lundi 14 mars 2011
5147
LA RENAISSANCE DU NUCLÉAIRE FORTEMENT COMPROMISE PAR L'ACCIDENT AU JAPON
14 mars 2011
Romandie News
http://www.romandie.com/ats/news/110314132603.cbpctupj.asp
PARIS
La timide renaissance de l'atome civil dans le monde, entamée il y a une dizaine d'années après la longue hibernation qui avait suivi la catastrophe de Tchernobyl, menace d'être remise en cause après les explosions spectaculaires intervenues dans une centrale nucléaire au Japon.
"Le sévère accident nucléaire au Japon a remis en question la renaissance mondiale du nucléaire",
assène dans une note Alex Barnett, analyste de la maison de courtage Jefferies.
Pour les spécialistes de l'industrie nucléaire, l'explosion de la centrale de Fukushima ravive les craintes de voir le développement de l'atome civil à nouveau gelé, comme cela avait été le cas après les accidents de Three Mile Island (Etats-Unis) en 1979 et de Tchernobyl (Ukraine) en 1986.
L'Italie avait alors approuvé la sortie du nucléaire par référendum en 1987, fermant ses quatre centrales en activité, tandis qu'aux Etats-Unis de nombreux chantiers avaient été suspendus ou abandonnés.
Depuis une dizaine d'années, l'atome connaissait un timide retour en grâce dans un contexte de renchérissement du pétrole et d'inquiétudes croissantes quant au réchauffement climatique.
L'énergie nucléaire apparaissait en effet comme compétitive et n'émettant pas de CO2, à tel point qu'une partie des écologistes n'en faisait plus son principal cheval de bataille.
Cette "renaissance" vantée par les industriels de l'atome s'est à ce jour concrétisée essentiellement dans les pays émergents, qui doivent faire face à une forte augmentation de leur consommation d'énergie.
Sur les 62 réacteurs nucléaires en cours de construction dans le monde, 27 le sont en Chine, 10 en Russie, 5 en Inde et 5 en Corée du Sud, selon l'Association mondiale du nucléaire, qui représente les industriels.
"La renaissance du nucléaire n'est pas morte, elle est retardée",
estime Colette Lewiner, directrice énergie au cabinet de conseil CapGemini.
"Il va y avoir au minimum une révision des règles de sûreté et de +design+ des réacteurs. Cela va retarder le mouvement",
ajoute-t-elle.
Au Royaume-Uni, où le gouvernement a mis en place un ambitieux plan de relance du nucléaire, le ministre de l'Energie Chris Huhne a ainsi affirmé que
"toutes les leçons nécessaires" devaient être tirées de l'accident japonais,
"à la fois pour nos réacteurs existants et pour tout nouveau programme nucléaire".
"Il y a une grande part d'inconnue" liée aux réactions des opinions publiques et des gouvernements, juge Mme Lewiner.
M. Barnett, de Jefferies, anticipe des changements limités en Chine et en Inde, qui ont de gros besoins énergétiques, mais de possibles remises en question des projets en Europe, aux Etats-Unis, en Indonésie, en Turquie ou en Italie.
En Inde, le Premier ministre Manmohan Singh a annoncé que la sécurité de tous les réacteurs nucléaires du pays serait vérifiée
"dans le but de s'assurer qu'elles peuvent résister à de vastes catastrophes naturelles".
Aux Etats-Unis, qui ont le premier parc de centrales au monde, des parlementaires américains ont appelé à un moratoire sur l'énergie nucléaire, alors que le président Barack Obama a accordé il y a un an des garanties de prêts pour construire la première centrale nucléaire du pays depuis 30 ans.
Dans ces pays, les français EDF et Areva sont en première ligne pour décrocher une partie du marché. De même qu'en Italie, où l'électricien hexagonal s'est allié avec Enel pour bâtir quatre réacteurs de type EPR et où plusieurs dirigeants d'opposition ont appelé les Italiens à dire "non" au nucléaire lors d'un prochain référendum.
La Suisse a, par ailleurs, annoncé avoir suspendu ses projets de renouvellement de centrales nucléaires.
Enfin, en France, le projet de réacteur EPR à Penly (Seine-Maritime), qui doit être autorisé avant mars 2012, pourrait être suspendu à l'issue de l'élection présidentielle.
*
LES PAYS ÉTRANGERS RÉAGISSENT AUX ACCIDENTS NUCLÉAIRES JAPONAIS
15 mars 2011
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2011/03/15/004-pays-etrangers-preoccupation-nucleaire-japon.shtml
Tandis que plusieurs pays annoncent une révision de leur filière nucléaire, l'Union européenne (UE) fait le point sur la sécurité de ses propres centrales, en réaction à la crise nucléaire qui s'aggrave de jour en jour au Japon.
Des responsables gouvernementaux des différents pays de l'UE, des autorités nationales européennes de sûreté nucléaire et des représentants de l'industrie du secteur se rencontrent mardi à Bruxelles.
Le commissaire européen à l'Énergie, Günther Oettinger, souligne la nécessité pour l'Europe de procéder « à un examen complet de la situation » de son secteur nucléaire civil, à la suite « du désastre au Japon et de ses conséquences sur les centrales nucléaires » du pays.
L'UNION EUROPÉENNE COMPTE AU TOTAL 153 RÉACTEURS, DONT 58 SE RETROUVENT EN FRANCE.
La réunion doit notamment passer en revue l'état des réacteurs nucléaires européens du même type que ceux de la centrale de Fukushima, où les accidents se succèdent depuis le séisme de magnitude 9 et le tsunami de vendredi dernier.
L'AUTORITÉ FRANÇAISE DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE SOUTIENT MARDI QUE L'ACCIDENT DE FUKUSHIMA EST DE NIVEAU 6 SUR UNE ÉCHELLE DE 7.
MORATOIRE NUCLÉAIRE EN ALLEMAGNE
Le gouvernement allemand avait annoncé lundi un moratoire de trois mois sur la prolongation de la durée de vie de ses réacteurs nucléaires du pays.
La chancelière allemande Angela Merkel a confirmé mardi la fermeture immédiate des sept réacteurs mis en service en Allemagne « avant la fin 1980 ».
De son côté, la Suisse a décidé lundi de suspendre les procédures en cours concernant les demandes d'autorisation de remplacement de trois centrales nucléaires.
La catastrophe japonaise a également suscité de vives inquiétudes en France, en Pologne, en Autriche et en Italie.
Les gouvernements ont déclaré suivre la situation de très près.
[On est rassuré!]
La France « tirera toutes les conséquences » de l'accident nucléaire au Japon, a déclaré mardi le président français Nicolas Sarkozy.
[Ouf! Les français sont enfin rassurés!]
L'Italie a pour sa part indiqué ne pas avoir l'intention de renoncer à son projet de relance de la filière nucléaire.
[Monsieur Berlusconi sait toujours ce qu’il y a faire et il faut lui faire confiance.]
RÉVISION DU PROGRAMME NUCLÉAIRE RUSSE
Pour sa part, le premier ministre de la Russie, Vladimir Poutine, a ordonné mardi de mener une étude sur le secteur nucléaire au pays, en réaction à l'explosion de trois réacteurs de la centrale Fukushima, au Japon.
Le premier ministre russe a souligné que la Russie n'avait pas de centrale nucléaire dans des zones sismiques et n'avait pas l'intention d'en construire dans de tels endroits.
« Nous devons être prêts à agir face à toute éventualité »,
a-t-il cependant souligné.
[On est rassuré!]
La Russie, qui est l'un des plus importants producteurs d'énergie atomique dans le monde, construit plusieurs centrales nucléaires à l'étranger.
[Dont 9 en Iran.]
En 2010, 10 centrales nucléaires russes exploitaient 32 réacteurs nucléaires.
INQUIÉTUDES ET RUMEURS EN CHINE
Les rejets radioactifs de la centrale de Fukushima suscitent de plus en plus de craintes, d'inquiétudes et de rumeurs, qui se propagent sur Internet et par message texte en Chine.
Même si le ministère chinois des Affaires étrangères a assuré qu'aucun niveau anormal de radioactivité n'avait été détecté en Chine, des messages catastrophistes exhortaient les Chinois à ne pas sortir en cas de pluie et à porter des vêtements de protection.
D'autres messages préconisaient de se laver le corps fréquemment, d'éviter de consommer des fruits de mer et de manger des aliments riches en iode, censés éviter la fixation des particules radioactives sur la glande thyroïde.
Les autorités chinoises veulent se faire rassurantes et réfutent cette information qui circule.
[Par mesure de précaution, ceux qui font circuler ce genre de message qui nuit à l’image de la Chine et du Parti Communsite et compromet la paix sociale seront mis en prison.]
Pékin s'est dit tout de même « préoccupé » au sujet de la sécurité des Chinois au Japon et a annoncé mardi l'évacuation de milliers de ses ressortissants de la zone sinistrée du nord-est du pays.
LES AMÉRICAINS DE LA CÔTE OUEST S'INQUIÈTENT DE LA RADIATION
Les accidents qui se succèdent au Japon ont provoqué une forte angoisse dans plusieurs pays, où les citoyens se préparent déjà au pire.
La marchandise des sociétés basées aux États-Unis produisant l'iodure de potassium, utilisé en prévention d'une irradiation, a été prise d'assaut.
[Il est donc temps de devenir actionnaire de ces sociétés. Avant qu’il soit trop tard. Soit que la menace se révèle illusoire. Ou que le prix des actions montent trop. Comme on dit toujours; il faut acheter bas et vendre haut. Souvenez-vous de Nortel! Les dirigeants de Nortel ont su ce qu’il fallait faire pas leurs employés ni leurs actionnaires.]
Les pharmacies de la côte ouest américaine ont dû affronter une importante hausse de la clientèle.
L'iodure de potassium est utilisé pour saturer la thyroïde et bloquer l'ingestion d'iodine radioactive, une substance hautement cancérigène qui peut émaner d'une centrale nucléaire lors d'un accident.
« On est assailli de commandes, mais on travaille aussi vite que possible pour y répondre »,
a indiqué la société NukePills.com, en rupture de marchandise de comprimés et bientôt à court du médicament sous forme liquide.
Un autre producteur, Anbex, a lui aussi indiqué être en rupture de stock, et ce, jusqu'à la mi-avril.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse et Reuters
COMMENTAIRE DU PEUPLE
1
Charest, l'avocat qui sait tout, a dit hier que tout était sous contrôle à Gentilly....ne nous faisons donc pas de soucis car c'est un homme qui dit toujours la vérité......
*
Le professeur Bulle a parlé. Ou pensé quelque chose. Ou eut une émotion quelconque. Le professeur Bulle pense quelques fois donc il lui arrive d'être.
14 mars 2011
Romandie News
http://www.romandie.com/ats/news/110314132603.cbpctupj.asp
PARIS
La timide renaissance de l'atome civil dans le monde, entamée il y a une dizaine d'années après la longue hibernation qui avait suivi la catastrophe de Tchernobyl, menace d'être remise en cause après les explosions spectaculaires intervenues dans une centrale nucléaire au Japon.
"Le sévère accident nucléaire au Japon a remis en question la renaissance mondiale du nucléaire",
assène dans une note Alex Barnett, analyste de la maison de courtage Jefferies.
Pour les spécialistes de l'industrie nucléaire, l'explosion de la centrale de Fukushima ravive les craintes de voir le développement de l'atome civil à nouveau gelé, comme cela avait été le cas après les accidents de Three Mile Island (Etats-Unis) en 1979 et de Tchernobyl (Ukraine) en 1986.
L'Italie avait alors approuvé la sortie du nucléaire par référendum en 1987, fermant ses quatre centrales en activité, tandis qu'aux Etats-Unis de nombreux chantiers avaient été suspendus ou abandonnés.
Depuis une dizaine d'années, l'atome connaissait un timide retour en grâce dans un contexte de renchérissement du pétrole et d'inquiétudes croissantes quant au réchauffement climatique.
L'énergie nucléaire apparaissait en effet comme compétitive et n'émettant pas de CO2, à tel point qu'une partie des écologistes n'en faisait plus son principal cheval de bataille.
Cette "renaissance" vantée par les industriels de l'atome s'est à ce jour concrétisée essentiellement dans les pays émergents, qui doivent faire face à une forte augmentation de leur consommation d'énergie.
Sur les 62 réacteurs nucléaires en cours de construction dans le monde, 27 le sont en Chine, 10 en Russie, 5 en Inde et 5 en Corée du Sud, selon l'Association mondiale du nucléaire, qui représente les industriels.
"La renaissance du nucléaire n'est pas morte, elle est retardée",
estime Colette Lewiner, directrice énergie au cabinet de conseil CapGemini.
"Il va y avoir au minimum une révision des règles de sûreté et de +design+ des réacteurs. Cela va retarder le mouvement",
ajoute-t-elle.
Au Royaume-Uni, où le gouvernement a mis en place un ambitieux plan de relance du nucléaire, le ministre de l'Energie Chris Huhne a ainsi affirmé que
"toutes les leçons nécessaires" devaient être tirées de l'accident japonais,
"à la fois pour nos réacteurs existants et pour tout nouveau programme nucléaire".
"Il y a une grande part d'inconnue" liée aux réactions des opinions publiques et des gouvernements, juge Mme Lewiner.
M. Barnett, de Jefferies, anticipe des changements limités en Chine et en Inde, qui ont de gros besoins énergétiques, mais de possibles remises en question des projets en Europe, aux Etats-Unis, en Indonésie, en Turquie ou en Italie.
En Inde, le Premier ministre Manmohan Singh a annoncé que la sécurité de tous les réacteurs nucléaires du pays serait vérifiée
"dans le but de s'assurer qu'elles peuvent résister à de vastes catastrophes naturelles".
Aux Etats-Unis, qui ont le premier parc de centrales au monde, des parlementaires américains ont appelé à un moratoire sur l'énergie nucléaire, alors que le président Barack Obama a accordé il y a un an des garanties de prêts pour construire la première centrale nucléaire du pays depuis 30 ans.
Dans ces pays, les français EDF et Areva sont en première ligne pour décrocher une partie du marché. De même qu'en Italie, où l'électricien hexagonal s'est allié avec Enel pour bâtir quatre réacteurs de type EPR et où plusieurs dirigeants d'opposition ont appelé les Italiens à dire "non" au nucléaire lors d'un prochain référendum.
La Suisse a, par ailleurs, annoncé avoir suspendu ses projets de renouvellement de centrales nucléaires.
Enfin, en France, le projet de réacteur EPR à Penly (Seine-Maritime), qui doit être autorisé avant mars 2012, pourrait être suspendu à l'issue de l'élection présidentielle.
*
LES PAYS ÉTRANGERS RÉAGISSENT AUX ACCIDENTS NUCLÉAIRES JAPONAIS
15 mars 2011
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2011/03/15/004-pays-etrangers-preoccupation-nucleaire-japon.shtml
Tandis que plusieurs pays annoncent une révision de leur filière nucléaire, l'Union européenne (UE) fait le point sur la sécurité de ses propres centrales, en réaction à la crise nucléaire qui s'aggrave de jour en jour au Japon.
Des responsables gouvernementaux des différents pays de l'UE, des autorités nationales européennes de sûreté nucléaire et des représentants de l'industrie du secteur se rencontrent mardi à Bruxelles.
Le commissaire européen à l'Énergie, Günther Oettinger, souligne la nécessité pour l'Europe de procéder « à un examen complet de la situation » de son secteur nucléaire civil, à la suite « du désastre au Japon et de ses conséquences sur les centrales nucléaires » du pays.
L'UNION EUROPÉENNE COMPTE AU TOTAL 153 RÉACTEURS, DONT 58 SE RETROUVENT EN FRANCE.
La réunion doit notamment passer en revue l'état des réacteurs nucléaires européens du même type que ceux de la centrale de Fukushima, où les accidents se succèdent depuis le séisme de magnitude 9 et le tsunami de vendredi dernier.
L'AUTORITÉ FRANÇAISE DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE SOUTIENT MARDI QUE L'ACCIDENT DE FUKUSHIMA EST DE NIVEAU 6 SUR UNE ÉCHELLE DE 7.
MORATOIRE NUCLÉAIRE EN ALLEMAGNE
Le gouvernement allemand avait annoncé lundi un moratoire de trois mois sur la prolongation de la durée de vie de ses réacteurs nucléaires du pays.
La chancelière allemande Angela Merkel a confirmé mardi la fermeture immédiate des sept réacteurs mis en service en Allemagne « avant la fin 1980 ».
De son côté, la Suisse a décidé lundi de suspendre les procédures en cours concernant les demandes d'autorisation de remplacement de trois centrales nucléaires.
La catastrophe japonaise a également suscité de vives inquiétudes en France, en Pologne, en Autriche et en Italie.
Les gouvernements ont déclaré suivre la situation de très près.
[On est rassuré!]
La France « tirera toutes les conséquences » de l'accident nucléaire au Japon, a déclaré mardi le président français Nicolas Sarkozy.
[Ouf! Les français sont enfin rassurés!]
L'Italie a pour sa part indiqué ne pas avoir l'intention de renoncer à son projet de relance de la filière nucléaire.
[Monsieur Berlusconi sait toujours ce qu’il y a faire et il faut lui faire confiance.]
RÉVISION DU PROGRAMME NUCLÉAIRE RUSSE
Pour sa part, le premier ministre de la Russie, Vladimir Poutine, a ordonné mardi de mener une étude sur le secteur nucléaire au pays, en réaction à l'explosion de trois réacteurs de la centrale Fukushima, au Japon.
Le premier ministre russe a souligné que la Russie n'avait pas de centrale nucléaire dans des zones sismiques et n'avait pas l'intention d'en construire dans de tels endroits.
« Nous devons être prêts à agir face à toute éventualité »,
a-t-il cependant souligné.
[On est rassuré!]
La Russie, qui est l'un des plus importants producteurs d'énergie atomique dans le monde, construit plusieurs centrales nucléaires à l'étranger.
[Dont 9 en Iran.]
En 2010, 10 centrales nucléaires russes exploitaient 32 réacteurs nucléaires.
INQUIÉTUDES ET RUMEURS EN CHINE
Les rejets radioactifs de la centrale de Fukushima suscitent de plus en plus de craintes, d'inquiétudes et de rumeurs, qui se propagent sur Internet et par message texte en Chine.
Même si le ministère chinois des Affaires étrangères a assuré qu'aucun niveau anormal de radioactivité n'avait été détecté en Chine, des messages catastrophistes exhortaient les Chinois à ne pas sortir en cas de pluie et à porter des vêtements de protection.
D'autres messages préconisaient de se laver le corps fréquemment, d'éviter de consommer des fruits de mer et de manger des aliments riches en iode, censés éviter la fixation des particules radioactives sur la glande thyroïde.
Les autorités chinoises veulent se faire rassurantes et réfutent cette information qui circule.
[Par mesure de précaution, ceux qui font circuler ce genre de message qui nuit à l’image de la Chine et du Parti Communsite et compromet la paix sociale seront mis en prison.]
Pékin s'est dit tout de même « préoccupé » au sujet de la sécurité des Chinois au Japon et a annoncé mardi l'évacuation de milliers de ses ressortissants de la zone sinistrée du nord-est du pays.
LES AMÉRICAINS DE LA CÔTE OUEST S'INQUIÈTENT DE LA RADIATION
Les accidents qui se succèdent au Japon ont provoqué une forte angoisse dans plusieurs pays, où les citoyens se préparent déjà au pire.
La marchandise des sociétés basées aux États-Unis produisant l'iodure de potassium, utilisé en prévention d'une irradiation, a été prise d'assaut.
[Il est donc temps de devenir actionnaire de ces sociétés. Avant qu’il soit trop tard. Soit que la menace se révèle illusoire. Ou que le prix des actions montent trop. Comme on dit toujours; il faut acheter bas et vendre haut. Souvenez-vous de Nortel! Les dirigeants de Nortel ont su ce qu’il fallait faire pas leurs employés ni leurs actionnaires.]
Les pharmacies de la côte ouest américaine ont dû affronter une importante hausse de la clientèle.
L'iodure de potassium est utilisé pour saturer la thyroïde et bloquer l'ingestion d'iodine radioactive, une substance hautement cancérigène qui peut émaner d'une centrale nucléaire lors d'un accident.
« On est assailli de commandes, mais on travaille aussi vite que possible pour y répondre »,
a indiqué la société NukePills.com, en rupture de marchandise de comprimés et bientôt à court du médicament sous forme liquide.
Un autre producteur, Anbex, a lui aussi indiqué être en rupture de stock, et ce, jusqu'à la mi-avril.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse et Reuters
COMMENTAIRE DU PEUPLE
1
Charest, l'avocat qui sait tout, a dit hier que tout était sous contrôle à Gentilly....ne nous faisons donc pas de soucis car c'est un homme qui dit toujours la vérité......
*
Le professeur Bulle a parlé. Ou pensé quelque chose. Ou eut une émotion quelconque. Le professeur Bulle pense quelques fois donc il lui arrive d'être.