vendredi 26 février 2010
2795. QUE DE CHIFFRES ET COMME ILS SONT BEAUX !
BOEING MENACE D'ABANDONNER LE C-17
2 mars 2007
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie-Affaires/2007/03/02/005-C-17.shtml
Boeing a franchi le premier pas vers un arrêt de la production des C-17 en avertissant ses 700 fournisseurs qu'il n'achètera plus que les pièces nécessaires pour terminer l'assemblage des appareils déjà commandés.
Le géant américain invoque une baisse de l'intérêt envers le quadriréacteur de longue portée. Boeing avait fait des menaces similaires l'an dernier, qui s'étaient soldées par l'achat de 10 nouveaux appareils par le Pentagone.
Les lobbyistes ont invoqué auprès des représentants au Congrès que plus de 7000 emplois en Californie, dans le Missouri, en Georgie et en Arizona, étaient directement liés à la production des C-17.
L'armée de l'air américaine a déjà commandé 190 C-17 au coût de 235 millions de dollars pièce, et les derniers doivent être livrés en octobre 2009.
Boeing cite toutefois une étude selon laquelle le Pentagone aura besoin de 222 gros porteurs supplémentaires pour remplacer sa flotte vieillissante.
Or, cette année, l'armée américaine n'a demandé aucun nouveau financement pour l'achat de C-17.
Le Canada a signé en février une commande ferme d'un milliard de dollars pour l'achat et l'entretien de quatre C-17.
Le premier avion devrait être livré entre août et septembre, un second avant la fin de l'année, et deux autres seront prêts en 2008.
LA VÉRIFICATRICE GÉNÉRALE DU CANADA ENQUÊTRERA
L'annonce de Boeing survient alors que la vérificatrice générale du Canada annonce une enquête sur l'acquisition d'avions, d'hélicoptères et de camions militaires par la Défense nationale.
La valeur des contrats signés ou envisagés totalise 17,1 milliards de dollars.
Sheila Fraser avait déjà indiqué qu'elle trouvait que le processus de préavis d'adjudication de contrats (PAC) utilisé par le gouvernement Harper ne permettait pas de profiter du jeu de la concurrence entre les soumissionnaires. Elle acquiesce ainsi aux demandes répétées des libéraux fédéraux.
Par ailleurs, le porte-parole libéral en matière de Défense, Denis Coderre, croit que les conservateurs n'auraient pas dû confier la responsabilité du contrat d'entretien des quatre appareils à l'armée américaine.
Le premier ministre Stephen Harper a été critiqué par le Bloc et les politiciens québécois qui dénoncent le fait que la province reçoive seulement 30 % des retombées initiales.
Les conservateurs ont décidé de laisser Boeing choisir où ira le milliard de dollars de retombées économiques prévue dans le contrat.
L'Association internationale des machinistes et des travailleurs de l'aérospatiale (AIMTA) dénonce également l'attitude de laisser-faire du gouvernement Harper.
Selon elle, plutôt que de laisser agir le marché, Ottawa aurait dû intervenir pour soutenir l'industrie aérospatiale du Québec, qui compte 46 000 employés.
2 mars 2007
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie-Affaires/2007/03/02/005-C-17.shtml
Boeing a franchi le premier pas vers un arrêt de la production des C-17 en avertissant ses 700 fournisseurs qu'il n'achètera plus que les pièces nécessaires pour terminer l'assemblage des appareils déjà commandés.
Le géant américain invoque une baisse de l'intérêt envers le quadriréacteur de longue portée. Boeing avait fait des menaces similaires l'an dernier, qui s'étaient soldées par l'achat de 10 nouveaux appareils par le Pentagone.
Les lobbyistes ont invoqué auprès des représentants au Congrès que plus de 7000 emplois en Californie, dans le Missouri, en Georgie et en Arizona, étaient directement liés à la production des C-17.
L'armée de l'air américaine a déjà commandé 190 C-17 au coût de 235 millions de dollars pièce, et les derniers doivent être livrés en octobre 2009.
Boeing cite toutefois une étude selon laquelle le Pentagone aura besoin de 222 gros porteurs supplémentaires pour remplacer sa flotte vieillissante.
Or, cette année, l'armée américaine n'a demandé aucun nouveau financement pour l'achat de C-17.
Le Canada a signé en février une commande ferme d'un milliard de dollars pour l'achat et l'entretien de quatre C-17.
Le premier avion devrait être livré entre août et septembre, un second avant la fin de l'année, et deux autres seront prêts en 2008.
LA VÉRIFICATRICE GÉNÉRALE DU CANADA ENQUÊTRERA
L'annonce de Boeing survient alors que la vérificatrice générale du Canada annonce une enquête sur l'acquisition d'avions, d'hélicoptères et de camions militaires par la Défense nationale.
La valeur des contrats signés ou envisagés totalise 17,1 milliards de dollars.
Sheila Fraser avait déjà indiqué qu'elle trouvait que le processus de préavis d'adjudication de contrats (PAC) utilisé par le gouvernement Harper ne permettait pas de profiter du jeu de la concurrence entre les soumissionnaires. Elle acquiesce ainsi aux demandes répétées des libéraux fédéraux.
Par ailleurs, le porte-parole libéral en matière de Défense, Denis Coderre, croit que les conservateurs n'auraient pas dû confier la responsabilité du contrat d'entretien des quatre appareils à l'armée américaine.
Le premier ministre Stephen Harper a été critiqué par le Bloc et les politiciens québécois qui dénoncent le fait que la province reçoive seulement 30 % des retombées initiales.
Les conservateurs ont décidé de laisser Boeing choisir où ira le milliard de dollars de retombées économiques prévue dans le contrat.
L'Association internationale des machinistes et des travailleurs de l'aérospatiale (AIMTA) dénonce également l'attitude de laisser-faire du gouvernement Harper.
Selon elle, plutôt que de laisser agir le marché, Ottawa aurait dû intervenir pour soutenir l'industrie aérospatiale du Québec, qui compte 46 000 employés.