jeudi 23 juillet 2009
663. NOS AMIS LES HUMAINS
CRIME D'HONNEUR
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Crime_d%27honneur
Un crime d'honneur est un meurtre perpétré contre une personne dont le comportement est perçu comme ayant porté le déshonneur sur sa famille.
La plupart des victimes sont des femmes.
Ces crimes sont typiquement le fait de membres de la famille de la victime ou de la communauté et, contrairement aux crimes dits “passionnels”, sont prémédités.
Dans les sociétés où ils sont perpétrés, on les considère comme relevant de domaine “privé” et la justice poursuit rarement les meurtriers.
PSYCHOLOGIE
En criminologie, le crime d'honneur est relié à des caractéristiques de psychologie comportementale invoquant les passions tristes que sont la jalousie et la perception d'offense liée à l'adultère.
(Il se produit généralement dans les sociétés où il n'y a pas encore de ) consensus social lié (au sujet de la) liberté des femmes. [Et dans les sociétés où on est arrivé à être d'accord sur le fait que les femmes sont libres lorsqu'il arrive un visiteur d'une autre culture où ce débat ne s'est pas encore fait.]
L'ONG HUMAN RIGHTS WATCH donne la définition suivante des meurtres pour l'honneur :
http://www.hrw.org
« Les crimes d'honneur sont des actes de violence, le plus souvent des meurtres, commis par les membres masculins d'une famille à l'encontre de ses membres féminins, lorsqu'ils sont perçus comme cause de déshonneur pour la famille tout entière. Une femme peut être la cible d'individus au sein de sa propre famille pour des motifs divers, comprenant : le refus de participer à un mariage arrangé, le refus des faveurs sexuelles, la tentative de divorce — que ce soit dans le cadre de la violence conjugale exercée par son mari ou dans un contexte avéré d'adultère. La simple interprétation selon laquelle son comportement a "déshonoré" sa famille est suffisante pour enclencher une représaille. »
SOCIOLOGIE. ETHNOLOGIE.
(…) les plus anciens codes des lois des civilisations humaines ont légiféré en ce domaine : savoir mettre en place les mécanismes culturels et juridiques permettant d'éviter que le sang soit versé après une déception sentimentale (…)
[Mais on fit aussi des règlements au sujet du ] crime de sang (prévoyant le cas où) le mari se sent offensé (souvent à cause des femmes) [et ce qui arriverait dans cette situation aux offenseuses: mère, épouse, fille, nièce, cousine, voisine.]
S'instaure un climat de terreur entraînant des victimes pour l'exemple, [de façon à éduquer les femmes encore vivantes] et les amener à se soumettre à l'ordre moral implicite de la collectivité.
GRADATION
Il faut également noter que le crime d’honneur (n’est désignée ainsi) que lorsque c’est la victime ou les proches de la victime qui passent à l’acte.
[Le terme de «victime» bénéficie ici d’un glissement de sens tout à fait mousseux. La «victime» n’est pas la femme égorgée mais l’homme qui l’égorge car il a été bouleversé par le comportement de la femme. Lorsqu'elle n'était pas encore égorgée. Par exemple: Qui conduit une auto. Se promène seule en ville. Ne met pas de foulard sur la tête et révèle son visage. Parle à un homme étranger qui ne fait pas parti de sa famille. Tout ceci est bouleversant. Et peut pousser son cousin ou son neveu à l’égorger.]
[Le mot «honneur» est pris dans ce contexte bien particulier. Que seuls les primitifs peuvent saisir. Il était une époque où un homme «failli» se suicidait pour ne pas subir le déshonneur de subir le regard méprisant de la part de sa famille et de ses créanciers. Et ce n’est jamais pour protéger la femme contrairement à ce que l’ancienne notion de chevalerie pouvait laisser croire. Les assassins ne prennent jamais la défense d’une femme sans défense. La femme est un bétail que l’on honore si elle est mère d’un garçon. Au contraire, c’est justement le fait qu’elle soit sans défenses qui les excite. Intéressant!.]
(On utilise l’expression dans ) le cas du conjoint trompé qui se fait justice.
À à ne pas confondre avec l’acte de deux amants qui se débarrassent du conjoint gênant, acte qui devient « crime crapuleux » [Ou «crime passionnel»].
En dehors du passionnel, le crime ou l’envie de vengeance privée de la part d’une victime peut survenir à la suite d’un jugement rendu plus en faveur du coupable.
Dans ce cas, la victime ou ces proches, blessés encore une fois dans leur orgueil, ressentent un besoin naturel de venger leur honneur.
[Lors de l’invasion d’un pays par une puissance étrangère – disons au hasard : le Canada, par exemple- si une personne tuée au combat meurt (en héros) et est un exemple pour ses proches. Une victime «collatérale» (tuée au hasard) Oups! Désolé! amène ses proches à vouloir la venger. Cette notion est mal comprise. Dans un pays, disons au hasard : l’Afghanistan, où les liens familiaux et de clans sont très serrés, on se trouve vite dans l’imaginaire collectif de centaines de cousins qui n’attendent que l’occasion favorable pour se faire sauter avec vous ou placer une mine sur votre route. Comme disent les français : on est mal barré!]
Dans ce cas, cette absence ou insuffisance de justice d’État, fait appel à la Loi du Talion ou à la vendetta typique des coutumes mafieuses.
[La notion de vengeance privée qui était universelle jadis a été remplacée par celle de vengeance publique que l’on appelle plus esthétiquement «justice». Ce qui se traduit dans les états de droits anglophones par le fait que c’est la reine (ou l’État) qui poursuit l’accusé et non sa victime qui devient un témoin comme les autres. Car le «criminel» a semé le «désordre» et rompu le «pacte social».]
GÉOGRAPHIE DU MEURTRE
En général, en Occident, le crime d’honneur varie en fonction de la géographie. Peu coutumier dans les régions du Nord, il devient plus intense en descendant vers le Sud. C’est ainsi que la vengeance par la justice privée, plus connue sous le nom de vendetta fait partie de la culture de certains groupes ethniques qui se situent dans les Balkans (notamment les régions peuplées d'albanophones), le sud de l'Italie et les îles de la Méditerranée (Corse, Sardaigne, Sicile).
VENDETTA
[Proportionnel aux] torts subis (loi du Talion). Œil pour œil, dent pour dent!
Pour venger son honneur, par orgueil aux yeux du monde externe. C’est le légendaire cas du vase de Soissons.
Guerres de clans au sein des familles mafieuses où la vengeance peut porter sur plusieurs générations à la fois (en général, trois générations de males).
Dans bien des cas, l’animosité entre familles remonte si loin dans le temps que, les protagonistes d’aujourd’hui, ne savent plus en expliquer l’origine mais poursuivent cette « coutume » par orgueil.
[Il y a un un très bel album d’Astérix où on en cause. Astérix en Corse. Alors que Goscinny, encore vivant et au meilleur de sa forme formait une équipe idéale avec Uderzo.]
Le meurtre pour l’honneur est une pratique courante dans certains pays, notamment au Pakistan, en Égypte, en Jordanie ou encore en Turquie (liste de pays non exhaustive).
Selon la Commission des droits de l'homme du Pakistan (HRCP), 636 femmes sont mortes d'un crime d'honneur en 2007 Au moins 288 femmes ont péri en Turquie entre 2001 et 2008 victimes de crimes d’honneur(…)
LES « MEURTRES TRADITIONNELS »
[Ne pas oublier l’Inde où la peau d’une femme ne vaut pas cher.]
[Les jets d’acide au visage pour la femme qui refuse les «avances» d’un homme. Et la programmation familiale qui faisait qu'il était de tradition qu’une épouse devenue veuve se jetait volontairement dans le bûcher funéraire de son époux. Pour éviter d’être un poids pour sa famille (?) et laisser une plus grande part d’héritage. Ceci à la plus grande joie de ses fils. Le plus souvent, le crime d’honneur se termine par l’égorgement de la femme mais rarement par noyage comme on vient de voir au Canada.]
[Ne pas oublier la lapidation conseillée par la Bible à laquelle peut participer la communauté entière. Manière de souder les liens familiaux.]
POUR EN SAVOIR PLUS
Stop Honor Killing http://www.stophonourkillings.com/
Selon l'ONU plus que 5000 femmes et filles sont tuées chaque année par leurs proches par ce que l'on appelle crimes "d'honneur". Ces crimes sont commis dans des cultures où l'on considère que les relations sexuelles "illicites" d'une femme apporte une une telle honte la famille que la femme accusée ou soupçonné doit être assassinée. Les raisons de ces meurtres peuvent être y compris le viol de la femme ou des faits aussi insignifiants que parler avec un homme.
INTÉRESSANT
Le 10 juillet dernier, un jeune Jordanien de 20 ans a poignardé sa soeur et lui a fracassé le crâne à l'aide d'une pierre après l'avoir surpris avec un homme.
Ce cas est typique du crime dit "d'honneur" que Amnesty International définit comme "une pratique ancienne consacrée par la culture plutôt que par la religion, enracinée dans un code complexe qui permet à un homme de tuer ou d'abuser d'une femme de sa famille ou de sa partenaire pour cause de comportement immoral réel ou supposé.
Parfois, cela peut partir d'un fait tout à fait anodin, comme bavarder avec un voisin de l'autre sexe, recevoir des appels téléphoniques d'hommes, n'avoir pas servi un repas en temps voulu..."
Le code de l'honneur est implacable: les femmes qui sont soupçonnées n'ont aucune possibilité de se défendre et, pour les membres de leur famille, la seule solution socialement acceptable consiste à rétablir leur honneur en les (tuant)
UN JEUNE HOMME DE 17 ANS A ÉTÉ INCULPÉ POUR AVOIR ÉTRANGLÉ SA SOEUR AVANT DE BRÛLER SON CORPS DANS UNE CAVE DE LA BANLIEUE DE LYON.
Les enquêteurs tentaient vendredi de comprendre les mobiles d’un possible "crime d’honneur". Le jeune homme, Mohammed, a été inculpé pour "homicide volontaire" et écroué jeudi. Il "nie les faits" et "reste muré dans son silence", a déclaré le procureur de Lyon Xavier Richaud, appelant à la "plus grande prudence" sur un éventuel mobile lié à la religion musulmane du suspect. "(…)
Dénonçant un "machisme aveugle" et la "loi du silence", l’association "Ni Putes, Ni Soumises", qui défend les droits des femmes dans les banlieues françaises, organisait vendredi après-midi un rassemblement "à la mémoire de Fatima"
http://www.niputesnisoumises.com/
DEUX SOEURS ASSASSINÉES EN ARABIE SAOUDITE
La Société de défense des droits de la femme en Arabie Saoudite a fermement condamné la police religieuse saoudienne après le meurtre de deux sœurs victimes d'un « crime d’honneur », a indiqué mardi une dépêche du site The Media Line.
Les deux sœurs, âgées de 19 et 21 ans, ont été arrêtées par la police religieuse avant d’être remis à leur frère.
Leur frère, qui les accusait d’avoir eu des relations avec un inconnu, les aurait alors tuées en présence de leur père.
TURQUIE. MUTILÉE POUR "LAVER L'HONNEUR"
Elle a été retrouvée dans un état critique, les oreilles et le nez tranchés. Le crime commis avait pour but de laver l'honneur de la famille qui la soupçonnait de tromper son mari.
Une femme turque âgée de 23 ans a été grièvement blessée par la mutilation de son nez et de ses oreilles dans l'est Kurde de la Turquie rapporte dimanche 17 mai la presse turque, indignée.
Retrouvée dans un terrain vague, les oreilles et le nez tranchés, elle était également blessée au ventre par arme blanche. Elle a a été immédiatement hospitalisée mais elle est dans un état critique, selon ses médecins. Huit suspects ont été interpellés par la police.
MUTILATIONS 1
Selon les journaux Milliyet et Hürriyet, des membres de la famille de l'époux de la victime ont torturé la jeune femme, soupçonnée de tromper son mari en déplacement à Izmir (ouest). Ils lui ont infligé des mutilations "atroces" avant de l'abandonner à la mort. Le mari de la victime est en cavale, rapportent les journaux. [Il est coutume de la plupart des journaux de répéter plusieurs fois la même nouvelle avec des variantes dans le même article pour combler l'espace disponible entre 2 annonces.]
MUTILATIONS 2
[On oublie, même si le rapport n'est pas direct, la prise d'otage de touristes occidentaux venus visiter les pyramides en Egypte, il y a une dizaine d'années. Si on finit par tous les tuer, Les touristes occidentales blanches eurent les oreilles et le nez tranchés avant. Dans la logique ça n'entre pas dans la définition d'un crime d'honneur mais le modus operandi prouve le contraire.]
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Crime_d%27honneur
Un crime d'honneur est un meurtre perpétré contre une personne dont le comportement est perçu comme ayant porté le déshonneur sur sa famille.
La plupart des victimes sont des femmes.
Ces crimes sont typiquement le fait de membres de la famille de la victime ou de la communauté et, contrairement aux crimes dits “passionnels”, sont prémédités.
Dans les sociétés où ils sont perpétrés, on les considère comme relevant de domaine “privé” et la justice poursuit rarement les meurtriers.
PSYCHOLOGIE
En criminologie, le crime d'honneur est relié à des caractéristiques de psychologie comportementale invoquant les passions tristes que sont la jalousie et la perception d'offense liée à l'adultère.
(Il se produit généralement dans les sociétés où il n'y a pas encore de ) consensus social lié (au sujet de la) liberté des femmes. [Et dans les sociétés où on est arrivé à être d'accord sur le fait que les femmes sont libres lorsqu'il arrive un visiteur d'une autre culture où ce débat ne s'est pas encore fait.]
L'ONG HUMAN RIGHTS WATCH donne la définition suivante des meurtres pour l'honneur :
http://www.hrw.org
« Les crimes d'honneur sont des actes de violence, le plus souvent des meurtres, commis par les membres masculins d'une famille à l'encontre de ses membres féminins, lorsqu'ils sont perçus comme cause de déshonneur pour la famille tout entière. Une femme peut être la cible d'individus au sein de sa propre famille pour des motifs divers, comprenant : le refus de participer à un mariage arrangé, le refus des faveurs sexuelles, la tentative de divorce — que ce soit dans le cadre de la violence conjugale exercée par son mari ou dans un contexte avéré d'adultère. La simple interprétation selon laquelle son comportement a "déshonoré" sa famille est suffisante pour enclencher une représaille. »
SOCIOLOGIE. ETHNOLOGIE.
(…) les plus anciens codes des lois des civilisations humaines ont légiféré en ce domaine : savoir mettre en place les mécanismes culturels et juridiques permettant d'éviter que le sang soit versé après une déception sentimentale (…)
[Mais on fit aussi des règlements au sujet du ] crime de sang (prévoyant le cas où) le mari se sent offensé (souvent à cause des femmes) [et ce qui arriverait dans cette situation aux offenseuses: mère, épouse, fille, nièce, cousine, voisine.]
S'instaure un climat de terreur entraînant des victimes pour l'exemple, [de façon à éduquer les femmes encore vivantes] et les amener à se soumettre à l'ordre moral implicite de la collectivité.
GRADATION
Il faut également noter que le crime d’honneur (n’est désignée ainsi) que lorsque c’est la victime ou les proches de la victime qui passent à l’acte.
[Le terme de «victime» bénéficie ici d’un glissement de sens tout à fait mousseux. La «victime» n’est pas la femme égorgée mais l’homme qui l’égorge car il a été bouleversé par le comportement de la femme. Lorsqu'elle n'était pas encore égorgée. Par exemple: Qui conduit une auto. Se promène seule en ville. Ne met pas de foulard sur la tête et révèle son visage. Parle à un homme étranger qui ne fait pas parti de sa famille. Tout ceci est bouleversant. Et peut pousser son cousin ou son neveu à l’égorger.]
[Le mot «honneur» est pris dans ce contexte bien particulier. Que seuls les primitifs peuvent saisir. Il était une époque où un homme «failli» se suicidait pour ne pas subir le déshonneur de subir le regard méprisant de la part de sa famille et de ses créanciers. Et ce n’est jamais pour protéger la femme contrairement à ce que l’ancienne notion de chevalerie pouvait laisser croire. Les assassins ne prennent jamais la défense d’une femme sans défense. La femme est un bétail que l’on honore si elle est mère d’un garçon. Au contraire, c’est justement le fait qu’elle soit sans défenses qui les excite. Intéressant!.]
(On utilise l’expression dans ) le cas du conjoint trompé qui se fait justice.
À à ne pas confondre avec l’acte de deux amants qui se débarrassent du conjoint gênant, acte qui devient « crime crapuleux » [Ou «crime passionnel»].
En dehors du passionnel, le crime ou l’envie de vengeance privée de la part d’une victime peut survenir à la suite d’un jugement rendu plus en faveur du coupable.
Dans ce cas, la victime ou ces proches, blessés encore une fois dans leur orgueil, ressentent un besoin naturel de venger leur honneur.
[Lors de l’invasion d’un pays par une puissance étrangère – disons au hasard : le Canada, par exemple- si une personne tuée au combat meurt (en héros) et est un exemple pour ses proches. Une victime «collatérale» (tuée au hasard) Oups! Désolé! amène ses proches à vouloir la venger. Cette notion est mal comprise. Dans un pays, disons au hasard : l’Afghanistan, où les liens familiaux et de clans sont très serrés, on se trouve vite dans l’imaginaire collectif de centaines de cousins qui n’attendent que l’occasion favorable pour se faire sauter avec vous ou placer une mine sur votre route. Comme disent les français : on est mal barré!]
Dans ce cas, cette absence ou insuffisance de justice d’État, fait appel à la Loi du Talion ou à la vendetta typique des coutumes mafieuses.
[La notion de vengeance privée qui était universelle jadis a été remplacée par celle de vengeance publique que l’on appelle plus esthétiquement «justice». Ce qui se traduit dans les états de droits anglophones par le fait que c’est la reine (ou l’État) qui poursuit l’accusé et non sa victime qui devient un témoin comme les autres. Car le «criminel» a semé le «désordre» et rompu le «pacte social».]
GÉOGRAPHIE DU MEURTRE
En général, en Occident, le crime d’honneur varie en fonction de la géographie. Peu coutumier dans les régions du Nord, il devient plus intense en descendant vers le Sud. C’est ainsi que la vengeance par la justice privée, plus connue sous le nom de vendetta fait partie de la culture de certains groupes ethniques qui se situent dans les Balkans (notamment les régions peuplées d'albanophones), le sud de l'Italie et les îles de la Méditerranée (Corse, Sardaigne, Sicile).
VENDETTA
[Proportionnel aux] torts subis (loi du Talion). Œil pour œil, dent pour dent!
Pour venger son honneur, par orgueil aux yeux du monde externe. C’est le légendaire cas du vase de Soissons.
Guerres de clans au sein des familles mafieuses où la vengeance peut porter sur plusieurs générations à la fois (en général, trois générations de males).
Dans bien des cas, l’animosité entre familles remonte si loin dans le temps que, les protagonistes d’aujourd’hui, ne savent plus en expliquer l’origine mais poursuivent cette « coutume » par orgueil.
[Il y a un un très bel album d’Astérix où on en cause. Astérix en Corse. Alors que Goscinny, encore vivant et au meilleur de sa forme formait une équipe idéale avec Uderzo.]
Le meurtre pour l’honneur est une pratique courante dans certains pays, notamment au Pakistan, en Égypte, en Jordanie ou encore en Turquie (liste de pays non exhaustive).
Selon la Commission des droits de l'homme du Pakistan (HRCP), 636 femmes sont mortes d'un crime d'honneur en 2007 Au moins 288 femmes ont péri en Turquie entre 2001 et 2008 victimes de crimes d’honneur(…)
LES « MEURTRES TRADITIONNELS »
[Ne pas oublier l’Inde où la peau d’une femme ne vaut pas cher.]
[Les jets d’acide au visage pour la femme qui refuse les «avances» d’un homme. Et la programmation familiale qui faisait qu'il était de tradition qu’une épouse devenue veuve se jetait volontairement dans le bûcher funéraire de son époux. Pour éviter d’être un poids pour sa famille (?) et laisser une plus grande part d’héritage. Ceci à la plus grande joie de ses fils. Le plus souvent, le crime d’honneur se termine par l’égorgement de la femme mais rarement par noyage comme on vient de voir au Canada.]
[Ne pas oublier la lapidation conseillée par la Bible à laquelle peut participer la communauté entière. Manière de souder les liens familiaux.]
POUR EN SAVOIR PLUS
Stop Honor Killing http://www.stophonourkillings.com/
Selon l'ONU plus que 5000 femmes et filles sont tuées chaque année par leurs proches par ce que l'on appelle crimes "d'honneur". Ces crimes sont commis dans des cultures où l'on considère que les relations sexuelles "illicites" d'une femme apporte une une telle honte la famille que la femme accusée ou soupçonné doit être assassinée. Les raisons de ces meurtres peuvent être y compris le viol de la femme ou des faits aussi insignifiants que parler avec un homme.
INTÉRESSANT
Le 10 juillet dernier, un jeune Jordanien de 20 ans a poignardé sa soeur et lui a fracassé le crâne à l'aide d'une pierre après l'avoir surpris avec un homme.
Ce cas est typique du crime dit "d'honneur" que Amnesty International définit comme "une pratique ancienne consacrée par la culture plutôt que par la religion, enracinée dans un code complexe qui permet à un homme de tuer ou d'abuser d'une femme de sa famille ou de sa partenaire pour cause de comportement immoral réel ou supposé.
Parfois, cela peut partir d'un fait tout à fait anodin, comme bavarder avec un voisin de l'autre sexe, recevoir des appels téléphoniques d'hommes, n'avoir pas servi un repas en temps voulu..."
Le code de l'honneur est implacable: les femmes qui sont soupçonnées n'ont aucune possibilité de se défendre et, pour les membres de leur famille, la seule solution socialement acceptable consiste à rétablir leur honneur en les (tuant)
UN JEUNE HOMME DE 17 ANS A ÉTÉ INCULPÉ POUR AVOIR ÉTRANGLÉ SA SOEUR AVANT DE BRÛLER SON CORPS DANS UNE CAVE DE LA BANLIEUE DE LYON.
Les enquêteurs tentaient vendredi de comprendre les mobiles d’un possible "crime d’honneur". Le jeune homme, Mohammed, a été inculpé pour "homicide volontaire" et écroué jeudi. Il "nie les faits" et "reste muré dans son silence", a déclaré le procureur de Lyon Xavier Richaud, appelant à la "plus grande prudence" sur un éventuel mobile lié à la religion musulmane du suspect. "(…)
Dénonçant un "machisme aveugle" et la "loi du silence", l’association "Ni Putes, Ni Soumises", qui défend les droits des femmes dans les banlieues françaises, organisait vendredi après-midi un rassemblement "à la mémoire de Fatima"
http://www.niputesnisoumises.com/
DEUX SOEURS ASSASSINÉES EN ARABIE SAOUDITE
La Société de défense des droits de la femme en Arabie Saoudite a fermement condamné la police religieuse saoudienne après le meurtre de deux sœurs victimes d'un « crime d’honneur », a indiqué mardi une dépêche du site The Media Line.
Les deux sœurs, âgées de 19 et 21 ans, ont été arrêtées par la police religieuse avant d’être remis à leur frère.
Leur frère, qui les accusait d’avoir eu des relations avec un inconnu, les aurait alors tuées en présence de leur père.
TURQUIE. MUTILÉE POUR "LAVER L'HONNEUR"
Elle a été retrouvée dans un état critique, les oreilles et le nez tranchés. Le crime commis avait pour but de laver l'honneur de la famille qui la soupçonnait de tromper son mari.
Une femme turque âgée de 23 ans a été grièvement blessée par la mutilation de son nez et de ses oreilles dans l'est Kurde de la Turquie rapporte dimanche 17 mai la presse turque, indignée.
Retrouvée dans un terrain vague, les oreilles et le nez tranchés, elle était également blessée au ventre par arme blanche. Elle a a été immédiatement hospitalisée mais elle est dans un état critique, selon ses médecins. Huit suspects ont été interpellés par la police.
MUTILATIONS 1
Selon les journaux Milliyet et Hürriyet, des membres de la famille de l'époux de la victime ont torturé la jeune femme, soupçonnée de tromper son mari en déplacement à Izmir (ouest). Ils lui ont infligé des mutilations "atroces" avant de l'abandonner à la mort. Le mari de la victime est en cavale, rapportent les journaux. [Il est coutume de la plupart des journaux de répéter plusieurs fois la même nouvelle avec des variantes dans le même article pour combler l'espace disponible entre 2 annonces.]
MUTILATIONS 2
[On oublie, même si le rapport n'est pas direct, la prise d'otage de touristes occidentaux venus visiter les pyramides en Egypte, il y a une dizaine d'années. Si on finit par tous les tuer, Les touristes occidentales blanches eurent les oreilles et le nez tranchés avant. Dans la logique ça n'entre pas dans la définition d'un crime d'honneur mais le modus operandi prouve le contraire.]