vendredi 22 mai 2009
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Mais il semble y avoir un défaut de logique qui ne dépend pas de l’époque moderne. Les dirigeants des pays ont toujours interdit ce qu’ils appelaient «crime» et puni sévèrement les «criminels». Ce qui ne les empêchaient nullement de tuer selon leur caprices leurs concitoyens ou les étrangers. On conclura que c’est l’identité de l’assassin et son statut social qui compte. De même que celui de la victime. Henri VIII a pu tuer quelques-unes de ses épouses (grâce à la collaboration de ses juristes)parce que le clergé refusait de lui accorder le divorce à volonté. Il décida ensuite de tuer autant de prêtres et d’évêques que nécessaire et d’exproprier les richesses de l’église sur ses terres puis de fonder une nouvelle religion. Variante de la précédente. Mais où les prêtres et évêques survivants lui prêtaient serment au lieu de le faire au Pape. Cette religion intéressante existe encore. On l’appelait Anglicane et la reine actuelle se trouve sa papesse.