lundi 16 novembre 2009
1330. LE MUR
LE MUR DE SHARON.
http://cytizen.blogspot.com/2007/05/le-mur-de-sharon_30.html
Selon les explications données par le gouvernement israélien, le mur est érigé dans le but unique d’empêcher les attentats .
Le mur n’est pas une frontière , il sera démoli dès que la situation sera normalisée.
Ne s'agissant donc pas d'une frontière, le mur ne doit pas suivre nécessairement le tracé de la frontière d'avant juin 1967, mais dans l’ensemble, on fait tout pour s’en rapprocher le plus possible .
La réalité sur le terrain contredit tous ses dires.
Le tracé ne suit pas du tout la frontière de 67, au contraire il s’enfonce en plusieurs endroits très en dedans du territoire palestinien parfois d'une vingtaine de kilomètres.
Le tracé divise la Cisjordanie occupée en de nombreuses « poches » certaines plus ou moins « ouvertes », d’autres plus ou moins « fermées » d’autres enfin « complètement fermées » .
En de très nombreux endroits, le "Mur" divise la population palestinienne (séparation des familles) , et l’éloigne voire lui interdit complètement l’accès à ses ressources économiques, sanitaires ou sociales . Ce n’est pas un phénomène isolé comme cela pourrait se concevoir pour un "Mur" d’une telle longueur (près de 700 km), c’est un fait qui se retrouve partout et à grande échelle.
Le mur , ne peut être comparé non plus à d’autres murs tristement célèbres dans l’histoire ; ces murs séparaient effectivement deux populations , mais à l’intérieur de ces murs, chaque population vivait normalement. Ici ce n’est pas le cas ; les populations n’ont plus d’autre choix que d’immigrer, parce que sur place , la situation n’est plus viable : plus de champ, plus d’eau, plus d’école, plus de soins médicaux.
Le Mur contraint donc la population à une immigration forcée. Sur le papier personne ne contraint les palestiniens à immigrer, mais sur le terrain, ils n’ont pas d’autres choix.
D'autre part, le mur annexe de facto la plupart des colonies situées à l'est de la ligne verte au territoire israélien.
Le "Mur" crée en effet un fait accompli irréversible sur le plan géographique mais aussi démographique.
Lire : Le Mur de Sharon de Alain Ménargues
Éditions Presses de la Renaissance
http://cytizen.blogspot.com/2007/05/le-mur-de-sharon_30.html
Selon les explications données par le gouvernement israélien, le mur est érigé dans le but unique d’empêcher les attentats .
Le mur n’est pas une frontière , il sera démoli dès que la situation sera normalisée.
Ne s'agissant donc pas d'une frontière, le mur ne doit pas suivre nécessairement le tracé de la frontière d'avant juin 1967, mais dans l’ensemble, on fait tout pour s’en rapprocher le plus possible .
La réalité sur le terrain contredit tous ses dires.
Le tracé ne suit pas du tout la frontière de 67, au contraire il s’enfonce en plusieurs endroits très en dedans du territoire palestinien parfois d'une vingtaine de kilomètres.
Le tracé divise la Cisjordanie occupée en de nombreuses « poches » certaines plus ou moins « ouvertes », d’autres plus ou moins « fermées » d’autres enfin « complètement fermées » .
En de très nombreux endroits, le "Mur" divise la population palestinienne (séparation des familles) , et l’éloigne voire lui interdit complètement l’accès à ses ressources économiques, sanitaires ou sociales . Ce n’est pas un phénomène isolé comme cela pourrait se concevoir pour un "Mur" d’une telle longueur (près de 700 km), c’est un fait qui se retrouve partout et à grande échelle.
Le mur , ne peut être comparé non plus à d’autres murs tristement célèbres dans l’histoire ; ces murs séparaient effectivement deux populations , mais à l’intérieur de ces murs, chaque population vivait normalement. Ici ce n’est pas le cas ; les populations n’ont plus d’autre choix que d’immigrer, parce que sur place , la situation n’est plus viable : plus de champ, plus d’eau, plus d’école, plus de soins médicaux.
Le Mur contraint donc la population à une immigration forcée. Sur le papier personne ne contraint les palestiniens à immigrer, mais sur le terrain, ils n’ont pas d’autres choix.
D'autre part, le mur annexe de facto la plupart des colonies situées à l'est de la ligne verte au territoire israélien.
Le "Mur" crée en effet un fait accompli irréversible sur le plan géographique mais aussi démographique.
Lire : Le Mur de Sharon de Alain Ménargues
Éditions Presses de la Renaissance