un iota.

Défait à la fin de 2007 aux élections pour la présidence de l'Union des producteurs agricoles (UPA), après 14 ans à la direction de l'organisme, Laurent Pellerin a rebondi à la tête de la Fédération canadienne de l'agriculture, où il continue de se battre pour améliorer la situation des producteurs agricoles de tout le pays.

Laurent Pellerin reçoit La Presse Affaires sur sa ferme porcine de Saint-Grégoire (Bécancour), à quelques minutes du pont Laviolette.

Une ferme dont il doit s'éloigner souvent, par les temps qui courent. Juste après notre passage, par un bel avant-midi de février, Laurent Pellerin doit s'envoler vers l'Ouest canadien. Il assistera, le lendemain matin à Lethbridge, à l'assemblée annuelle de l'Association des producteurs canadiens de betterave à sucre.

«Ce sont des Gaulois en Alberta, dit-il. On ne se douterait pas que l'on cultive encore la betterave à sucre au Canada.»

C'est l'une des choses qu'il a découvertes il y a un an quand il a été élu à la présidence de la Fédération canadienne de l'agriculture (FCA), qui regroupe 26 associations provinciales et sectorielles. Il devenait du coup le premier francophone à la tête de l'organisme vieux de 75 ans, et le représentant de 200 000 agriculteurs.

GÉRER LA DIVERSITÉ


Mais représenter tant le cultivateur de blé de Saskatchewan que le producteur laitier du Québec n'est pas nécessairement aisé.

«J'ai réalisé que ma principale tâche est de rallier les producteurs canadiens malgré les mentalités différentes, dit M. Pellerin. Et il y a aussi de grands écarts dans la situation des agriculteurs selon le type de production ou la région.»

Dans les Maritimes, par exemple, il est question d'une agriculture de proximité avec très peu de transformation.

Dans l'Ouest, l'agriculture est d'une tout autre ampleur.

«En Saskatchewan, illustre Laurent Pellerin, on cultive environ 49 millions d'hectares de terres.

Au Québec, où il y a quand même une agriculture assez importante, on cultive 2,2 millions d'hectares.»

D'une production à l'autre, on passe d'un monde à l'autre.

Est-ce que l'agriculture canadienne va bien?

Impossible de répondre simplement.

Dans les productions où il y a gestion de l'offre, ça va plutôt bien.

Mais dans les productions à la merci du marché (boeuf, porc, céréales), la situation est moins favorable.

Dans le sillage de la crise financière, la demande américaine a lourdement chuté, et les prix mondiaux ont baissé.

«Les producteurs sont affectés de manière directe, au quotidien»,

insiste Laurent Pellerin.

C'est sans compter les problèmes qui viennent de la variation du dollar canadien ou de la concurrence étrangère.

La diversité canadienne se situe aussi dans les mentalités. Certains producteurs penchent davantage du côté de l'individualisme et du libre marché, d'autres privilégient plutôt l'approche collective.

Sans surprise pour quelqu'un qui oeuvre depuis 30 ans dans le syndicalisme agricole québécois, Laurent Pellerin est du deuxième groupe.

«Il faudrait davantage d'approche collective. La seule façon de faire contrepoids aux grands transformateurs, c'est de se regrouper. Mais ce n'est pas toujours facile de convaincre tous les producteurs. Dans les Maritimes, les gens sont convaincus, ils n'ont pas le choix. Dans l'Ouest, il y davantage de réticence.»

LES REVENUS: LE GRAND ENJEU

Reste qu'un grand enjeu rassemble les agriculteurs d'un océan à l'autre, selon Laurent Pellerin. C'est la minceur des revenus.

«Ça fait 25 ans que, partout dans le monde, les agriculteurs sont mal payés»,

dit celui qui occupe aussi la présidence d'Agricord, regroupement international d'organisations agricoles.

Il est convaincu du potentiel agricole canadien, que les agriculteurs pourraient produire plus.

Mais les problèmes de revenus mettent des bâtons dans les roues.

[Dans une économie de marché, une compagnie fabrique un produit et le vend. Si personne n’achète le produit ou ne veut le payer le prix qu’il coûte (plus profit), le producteur fait autre chose. À moins d’être subventionné. Dans ce cas, c'est l'État qui juge d'utilité publique le fait que son produit et son producteur existe. Mais si on subventionne un danseur de ballet ou un musée, pourquoi subventionner un producteur de porc? Et si tu es subventionné comme danseur de ballet, tu acceptes (?) (pas le choix) de rester pauvre. Personne ne subventionne ta qualité de vie. Ou ta richesse. À moins que tu ne sois médecin ou ait une profession jugée indispensable et unique. Ou un haut fonctionnaire de l'État. Est-ce le cas d’un producteur de porcs. Si ce que tu fais n’est pas rentable ou pas assez bien payé, tu fais autre chose.]

«Pourquoi je ferais davantage de porc?

demande Laurent Pellerin. J

e perds de l'argent!»

Pour s'attaquer au problème, explique-t-il, il faut d'abord revoir la répartition des revenus avec les distributeurs, qui prennent une trop grosse part du gâteau, selon lui.

En même temps, Laurent Pellerin veut convaincre les gouvernements de mettre plus d'argent sur la table

et de s'assurer que les mécanismes d'aide financière soient adéquats et basés sur des mesures réalistes.

C'est une bataille sur plusieurs fronts pour Laurent Pellerin, mais une bataille qu'il estime nécessaire.

Car, pour lui, la conséquence du problème de revenu est claire: les agriculteurs quittent leur terre, laissent leur ferme. Les jeunes abandonnent.

«J'ai peur que l'on retombe dans une période de ratatinement de l'agriculture»,

s'inquiète-t-il.