Sélection de textes de voyageurs de jadis, cet ouvrage aborde au rivage d'un continent particulièrement effrayant : la mort des hommes et les différentes façons que ces hommes ont trouvé pour la donner. Sur tous les continents, dans toutes les civilisations et pendant des milliers d'années, que l'on tue celui qui a tué a sans doute semblé la chose la plus naturelle du monde. Pour les hommes du passé, notre relation au crime, qui suppose qu'on n'immole point un coupable mais qu'on essaie, au contraire, de connaître ses motivations et qu'on le tienne à l'écart de la vengeance de la famille ou du clan, aurait peut-être paru " barbare ". Dans ces temps anciens, la " société " tuait, en toute bonne conscience. Mais cette mort, pour légale qu'elle fût, n'en était pas moins atroce, si l'on en croit les témoignages que nous allons découvrir. Elle l'était, peut-être même, plus encore que la mort décidée par une foule en proie au sentiment de vengeance. En effet, la froide et précise description de ces mécanismes techniques, de ces procédures tatillonnes et vexatoires, qui mènent imperturbablement à la lente agonie d'une pendaison ou au découpage, plus ou moins réussi, d'un corps humain en deux tronçons, fait frissonner... Voyons donc un peu comment nos ancêtres, d'ici et d'ailleurs et de toutes les couleurs, rendaient la justice des hommes... ou l'injustice, au fil d'un voyage qui nous mènera en Amérique, en Allemagne, en Afrique, en Asie " dans l'impitoyable empire du Milieu " et dans le nord de la France. Nous conclurons par une surprise, en forme de sanglante cerise sur le gâteau.
vendredi 20 mars 2009
128.PHILOSOPHIE
Extraits de récits de voyage du XIXe siècle : Volume 2,
Supplices, tortures et mises à mort variés.
Jean-Claude Gawsewitch.
Sélection de textes de voyageurs de jadis, cet ouvrage aborde au rivage d'un continent particulièrement effrayant : la mort des hommes et les différentes façons que ces hommes ont trouvé pour la donner. Sur tous les continents, dans toutes les civilisations et pendant des milliers d'années, que l'on tue celui qui a tué a sans doute semblé la chose la plus naturelle du monde. Pour les hommes du passé, notre relation au crime, qui suppose qu'on n'immole point un coupable mais qu'on essaie, au contraire, de connaître ses motivations et qu'on le tienne à l'écart de la vengeance de la famille ou du clan, aurait peut-être paru " barbare ". Dans ces temps anciens, la " société " tuait, en toute bonne conscience. Mais cette mort, pour légale qu'elle fût, n'en était pas moins atroce, si l'on en croit les témoignages que nous allons découvrir. Elle l'était, peut-être même, plus encore que la mort décidée par une foule en proie au sentiment de vengeance. En effet, la froide et précise description de ces mécanismes techniques, de ces procédures tatillonnes et vexatoires, qui mènent imperturbablement à la lente agonie d'une pendaison ou au découpage, plus ou moins réussi, d'un corps humain en deux tronçons, fait frissonner... Voyons donc un peu comment nos ancêtres, d'ici et d'ailleurs et de toutes les couleurs, rendaient la justice des hommes... ou l'injustice, au fil d'un voyage qui nous mènera en Amérique, en Allemagne, en Afrique, en Asie " dans l'impitoyable empire du Milieu " et dans le nord de la France. Nous conclurons par une surprise, en forme de sanglante cerise sur le gâteau.