samedi 14 novembre 2009
1291. LES AVENTURES DU VOCABULAIRE
Le professeur Bulle précise:
Armée.
Le rôle d'une armée est de tuer et de détruire.
C'est aussi le rôle bien évidemment des unités de vie, ouvriers, employés, fonctionnaires (ils travaillent pour l'État donc), tueur de base qui la composent.
Une armée ennemie a envahie un pays.
Certains habitants scandalisés se révoltent.
Dans la plupart des films, on trouverait tout à fait normal de sympathiser avec eux. Dans un des derniers Rambo, la vedette Silvester Stallone prenait fait et cause pour les rebelles Afghans qui se révoltaient contre les envahisseurs russes-communistes-athées. À lui-seul, avec son arc et ses flèches explosives, il tuaient bon nombre d'ennemis envahisseurs et les spectateurs étaient contents.
Maintenant, une autre armée a envahie l'Afghanie. On l'appelle «coalition» pour ne pas dire USSIENS.
Perplexité chez le lecteur qui se souvient que le Canada fait aussi parti de la «coalition».
Cette fois, les rebelles qui se battaient victorieusement contre les communistes athées se battent contre les capitalistes moraux.
Ils étaient alors les représentants idéalistes d'un petit peupe martyre victime de l'intolérance rouge.
Maintenant, ils sont les mauvais.
Car «nous» sommes les bons.
Il n'y a plus révolte, ni rébellion mais «insurrection».
L'armée ennemie «nous» combat. Pourtant, nous ne lui avons rien fait.
L'ennemi, c'est «eux».
Nous ne pouvons qu'être des amis.
Avec des idées pacifistes et humanitaires.
En fait, on ne sait pas vraiment qui «ils» sont car ils ne sont pas assez braves pour nous affronter en face.
On ne sait pas tout à fait ce qui se passe. Ce n'est pas une guerre, car le mot pourrait être mal interprété par les journalistes.
C'est une «insurrection» mené par des «insurgés».
Ça non plus, on ne sait pas vraiment ce que c'est.
Ce qui permet d'inventer même de nouveaux termes comme «anti-insurrection».
Il faudrait préciser ce terme.
Armée.
Le rôle d'une armée est de tuer et de détruire.
C'est aussi le rôle bien évidemment des unités de vie, ouvriers, employés, fonctionnaires (ils travaillent pour l'État donc), tueur de base qui la composent.
Une armée ennemie a envahie un pays.
Certains habitants scandalisés se révoltent.
Dans la plupart des films, on trouverait tout à fait normal de sympathiser avec eux. Dans un des derniers Rambo, la vedette Silvester Stallone prenait fait et cause pour les rebelles Afghans qui se révoltaient contre les envahisseurs russes-communistes-athées. À lui-seul, avec son arc et ses flèches explosives, il tuaient bon nombre d'ennemis envahisseurs et les spectateurs étaient contents.
Maintenant, une autre armée a envahie l'Afghanie. On l'appelle «coalition» pour ne pas dire USSIENS.
Perplexité chez le lecteur qui se souvient que le Canada fait aussi parti de la «coalition».
Cette fois, les rebelles qui se battaient victorieusement contre les communistes athées se battent contre les capitalistes moraux.
Ils étaient alors les représentants idéalistes d'un petit peupe martyre victime de l'intolérance rouge.
Maintenant, ils sont les mauvais.
Car «nous» sommes les bons.
Il n'y a plus révolte, ni rébellion mais «insurrection».
L'armée ennemie «nous» combat. Pourtant, nous ne lui avons rien fait.
L'ennemi, c'est «eux».
Nous ne pouvons qu'être des amis.
Avec des idées pacifistes et humanitaires.
En fait, on ne sait pas vraiment qui «ils» sont car ils ne sont pas assez braves pour nous affronter en face.
On ne sait pas tout à fait ce qui se passe. Ce n'est pas une guerre, car le mot pourrait être mal interprété par les journalistes.
C'est une «insurrection» mené par des «insurgés».
Ça non plus, on ne sait pas vraiment ce que c'est.
Ce qui permet d'inventer même de nouveaux termes comme «anti-insurrection».
Il faudrait préciser ce terme.