ACTUALITÉS
NUAGE RADIOACTIF
ST-PIERRE ET MIQUELON, PREMIER TERRITOIRE FRANÇAIS MENACÉ
Karine Sigaud-Zabulon
15/03/2011
http://www.la1ere.fr/infos/actualites/st-pierre-et-miquelon-premier-territoire-francais-touche_47915.html
NUAGE RADIOACTIF
ST-PIERRE ET MIQUELON, PREMIER TERRITOIRE FRANÇAIS MENACÉ
Karine Sigaud-Zabulon
15/03/2011
http://www.la1ere.fr/infos/actualites/st-pierre-et-miquelon-premier-territoire-francais-touche_47915.html
Dans le cas d’un accident nucléaire majeur au Japon, le nuage radioactif provoqué par cette catastrophe pourrait traverser le Pacifique et atteindre dans un premier temps l’Amérique et les territoires français Outre-mer situés dans la région.
Depuis le violent séisme, les explosions en chaîne dans les réacteurs de la centrale de Fukushima au Japon inquiètent les dirigeants de nombreux pays. En France, une réunion de crise sur le nucléaire devrait se tenir au plus vite. La ministre de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet s’est exprimée ce matin sur RMC. « Le risque, c’est le déconfinement du réacteur…. Il y a un risque de déconfinement sur le réacteur numéro 2. C’est par ailleurs confirmé par des mesures de radioactivité très importantes autour du réacteur. Une augmentation aussi rapide des doses peut laisser craindre une fuite permanente, cela veut dire que l’on s’achemine vers une catastrophe », a affirmé la ministre.
TERRITOIRES ÉPARGNÉS
Les scientifiques sont formels, il n’existe pas de risque pour les territoires français du pacifique Sud. La Polynésie Française, Wallis et Futuna, et la Nouvelle–Calédonie sont donc épargnés par le risque nucléaire, selon Abraham Behar, biophysicien radio biologiste. « Le régime des vents change complètement autour de l’équateur. De l’autre côté, les passages sont très rares, même quand vous avez une radioactivité très haut dans la stratosphère, l’expérience a montré que la fuite vers le sud, existe, mais elle est très faible à cause de la barrière équatoriale ».
TOUT POUR L’HÉMISPHÈNE NORD
En cas de nuage radioactif, seul l’hémisphère nord serait touché. Les particules radioactives portées par les vents peuvent faire le tour de la terre en 10 jours. « Il ne faut pas penser que l’on peut stopper ou contrôler la circulation des vents… Des courants à haute altitude peuvent rester des mois dans l’atmosphère avant de redescendre ! Il y a des effets de dilution et de dispersion, mais les particules ne disparaissent pas », a déclaré dans les colonnes du point.fr, Cyril Honoré, directeur adjoint de la prévision à Météo France.
MENACE POUR SAINT-PIERRE ET MIQUELON ET LES ANTILLES GUYANE
Tout dépend maintenant de la direction des vents. Les estimations de Météo France donnaient encore ce mardi matin, des vents allant vers le Pacifique nord. Saint-Pierre et Miquelon pourrait être le premier territoire Français touché par les particules radioactives. Au niveau de l’IRSN, Institut de radioprotection et de sureté nucléaire on se veut rassurant. Didier Champion, le directeur environnement et interventions, se base sur l’expérience acquise après l’accident de Tchernobyl en avril 1986, et les différents essais nucléaires réalisés. « Plus on s’éloigne du lieu d’émission, plus la dispersion dilue la radioactivité et atténue sa nocivité… A grande distance on aura de plus en plus de mal à mesurer la radioactivité qui a été rejetée par l’accident et bien entendu les risques pour les personnes qui seraient exposées seraient atténués en conséquence. Pour Saint-Pierre et Miquelon, nous sommes actuellement en train de prendre des contacts avec les Etats-Unis (…) pour avoir accès à leur données, aux mesures que ce pays va faire sur son territoire. Cela nous donnera une information avant l’heure par rapport à ce qui pourrait affecter Saint-Pierre » explique t-il sur France Ô. Les particules radioactives devraient également passer sur les Antilles avant de toucher l’Europe, si la direction des vents se maintient.
Depuis le violent séisme, les explosions en chaîne dans les réacteurs de la centrale de Fukushima au Japon inquiètent les dirigeants de nombreux pays. En France, une réunion de crise sur le nucléaire devrait se tenir au plus vite. La ministre de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet s’est exprimée ce matin sur RMC. « Le risque, c’est le déconfinement du réacteur…. Il y a un risque de déconfinement sur le réacteur numéro 2. C’est par ailleurs confirmé par des mesures de radioactivité très importantes autour du réacteur. Une augmentation aussi rapide des doses peut laisser craindre une fuite permanente, cela veut dire que l’on s’achemine vers une catastrophe », a affirmé la ministre.
TERRITOIRES ÉPARGNÉS
Les scientifiques sont formels, il n’existe pas de risque pour les territoires français du pacifique Sud. La Polynésie Française, Wallis et Futuna, et la Nouvelle–Calédonie sont donc épargnés par le risque nucléaire, selon Abraham Behar, biophysicien radio biologiste. « Le régime des vents change complètement autour de l’équateur. De l’autre côté, les passages sont très rares, même quand vous avez une radioactivité très haut dans la stratosphère, l’expérience a montré que la fuite vers le sud, existe, mais elle est très faible à cause de la barrière équatoriale ».
TOUT POUR L’HÉMISPHÈNE NORD
En cas de nuage radioactif, seul l’hémisphère nord serait touché. Les particules radioactives portées par les vents peuvent faire le tour de la terre en 10 jours. « Il ne faut pas penser que l’on peut stopper ou contrôler la circulation des vents… Des courants à haute altitude peuvent rester des mois dans l’atmosphère avant de redescendre ! Il y a des effets de dilution et de dispersion, mais les particules ne disparaissent pas », a déclaré dans les colonnes du point.fr, Cyril Honoré, directeur adjoint de la prévision à Météo France.
MENACE POUR SAINT-PIERRE ET MIQUELON ET LES ANTILLES GUYANE
Tout dépend maintenant de la direction des vents. Les estimations de Météo France donnaient encore ce mardi matin, des vents allant vers le Pacifique nord. Saint-Pierre et Miquelon pourrait être le premier territoire Français touché par les particules radioactives. Au niveau de l’IRSN, Institut de radioprotection et de sureté nucléaire on se veut rassurant. Didier Champion, le directeur environnement et interventions, se base sur l’expérience acquise après l’accident de Tchernobyl en avril 1986, et les différents essais nucléaires réalisés. « Plus on s’éloigne du lieu d’émission, plus la dispersion dilue la radioactivité et atténue sa nocivité… A grande distance on aura de plus en plus de mal à mesurer la radioactivité qui a été rejetée par l’accident et bien entendu les risques pour les personnes qui seraient exposées seraient atténués en conséquence. Pour Saint-Pierre et Miquelon, nous sommes actuellement en train de prendre des contacts avec les Etats-Unis (…) pour avoir accès à leur données, aux mesures que ce pays va faire sur son territoire. Cela nous donnera une information avant l’heure par rapport à ce qui pourrait affecter Saint-Pierre » explique t-il sur France Ô. Les particules radioactives devraient également passer sur les Antilles avant de toucher l’Europe, si la direction des vents se maintient.
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Image. France Ô
Projection possible des particules radioactives
http://www.la1ere.fr/infos/actualites/st-pierre-et-miquelon-premier-territoire-francais-touche_47915.html
