"Les élèves qui ont passé leurs examens ministériels cette année sont évalués selon le nouveau régime." Ceci démontre cela.
2
Meilleurs? Par rapport à qui?
Ils savent à peine écrire et compter à la sortie du secondaire... Vive la réforme des "compétences". On ne connaît rien, mais on est très compétent. Très logique.
3
Le fait est que le niveau general d'education au Quebec est tres faible... aussi bien en sciences, en mathematiques, en francais, en histoire, etc.
Et ca n'est surement pas ce test qui pourra demontrer le contraire...
Etant enseignant a l'universite, je suis bien place pour savoir qu'on fait dire ce qu'on veut a un test...
Malheureusement la competence de nos enseignants de CEGEP et de secondaire, [de primaire] laisse generalement helas a desirer... ce qui evidemment n'arrange pas les choses...
Une solution pour rehausser le niveau d'education, et lutter contre l'echec scolaire... ?
Arretons (les medias ont en l'occurrence une part de responsabilite immense) d'idolatrer des andouilles (les "stars" de Loft Story, les Lady Gaga, Brad Pîtt, etc) et d'abrutir notre population avec le sport (en particulier le Hockey qui tient une place totalement disproportionnee dans notre societe)...
A la place...? Valorisons nos scientifiques, nos ecrivains, nos penseurs, nos artistes (les vrais pas les pseudo-chanteurs-kleenex de la TV)... ce qui pourrait donner un elan "de la pensee" au Quebec et ainsi emuler intellectuellement notre jeunesse...
Evidemment c'est moins sexy, mais l'education est a ce prix.
Tout ca ne sera possible que lorsque finalement, on ne verra plus l'etre humain comme un consommateur, mais comme un etre doue d'intelligence et qui vaut plus que le contenu de son porte-feuille...
A bon entendeur...
4
Le ministère compare des pommes avec des oranges, l'examen de français de cette année n'est pas du tout comparable avec les examens des dernières années.
5
Suis-je le seul à être inquiet de lire "C'est l'épreuve de mathématiques 514 qui a donné le plus de difficulté aux élèves. Seulement 69,2 % des élèves ont réussi l'examen" ?
Les mathématiques..... c'est très important. Pas mal plus que l'anglais!
[Peut-être n'a-t-on pas pu la trafiquer aussi facilement que les autres? Ou que les réponses ne pouvaient pas être «évaluées» selon des critères impressionnistes comme les langues. Ou que ceux qui évaluaient n'étaient pas aussi manipulables que les autres? Mathématique? Il y en a plusieurs sortes à ce niveau et on n'en aurait raté qu'une variété? Et réussi chimie, physique? On dit qu'Einstein, malgré tout son talent était pourri en math et devait faire corriger ses calculs par sa femme et, plus tard, par un assistant? Remarquez que mon neveau a coulé art plastique, tout est donc possible!]
6
Du n'importe quoi ces résultats! On nivelle par le bas et on se pette les bretelles et en plus on veut fonder un pays...
Bonne chance!
[On fait un pays avec les gens qui y sont. Pas seulement les doués ou les intelligents. Qui sont la minorité de la population. Je dis ça comme ça! Et pas nécessairement celle qui dirige... Je dis ça en passant! Et pas nécessairement la plus riche. Hein!]
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C'est dommage pour le math514, mais j'aimerais bien voir pour le 536 qui après tout est plus important puisque les étudiants suivants ce-dernier ont beaucoup plus de chance de poursuivre leurs études dans un domaine où ces connaissances leurs seront utiles.
8
Je ne sais pas si c'était pareil pour vous, mais moi, j'ai toujours trouvé les examens d'anglais pas mal faciles.
Avec le recul, je crois qu'ils étaient simplement assez faciles pour tout le monde.
La majorité des élèves n'ont pas de problèmes dans les cours d'anglais.
Il faudrait peut-être se poser la question à savoir si c'est normal, considérant que beaucoup d'entres eux ne parlent pas une goûte d'anglais à l'extérieur de la classe. Enfin...
C'est difficile de croire le ministère quand vient le temps d'exposer les statistiques. Je pense que plus grand monde est pro-réforme, il serait peut-être le temps d'avouer les erreurs, et surtout de travailler à éliminer toute cette connerie là.
Alors, les apprenants sont plus compétents qu'avant?
9
C'est très bien que taux de réussite, soit de 93,6 % pour l'anglais.
10
À cause d'un système scolaire de plus en plus pourri, les professeurs se voient maintenant imposer des quotas d'élèves qui doivent passer leur cours....
Même une fois rendu à l'université, des incompétents total qui se pognent le beigne se voient décerner des diplômes d'ingénierie, d'éducation, etc...
[de médecine?]
Je pense que les responsables sont ceux au ministère qui veulent aider les gens comme eux...
[Démontrer la réalité serait intolérable sans doute! Il faut donc l'embellir. On en a eu la preuve avec l'expo Human Bodies où on montre des cadavres, des vrais, sans que personne ne s'émeuvent. Fascinant de voir la transformation mentale d'une société. Quand on en est rendu là, l'«éducation» est bien la moindre des choses. On s'en fout. L'école est une vaste garderie. Et on y fait de l'occupationnel comme avec les demeurés. Faisant semblant d'enseigner quelque chose. Tandis que les «apprenants» ou consommateurs ou «bénéficaires» font semblant d'apprendre. Comme il s'agit d'une chaîne de montage, à l'autre bout, on fait semblant de noter les résultats. C'est une forme d'inflation. Comme pour l'$. On la dévalue en douce. Puisqu'on a décidé qu'un examen ou un diplôme ne serait plus une course à obstacle où seuls les meilleurs seraient récompensés. On laissera donc cette pénible sélection au dit «Marché du Travail». (Et, avant, à l'$. Car, quoiqu'on dise au sujet de l'éducation «gratuite», elle ne l'est pas tant que ça. Il y a déjà là une forme de sélection «naturelle».) Là, un diplôme n'est que la preuve (?) que le sujet a eu la patience d'assister au cours jusqu'au bout. Déjà pour un hyperactif rester assis 15 ans est tout un exploit. Sans compter les dépressifs. En fait, même ça n'est pas sûr. Il a pu tout de même le faire croire. Et comme on vend des examens ou qu'on peut les faire faire à votre place en payant... de mauvaises langues le disent... mais vous savez ce que le professeur Bulle pense des pessimistes qui font de la peine au petit Jésus et à madame la ministresse de l'éducation, des sports et loisirs (le titre dit tout!).]
11
Subitement les élèves sont devenus studieux et les profs plus performants....
qui a le plus a gagné de ces résultats ?
La ministre et les commissions scolaires dont personne ne veut plus !
Les dés sont pipés, je ne crois pas à ces résultats, quelqu'un essaie de se faire mousser.
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Comme d'habitude, il y a plein de détracteurs du Québec qui vont dire que ces tests ne valent rien...
Si les élèves échouent, ils sont content et c'est la preuve que le système scolaire est vicié.
Si les élèves réussissent, ils sont mécontent et ils vont dire que c'est la preuve que le système scolaire est vicié puisque les élèves ne méritent pas de passer.
Peu importe le résultat, selon eux les élèves du Québec sont nuls...
Mais ils ne peuvent rien dire contre cette nouvelle qui compare les élèves Québécois avec les élèves du ROC:
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2008/04/28/002-test-eleve-13ans.shtml
[Allons donc voir!]
*
LECTURE ET MATHÉMATIQUES
LES JEUNES QUÉBÉCOIS BONS PREMIERS
29 avril 2008
4 juillet 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2008/04/28/002-test-eleve-13ans.shtml
Que ce soit en lecture, en mathématiques ou en sciences, les élèves de 13 ans du Québec ont obtenu de meilleurs scores que les élèves des autres provinces et territoires canadiens.
[On verra - suspence- dans un moment qu'il s'agit en fait d'un sondage.]
C'est ce que montre le rapport du Programme pancanadien d'évaluation (PPCE), publié par le Conseil des ministres de l'Éducation du Canada sous le titre Évaluation du PPCE-13 de 2007.
LA LECTURE
Les élèves québécois ont cumulé, à l'épreuve de l'an dernier, un score moyen de 526 en lecture.
Pour les auteurs du programme, c'est un résultat significativement supérieur au résultat moyen pour l'ensemble du Canada, fixé à 500.
La seule province dont le résultat se situe dans la moyenne canadienne est l'Ontario (502).
Les résultats des élèves de toutes les autres provinces sont inférieurs à cette moyenne.
Les trois provinces qui ont enregistré les scores les plus faibles sont:
Terre-Neuve-et-Labrador: 464
le Nouveau-Brunswick: 464
l'Île-du-Prince-Édouard: 460
Le Programme nous apprend aussi que les filles obtiennent un score significativement supérieur à celui des garçons dans l'ensemble du Canada.
[Est-ce surprenant?]
De plus, la proportion de filles dont le rendement se classe au niveau 3 est supérieure à celle des garçons. [Quelle proportion?]
Dans l'ensemble, le rendement en lecture de 88 % des élèves canadiens est équivalent ou supérieur au niveau 2, c'est-à-dire le niveau attendu pour ce groupe d'âge. [Vague!]
LE NIVEAU 2 DE LECTURE
Le rendement d'un élève est équivalent au niveau 2 si son score se situe entre 380 et 575.
À ce niveau, l'élève:
- comprend, interprète et réagit à divers textes de manière claire et raisonnable;
- comprend à la fois les éléments d'information explicites et implicites du texte;
- relie les idées générales et les détails à l'appui, tire des conclusions concernant le sens plus général et le propos du texte,
et interprète des parties spécifiques du texte en se basant sur des éléments implicites et le langage figuré;
- fait preuve d'une connaissance de la manière dont les textes sont structurés et organisés à diverses fins;
- a des réactions personnelles et critiques appuyées de références au texte et à d'autres sources.
[Nous parlons ici d’un élève de 13 ans. Pas d’un petit de 6 ans à sa première année.]
(d'après le rapport du PPCE)
LES MATHÉMATIQUES
En mathématiques, les élèves québécois dament encore le pion aux élèves de toutes les autres provinces et territoires.
Les Québécois de 13 ans ont cumulé un score moyen de 517.
Les auteurs du rapport jugent, encore une fois, que leur score est significativement supérieur au score moyen pancanadien.
Seuls les élèves de l'Ontario (506) et de l'Alberta (499) ont des résultats dans la moyenne pancanadienne qui est encore de 500.
Les trois provinces qui ont obtenu les scores les plus faibles en mathématiques:
la Nouvelle-Écosse: 457
le Yukon: 451
l'Île-du-Prince-Édouard: 450
Dans l'évaluation en mathématiques, il n'y a aucune différence significative entre les scores moyens des garçons et ceux des filles de l'ensemble du Canada. [Ce qui est surprenant!]
LES SCIENCES
En sciences, le Québec n'est plus le seul à occuper le haut du pavé. [Il l'occupait. Curieux!]
Il cède le premier rang à l'Alberta, qui obtient un score moyen de 524, tandis que les Québécois ont enregistré un score de 511.
En sciences, comme dans les deux autres disciplines, les jeunes Ontariens ont des résultats (499) dans la moyenne canadienne.
Le rapport révèle qu'il n'y a pas de différence significative entre les scores moyens des garçons et des filles de l'ensemble du Canada. [Le professeur Bulle est encore surpris.]
En présentant le rapport, le président du Conseil des ministres de l'Éducation du Canada et ministre de l'Éducation du Nouveau-Brunswick, Kelly Lamrock, a déclaré:
« Les résultats publiés aujourd'hui fourniront aux ministres de l'Éducation une base pour l'examen de leurs programmes d'études ainsi que de leurs politiques et de leurs pratiques liées au milieu d'apprentissage de leurs élèves. » [C’est effrayant quand on y pense.]
DONNÉES SUR LE PPCE
Au printemps 2007, quelque 30 000 élèves de 13 ans de toutes les provinces et du Yukon ont subi le test.
[Il s’agit donc d’un sondage! Lesquels? Selon quels critères cet échantillonnage a-t-il été choisi?]
Environ 15 000 élèves ont répondu en anglais au test de lecture et 5000 en français.
[5000, en français. Seulement du Québec ou comptait-on en bon canadian des francophone d'autres provinces? Simplifions et disons que les résultats du Québec proviennent de 5000 élèves testés. Qui?]
En mathématiques et en sciences, les chiffres sont de 7500 en anglais et 2500 en français.
[ C'est encore mieux. On parlait de 15,000 élèves pour ce test et on arrive ne science et math à 2,500. Mais il y en avait 5,000 pour le français. Un si bel échantillonnage permettrait d'établir le score du Québec.]
RÉACTIONS DE LA FÉDÉRATION DES COMMISSIONS SCOLAIRES DU QUÉBEC
La Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) est fière des résultats obtenus par les élèves du Québec, tant en lecture qu'en mathématiques et en sciences.
« Nous pouvons exprimer notre fierté envers notre système public d'éducation, un système qu'il faudrait toutefois valoriser davantage », a déclaré le président de la FCSQ, André Caron.
Plus d'info
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Le résumé de Greta Juris
*
LA FÉDÉRATION DES COMMISSIONS SCOLAIRES DU QUÉBEC
LA FCSQ EST FIÈRE DU GRAND SUCCÈS DES ÉLÈVES QUÉBÉCOIS AUX TESTS DU PROGRAMME PANCANADIEN D'ÉVALUATION
http://www.fcsq.qc.ca/Presse/Communiques/voircommuniques.asp?ID_Communique=278
Québec, le 28 avril 2008 - La Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) est fière des résultats obtenus par les élèves de 13 ans du Québec qui se classent premiers au pays en lecture et en mathématiques et deuxièmes en sciences à la suite des tests du Programme pancanadien d’évaluation (PPCE).
« Nous sommes fiers de nos élèves et de constater l’écart significatif entre leurs résultats et ceux des élèves des autres provinces canadiennes. Les résultats sont d’autant plus réjouissants que nos élèves font partie de la première cohorte du renouveau pédagogique à être soumise à une évaluation du genre »,
de déclarer le président de la FCSQ, M. André Caron.
Administrée par le Conseil des ministres de l'Éducation du Canada (CMEC), l’évaluation démontre également que si les filles du Québec ont obtenu de meilleurs résultats en lecture et en sciences que les garçons, nos élèves ont toutefois aussi bien réussi les uns que les autres en mathématiques.
« Après l’excellente performance des élèves québécois au Programme international pour le suivi des acquis des élèves, qui évalue les aptitudes et les connaissances des jeunes de 15 ans dans 60 pays [On voudrait voir!], l’excellence de nos élèves est confirmée de nouveau », affirme M. Caron.
Les résultats du PPCE ont été présentés ce matin par M. Kelly Lamrock, ministre de l’Éducation du Nouveau- Brunswick et actuel président du CMEC.
Administré pour la toute première fois en 2007, le PPCE a évalué le rendement en lecture, sciences et mathématiques de 30 000 élèves dans les 11 instances [?] ayant participé à l’évaluation.
« Nous pouvons exprimer notre fierté envers notre système public d’éducation, un système qu’il faudrait toutefois valoriser davantage », a conclu M. Caron.
13
Ce que l'article ne dit pas c'est que les critères de réussite et la difficulté des examens du MELS ont été revus, à la baisse.
Peut être veut-on continuer à nous vendre la Réforme, qui elle, subit de fortes critiques depuis un an???
(Quoi de ?) Que mieux que d'entendre que les élèves ont de meilleurs résultats que les années précédentes?
Parce que cette année est la première cohorte [mot curieux! dans cet usage? ça fait armée romaine? et le rapport avec les ?] d'élèves qui ont vécu la réforme depuis le primaire....au QC!!!
14
J'ai parlé personnellement à un directeur au niveau universitaire qui se plaignait qu'il était beaucoup trop difficile de mettre dehors d'un programme un élève échouant à répétition.
Il parlait notamment d'élèves qui n'assistent jamais au cours, échouent les examens, puis vont se plaindre systématiquement aux professeurs de manière à maintenir une moyenne pathétique mais leur permettant de demeurer dans le programme.
Par ailleurs, expliquez moi donc pourquoi les professeurs au collégial sont obligés de faire passer un pourcentage fixe d'élèves ?? (et j'ai de nombreux témoignages de professeurs à l'appui)
15
Envoyé par Filosof
moi ossi je veu pacé le taist! Oussé kon peu pacé le taist? je sui sure ke je vé le pacé ce taist qar je sui bon an matématiks, an isstouard, an kréativytai ai sûrtou an francé et jecri dé raumans polissié.
Ki peuh médé???
[Jour et nuit, le professeur Suicide est là pour vous avec sa merveilleuse machine à suicide (brevetée)].
16
Si seulement ces résultats reflétaient le réel niveau des élèves, ce serait merveilleux.
Or, pour être dans l'enseignement, je sais que ce n'est pas la réalité.
Le problème, c'est l'évaluation qui est basée sur la subjectivité des enseignants.
Je vous donne un exemple vécu: un enseignant d'anglais a dû partir début mai, donc absent pour les examens de fin d'année.
Son remplaçant a assuré la fin de l'année, et corrigé les examens.
Il était découragé par deux choses: le niveau catastrophique des élèves ET la différence énorme entre sa notation et celle du titulaire pendant l'année.
Lorsqu'il y a une différence d'un à deux points entre les correcteurs, l'évaluation est considérée valide.
Mais certainement pas lorsque l'écart dépasse 10 points et plus... ce qui était le cas. Ne croyez pas que ce soit un cas isolé.
Autre chose:
Je suis d'accord avec vous Ulysse 31. Vous êtes certainement un bon enseignant, consciencieux à l'université. La norme.
Cependant, j'ai eu des profs à l'université qui ne savaient ni enseigner, ni noter, et qui faisaient de graves erreurs d'éthique (du style: favoriser un étudiant en lui remettant son travail de fin de session pour qu'il le corrige et en lui laissant plusieurs semaines pour ce faire...avantage que les autres étudiants n'ont pas eu, cela va de soi!)
Après tout, les enseignants du primaire, secondaire et cégep ne sont-ils pas évalués par les profs d'université?
Par conséquent, si ces enseignants obtiennent un brevet/ diplôme, à qui la faute?
Quel a été leur modèle?
17
On abaisse la difficulté pour se vanté du taux de succès par la suite pour montrer que la réforme fonctionne?
Regarder le film "Idiocracy", vous aller voir vers quoi on s'enligne.
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Je serais curieuse que les élèves québécois fassent un petit exercice: essayer de réussir les tests de français, maths et anglais que les Européens du même âge doivent passer.
C'est fou, mais j'ai l'impression que la plupart des élèves québécois échoueraient lamentablement...
Le ministère de la déséducation nivelle par le bas pour mieux de "pêter les bretelles" par la suite avec des chiffres auxquels je ne crois pas quand je constate le peu de connaissances que les ados autour de moi ont. Ils ne savent pas écrire
(merci Filosof, ton texte est très rigolo et surtout, très représentatif!), et on essaye de me faire croire à un taux de réussite de 91,2%?
19
Je ne souhaite pas faire du Quebec Bashing. Je suis très heureux de voir que les élèves québécois ont obtenu de meilleurs résultats que la moyenne canadienne.
Par contre, laissez-moi soulever certains doutes.
1. Dans ce taux de réussite, est-ce qu'il comprend seulement ceux qui ont passé les examens. [Logiquement!]
Si oui, est-ce qu'il y a autant, plus, ou moins d'élèves (proportionnellement) qui ont répondu. [?]
S'il y a moins d'élèves, ce qui peut être soupçonné considérant l'augmentation du taux d'abandon ces dernières années, il est possible que ceux qui n'ont pas fait les tests sont ceux qui ne les auraient pas réussis.
Autrement dit, il est probable que ceux qui ont fait les examens sont ceux qui réussissent déjà bien à l'école.
2. Est-ce que les normes des examens ont été revu à la baisse? Si oui, les résultats ne sont pas comparable.
3. Dans les dernières études internationales, les résultats sont inquiétant.
Dans l'étude TEIMS, les élèves de 4e année du primaire du Québec sont passé d'une moyenne de 529 en 1995 (avant la réforme) à 500 en 2003 (après la réforme) en science et de 550 en 1995 à 506 en 2003 en mathématique.
Respectivement, le Québec est passé de la 4 position à la 13e en science et de la 4e à la 11e en mathématique.
(source : Comment enseigne-t-on dans les écoles efficaces? Efficacité des écoles et des réformes. Steve Bissonnette, Mario Richard et Clermont Gauthier. Presse de l'Université Laval : 2006)
Je souhaite que nos jeunes puissent recevoir la meilleure éducation et s'assurer du maintient d'une bonne école publique, mais la politique de l'autruche, soit ne pas voir les problèmes réels en présentant des données faussées, ne nous permet pas d'avancer et de s'améliorer.
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Pour ma part, les tests du MELS sont inutiles et simplement destinés à montrer que la moyenne monte sans cesse. Or quand on voit le niveau lamentable des diplômés...
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93,6% aux examens d'anglais langue seconde.
Alles parler anglais avec un jeune qui a eu 100% à cet examen pour voir...
C'est pas parce que tu connais des mots dans une langue que tu parles cette langue.
C'est comme le 91% en français alors que la plupart des jeunes ne savent pas écrire ni parler.
C'est pas en rendant les examens plus facile que nos jeunes deviennent plus intelligents.
Mais dans un monde ou les notes valent plus que la connaissance quelles représentent ça parait toujours bien d'avoir 90% et plus.
22
Les taux de réussite publiés par le MELS
Réjouissons-nous ! Le ministère de l’Éducation a publié cette semaine les résultats provinciaux aux examens de juin 2009.
Il paraîtrait que les élèves du Québec réussissent de mieux en mieux.
Ainsi, depuis 2005, les taux de réussite sont passés de 83,3 % à 87,4 %.
Spécifions que le terme « taux de réussite » signifie le pourcentage des élèves qui ont obtenu minimalement la note de passage de 60 %.
Avec toutes les critiques que l’on entend sur le système d’éducation, cette nouvelle est un peu surprenante.
Comment expliquer cette nette amélioration du taux de réussite ?
La réponse m’a été donnée par un enseignant qui a été superviseur de la correction de l’épreuve unique de français de la 5e secondaire pendant quelques années.
Il appréciait son travail, mais il s’est vu dans l’obligation morale de démissionner : il n’en pouvait plus de voir que les règles de correction «s’assouplissaient» d’année en année, afin de répondre à une commande d’ordre politique.
L’injonction vient d’en haut : ordre de moins pénaliser, les élèves doivent réussir à tout prix.
Une petite manipulation par ci, une autre par là. On «normalise» les notes des enseignants et hop ! c’est réglé ! La fin justifie les moyens !
Au fait, comment expliquer que les élèves passent haut la main les épreuves de français du Ministère alors que les enseignants du collégial et de l’université constatent que bien peu maîtrisent les règles élémentaires de la langue ? Mystère !
Peu importe, accueillons les résultats du MELS et réjouissons-nous !
23
Pour precision... comme enseignants a l'Universite..., nous formons en particulier les futurs professeurs de CEGEP et de secondaire...
Le fait est que les directives (explicites ou tacites des universites) imposent de faire passer un pourcentage important d'etudiants (au moins 50-60%)...
et ce quelque soit leur niveau...
Pourquoi ?
parce qu'un etudiant a l'universite est vu comme un client par l'administration...
qui paye un service...
Donc 1 etudiant qui echoue = 1 client en moins...
Resultat des courses... des etudiants diplomes mais en realite peu qualifies et peu interesses par leur discipline...
qui deviennent enseignants au secondaire et CEGEP...
un desastre...
Et des universitaires (dont je fais parti) complice de ce "crime", commis par l'administration des universites...
Une solution...?
Des universites 100% prises en charge par l'etat, donc etudes gratuites pour tout etudiant... mais totale latitude pour les enseignants pour faire echouer les etudiants non qualifies...ca n'est pas le cas aujourd'hui...
24
La nouvelle est intéressante. Mais elle soulève tellement de questions qu'il faut se demander si les journalistes (qui sont-ils) ont fait leurs devoirs.
Il faut savoir si les évaluations sont les mêmes au fil des années?
De toute évidence, elles ne le sont pas.
Est-ce que les différences observées peuvent être attribuées à des différences dans l'évaluation et/ou la correction?
Est-ce que les résultats proviennent de tous les élèves ou seulement d'échantillons représentatifs?
Est-ce que ce sont les mêmes correcteurs? etc, etc.
Un travail de fond est nécessaire avant de conclure quoique ce soit ici.
Et de plus, il s'agit d'un sujet important, surtout si on considère que c'est la dernière cohorte "pré-réforme/renouveau pédagogique".
25
On peut faire dire n'importe aux chiffres.
D'ailleurs nos gouvernements sont devenus experts en la matière.
À la lumière des commentaires de SnowPharoah et Ulysse31 je crois que je vais rester sceptique.
J'ai deux ados au secondaire et c'est moi qui a dû leur enseigner la règle des participes passés !
26
Quiconque a travaillé dans le système d'éducation québécois, prend avec un grain de sel ces belles statistiques de résultats d'examen ministériels de fin d'année.
1) souvent ces épreuves ne mesurent que les objectifs les plus bas, les plus facilement atteignables pour ne pas embêter personnes, ni étudiants, ni professeurs, ni écoles ou commissions scolaires.
2) ces épreuves sont le plupart du temps corrigées par les enseignants eux-même et l'humain étant ce qu'il est, il arrive souvent qu'on arrange le résultat pour épater la galerie, ne pas frustrer et les élèves et les parents et surtout bien paraître auprès de la direction.
Qui est assez solide pour présenter un bilan comportant des échecs nombreux dans ses groupes?
3) finalement avant que les résultats ne soient officiels, les Ministère procède à la modération [pondération] ][le terme à changé, je vois. Pour le rendre plus clair. Ou moins clair? Le terme doit être clair pour ceux qui doivent s'y soumettre et obscurs pour ceux qui ne font pas parti de la caste. Mais le mot doit paraître neutre et inoffensif pour ne pas mettre la puce à l'oreille de personne. Pondéré et modéré ne sont pas pareils. Polis et bien élevé, se ressemblent.]
pour éviter que les distorsions [!] durant l'année scolaire réapparaissent à "leurs" épreuves qu'on considère comme la mesure la plus juste de toutes.
4) et si jamais un parent n'est pas satisfait du résultat de son bambin il n'aura qu'à téléphoner sur un ton enragé à l'enseignant, à la direction de l'école ou à la commission scolaire et on lui donnera raison en bout de piste si le litige semble traîner en longueur ou risque de faire des vagues.
L'image des nos administrateurs est très importante!
[Si l'élève est un «client», le parent l'est davantage. Il est un payeur de taxe et il paie pour que se rejetons soient éduqués, élevés par le système et qu'on les fasse réussir. Idéalement, qu'on leur donne un job. S'il pense qu'il n'en a pas pour son $, il se plaint. Et qui est blâmé? La paix de l'esprit des bureaucrates a un prix.]
Tout ceci pour dire que c'est du beau "pétage de bretelles" et seuls les gens du ministère avec à la tête sa ministre sans tête sont heureux de roucouler sur le bon fonctionnement de notre système d'éducation.
[Le mot est juste. Il s'agit d'un système. Puisque le mot est à la mode, pourquoi ne pas dire «industrie». On parle d'industrie culturelle, industrie des humoristes! Quel est le but de ce système? Ou de cette industrie ? Qui implique des employés, un patron, des chefs de bureau, des comptables, des directives. Le but: Enseigner à la génération future tout ce qu'elle doit savoir pour remplacer la génération présente et comprendre le monde dans lequel elle devra vivre? Enseigner ce qu'on a pensé de mieux dans le passé pour le faire passer d'une génération à l'autre? Trier parmi les «clients» ceux qui ont compris, moyennement compris ou rien retenu de tout ça! Donner un papier certifiant que ceux qui sont en possession de ce papier ont passé un test difficile mettant à l'épreuve leur connaissance et leur capacité d'apprendre - qualité qui sera très utile dans le futur. Il y a des jeux télévisés qui font ça.
Ou prouver que le système marche même si on ne sait plus très bien dans quel but.
De toute façon, ceux qui «enseignent» sont les produits du système et le reproduisent. On ne peut donc rien changer sans faire un tri sévère parmi eux.
Il faudrait d'abord s'entendre sur le but même de l'éducation puisqu'il semble qu'en haut lieu - là où les gens devraient savoir- on n'en a plus aucune idée.
Donc on fait vieillir les élèves dans des cuves (comme le vin, le fromage ou le vinaigre) en attendant qu'il «mature», s'en aille. Ceux qui n'ont pas trop causé de troubles auront un diplôme d'assiduité. ]
27
J'ai les données du PISA de 2000 :
Lecture : 536 (4e rang)
Mathématique : 550 (2e rang)
Culture scientifique : 541 (4e rang)
Comparé aux données du PISA de 2006 :
Lecture : 522 (7e rang)
Mathématique : 540 (5e rang)
Culture scientifique : 531 (9e rang)
Ces deux études ont eu lieu avant la réforme (les élèves de 15 ans en 2006 étaient sur l'ancien système).
Déjà, nous remarquons une légère baisse.
La prochaine étude du PISA aura lieu en 2012, si je ne me trompe pas.
28
«Encore cette année, les élèves issues des écoles privées, qui sélectionnent leurs élèves, ont obtenu une meilleure moyenne (81,6 %) que ceux qui viennent du public (72,8 %).»
(extrait de la nouvelle de R-C).
Vrai que les élèves des écoles privés ont de bien meilleurs résultats mais c'est FAUX d'écrire qu'il y a sélection des élèves.
N'importe quel parent peut envoyer son élève à une école privé s'il a le cash.
[Encore une fois, une nouvelle est faussée si elle manque de précision. On parle «d'écoles privés», lesquelles? C'est comme les condo. Il y a des HLM déguisé (murs de bois recouvert de brique décoratives, murs intérieurs de tranches de plâtre entre 2 carton et plancher de veneer. Une caisse de résonance pour tous les appartements. Et condo tout en béton. On utilise le même mot pour parler de 2 choses différentes. 2 «produits» destinés à 2 classes différentes. Les gens qui savent et les autres. Il y a quelques écoles «privées» qui servent à reproduire la classe dirigeante (lisez le palmarès de l'Actualité, les noms des premiers rangs) et il y a les écoles «privées» dans le sens d'entreprises privées dont le but est d'enrichir (au moins de faire vivre confortablement leurs propriétaires et actionnaires). Il va de soi qu'on accueille n'importe qui (a les moyens de payer) (et les profs «comprennent» que les «clients» (parents) s'attendent à en avoir pour leur $. Que le fruit de leurs ovules et spermatozoïdes ait de bonnes notes. Les écoles «privées» sérieuses (voir l'exemple des condos) font un tri parmi la clientèle. Leur réputation leur amène bien trop de clients pour les places disponibles. Le tri se fait par le $. Et le dossier scolaire. Mais l'un n'ira pas sans l'autre. Et qui a vraiment du $$$ pourra y faire entrer ses rejetons avec garantie de diplôme. Ne pas oublier que monsieur Georges W Busch, ex-président des USA a été à l'université. Dans une certaine classe, c'est un rite de passage comme aller au bordel. Les rejets vont en désespoir de cause dans les écoles privées ordinaires. Ou au public. Qui reçoit tout le monde. Y compris les «bénéficiaires» d'institutions spécialisées pour certaines clientèles dont on a coupé les budgets. Et qui a lui-aussi une image à entretenir. Tout simplement, comme ça coûte des milliards, on ne peut se permettre 50% d'échec. On crème le gâteau pour éviter des images déplaisantes et des idées arides qu'on remplace par des mots avenanats. Le résultat attendu est la satisfaction de la clientèle. ]
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Faux, il y a sélection dans les écoles privés. Ce ne sont pas toutes les écoles privés, mais la grande majorité ont des processus de sélection. Il faut du cash et être sélectionné.
Il y en a même pour les programmes dit international des écoles publiques.
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Mon fils est au privé. Et je n'ai pas de cash: je suis monoparentale.
Le seul critère: de bonnes notes.
Et de bonnes notes, on n'obtient pas ça en jouant à des jeux vidéo toute la journée, mais bien en ÉTUDIANT.
Et pour étudier, ça prend des parents qui s'impliquent dans l'éducation en insistant sur l'importance de l'école et non en considérant l'école comme une grosse garderie où se débarrasser des enfants.
Si les parents s'impliquaient dans l'éducation de leurs enfants, même l'école publique s'en porterait mieux.
[Vrai. Mais l'école doit «éduquer» maintenant les enfants de parents incompétents. Et, en plus, on leur fait «apprendre» quelque chose si on a le temps. Et qui n'auraient jamais dû se reproduire. On en revient à la vieille question: quelle école «privée»? Aucune n'est gratuite. Si on n'a pas d'$ - comme semble le dire la madame- elle ne peut y inscrire son enfant. À moins de se «seigner aux quatres veines» comme dans les vieux romans français (faire 3 jobs par jour) alors elle n'a plus le temps d'aider son enfant. Mais, évidemment, les termes «ne pas avoir d'$» sont toujours relatifs d'une personne à une autre. Donc, d'une façon ou d'une autre, elle a eu l'$ nécessaire à l'inscription de son enfant. Tant mieux! Qu'elle ait l'impression d'être pauvre est une émotion personnelle qui semble ne rien avoir affaire avec sa réalité.]
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ÉDUCATION
LES ÉLÈVES QUÉBÉCOIS PASSENT LE TEST
2 juillet 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2010/07/02/001-examens-reussite-qc.shtml
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This officially licensed Idiocracy t-shirt is based on the shirt worn by Luke Wilson on the DVD cover.
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By freedomguide
http://freedomguide.wordpress.com/2009/09/15/engineering-the-idiocracy/
IDIOCRACY-NOT A LOOK INTO THE FUTURE BUT A MIRROR HELD UP TO OURSELVES
Idiocracy was a movie put out a few years ago. It was on its surface a comedy, staring Luke Wilson as a US Army private, a complete slacker, who is placed into a program testing a cryogenic process to preserve the military’s best warriors until they’re needed for some war or whatever. Never mind they’re building a literal Terminator style Skynet and a family of robotic weapons-but that’s beside the point. The point is, due to typical bureaucratic mismanagement the project gets scrapped and somehow the cryogenic chambers Luke Wilson and some prostitute played by Maya Rudolph get thrown into a garbage heap-America in the year 2505.
Well, as Luke Wilson and Maya Rudolph sleep, America and the world degenerate. No, not by nuclear war, famine, Earth changes or some other cataclysm, but through a maintained path of pollution, waste, and deliberately dumbed down people (although HOW future ‘murikans were deliberately dumbed down isn’t touched). By the 24th century there are literally mountains of garbage-which avalanche, reveal the cryogenic chambers and Luke is awakened… in some idiot’s apartment as he watches a show consisting of a man repeatedly getting his balls assaulted in one way or another.
Ignoring the obvious mess, the man gets off his couch/toilet and throws Luke out, and the man staggers along in a Calcutta police state with cameras and soldier cops everywhere.
The, er… “people”… are retarded derivations of Hispanic, Black and Appalachian urban poor, dependent on the creaking, crumbling automated infrastructure they’ve long forgotten how to take care of, and through centuries of the stupid lower class people outbirthing the too-intelligent-yet-too-ignorant-for-their-own-good “smart” upper class people… guess what? Everyone’s a ‘tard.
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Photo. http://tnaron.files.wordpress.com/2007/05/idiocracy.jpg
A Blog of My Own
Inside the Outside Mind of Ted Naron
Mike Judge is a comic visionary. His animation work succeeds commercially on TV (Beavis and Butthead, King of the Hill), but for some reason, his live action films, which are really good, fail commercially in theaters. That was the case with the infinitely rewatchable Office Space (which gained an audience only after it showed up on video and cable). But his 2006 movie Idiocracy hit new lows of commercial failurosity. (...)
But like Office Space, Idiocracy could get discovered on video and cable. It ought to be. It’s a funnier’n shit comedy about what happens when all the smart people defer having children and all the stupid people breed like rabbits. You get a world like the one in Idiocracy, five hundred years down the road from our own time, in which the average Joe from 2005 is the smartest guy on the planet.
The first terrifying thing about Idiocracy is that it feels true; the nightmare it imagines feels like a prescient prediction of our destiny. The second terrifying thing is that it makes you realize we’re just about there, and that the seeds of stupidworld 2500 are all around us.
There hasn’t been social satire on the screen this sharp in a long time. But the movie’s undercurrent of despair may be why Fox dumped it in theaters without promotion, and why people stayed away in droves. We can’t handle the truth.
See it. And then, if you’re smart and still of breeding age, have kids. You may be our last hope.
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Photo. http://faussesvaleurs.unblog.fr/files/2009/04/idiocracy.jpg
Et pour quoi faire d’ailleurs ?
Des sites de pseudo-critiques existent par milliers, à quoi sert d'en créer un de plus? S'ils ne sont pas tous intéressants, il en existe bien à vos goûts? Peut-être, mais les sites qui vont dans le sens du poil n'ont jamais rien apporté à personne.
On vous a fait croire que cet acteur était bon, que le dernier film de Spielberg est intéressant, l'adaptation du prochain Danny Boyle sera grandiose car le bouquin était “chouper”, n'en croyez rien, Fausses Valeurs est désormais et heureusement là pour rétablir la balance du bon goût.
Pour une vision différente et non-intéressée.
IDIOCRACY (FILM)
21.04.2009
A la suite d'une expérience militaire, Joe, américain moyen au QI moyen, se retrouve, en compagnie de Rita, prostituée de son état, 500 ans plus tard. Une époque où le QI moyen a diaboliquement chuté et où il se trouve être la personne la plus intelligente du monde. Alors qu'il va tout faire pour retourner à son époque, son pays a besoin de lui.
Partant d'un postulat discutable (les personnes les plus limitées intellectuellement sont celles qui ont tendance à se reproduire le plus) que l'on pourrait qualifier de Darwin à l'envers, Idiocracy se veut une ode à la régression, un film que l'on quitte un peu plus … idiot qu'au départ.
Luke Wilson est impeccable dans ce rôle d'américain moyen, et certaines situations sont, avouons le, tordantes (l'eau des toilettes, le président catcheur, l'électrolyte…).
Il serait dommageable de prendre ce film pour ce qu'il n'est pas, une oeuvre engagée, dénonciatrice ou visionnaire, non, c'est une comédie potache et c'est déjà bien comme ça.
Après un Office Space un peu mou du genou, Mike Judge retrouve l'esprit de Beavis and Butt Head, et nous offre avec le peu de moyen qu'il a (décors extrêmement cheap) ce qu'on attendait de lui.