25 mars 2011
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2011/03/25/002-censure-chute-elections.shtml
Les partis de l'opposition à Ottawa ont fait tomber le gouvernement conservateur minoritaire, en votant vendredi pour une motion de censure déposée par le Parti libéral du Canada et accusant le gouvernement d'outrage au Parlement.
Les députés ont voté en faveur de la motion de censure à 156 voix contre 145.
Les députés libéraux, bloquistes et néo-démocrates ont donc renversé le gouvernement en raison de son refus de fournir les coûts de plusieurs projets de loi, notamment en matière de justice, et non sur un vote lié au budget.
L'adoption de cette motion censure a mis un terme aux activités du 40e Parlement canadien.
C'est la première fois de l'histoire canadienne qu'un gouvernement est trouvé coupable d'outrage au Parlement et qu'il est renversé sur une motion portant sur cette question.
LA MOTION DE CENSURE DU PLC
« Que la Chambre est d'accord avec la décision du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre que le gouvernement est reconnu coupable d'outrage au Parlement, ce qui est sans précédent dans l'histoire parlementaire canadienne, et en conséquence, la Chambre ne fait plus confiance au gouvernement. »
Engagés dans une dernière escarmouche parlementaire, dont l'issue ne faisait aucun doute vendredi matin, les députés de tous les partis ont tenté de s'assurer de l'avantage du terrain en prévision de la prochaine manche : l'élection générale.
«Un gouvernement qui ne respecte pas la démocratie ne mérite pas de rester en place.»
— Le chef libéral Michael Ignatieff
« Nous avons demandé des comptes à ce gouvernement. Pendant quatre mois, nous avons demandé le vrai coût des avions de chasse, des prisons, des baisses d'impôts pour les entreprises »,
a martelé M. Igniatieff.
« Pendant quatre mois, nous n'avons reçu aucune réponse mis à part le mépris et l'arrogance de ce gouvernement. »
Le chef du Bloc québécois a continué d'enfoncer le même clou que le PLC:
« Ce qui tache ce gouvernement c'est le patronage, le trafic d'influence, la fraude électorale, l'enquête de la GRC. Est-ce qu'on se rend compte que les Québécois et les Québécoises ont perdu toute confiance en ces guignols »,
a indiqué Gilles Duceppe.
De son côté, le ministre Christian Paradis a récupéré l'annonce de l'entente entre Québec et Ottawa sur les hydrocarbures, annoncée jeudi, pour reprocher à M. Duceppe de nuire aux intérêts de la province. M. Paradis estime que M. Duceppe se réjouit des mésententes entre Ottawa et Québec à des fins politiques.
Quant à M. Layton, il a raillé le premier ministre Harper, absent en chambre, qu'il a accusé de
« bouder dans son bureau depuis trois jours ».
Le chef du NPD soutient que M. Harper, s'il avait vraiment voulu éviter une élection, aurait pu prendre le téléphone pour tenter de dégager un compromis avec des membres de l'opposition afin de faire fonctionner le parlement.
Le conservateur John Baird a affirmé pour sa part que c'est l'opposition qui faisait outrage au Parlement, en énumérant tous les projets de loi que la motion de censure allait effacer.
Le premier ministre Harper, qui a ainsi perdu la confiance de la Chambre, n'aura d'autre choix que de se rendre à Rideau Hall pour remettre sa démission au gouverneur général David Johnston.
Les élections seront officiellement déclenchées après cette visite, qui n'aura probablement lieu que samedi.
LE CALME AVANT LA TEMPÊTE
Les députés qui se sont présentés en Chambre, vendredi matin, ont par ailleurs passé une partie de la journée à féliciter des députés dont la carrière se termine, dont le président du Conseil du Trésor, Stockwell Day, le ministre des Transports, Chuck Strahl, et le député bloquiste Serge Ménard.
Selon le Globe and Mail, M. Ignatieff et le chef néodémocrate, Jack Layton, lanceront leur campagne à Ottawa samedi. Le premier s'en irait ensuite à Montréal, le second, à Edmonton.
Le quotidien torontois avance que M. Harper lancera probablement sa campagne dans la capitale fédérale avant de se rendre à Québec, dimanche.
*
LE PARLEMENT CANADIEN COMPTE EN CE MOMENT :
•143 députés conservateurs,
•77 députés libéraux,
•47 députés bloquistes,
•36 députés néodémocrates
•2 députés indépendants
•3 sièges vacants.
La campagne électorale qui se mettra en branle sous peu sera la quatrième en sept ans.
La dernière a eu lieu en octobre 2008.
Audio-Vidéo
Madeleine Blais-Morin rend compte des discussions à la Chambre des communes avant le vote sur la motion de défiance.
Les partis politiques fédéraux posent les assises de leur campagne, explique Tamara Alteresco.
L'analyste Maurice Godin dresse un bilan du gouvernement conservateur de Stephen Harper.
*
LE GOUVERNEMENT CONSERVATEUR RENVERSÉ POUR OUTRAGE AU PARLEMENT
Paul Napoli
25 mars 2011
Blog Esprit Logique
http://espritlogique.wordpress.com/2011/03/25/le-gouvernement-conservateur-renverse-pour-outrage-au-parlement/
Le titre n’est pas de moi mais du site d’information de Radio-Canada. Ça y est c’est officiel nous aurons tres bientot des élections canadiennes. Le suspense n’en était plus un vraiment depuis quelques jours.
«L’adoption de cette motion censure a mis un terme aux activités du 40e Parlement canadien. C’est la première fois de l’histoire canadienne qu’un gouvernement est trouvé coupable d’outrage au Parlement et qu’il est renversé sur une motion portant sur cette question.
« Que la Chambre est d’accord avec la décision du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre que le gouvernement est reconnu coupable d’outrage au Parlement, ce qui est sans précédent dans l’histoire parlementaire canadienne, et en conséquence, la Chambre ne fait plus confiance au gouvernement. »
Engagés dans une dernière escarmouche parlementaire, dont l’issue ne faisait aucun doute vendredi matin, les députés de tous les partis ont tenté de s’assurer de l’avantage du terrain en prévision de la prochaine manche : l’élection générale.
« Un gouvernement qui ne respecte pas la démocratie ne mérite pas de rester en place. » Michael Ignatieff
« Nous avons demandé des comptes à ce gouvernement. Pendant quatre mois, nous avons demandé le vrai coût des avions de chasse, des prisons, des baisses d’impôts pour les entreprises »,
a martelé M. Igniatieff.
« Pendant quatre mois, nous n’avons reçu aucune réponse mis à part le mépris et l’arrogance de ce gouvernement. »
Le chef du Bloc québécois a continué d’enfoncer le même clou que le PLC:
« Ce qui tache ce gouvernement c’est le patronage, le trafic d’influence, la fraude électorale, l’enquête de la GRC. Est-ce qu’on se rend compte que les Québécois et les Québécoises ont perdu toute confiance en ces guignols »,
a indiqué Gilles Duceppe.»
Pour ma part ça fait assez longtemps que je le dit que les membres des différentes équipes gouvernementales de Harper sont essentiellement des incompétents et des guignols avec son clown blanc en chef.
Regardez John Baird qui fut ministre de l’environnement et les nombreuses contre-vérités qu’il a dites. L’image du Canada en a pris un serieux coup.
[Le mensonge, l’hypocrisie, l’arrogance semble une production spontanée de la politique en action. Il suffit de suivre les aventures palpitantes de notre propre (hum!) premier ministre et de beaucoup de nos maires. Attitude spontanée quand il est devenu impossible de garder secrète nos manigances. Le secrèt étant l'étang opaque dans lequel tout ce petit monde grouille et grenouille.]
«De son côté, le ministre Christian Paradis a récupéré l’annonce de l’entente entre Québec et Ottawa sur les hydrocarbures, annoncée jeudi, pour reprocher à M. Duceppe de nuire aux intérêts de la province.
M. Paradis estime que M. Duceppe se réjouit des mésententes entre Ottawa et Québec à des fins politiques.
Quant à M. Layton, il a raillé le premier ministre Harper, absent en chambre, qu’il a accusé de
« bouder dans son bureau depuis trois jours ».
Le chef du NPD soutient que M. Harper, s’il avait vraiment voulu éviter une élection, aurait pu prendre le téléphone pour tenter de dégager un compromis avec des membres de l’opposition afin de faire fonctionner le parlement.»
Je peux comprendre que Harper ne soit pas présent en chambre même si c’est son devoir d’y être : ça cogne dure!
De toute façon il a décidé depuis assez longtemps de ces élections anticipées.
[La preuve comme s’il en manquait. Les publicités tv digne de l’URSS ou du MacCarthysme qu’on doit avaler de force entre 2 annonces de savon nous «décrivant» ce qu’il faut penser des opposants au gouvernement. Le mot «traitre» n’est pas loin. Préparation des esprits.]
Il va falloir faire un bilan économique, social, judiciaire [comme de celui de monsieur Charest qui agit depuis longtemps «sous influence».] et politique de ce gouvernement Harper avant de proposer des solutions pour l’avenir.
En avant, les force de progrès il est temps de changer ce gouvernement conservateur dans l’interet des canadiens et pour preparer mieux l’avenir.
*
ÉLECTIONS IMMINENTES : LE GOUVERNEMENT HARPER RENVERSÉ
Dominique La Haye et Huguette Young
25 mars 2011
ARGENT
Agence QMI
http://www.canoe.com/cgi-bin/imprimer.cgi?id=878140
Le gouvernement minoritaire de Stephen Harper a été renversé vendredi pour outrage au Parlement.
La motion de censure que les libéraux de Michael Ignatieff ont déposée a été adoptée en après-midi par un vote de 156 à 145.
Comme prévu, les bloquistes et les néo-démocrates ont voté en faveur de la motion libérale.
M. Harper devrait se rendre samedi matin à 9 h à Rideau Hall, la résidence officielle du gouverneur général David Johnston, pour lui demander de dissoudre le Parlement. Les élections devraient avoir lieu le 2 mai.
IL S’AGIRA DE LA QUATRIÈME ÉLECTION EN MOINS DE SEPT ANS.
EN TOUT, 308 SIÈGES SERONT DISPUTÉS, DONT 75 AU QUÉBEC.
Actuellement, la répartition des sièges est la suivante : 143 sièges pour les conservateurs, 77 pour les libéraux, 47 pour le Bloc québécois, 36 pour le Nouveau Parti démocratique, deux indépendants et trois sièges vacants.
La motion adoptée vendredi stipule que
« la Chambre est d’accord avec la décision du comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre que le gouvernement est reconnu coupable d’outrage au Parlement, ce qui est sans précédent dans l’histoire parlementaire canadienne, et en conséquence, la Chambre ne fait plus confiance au gouvernement ».
« Le gouvernement ne jouit plus de la confiance de l’opposition officielle »,
a lancé M. Ignatieff, vendredi matin.
« Avec cette motion, nous demandons aux députés de condamner le gouvernement pour outrage au Parlement, et par conséquent de lui retirer la confiance de la Chambre »,
avait-il ajouté.
Les partis d’opposition accusent le gouvernement Harper de leur avoir caché des informations qu’ils réclament depuis des mois sur les coûts de projets de loi et sur l’achat et l’entretien des chasseurs F-35.
Le chef libéral a qualifié ce moment d’« important pour la démocratie ».
« Depuis quatre mois, nous avons demandé des comptes de ce gouvernement, a-t-il dit. […] Pendant quatre mois, nous n’avons reçu aucune réponse, mis à part le mépris l’arrogance de ce gouvernement. »
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CONTRE HARPER, POUR LE PROGRÈS !
ENSEMBLE CONTRE LES CONSERVATEURS AUX ÉLECTIONS DU 2 MAI 2011.
Le contenu de ce message provient d'un collectif d'étudiants de l'Université Laval qui s'engagent dans la présente campagne électorale fédérale pour contrer le parti conservateur de Stephen Harper jugé indigne de notre confiance.
vendredi 8 avril 2011
http://contreharperpourleprogres.blogspot.com/2011/04/pour-diffusion-grande-echelle.html
Le 25 mars dernier, le gouvernement minoritaire conservateur de Stephen Harper est tombé, pour outrage au Parlement : une première dans l’histoire politique canadienne.
Appelés aux urnes, les électeurs se doivent d’envisager la perspective que le parti conservateur forme un gouvernement majoritaire à la suite des élections du 2 mai prochain.
Il est primordial, à cet égard, d’exposer quelques-uns des risques que cela implique.
En effet, gardons à l’esprit que le gouvernement conservateur de Stephen Harper a:
méprisé la volonté des institutions démocratiques (outrage au Parlement / non-respect des décisions de la Cour suprême / prorogation du Parlement / contrôle abusif de l’information / refus de répondre aux questions des journalistes / falsification de documents gouvernementaux);
fait preuve d’un immobilisme déconcertant dans le dossier de l’environnement (le Protocole de Kyoto a été qualifié de « complot socialiste » par Stephen Harper / le Canada joue désormais un rôle d’obstruction lors des négociations internationales sur l’environnement / influence grandissante des lobbies pétroliers auprès du gouvernement / non-respect des objectifs que le Canada s’était fixés dans le cadre du Protocole de Kyoto, en violation du droit international);
favorisé la montée en influence des valeurs conservatrices les plus rétrogrades (influence croissante des groupes religieux fondamentalistes sur le gouvernement / réouverture probable des débats sur le droit à l’avortement et sur le mariage entre personnes du même sexe / facilitation de l’accès aux armes à feu / instauration de mesures de sécurité abusives lors des sommets internationaux et détention provisoire de plusieurs manifestants pacifiques / explosion des dépenses militaires / diminutions draconiennes des budgets alloués à la culture;
terni l’image du Canada à l’international (échec d’obtenir un siège temporaire au Conseil de sécurité de l’ONU, une première depuis la fondation de cette organisation en 1948 / inaction en matière de lutte aux changements climatiques qui suscite un mépris certain à l’international / appui inconditionnel et aveugle à l’État d’Israël, malgré les bavures dénoncées par le reste de la communauté internationale);