lundi 4 mai 2009
389.CAISSE DE DÉPÔT ET PLACEMENT
Dernières info de Radio-Canada. Dimanche, 3 mai et lundi, 4 mai 2009
Le scandale s’améliore!!!!
Le texte du lundi dans le site de RC n’est pas aussi complet que celui du Téléjournal de dimanche soir, je complète ici et là.
«Du nouveau sur les 13,2 milliards de dollars de papiers commerciaux adossés à des actifs (PCAA) que détenait la CDP Caisse de dépôt et placement du Québec.»
«Radio-Canada a appris que la Caisse a investi de façon importante dans le plus risqué des PCAA, des titres sans aucune entente de liquidités.»
Quecéca?
Il y aurait 2 classes de PCAA. Série A. Risqué mais pas suicidaire (?) et Série E. Sans garantie.
La garantie n’est pas celle d’une laveuse : on vous la répare ou l’échange si ça ne marche pas. Mais une «garantie de liquidité» Terme vague mais supposé rassurer les banquiers et leurs clients. Ce qui n’est déjà pas très rassurant lorsqu’on apprend qu’il s’agit d’un «investissement risqué» et on a vu comment plus tard. Mais on ne le savait pas avant. ON. N’étant pas la personne qui parle. ON. Était-elle la personne qui achetait? Dit le vendeur d’auto : je vous garantie que cette Lada fonctionne aussi bien que n’importe quelle autre Lada. Suis-je rassuré? Devrais-je l’être?
Comme si c’était possible, l’autre était encore pire.
«Elle en a pour 6 milliards de dollars en fait, sans garantie de liquidités. Ce qui correspond à environ 45 % des 13,2 milliards de dollars de papiers commerciaux achetés par la Caisse.»
« Si la garantie de liquidité ne s'applique pas, c'est vous qui, comme client, assumez le risque », explique Carmen Crépin, vice-présidente de l'Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières. »
Pourquoi, pourquoi, pourquoi dit papa, pourquoi?
«Pour des dixièmes de % de plus que les séries A plus sécuritaires.»
Ce qui s’appelle jouer à la Bourse. Plutôt, aux courses de chevaux. On y a joué plus de 6 milliards. Ce qui ne veut pas dire que ceux de la série A soit en sécurité. Et qu’on va récupérer quoi que ce soit. On est déjà à 13 sur des picouilles. Sans compte les 30 autres milliards «investis». Pour un total (provisoire) de quelques 40 milliards. On dit 50. Ce sont les pessimistes qui parlent. Mais, jusqu’à présent, les pessimistes ont toujours eu raison. Ça faisait des années que les pessimistes prédisaient ce qui allait se passer à la Caisse. Seul le montant a changé. Jamais les pessimistes n’auraient été aussi grincheux pour croire que le trou aurait été aussi grand.
Et on fait comme s’il ne se passait rien. C’est la grippe porcine qui avait remplacé le sujet. Que l’article de RC va relancer.
«L'ex-patron de la Caisse de dépôt et placement Henri-Paul Rousseau déclarait pourtant devant le comité des comptes publics: « Je gère l'argent des Québécois, je vais le gérer avec prudence. »»
AVEUGLEMENT VOLONTAIRE
« On ne peut certainement pas argumenter que la Caisse de dépôt n'était pas au courant de la distinction entre les séries E et A, parce que ce sont des investisseurs avertis », s'exclame le professeur Louis Gagnon, spécialiste des produits dérivés.»
«De plus, la Caisse était actionnaire de Coventree, une des principales sociétés émettrices de papiers commerciaux.»
«La CDP Caisse de Dépôt et Placement détient 2/3 des papiers commerciaux au Québec. Et 40% au Canada.»
Il y a souvent des histoires où le propriétaire d’une résidence personnes âgées vide le compte de ses clientes. C’est la même chose mais en plus… je cherche mes mots.
Et à qui profite le crime?
Si monsieur Rousseau s’est enrichi :un nouveau dentier, un nouvel emploi, un nouveau patron, une nouvelle prime, c’est un peu comme la poignée de peanut qu’on a pour 0.25¢ dans la machine à peanuts d’un garagiste. Où est allé le reste? Personne ne pose la question. Si on l’a acheté et on sait qu’on l’a acheté, on l’a acheté de quelqu’un. Pas seulement d’un organisme avec un joli nom. L’organisme avec un joli nom avait des actionnaires, des propriétaires. Au moins un qu’on connaît peut-être? Au hasard, puisqu’on n’en sait rien et que personne ne pose la question : Monsieur Desmarais, je dis ça comme ça.
On dit que l’argent a été perdu. On parle des pertes de la Caisse. Mais cet $ n’a pas été perdu pour tout le monde. On ne l’a pas égaré dans un taxi haïtien. Suivons la trace de l’$.
»Une partie du Québec inc. a imité la Caisse et acheté des séries E,sans plus de vérifications.»
« Il y a une affaire qui se dit dans le marché du placement: "si c'est bon pour la Caisse, c'est bon pour moi" », explique Pierre Goyette.»
Ce qui démontre le «sérieux» des gens du Québec Inc dont les principales recommandations sont généralement de baisser le salaire minimum. On sait ce qu’ils font avec leur $ et celui de leurs employés.
Parmi les heureux contributeurs au fond de charité Suisse.
La Bibliothèque Nationale
Le comité qui gère la taxe scolaire de Montréal.
Domtar avec près de 300 millions de dollars du fonds de retraite de ses employés.
(Et la Caisse Pop)
« Il y a des milliards de dollars qui ont été mis en risque, sans que les investisseurs comprennent vraiment ce qu'ils ont fait », conclut Louis Gagnon.»
Et ce sont ces gens-là qui nous dirigent! Et nous font la leçon depuis des générations!
Le scandale s’améliore!!!!
Le texte du lundi dans le site de RC n’est pas aussi complet que celui du Téléjournal de dimanche soir, je complète ici et là.
«Du nouveau sur les 13,2 milliards de dollars de papiers commerciaux adossés à des actifs (PCAA) que détenait la CDP Caisse de dépôt et placement du Québec.»
«Radio-Canada a appris que la Caisse a investi de façon importante dans le plus risqué des PCAA, des titres sans aucune entente de liquidités.»
Quecéca?
Il y aurait 2 classes de PCAA. Série A. Risqué mais pas suicidaire (?) et Série E. Sans garantie.
La garantie n’est pas celle d’une laveuse : on vous la répare ou l’échange si ça ne marche pas. Mais une «garantie de liquidité» Terme vague mais supposé rassurer les banquiers et leurs clients. Ce qui n’est déjà pas très rassurant lorsqu’on apprend qu’il s’agit d’un «investissement risqué» et on a vu comment plus tard. Mais on ne le savait pas avant. ON. N’étant pas la personne qui parle. ON. Était-elle la personne qui achetait? Dit le vendeur d’auto : je vous garantie que cette Lada fonctionne aussi bien que n’importe quelle autre Lada. Suis-je rassuré? Devrais-je l’être?
Comme si c’était possible, l’autre était encore pire.
«Elle en a pour 6 milliards de dollars en fait, sans garantie de liquidités. Ce qui correspond à environ 45 % des 13,2 milliards de dollars de papiers commerciaux achetés par la Caisse.»
« Si la garantie de liquidité ne s'applique pas, c'est vous qui, comme client, assumez le risque », explique Carmen Crépin, vice-présidente de l'Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières. »
Pourquoi, pourquoi, pourquoi dit papa, pourquoi?
«Pour des dixièmes de % de plus que les séries A plus sécuritaires.»
Ce qui s’appelle jouer à la Bourse. Plutôt, aux courses de chevaux. On y a joué plus de 6 milliards. Ce qui ne veut pas dire que ceux de la série A soit en sécurité. Et qu’on va récupérer quoi que ce soit. On est déjà à 13 sur des picouilles. Sans compte les 30 autres milliards «investis». Pour un total (provisoire) de quelques 40 milliards. On dit 50. Ce sont les pessimistes qui parlent. Mais, jusqu’à présent, les pessimistes ont toujours eu raison. Ça faisait des années que les pessimistes prédisaient ce qui allait se passer à la Caisse. Seul le montant a changé. Jamais les pessimistes n’auraient été aussi grincheux pour croire que le trou aurait été aussi grand.
Et on fait comme s’il ne se passait rien. C’est la grippe porcine qui avait remplacé le sujet. Que l’article de RC va relancer.
«L'ex-patron de la Caisse de dépôt et placement Henri-Paul Rousseau déclarait pourtant devant le comité des comptes publics: « Je gère l'argent des Québécois, je vais le gérer avec prudence. »»
AVEUGLEMENT VOLONTAIRE
« On ne peut certainement pas argumenter que la Caisse de dépôt n'était pas au courant de la distinction entre les séries E et A, parce que ce sont des investisseurs avertis », s'exclame le professeur Louis Gagnon, spécialiste des produits dérivés.»
«De plus, la Caisse était actionnaire de Coventree, une des principales sociétés émettrices de papiers commerciaux.»
«La CDP Caisse de Dépôt et Placement détient 2/3 des papiers commerciaux au Québec. Et 40% au Canada.»
Il y a souvent des histoires où le propriétaire d’une résidence personnes âgées vide le compte de ses clientes. C’est la même chose mais en plus… je cherche mes mots.
Et à qui profite le crime?
Si monsieur Rousseau s’est enrichi :un nouveau dentier, un nouvel emploi, un nouveau patron, une nouvelle prime, c’est un peu comme la poignée de peanut qu’on a pour 0.25¢ dans la machine à peanuts d’un garagiste. Où est allé le reste? Personne ne pose la question. Si on l’a acheté et on sait qu’on l’a acheté, on l’a acheté de quelqu’un. Pas seulement d’un organisme avec un joli nom. L’organisme avec un joli nom avait des actionnaires, des propriétaires. Au moins un qu’on connaît peut-être? Au hasard, puisqu’on n’en sait rien et que personne ne pose la question : Monsieur Desmarais, je dis ça comme ça.
On dit que l’argent a été perdu. On parle des pertes de la Caisse. Mais cet $ n’a pas été perdu pour tout le monde. On ne l’a pas égaré dans un taxi haïtien. Suivons la trace de l’$.
»Une partie du Québec inc. a imité la Caisse et acheté des séries E,sans plus de vérifications.»
« Il y a une affaire qui se dit dans le marché du placement: "si c'est bon pour la Caisse, c'est bon pour moi" », explique Pierre Goyette.»
Ce qui démontre le «sérieux» des gens du Québec Inc dont les principales recommandations sont généralement de baisser le salaire minimum. On sait ce qu’ils font avec leur $ et celui de leurs employés.
Parmi les heureux contributeurs au fond de charité Suisse.
La Bibliothèque Nationale
Le comité qui gère la taxe scolaire de Montréal.
Domtar avec près de 300 millions de dollars du fonds de retraite de ses employés.
(Et la Caisse Pop)
« Il y a des milliards de dollars qui ont été mis en risque, sans que les investisseurs comprennent vraiment ce qu'ils ont fait », conclut Louis Gagnon.»
Et ce sont ces gens-là qui nous dirigent! Et nous font la leçon depuis des générations!