IQALUIT ACCUEILLE LE G7
6 février 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2010/02/05/009-g7-iqaluit-economie.shtml
Les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales du G7 se sont retrouvés vendredi à Iqaluit, dans le Grand Nord canadien.
Pendant deux jours, les argentiers des pays riches, auxquels s'ajoutent des représentants du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale et de la Commission européenne, discuteront d'économie avec pour décor le paysage enneigé du Nunavut.
La réunion s'est amorcée formellement lors d'un dîner de travail dans un hôtel-restaurant de la capitale, qui compte 6000 habitants.
D'entrée de jeu, le ministre canadien Jim Flaherty a invité ses collègues à s'entendre sur une stratégie commune pour réformer le système financier international.
Il compte d'ailleurs recommander le modèle canadien, qui selon lui a fait ses preuves pendant la récession.
Le ministre des Finances canadien a aussi affirmé qu'il y avait un fort mouvement au sein du G7 en faveur d'une annulation de la dette d'Haïti après le séisme du 12 janvier. Il en sera d'ailleurs question au cours de cette rencontre, tout comme de la reconstruction de ce pays dévasté.
Le sommet, qui devrait revêtir une tournure moins formelle, prendra fin non pas par un communiqué, mais par une conférence de presse commune. Le ministre Flaherty avait déclaré en novembre dernier qu'il voulait faire de ce sommet une rencontre où prime un dialogue franc et ciblé en misant sur les gens plutôt que sur des documents.
Le G7 regroupe le Canada, les États-Unis, le Japon et quatre pays européens (Allemagne, France, Italie et Royaume-Uni).
La rencontre du G7 se déroule cette année dans un contexte de montée en puissance de la Chine qui, selon les observateurs, devrait devenir la deuxième économie mondiale.
EN RANGS DISPERSÉS
Affichant une légère reprise économique, les pays membres suivent des stratégies parfois divergentes.
Le cadre réglementaire de l'après-crise pour le secteur financier ne fait pas l'unanimité. Alors que les États-Unis proposent des limitations à l'activité des banques, le Canada affiche des réserves et l'Europe ne parvient toujours pas à rassembler les pays de l'Union autour de propositions communes.
L'Allemagne prône l'ordre budgétaire, l'Italie se situe parmi les pays dont les finances publiques sont dans le rouge.
Le Japon, les États-Unis et la Grande-Bretagne voient leurs dettes prendre des dimensions colossales.
Sur la question des changes, Tokyo est favorable à des interventions sur le marché pour affaiblir sa monnaie.
Et les États-Unis sont accusés de jouer avec le cours du dollar.
Le yuan chinois par ailleurs inquiète les puissances économiques du G7.
LE DÉCOR D'IQALUIT POUR RAPPROCHER LES POINTS DE VUE
Si peu d'informations filtrent pour l'heure sur la teneur des débats, le choix de la ville d'Iqaluit est favorablement accueilli aussi bien par les participants que par les habitants et les autorités de la capitale du Nunavut.
Les organisateurs y voient une occasion de faire découvrir la culture inuite aux délégations. En marge des travaux, avant le début officiel de la rencontre, les ministres européens et canadien ont conduit un traîneau à chiens, une expérience qu'ont manquée Américains et Japonais, arrivés plus tard que leurs homologues.
Cette réunion est la première d'une série de rencontres au sommet qui se tiendront au Canada en 2010. Le G8 et le G20 se tiendront en juin en Ontario.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse et Presse canadienne
6 février 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2010/02/05/009-g7-iqaluit-economie.shtml
Les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales du G7 se sont retrouvés vendredi à Iqaluit, dans le Grand Nord canadien.
Pendant deux jours, les argentiers des pays riches, auxquels s'ajoutent des représentants du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale et de la Commission européenne, discuteront d'économie avec pour décor le paysage enneigé du Nunavut.
La réunion s'est amorcée formellement lors d'un dîner de travail dans un hôtel-restaurant de la capitale, qui compte 6000 habitants.
D'entrée de jeu, le ministre canadien Jim Flaherty a invité ses collègues à s'entendre sur une stratégie commune pour réformer le système financier international.
Il compte d'ailleurs recommander le modèle canadien, qui selon lui a fait ses preuves pendant la récession.
Le ministre des Finances canadien a aussi affirmé qu'il y avait un fort mouvement au sein du G7 en faveur d'une annulation de la dette d'Haïti après le séisme du 12 janvier. Il en sera d'ailleurs question au cours de cette rencontre, tout comme de la reconstruction de ce pays dévasté.
Le sommet, qui devrait revêtir une tournure moins formelle, prendra fin non pas par un communiqué, mais par une conférence de presse commune. Le ministre Flaherty avait déclaré en novembre dernier qu'il voulait faire de ce sommet une rencontre où prime un dialogue franc et ciblé en misant sur les gens plutôt que sur des documents.
Le G7 regroupe le Canada, les États-Unis, le Japon et quatre pays européens (Allemagne, France, Italie et Royaume-Uni).
La rencontre du G7 se déroule cette année dans un contexte de montée en puissance de la Chine qui, selon les observateurs, devrait devenir la deuxième économie mondiale.
EN RANGS DISPERSÉS
Affichant une légère reprise économique, les pays membres suivent des stratégies parfois divergentes.
Le cadre réglementaire de l'après-crise pour le secteur financier ne fait pas l'unanimité. Alors que les États-Unis proposent des limitations à l'activité des banques, le Canada affiche des réserves et l'Europe ne parvient toujours pas à rassembler les pays de l'Union autour de propositions communes.
L'Allemagne prône l'ordre budgétaire, l'Italie se situe parmi les pays dont les finances publiques sont dans le rouge.
Le Japon, les États-Unis et la Grande-Bretagne voient leurs dettes prendre des dimensions colossales.
Sur la question des changes, Tokyo est favorable à des interventions sur le marché pour affaiblir sa monnaie.
Et les États-Unis sont accusés de jouer avec le cours du dollar.
Le yuan chinois par ailleurs inquiète les puissances économiques du G7.
LE DÉCOR D'IQALUIT POUR RAPPROCHER LES POINTS DE VUE
Si peu d'informations filtrent pour l'heure sur la teneur des débats, le choix de la ville d'Iqaluit est favorablement accueilli aussi bien par les participants que par les habitants et les autorités de la capitale du Nunavut.
Les organisateurs y voient une occasion de faire découvrir la culture inuite aux délégations. En marge des travaux, avant le début officiel de la rencontre, les ministres européens et canadien ont conduit un traîneau à chiens, une expérience qu'ont manquée Américains et Japonais, arrivés plus tard que leurs homologues.
Cette réunion est la première d'une série de rencontres au sommet qui se tiendront au Canada en 2010. Le G8 et le G20 se tiendront en juin en Ontario.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse et Presse canadienne
