jeudi 25 février 2010
2763. TOUT CET $ A ÉTÉ DILAPIDÉ PAR LES FEMMES QUI MAGAZINENT. IL FAUT LES PUNIR.
G7: 30 000 MILLIARDS DE DETTE
05 février 2010
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/international/201002/05/01-946937-g7-30-000-milliards-de-dette.php
Les pays du G7, dont les ministres des Finances se retrouvent vendredi à Iqaluit (Canada), cumulent un total de plus de 30 000 milliards de dollars de dette publique, dont ils n'auront pas nécessairement envie de parler, malgré les inquiétudes actuelles des marchés.
Le directeur général du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn, fait cependant partie des invités de la réunion.
Il a prévenu depuis Davos le 30 janvier que la dette publique serait «l'un des plus gros problèmes, peut-être le plus gros problème des années à venir».
Le G7 n'a pas publié d'ordre du jour des discussions, et ne doit pas publier de communiqué. La teneur des débats doit être résumée lors d'une conférence de presse commune samedi par le ministre des Finances canadien, Jim Flaherty.
Celui-ci a indiqué vendredi, avant le début de la réunion, que les inquiétudes sur la dette de certains pays de la zone euro, comme la Grèce ou le Portugal, avait été l'objet de «discussions préliminaires».
Mais, a-t-il ajouté, «nous sommes tous d'accord pour dire que la poursuite de la relance est nécessaire» et «fondamentalement, c'est une question pour l'Union européenne».
Les dernières déclarations publiques des ministres ne laissent cependant pas entrevoir d'évolution radicale sur la question, beaucoup de gouvernements n'ayant toujours le soutien à la croissance comme priorité, avant le rétablissement d'un équilibre budgétaire.
Les Bourses mondiales ont nettement reculé ces derniers jours en raison des inquiétudes sur les finances publiques des pays du sud de l'Europe.
Les marchés craignent un «effet domino», où le gonflement de la dette renchérirait brusquement les emprunts d'État, comme l'a déjà vécu la Grèce, et qui pourrait toucher des pays du G7 comme l'Italie, le Japon ou le Royaume-Uni, dont le déficit public atteint des proportions difficilement tenables.
La dette des pays du G7 en dollars:
1. États-Unis: 12 349 milliards (février 2010)
2. Japon: 9 684 milliards (septembre 2009)
3. Italie: 2 428 milliards (novembre 2009)
4. Allemagne: 2 150 milliards (fin 2008, État fédéral et États fédérés)
5. France: 1 991 milliards (3e trimestre 2009)
6. Royaume-Uni: 1 245 milliards (mars 2009)
7. Canada: 528 milliards (estimation pour mars 2010, État fédéral)
Total: 30 375 milliards
Par comparaison, la dette de la Grèce se montait à 300 milliards fin 2009, et celle de l'Espagne à 1 740 milliards de dollars.
05 février 2010
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/international/201002/05/01-946937-g7-30-000-milliards-de-dette.php
Les pays du G7, dont les ministres des Finances se retrouvent vendredi à Iqaluit (Canada), cumulent un total de plus de 30 000 milliards de dollars de dette publique, dont ils n'auront pas nécessairement envie de parler, malgré les inquiétudes actuelles des marchés.
Le directeur général du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn, fait cependant partie des invités de la réunion.
Il a prévenu depuis Davos le 30 janvier que la dette publique serait «l'un des plus gros problèmes, peut-être le plus gros problème des années à venir».
Le G7 n'a pas publié d'ordre du jour des discussions, et ne doit pas publier de communiqué. La teneur des débats doit être résumée lors d'une conférence de presse commune samedi par le ministre des Finances canadien, Jim Flaherty.
Celui-ci a indiqué vendredi, avant le début de la réunion, que les inquiétudes sur la dette de certains pays de la zone euro, comme la Grèce ou le Portugal, avait été l'objet de «discussions préliminaires».
Mais, a-t-il ajouté, «nous sommes tous d'accord pour dire que la poursuite de la relance est nécessaire» et «fondamentalement, c'est une question pour l'Union européenne».
Les dernières déclarations publiques des ministres ne laissent cependant pas entrevoir d'évolution radicale sur la question, beaucoup de gouvernements n'ayant toujours le soutien à la croissance comme priorité, avant le rétablissement d'un équilibre budgétaire.
Les Bourses mondiales ont nettement reculé ces derniers jours en raison des inquiétudes sur les finances publiques des pays du sud de l'Europe.
Les marchés craignent un «effet domino», où le gonflement de la dette renchérirait brusquement les emprunts d'État, comme l'a déjà vécu la Grèce, et qui pourrait toucher des pays du G7 comme l'Italie, le Japon ou le Royaume-Uni, dont le déficit public atteint des proportions difficilement tenables.
La dette des pays du G7 en dollars:
1. États-Unis: 12 349 milliards (février 2010)
2. Japon: 9 684 milliards (septembre 2009)
3. Italie: 2 428 milliards (novembre 2009)
4. Allemagne: 2 150 milliards (fin 2008, État fédéral et États fédérés)
5. France: 1 991 milliards (3e trimestre 2009)
6. Royaume-Uni: 1 245 milliards (mars 2009)
7. Canada: 528 milliards (estimation pour mars 2010, État fédéral)
Total: 30 375 milliards
Par comparaison, la dette de la Grèce se montait à 300 milliards fin 2009, et celle de l'Espagne à 1 740 milliards de dollars.