mercredi 22 juillet 2009
657.LES AVENTURES DE DIEU
DIEU CET INCONNU
Le Reader’s Digest, revue de tous les foyers chrétiens présentaient souvent dans un but d’éducation populaire des documentaires informatifs (mais pas trop) sur le corps humain. Nous avons ainsi pu en apprendre d’avantage sur le foie de Georges ou les poumons de Marie mais rien sur son utérus.
Tout en restant dans les limites du bon goût et de la décence, frontière inamovible de la curiosité du professeur Bulle dont la morale est l’horizon absolu. Phrase qui n’a d’ailleurs aucun sens.
Ici et là, nous essayons d’en apprendre d’avantage sur les choses utiles à la vie de tous les jours d’un citoyen ou d’une citoyenne intelligente. Sans trop se forcer, au hasard, comme on collectionne les papillons. Oh! Le beau bleu!
Mais c’est un fruit?!
Et il vole?
C’est un mystère.
Qu’est-ce qu’un mystère?
Un mystère est une vérité que nous ne pouvons pas comprendre.
(Il faut apprendre à la fois la question et la réponse. Pour pouvoir réagir instantanément quand le frère Mariste prononcera le mot :Mystère. Répétez après moi!)
Mais ce n’est pas aussi simple qu’il paraît. Il peut parler de la vierge Marie. La Sainte Vierge. Mais là, à 6 ans, on n’avait aucune idée de quoi il parlait. Sauf qu’elle était «pure». Ils avaient tout le temps des mots comme ça. Terme vague mais important à l’époque. Son contraire était aussi important, car il fallait se dénoncer au curé à la confesse lorsqu’on avait une «mauvaise pensée». (Ce qui se résumait à ce moment à l’envie irrépressible de pousser le chien sale de Michaud dans l’escalier. Hop! Ni vu ni connu, il déboule et il est infirme pour la vie. Ou pour 1 journée. )
Encore aujourd’hui, le meurtre est interdit. Ce qui est bien dommage. Car le meurtre est amusant. Il n’y a rien de plus agréable que de tuer son prochain (encore mieux le faire souffrir avant) si c’est un prochain emmerdant.
Le professeur Bulle a d’ailleurs dans son congélateur coffre (le terme est judicieux) (Sears en a de très grands) un certain nombre de prochain pas si prochain que ça. Et il en est immensément satisfait.
Lorsqu’il ouvre le congélateur et admire son tableau de chasse, il ressent un moment de contentement qui n’est pas aussi bien que celui d’un mot croisé réussi mais pas loin.
Le terme de «pureté» est encore aujourd’hui, couramment employé -mais rarement dans un sens théologique- pour parler de l’écologie et de l’alimentation.
Je le sais, en limitant nos champs d’intérêt à ce public limité nous n’intéressons qu’une partie infime des animaux humanoïdes qui arpentent la planète sans but. Malgré qu’une partie ait apparemment appris récemment à lire; l’usage de ce nouveau don est limité malheureusement par les carences de l’esprit.
Préférant allumer les lumières si un humoriste le dit (des millions le font ce qui risque de faire sauter le réseau d’Hydro. Ou sauver un lofteur …
Maintenant, parlons de Dieu.
Nous pouvons parler du foie de Georges mais quel est le Dieu de Georges? Qu’est-ce qu’il croit?
Devrais-je m’inquiéter de l’état de sa foi comme de celle de son foie qui me laisse généralement tout à fait indifférent sauf lorsqu’il conduit en fou dans son auto après avoir filtré trop d’alcool.
Plus précisément, c’est un artifice de langage, ce n’est pas le foi de Georges qui conduit mais son cerveau. Au moyen de récepteurs sensoriels (les yeux, entre autres) et des pseudopodes divers (mains et pieds). Le cerveau, ordinateur central qui gère tout le système biomécanique une fois immergé dans l’alcool que lui a transféré le sang déconne. Quand cette entité physicochimique conduit un véhicule de 2 tonnes, le drame photogénique n’est pas loin.
Dois-je me faire du soucis du fait que Georges soit «religieux»?
Si son Dieu est pacifique, aimable, gentil fait de la poésie, je suis content qu’il soit heureux. Non que je m’intéresse au bonheur de Georges ou de Marie. Pas plus que leurs malheurs ne me rende joyeux étant de naturel pacifique.
Mais si leur Dieu est cannibale et réclame des sacrifices humains?
S’il se prétend le dieu de armées, je commence à ressentir des émotions. S’il proclame qu’il est le dieu d’un seul peuple et que tous les autres peuples leur sont donnés pour être massacrés – avant d’être rendu inoffensifs pour mieux être massacrés- Si les terres leurs sont réservées.
Je commence à ressentir des impressions bizarres appelés «sentiments».
Je commence à m’inquiéter.
Il faudrait analyser ce dieu.
Il y a en plusieurs. Nous l’appellerons Dieu numéro 1. Modèle judéo-chrétien de base.
Il a créé l’univers ,ce qui est bien. Mais il aurait pu tout aussi bien s’en abstenir ce qui aurait été aussi bien.
Il a créé l’Homme. Ce qui n’est pas une réussite.
Le fait qu’il l’ait fait «à son image et à sa ressemblance» est particulièrement préoccupant et explique bien des choses.
Il a créé la femme, ce qui est bien. Avec une côte du monsieur. Ce qui obligera la femme à avoir la tête rasée et à souffrir les douleurs de l’enfantement. Là, je vais trop vite. J’oublie un épisode.
Il crée le Paradis Terrestre, terrain de jeu pour Adam qui peut pratiquer la zoophilie tant qu’il lui plaît. Ce n’est alors ni «péché» ni «illégal». Simplement, amusant. Et tout le monde le fait!
Mais après avoir pénétré tous les animaux de sa taille, il commence à s’ennuyer. Il lui faut quelque chose de neuf. Dieu qui file bien ce jour-là lui fabrique le jouet idéal.
Certains disent qu’il aurait fait un test avant. Modelant une «femme» de la même façon que le premier homme. Et celle-ci, de tous les animaux de la création, fut la seule à ne pas vouloir servir l’homme. La salope! (nom commun couramment usité pour identifier la «femme». Elle fut donc expulsée du Paradis Terrestre. Bien fait pour elle!
Un deuxième test fut fait qui s’avéra concluent. L’homme se trouva satisfait ce qui est son but dans la vie.
L’histoire aurait pu s’arrêter là. Les 2 vivants heureux dans le Paradis Terrestre. La «femme» ayant pour unique but dans sa vie de rendre heureux l’homme et le «satisfaire» ce qui la remplissait de joie et de contentement. Presque autant que l’homme.
Mais Dieu se serait ennuyé, il a donc inventé un nouveau jeu qu’il réutilisera régulièrement par la suite : faire des règlements.
Permettre certaines choses et en interdire d’autres.
Il savait très bien puisqu’Il les avait inventés, que l’homme (à son image et à sa ressemblance) et la femme serait tout à fait incapable de les suivre.
Le premier règlement commença bien mal.
Il y avait une forêt remplie d’arbres remplis de fruits savoureux (et de légumes nourrissants) (à ce moment tout était possible. Pas besoin de se pencher car tout était à sa portée.). L’homme et la femme mangeait ce qui leur plaisait quand ça leur faisait envie. Que ce soit eux-mêmes ou les fruits des arbres.
C’était trop facile. Ça devenait ennuyant. Il ordonna donc que de tous les arbres, un seul serait désormais interdit. Les hommes étant ce qu’ils sont – et la femme aussi- découvrirent soudainement que cet arbre était irrésistible. Tous les autres leur paraissant désormais fades.
Ils le mangèrent jusqu’au tronc. Dans le texte, on parle de «fruit». Certains ont parlé de «pommes».
Ce qu’Il avait prévu arriva. On lui avait «désobéi». Dieu était fâché!
Il les chassa donc du Paradis Terrestre, les condamnant à souffrir et à mourir, alors qu’auparavant ils étaient immortels. Et heureux.
Le «bonheur» restera dorénavant une illusion, un espoir ou un souvenir vague d’une époque si ancienne. Et bien des gens sont prêts à faire bien des conneries pour l’atteindre.Tout ceci à cause de Dieu. Et il n’allait pas s’arrêter là.
Répétons-le! Tout ça pour une pomme!
Pas besoin d’avoir fait de longues études en psy pour comprendre qu’il y a quelque chose qui cloche dans cet individu appelé «dieu». Si j’étais vous, je me méfierais.
Comme les 2 humains n’étaient pas particulièrement brillants, ils continuèrent à l’adorer au lieu de leur en vouloir.
Ou ils avaient peur de lui. Ou tout ceci mélangé. Ce qu’on appelle «dissonance cognitive». Comme le type qui bat sa femme et que sa femme aime quand il ne la bat pas parce qu’il lui donne des cadeaux. Quand il ne joue pas son chèque d’assistance sociale au Casino.
Les 2 humains eurent 2 fils. Sans trait particulier. Sauf que l’un avait des moutons et l’autre du blé. Contaminés par la «religion» de leurs parents, ils adoraient le même Dieu. L’un élevant beaucoup de moutons, l’autre faisant pousser beaucoup de blés. Comme il arrive souvent dans les familles, ils ne se parlaient pas beaucoup.
L’un sacrifiant un mouton et l’autre des gerbes de blés dans l’idée que Dieu aimait la fumée du foin et le gras de la côtelette.
Idée absurde mais comme il arrive souvent réelle. Dieu adorait le gras de la viande ruisselant sous la flamme et grésillant au feu. Alors que l’odeur du blé brûlé le faisait tousser.
Il combla donc de ses faveurs le gardien de moutons tout en étant parfaitement indifférent au fermier. Il faisait pleuvoir sans arrêt jusqu’à noyer ses plans ou juste après qu’il les ait coupés, sans lui laisser le temps de les faire sécher. Les gerbes pourrissaient sur place. Ou il faisait du soleil sans arrêt alors que les plantes avaient aussi besoin d’eau. En fait, Dieu s’en foutait. Il n’était pas mauvais au fond (en fait, on n’en sait rien. Même de nous jours. Probablement qu’il faisait ce dont il avait envie au moment où ça lui prenait sans se soucier des conséquences. Comme un enfant sur un nid de fourmis.)
Tandis qu’il prenait grand soin des moutons et du fourrage des moutons. Car il leur fallait du foin odorant et des grains savoureux pour pouvoir grossir de façon à être sacrifier prochainement. Et donner en abondance du lait à leurs petits, futurs sacrifiés.
Ce qui devait arriver arriva, le fermier devint jaloux de son frère et le tua.
Un coup qui part tout seul. Le fusil était là, je ne sais pas ce qui m’a pris. Le couteau était là et je ne me souviens pas de la suite. La roche était là, ça a été plus fort que moi, comme si j’étais possédé.
Rayer la mention inutile.
Dieu aurait pu se fâcher et il se fâcha tout de même un peu mais en fait il s’y attendait. Il exila donc le fermier.
Le temps passa et on ne sait comment il y eut bientôt des tas de gens.
Dieu était parfois content d’autres fois non. On a pensé longtemps que Dieu était un homme, pour les gens dotés de spiritualité, il est devenu aujourd’hui un symbole et les textes des «images», des «symboles» et des «figures de style» comme lorsqu’on lit l’Illyade.
Mais il faut se demander si Dieu compte tenu de son comportement chaotique n’est pas une femme. Étant donné son envergure, il est tout à fait compréhensible que ses cycles soient particulièrement envahissants sans compter les épisodes de SPM.
C’est ainsi qu’il noya toute l’humanité d’un coup en faisant pleuvoir sans arrêt. Tout le monde mourut sauf les gens à qui il avait dit de construire une arche.
Ensuite, il se contenta de détruire 2 villes. Et tous les homosexuels qu’elles contenaient.
Revenus à de meilleurs sentiments, il se contenta ensuite de rendre fous les idéalistes qui s’étaient mis dans la tête de construire le plus grand édifice du monde. Auparavant, tout le monde parlait la même langue, celle de Dieu et du Paradis Terrestre, dorénavant, n’importe qui parlerait n’importe comment. Comme ça ne prend généralement pas grand temps pour trouver un sujet de discorde, ce fut un beau prétexte (de plus) pour se massacrer.
Puis, Il «pensa» que c’était une bonne idée de donner le monde à Abraham sans avertir les autres.
Il le donna aussi aux héritiers d’Abraham et à personne d’autres.
Les enfants d’Abraham pouvait aller où ils voulaient et prendre ce qu’ils voulaient, Dieu «marchait devant eux» et tout le monde qui n’était pas fils d’Abraham mourait.
Il est bon de savoir si pour ce dieu-là si vous êtes fils d’Abraham ou non.
Le seul moment agréable pour ceux qui n’étaient pas fils d’Abraham était ceux où, encore une fois pour on ne sait quelle raison, Dieu piquait une crise. Alors il tuait beaucoup de fils d’Abraham ce qui amusait tout le monde. Sauf les fils d’Abraham. Ou il les envoyait dans un autre combat pour conquérir quelque chose mais cette fois, Il s’arrangeait pour laisser gagner l’adversaire. De façon à faire comprendre à son peuple que celui-ci avait «péché» et qu’Il était pas content. Mais, bien vite, il se repentait, car les fils d’Abraham n’était pas si nombreux comparés à tous ceux qui n’étaient pas fils d’Abraham et qu’on avait beau tuer tant qu’on pouvait sans qu’ils meurent jamais tout à fait.
Il s’était comme on dit ici «peinturé dans le coin», en se nommant Dieu unique des fils d’Abraham et en obligeant ceux-ci à l’adorer – il fait même un «pacte»- il avait besoin d’eux autant que ceux-là avaient besoin de lui. Sans Lui, ils se mettaient dans des ennuis pas possibles. Avec lui, ils croyaient tout se permettre. Sans eux, Il aurait pu se faire adorer par d’autres peuples mais tout le monde avait déjà son dieu, ses dieux, se déesses et il n’y avait pas de place pour eux. Et personne ne voulait croire qu’Il était le vrai Dieu. Sauf «son» peuple. Il avait commencé à s’habituer à eux. Même s’Il avait eu souvent l’envie d’exterminer tout le monde à nouveau, il se trouvait trop vieux pour tour recommencer encore une fois. Et les hommes l’amusaient. Comme un enfant aime les grenouilles ou les sauterelles : Maman, quand on presse une sauterelle, elle fait du jus.
Ben, mon chou, la sauterelle est morte. Et la grenouille ne fume pas. Ce n’est pas une idée qui lui vient naturellement. Et elle meure ensuite.
Du côté des fils d’Abraham la vie continue encore de nos jours. Un jour ça va, un autre ça va pas. Un moment Dieu vous comble de ses bénédictions et vous fait de nombreux fils puis tout à coup ça va mal, vous n’avez que des filles.
Parfois, leurs innombrables ennemis décidaient d’en finir une fois pour toute. Dieu qui leur en voulait à ce moment (il «filait» pas, c’était pas sa faute) décida de laisser faire. Puis se ravisa quand il en restait beaucoup moins.
Mais il avait réservé un autre truc pour ceux qui n’étaient pas fils d’Abraham et qui avait survécu. Il recommença l’Histoire. Il décida que la faute qu’avait commise les 2 premiers hommes (celui-ci tenté par la première femme) (on les connait) était impardonnable. Non seulement, ces 2 là souffriraient pour leur vie entière de même que tous leurs enfants. Mais même à leur mort, les meilleurs d’entre eux n’auraient pas de repos. Ils erreraient dans les limbes pour l’Éternité. Qui est longue.
Les autres, les «méchants» (incroyants, riches, gouvernants, bandits) iraient en Enfer.
Sauf s’il leur venait un Sauveur. Qui devait être son fils. Mi-dieu mi-homme. Ce qui permettrait aux autres hommes d’agir en fou comme d’habitude et de le persécuter puis de le torturer à mort. Sans qu’Il puisse se défendre. Ce n’est pas qu’il ne le pouvait pas. Si sa parti homme ne pouvait rien, sa parti Dieu pouvait les envoyer dans les nuages. Un peu comme Superman. Mais il avait une «mission» à accomplir : sauver l’humanité. Son «père» du moins le lui avait fait croire.
Ceci serait fait en «rémission de nos péchés». Le côté Dieu ferait qu’il ne serait pas vraiment mort. Ou pas tout à fait. Il serait «ressuscité d’entre les morts»
Mais ressusciterait provisoirement.
Bingo. Nos péchés seraient alors pardonnés. Et;les morts trouveraient enfin le repos. À condition qu’à tous les 7 jours, on se réunisse et mange sa chair et boive son sang comme le faisaient les anciens Babyloniens. Ceci est vite devenu symbolique. Le vin et le pain remplaçant le tout.
N’oublions pas que la «faute» est d’avoir mangé un fruit. Une pomme. Et, à cause de ca, les gourmands furent chassés du paradis terrestre. Bien sur, Il avait le droit de faire ce qu’il voulait de son loyer (il n’y avait pas encore de Régie du Loyer) puisqu’il était chez lui et ses visiteurs s’ils l’ennuyaient pouvaient aller à l’hôtel ou au motel.
Mais leur rendre la vie misérable toute leur vie qui fut très longue. Terroriser un de leurs fils jusqu’à le rendre assassin de son frère. Et Noé. Et Sodome.
Et terroriser tous les morts pendant des milliers d’années, est-ce bien raisonnable?
Ce qui fait qu’on préféra oublier l’ancien dieu. Celui de l’Ancien Testament. Quoique l’Église actuelle prétende que c’est le même. Ou, modérément, comme signe de la future venue du Christ. Alors qu’on n’en parle jamais. On parle bien de «Messie». Mais c’est encore une fois quand les fils d’Abraham se sont mis dans la merde. Il y a les Babyloniens, les Égyptiens, les Romains, il n’y a pas un moment où ils ne sont pas esclaves de quelqu’un. Le temps des conquêtes passées est bien passé. Comme si leur dieu se désintéressait d’eux ou était devenu maniaque et passait son temps libre à les punir. Comme prier ne suffisait plus, ils espéraient donc un libérateur. Un nouveau roi. Dans le genre David. Ils espèrent encore. Donc ce dieu-là, reste le dieu des fils d’Abraham. Dont certains sont assez inquiétants. Qui s’assemble se ressemble.
Il reste le Dieu de Jésus mais encore une fois, il est un peu trop bizarre. Louche. Condamner à mort son propre fils. Condamner l’humanité à une vie de zombie pour une pomme. Et, encore, ce n’est que leur «vie».
On préféra donc sans demander la permission à l’Église faire de Jésus le dieu nouveau. Malgré qu’on s’entêtait à en faire un du modèle Hindou. Trois personnes en une. Il fallu tuer bien des gens pour arriver à les convaincre.
Jésus devint le «Bon Dieu». Il était toujours le «petit Jésus».
Mais il restait impressionnant. Un héros. Prudemment, on commença à prier sa mère pour qu’elle intercède. Ou la mère de sa mère, Sainte Anne. Ou son père, Saint Joseph.
Dieu, avec le temps, s’est civilisé. Ou a préféré oublié les anciens modèles primitifs. Avant, il était cannibale et réclamait des sacrifices humains, ce n’était pas mieux.
Peut-être est-le signe qu’une partie des humains se civilise aussi?
Sauf la majorité qui ne l’est pas encore.
Encore une fois, pour finir, se poser la question : Vous croyez en quoi?
Quel Dieu?
Le même modèle que vous?
Vraiment?
Vous militez pour les pro-vie. Pourquoi pas? Pour vous, les femmes ne peuvent pas faire ce qu’elles veulent de leurs corps? (Les salopes). Et on les tue si elles avortent. Logique.
Et vous voulez bombarder l’Iran. À coups de bombes A.
Très bien!
Mais est-ce logique?
Vous m’inquiétez un peu.
Le Reader’s Digest, revue de tous les foyers chrétiens présentaient souvent dans un but d’éducation populaire des documentaires informatifs (mais pas trop) sur le corps humain. Nous avons ainsi pu en apprendre d’avantage sur le foie de Georges ou les poumons de Marie mais rien sur son utérus.
Tout en restant dans les limites du bon goût et de la décence, frontière inamovible de la curiosité du professeur Bulle dont la morale est l’horizon absolu. Phrase qui n’a d’ailleurs aucun sens.
Ici et là, nous essayons d’en apprendre d’avantage sur les choses utiles à la vie de tous les jours d’un citoyen ou d’une citoyenne intelligente. Sans trop se forcer, au hasard, comme on collectionne les papillons. Oh! Le beau bleu!
Mais c’est un fruit?!
Et il vole?
C’est un mystère.
Qu’est-ce qu’un mystère?
Un mystère est une vérité que nous ne pouvons pas comprendre.
(Il faut apprendre à la fois la question et la réponse. Pour pouvoir réagir instantanément quand le frère Mariste prononcera le mot :Mystère. Répétez après moi!)
Mais ce n’est pas aussi simple qu’il paraît. Il peut parler de la vierge Marie. La Sainte Vierge. Mais là, à 6 ans, on n’avait aucune idée de quoi il parlait. Sauf qu’elle était «pure». Ils avaient tout le temps des mots comme ça. Terme vague mais important à l’époque. Son contraire était aussi important, car il fallait se dénoncer au curé à la confesse lorsqu’on avait une «mauvaise pensée». (Ce qui se résumait à ce moment à l’envie irrépressible de pousser le chien sale de Michaud dans l’escalier. Hop! Ni vu ni connu, il déboule et il est infirme pour la vie. Ou pour 1 journée. )
Encore aujourd’hui, le meurtre est interdit. Ce qui est bien dommage. Car le meurtre est amusant. Il n’y a rien de plus agréable que de tuer son prochain (encore mieux le faire souffrir avant) si c’est un prochain emmerdant.
Le professeur Bulle a d’ailleurs dans son congélateur coffre (le terme est judicieux) (Sears en a de très grands) un certain nombre de prochain pas si prochain que ça. Et il en est immensément satisfait.
Lorsqu’il ouvre le congélateur et admire son tableau de chasse, il ressent un moment de contentement qui n’est pas aussi bien que celui d’un mot croisé réussi mais pas loin.
Le terme de «pureté» est encore aujourd’hui, couramment employé -mais rarement dans un sens théologique- pour parler de l’écologie et de l’alimentation.
Je le sais, en limitant nos champs d’intérêt à ce public limité nous n’intéressons qu’une partie infime des animaux humanoïdes qui arpentent la planète sans but. Malgré qu’une partie ait apparemment appris récemment à lire; l’usage de ce nouveau don est limité malheureusement par les carences de l’esprit.
Préférant allumer les lumières si un humoriste le dit (des millions le font ce qui risque de faire sauter le réseau d’Hydro. Ou sauver un lofteur …
Maintenant, parlons de Dieu.
Nous pouvons parler du foie de Georges mais quel est le Dieu de Georges? Qu’est-ce qu’il croit?
Devrais-je m’inquiéter de l’état de sa foi comme de celle de son foie qui me laisse généralement tout à fait indifférent sauf lorsqu’il conduit en fou dans son auto après avoir filtré trop d’alcool.
Plus précisément, c’est un artifice de langage, ce n’est pas le foi de Georges qui conduit mais son cerveau. Au moyen de récepteurs sensoriels (les yeux, entre autres) et des pseudopodes divers (mains et pieds). Le cerveau, ordinateur central qui gère tout le système biomécanique une fois immergé dans l’alcool que lui a transféré le sang déconne. Quand cette entité physicochimique conduit un véhicule de 2 tonnes, le drame photogénique n’est pas loin.
Dois-je me faire du soucis du fait que Georges soit «religieux»?
Si son Dieu est pacifique, aimable, gentil fait de la poésie, je suis content qu’il soit heureux. Non que je m’intéresse au bonheur de Georges ou de Marie. Pas plus que leurs malheurs ne me rende joyeux étant de naturel pacifique.
Mais si leur Dieu est cannibale et réclame des sacrifices humains?
S’il se prétend le dieu de armées, je commence à ressentir des émotions. S’il proclame qu’il est le dieu d’un seul peuple et que tous les autres peuples leur sont donnés pour être massacrés – avant d’être rendu inoffensifs pour mieux être massacrés- Si les terres leurs sont réservées.
Je commence à ressentir des impressions bizarres appelés «sentiments».
Je commence à m’inquiéter.
Il faudrait analyser ce dieu.
Il y a en plusieurs. Nous l’appellerons Dieu numéro 1. Modèle judéo-chrétien de base.
Il a créé l’univers ,ce qui est bien. Mais il aurait pu tout aussi bien s’en abstenir ce qui aurait été aussi bien.
Il a créé l’Homme. Ce qui n’est pas une réussite.
Le fait qu’il l’ait fait «à son image et à sa ressemblance» est particulièrement préoccupant et explique bien des choses.
Il a créé la femme, ce qui est bien. Avec une côte du monsieur. Ce qui obligera la femme à avoir la tête rasée et à souffrir les douleurs de l’enfantement. Là, je vais trop vite. J’oublie un épisode.
Il crée le Paradis Terrestre, terrain de jeu pour Adam qui peut pratiquer la zoophilie tant qu’il lui plaît. Ce n’est alors ni «péché» ni «illégal». Simplement, amusant. Et tout le monde le fait!
Mais après avoir pénétré tous les animaux de sa taille, il commence à s’ennuyer. Il lui faut quelque chose de neuf. Dieu qui file bien ce jour-là lui fabrique le jouet idéal.
Certains disent qu’il aurait fait un test avant. Modelant une «femme» de la même façon que le premier homme. Et celle-ci, de tous les animaux de la création, fut la seule à ne pas vouloir servir l’homme. La salope! (nom commun couramment usité pour identifier la «femme». Elle fut donc expulsée du Paradis Terrestre. Bien fait pour elle!
Un deuxième test fut fait qui s’avéra concluent. L’homme se trouva satisfait ce qui est son but dans la vie.
L’histoire aurait pu s’arrêter là. Les 2 vivants heureux dans le Paradis Terrestre. La «femme» ayant pour unique but dans sa vie de rendre heureux l’homme et le «satisfaire» ce qui la remplissait de joie et de contentement. Presque autant que l’homme.
Mais Dieu se serait ennuyé, il a donc inventé un nouveau jeu qu’il réutilisera régulièrement par la suite : faire des règlements.
Permettre certaines choses et en interdire d’autres.
Il savait très bien puisqu’Il les avait inventés, que l’homme (à son image et à sa ressemblance) et la femme serait tout à fait incapable de les suivre.
Le premier règlement commença bien mal.
Il y avait une forêt remplie d’arbres remplis de fruits savoureux (et de légumes nourrissants) (à ce moment tout était possible. Pas besoin de se pencher car tout était à sa portée.). L’homme et la femme mangeait ce qui leur plaisait quand ça leur faisait envie. Que ce soit eux-mêmes ou les fruits des arbres.
C’était trop facile. Ça devenait ennuyant. Il ordonna donc que de tous les arbres, un seul serait désormais interdit. Les hommes étant ce qu’ils sont – et la femme aussi- découvrirent soudainement que cet arbre était irrésistible. Tous les autres leur paraissant désormais fades.
Ils le mangèrent jusqu’au tronc. Dans le texte, on parle de «fruit». Certains ont parlé de «pommes».
Ce qu’Il avait prévu arriva. On lui avait «désobéi». Dieu était fâché!
Il les chassa donc du Paradis Terrestre, les condamnant à souffrir et à mourir, alors qu’auparavant ils étaient immortels. Et heureux.
Le «bonheur» restera dorénavant une illusion, un espoir ou un souvenir vague d’une époque si ancienne. Et bien des gens sont prêts à faire bien des conneries pour l’atteindre.Tout ceci à cause de Dieu. Et il n’allait pas s’arrêter là.
Répétons-le! Tout ça pour une pomme!
Pas besoin d’avoir fait de longues études en psy pour comprendre qu’il y a quelque chose qui cloche dans cet individu appelé «dieu». Si j’étais vous, je me méfierais.
Comme les 2 humains n’étaient pas particulièrement brillants, ils continuèrent à l’adorer au lieu de leur en vouloir.
Ou ils avaient peur de lui. Ou tout ceci mélangé. Ce qu’on appelle «dissonance cognitive». Comme le type qui bat sa femme et que sa femme aime quand il ne la bat pas parce qu’il lui donne des cadeaux. Quand il ne joue pas son chèque d’assistance sociale au Casino.
Les 2 humains eurent 2 fils. Sans trait particulier. Sauf que l’un avait des moutons et l’autre du blé. Contaminés par la «religion» de leurs parents, ils adoraient le même Dieu. L’un élevant beaucoup de moutons, l’autre faisant pousser beaucoup de blés. Comme il arrive souvent dans les familles, ils ne se parlaient pas beaucoup.
L’un sacrifiant un mouton et l’autre des gerbes de blés dans l’idée que Dieu aimait la fumée du foin et le gras de la côtelette.
Idée absurde mais comme il arrive souvent réelle. Dieu adorait le gras de la viande ruisselant sous la flamme et grésillant au feu. Alors que l’odeur du blé brûlé le faisait tousser.
Il combla donc de ses faveurs le gardien de moutons tout en étant parfaitement indifférent au fermier. Il faisait pleuvoir sans arrêt jusqu’à noyer ses plans ou juste après qu’il les ait coupés, sans lui laisser le temps de les faire sécher. Les gerbes pourrissaient sur place. Ou il faisait du soleil sans arrêt alors que les plantes avaient aussi besoin d’eau. En fait, Dieu s’en foutait. Il n’était pas mauvais au fond (en fait, on n’en sait rien. Même de nous jours. Probablement qu’il faisait ce dont il avait envie au moment où ça lui prenait sans se soucier des conséquences. Comme un enfant sur un nid de fourmis.)
Tandis qu’il prenait grand soin des moutons et du fourrage des moutons. Car il leur fallait du foin odorant et des grains savoureux pour pouvoir grossir de façon à être sacrifier prochainement. Et donner en abondance du lait à leurs petits, futurs sacrifiés.
Ce qui devait arriver arriva, le fermier devint jaloux de son frère et le tua.
Un coup qui part tout seul. Le fusil était là, je ne sais pas ce qui m’a pris. Le couteau était là et je ne me souviens pas de la suite. La roche était là, ça a été plus fort que moi, comme si j’étais possédé.
Rayer la mention inutile.
Dieu aurait pu se fâcher et il se fâcha tout de même un peu mais en fait il s’y attendait. Il exila donc le fermier.
Le temps passa et on ne sait comment il y eut bientôt des tas de gens.
Dieu était parfois content d’autres fois non. On a pensé longtemps que Dieu était un homme, pour les gens dotés de spiritualité, il est devenu aujourd’hui un symbole et les textes des «images», des «symboles» et des «figures de style» comme lorsqu’on lit l’Illyade.
Mais il faut se demander si Dieu compte tenu de son comportement chaotique n’est pas une femme. Étant donné son envergure, il est tout à fait compréhensible que ses cycles soient particulièrement envahissants sans compter les épisodes de SPM.
C’est ainsi qu’il noya toute l’humanité d’un coup en faisant pleuvoir sans arrêt. Tout le monde mourut sauf les gens à qui il avait dit de construire une arche.
Ensuite, il se contenta de détruire 2 villes. Et tous les homosexuels qu’elles contenaient.
Revenus à de meilleurs sentiments, il se contenta ensuite de rendre fous les idéalistes qui s’étaient mis dans la tête de construire le plus grand édifice du monde. Auparavant, tout le monde parlait la même langue, celle de Dieu et du Paradis Terrestre, dorénavant, n’importe qui parlerait n’importe comment. Comme ça ne prend généralement pas grand temps pour trouver un sujet de discorde, ce fut un beau prétexte (de plus) pour se massacrer.
Puis, Il «pensa» que c’était une bonne idée de donner le monde à Abraham sans avertir les autres.
Il le donna aussi aux héritiers d’Abraham et à personne d’autres.
Les enfants d’Abraham pouvait aller où ils voulaient et prendre ce qu’ils voulaient, Dieu «marchait devant eux» et tout le monde qui n’était pas fils d’Abraham mourait.
Il est bon de savoir si pour ce dieu-là si vous êtes fils d’Abraham ou non.
Le seul moment agréable pour ceux qui n’étaient pas fils d’Abraham était ceux où, encore une fois pour on ne sait quelle raison, Dieu piquait une crise. Alors il tuait beaucoup de fils d’Abraham ce qui amusait tout le monde. Sauf les fils d’Abraham. Ou il les envoyait dans un autre combat pour conquérir quelque chose mais cette fois, Il s’arrangeait pour laisser gagner l’adversaire. De façon à faire comprendre à son peuple que celui-ci avait «péché» et qu’Il était pas content. Mais, bien vite, il se repentait, car les fils d’Abraham n’était pas si nombreux comparés à tous ceux qui n’étaient pas fils d’Abraham et qu’on avait beau tuer tant qu’on pouvait sans qu’ils meurent jamais tout à fait.
Il s’était comme on dit ici «peinturé dans le coin», en se nommant Dieu unique des fils d’Abraham et en obligeant ceux-ci à l’adorer – il fait même un «pacte»- il avait besoin d’eux autant que ceux-là avaient besoin de lui. Sans Lui, ils se mettaient dans des ennuis pas possibles. Avec lui, ils croyaient tout se permettre. Sans eux, Il aurait pu se faire adorer par d’autres peuples mais tout le monde avait déjà son dieu, ses dieux, se déesses et il n’y avait pas de place pour eux. Et personne ne voulait croire qu’Il était le vrai Dieu. Sauf «son» peuple. Il avait commencé à s’habituer à eux. Même s’Il avait eu souvent l’envie d’exterminer tout le monde à nouveau, il se trouvait trop vieux pour tour recommencer encore une fois. Et les hommes l’amusaient. Comme un enfant aime les grenouilles ou les sauterelles : Maman, quand on presse une sauterelle, elle fait du jus.
Ben, mon chou, la sauterelle est morte. Et la grenouille ne fume pas. Ce n’est pas une idée qui lui vient naturellement. Et elle meure ensuite.
Du côté des fils d’Abraham la vie continue encore de nos jours. Un jour ça va, un autre ça va pas. Un moment Dieu vous comble de ses bénédictions et vous fait de nombreux fils puis tout à coup ça va mal, vous n’avez que des filles.
Parfois, leurs innombrables ennemis décidaient d’en finir une fois pour toute. Dieu qui leur en voulait à ce moment (il «filait» pas, c’était pas sa faute) décida de laisser faire. Puis se ravisa quand il en restait beaucoup moins.
Mais il avait réservé un autre truc pour ceux qui n’étaient pas fils d’Abraham et qui avait survécu. Il recommença l’Histoire. Il décida que la faute qu’avait commise les 2 premiers hommes (celui-ci tenté par la première femme) (on les connait) était impardonnable. Non seulement, ces 2 là souffriraient pour leur vie entière de même que tous leurs enfants. Mais même à leur mort, les meilleurs d’entre eux n’auraient pas de repos. Ils erreraient dans les limbes pour l’Éternité. Qui est longue.
Les autres, les «méchants» (incroyants, riches, gouvernants, bandits) iraient en Enfer.
Sauf s’il leur venait un Sauveur. Qui devait être son fils. Mi-dieu mi-homme. Ce qui permettrait aux autres hommes d’agir en fou comme d’habitude et de le persécuter puis de le torturer à mort. Sans qu’Il puisse se défendre. Ce n’est pas qu’il ne le pouvait pas. Si sa parti homme ne pouvait rien, sa parti Dieu pouvait les envoyer dans les nuages. Un peu comme Superman. Mais il avait une «mission» à accomplir : sauver l’humanité. Son «père» du moins le lui avait fait croire.
Ceci serait fait en «rémission de nos péchés». Le côté Dieu ferait qu’il ne serait pas vraiment mort. Ou pas tout à fait. Il serait «ressuscité d’entre les morts»
Mais ressusciterait provisoirement.
Bingo. Nos péchés seraient alors pardonnés. Et;les morts trouveraient enfin le repos. À condition qu’à tous les 7 jours, on se réunisse et mange sa chair et boive son sang comme le faisaient les anciens Babyloniens. Ceci est vite devenu symbolique. Le vin et le pain remplaçant le tout.
N’oublions pas que la «faute» est d’avoir mangé un fruit. Une pomme. Et, à cause de ca, les gourmands furent chassés du paradis terrestre. Bien sur, Il avait le droit de faire ce qu’il voulait de son loyer (il n’y avait pas encore de Régie du Loyer) puisqu’il était chez lui et ses visiteurs s’ils l’ennuyaient pouvaient aller à l’hôtel ou au motel.
Mais leur rendre la vie misérable toute leur vie qui fut très longue. Terroriser un de leurs fils jusqu’à le rendre assassin de son frère. Et Noé. Et Sodome.
Et terroriser tous les morts pendant des milliers d’années, est-ce bien raisonnable?
Ce qui fait qu’on préféra oublier l’ancien dieu. Celui de l’Ancien Testament. Quoique l’Église actuelle prétende que c’est le même. Ou, modérément, comme signe de la future venue du Christ. Alors qu’on n’en parle jamais. On parle bien de «Messie». Mais c’est encore une fois quand les fils d’Abraham se sont mis dans la merde. Il y a les Babyloniens, les Égyptiens, les Romains, il n’y a pas un moment où ils ne sont pas esclaves de quelqu’un. Le temps des conquêtes passées est bien passé. Comme si leur dieu se désintéressait d’eux ou était devenu maniaque et passait son temps libre à les punir. Comme prier ne suffisait plus, ils espéraient donc un libérateur. Un nouveau roi. Dans le genre David. Ils espèrent encore. Donc ce dieu-là, reste le dieu des fils d’Abraham. Dont certains sont assez inquiétants. Qui s’assemble se ressemble.
Il reste le Dieu de Jésus mais encore une fois, il est un peu trop bizarre. Louche. Condamner à mort son propre fils. Condamner l’humanité à une vie de zombie pour une pomme. Et, encore, ce n’est que leur «vie».
On préféra donc sans demander la permission à l’Église faire de Jésus le dieu nouveau. Malgré qu’on s’entêtait à en faire un du modèle Hindou. Trois personnes en une. Il fallu tuer bien des gens pour arriver à les convaincre.
Jésus devint le «Bon Dieu». Il était toujours le «petit Jésus».
Mais il restait impressionnant. Un héros. Prudemment, on commença à prier sa mère pour qu’elle intercède. Ou la mère de sa mère, Sainte Anne. Ou son père, Saint Joseph.
Dieu, avec le temps, s’est civilisé. Ou a préféré oublié les anciens modèles primitifs. Avant, il était cannibale et réclamait des sacrifices humains, ce n’était pas mieux.
Peut-être est-le signe qu’une partie des humains se civilise aussi?
Sauf la majorité qui ne l’est pas encore.
Encore une fois, pour finir, se poser la question : Vous croyez en quoi?
Quel Dieu?
Le même modèle que vous?
Vraiment?
Vous militez pour les pro-vie. Pourquoi pas? Pour vous, les femmes ne peuvent pas faire ce qu’elles veulent de leurs corps? (Les salopes). Et on les tue si elles avortent. Logique.
Et vous voulez bombarder l’Iran. À coups de bombes A.
Très bien!
Mais est-ce logique?
Vous m’inquiétez un peu.