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DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

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DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

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LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

samedi 20 février 2010

2420

LUCIEN BOUCHARD ET LA SOUVERAINETÉ - SA DEUXIÈME DÉMISSION

Descôteaux, Bernard

Le Devoir
19 février 2010

Voyant Lucien Bouchard accepter sans hésitation aucune notre invitation à participer à ce débat sur 100 ans de vie politique au Québec que nous organisions pour souligner le centenaire du Devoir, nous avions vite compris qu'il sortirait de la réserve qu'il avait observée ces neuf dernières années.

Ses propos de mardi soir ont été d'une vigueur inattendue, notamment sa dénonciation de la radicalisation du Parti québécois dans le présent débat sur la laïcité.

Plus attendus, ceux sur la souveraineté étaient non moins provocants.

Plutôt discret depuis sa démission comme chef du Parti québécois et premier ministre du Québec, Lucien Bouchard est néanmoins demeuré un personnage politique.

Même quand il garde le silence, il fait partie des conversations.

Combien de fois n'a-t-on pas spéculé, à droite comme à gauche, sur son éventuel retour en politique?

Les nostalgiques du Lucien Bouchard qui a presque gagné le référendum de 1995 [?] savent maintenant qu'ils ne doivent plus compter sur lui.

Il ne croit plus à la capacité de réaliser ce rêve de la souveraineté, du moins de son vivant.

Ne nous méprenons pas quant aux paroles de Lucien Bouchard.

Il n'a pas dit qu'il n'était plus souverainiste.

Il n'a pas dit que la souveraineté était un projet illégitime.

Toutefois, en affirmant qu'il fallait porter ses rêves vers d'autres projets et d'autres nécessités que la souveraineté, son message ne pouvait être reçu que comme une renonciation.

Dans les faits, son intervention aura été, consciemment ou non, sa deuxième démission du mouvement souverainiste.

Si en janvier 2001, c'est le chef qui démissionnait, mardi, c'est le militant qui abandonnait la partie.

D'entendre cet ancien chef du Bloc québécois puis du Parti québécois inviter ses concitoyens à mettre de côté ce «rêve» de la souveraineté étonne, pour ne pas dire qu'il déçoit.

Personne ne contestera que la perspective d'un prochain référendum sur la souveraineté n'est pas dans un horizon proche.

Les «conditions gagnantes» ne seront pas réunies avant encore plusieurs années, mais qui sait?

Plusieurs fois, on a annoncé la mort prématurée du «séparatisme».

Pierre Elliot Trudeau l'a même officiellement proclamé... quelques mois avant que le Parti québécois ne soit élu en 1976.

Il est difficile de reprocher à Lucien Bouchard ses paroles, car il y a tant d'autres militants souverainistes qui, devant l'impasse actuelle dans laquelle se trouve leur mouvement, ont choisi de s'investir dans d'autres causes, notamment l'environnement.

Il est normal de ressentir une certaine fatigue à force de porter un projet qui n'aboutit pas.

Pour Lucien Bouchard, l'avenir du Québec passe par le rétablissement de finances saines qui assureront la pérennité de ses programmes sociaux.

[Comme si on était de retour dans l'ère Bouchard GROS YEUX- DÉFICIT ZÉRO. Nous sommes dans une récession mondiale, une crise à venir - mondiale encore- qui s'est tout juste pointé le nez l'année dernière. Aussitôt que le souffle du boulet a cessé de roussir les couenne, les «investisseurs» et le «MARCHÉ» ont recommencé leur course suicidaire vers le précipice. Aux applaudissements de tous. Ce n'est pas d'un «assainissement des finances publiques» dont nous avons besoin mais d'un assainissement des financiers publics. Une valse de Templiers numéro 2. ]

Il appelle ses concitoyens à s'investir dans des «rêves» qui permettront de créer une nécessaire richesse collective.

[Dans une monde à 8 - 9 milliards d'habitants, il n'y a plus de richesse collective réservée aux blancx aryens nordiques blonds.]

Il y a dans ce que propose M. Bouchard des défis qu'il faut certes relever collectivement sans attendre le grand soir de l'indépendance.

Mais faut-il pour autant mettre de côté tout autre projet de définir l'avenir politique du Québec?

Aussi lointaine que puisse être sa concrétisation, la souveraineté est le moteur de l'engagement politique de nombre de Québécois.

Dans l'immédiat, il est par ailleurs le seul projet qui permette d'échapper à un certain fatalisme.

L'abandonner voudrait dire se résigner au fédéralisme tel qu'il se pratique.

Se résigner au statu quo.

Se résigner à vivre avec cette Constitution de 1982 imposée au Québec unilatéralement.

Se résigner à voir le poids politique du Québec diminuer au fil du prochain siècle, sans se donner une solution de rechange.

De cela, il faut en être conscient, lucidement.

Numéro de document : news•20100219•LE•283362