mardi 19 mai 2009
472
Si c'était arrivé une seule fois au cours de l'Histoire, on pourrait dire que c'est inattendu, incompréhensible, aberrant, qu'on ne sait qu'en penser.
Mais c'est arrivé si souvent que ce qui est curieux n'est plus la répétition aussi ennuyante qu'un coucou Suisse mais le fait qu'on n'en ait pas encore tiré de leçon.
On continue à voir la guerre comme un phénomène météoroligue aberrant. Rare. Alors que c'est tout sauf ça.
Et le plus simplement du monde, il n'y aurait rien de tout ça si ce n'était de la volonté d'un seul homme qui pour le plus grand malheur de tous se trouve perché au plus haut du pays.
Inversement, on peut donc conclure que les hommes de paix, philosophes réalistes qui veulent la paix doivent s'intéresser à cet homme.
Car dès qu'il aura décidé les volontés multiples et variées cesseront d'être «libre», tous les coeurs battron au même rythme.
Est-ce sa voix, sa volonté, son influence, un pouvoir mystérieux. On ne sait pas.
Ce qu'on sait, c'est qu'un homme, lui, décidera du sort de millions. Ceux d'ici. Et les autres millions là-bas.
Bien sûr, il ne sera pas tout à fait seul. Une dizaine de personne, parmi les plus riches du pays l'aideront ou lui auront soufflé ce qu'il faudra dire. Mais lui seul saur le dire de la seule manière qu'il faut.
Les milliers de guerres de toutes sortes qui se sont déroulées au cours des 10 derniers millénaires se sont toutes produite de la même façon. Un seul homme a pris la volonté de tous. Et tous, des milliers, des millions, ont risqué et perdu leur vie pour lui plaire. On tué des millions pour lui plaire encore davantage.
On ne comprend pas encore comment une telle sorcellerie est possible. Mais la seule manière de l'empêcher est d'agir de la manière qui convient avant que l'envoûtement arrive à son terme. Ensuite, il est trop tard. Quoiqu'on fasse, on ne pourra pas plus empêcher le vent d'abattre tout ce qui se dresse contre lui.
Ce qu'on sait aussi, c'est que cette période infernale ne sera pas infinie. Il y a toujours eu une fin. Toujours la même. Épuisée, fourbu, blessés, les morts ne se comptant plus, les ruines étant innombrables, les pertes incalculables. L'envoûtement cesse, le sort ne prend plus, le rêve se termine enfin.
Il faut alors rebâtir.
Et les mêmes qui ont tués, violé, volé, pillé, brûlé, détruit, torturé, fait toutes les abjections possibles, du moins ceux qui ont survécu se mettent à déblayer les débris. Et ils oublient.
Arrive la longue paix. Qui permet aux vivants de naître et aux vieillards de disparaître.
Le long oubli.
Mais tout recommencera bientôt.
Quelque chose fait, quelque chose existe dans la société qui veut sa mort. En plus de la mort nauturelle qui vient à bout de tout le monde.
Celle-là veut une mort grandiose, multiple, en foule, cérémonielle. Il faut donc en penser quelque chose.
Mais c'est arrivé si souvent que ce qui est curieux n'est plus la répétition aussi ennuyante qu'un coucou Suisse mais le fait qu'on n'en ait pas encore tiré de leçon.
On continue à voir la guerre comme un phénomène météoroligue aberrant. Rare. Alors que c'est tout sauf ça.
Et le plus simplement du monde, il n'y aurait rien de tout ça si ce n'était de la volonté d'un seul homme qui pour le plus grand malheur de tous se trouve perché au plus haut du pays.
Inversement, on peut donc conclure que les hommes de paix, philosophes réalistes qui veulent la paix doivent s'intéresser à cet homme.
Car dès qu'il aura décidé les volontés multiples et variées cesseront d'être «libre», tous les coeurs battron au même rythme.
Est-ce sa voix, sa volonté, son influence, un pouvoir mystérieux. On ne sait pas.
Ce qu'on sait, c'est qu'un homme, lui, décidera du sort de millions. Ceux d'ici. Et les autres millions là-bas.
Bien sûr, il ne sera pas tout à fait seul. Une dizaine de personne, parmi les plus riches du pays l'aideront ou lui auront soufflé ce qu'il faudra dire. Mais lui seul saur le dire de la seule manière qu'il faut.
Les milliers de guerres de toutes sortes qui se sont déroulées au cours des 10 derniers millénaires se sont toutes produite de la même façon. Un seul homme a pris la volonté de tous. Et tous, des milliers, des millions, ont risqué et perdu leur vie pour lui plaire. On tué des millions pour lui plaire encore davantage.
On ne comprend pas encore comment une telle sorcellerie est possible. Mais la seule manière de l'empêcher est d'agir de la manière qui convient avant que l'envoûtement arrive à son terme. Ensuite, il est trop tard. Quoiqu'on fasse, on ne pourra pas plus empêcher le vent d'abattre tout ce qui se dresse contre lui.
Ce qu'on sait aussi, c'est que cette période infernale ne sera pas infinie. Il y a toujours eu une fin. Toujours la même. Épuisée, fourbu, blessés, les morts ne se comptant plus, les ruines étant innombrables, les pertes incalculables. L'envoûtement cesse, le sort ne prend plus, le rêve se termine enfin.
Il faut alors rebâtir.
Et les mêmes qui ont tués, violé, volé, pillé, brûlé, détruit, torturé, fait toutes les abjections possibles, du moins ceux qui ont survécu se mettent à déblayer les débris. Et ils oublient.
Arrive la longue paix. Qui permet aux vivants de naître et aux vieillards de disparaître.
Le long oubli.
Mais tout recommencera bientôt.
Quelque chose fait, quelque chose existe dans la société qui veut sa mort. En plus de la mort nauturelle qui vient à bout de tout le monde.
Celle-là veut une mort grandiose, multiple, en foule, cérémonielle. Il faut donc en penser quelque chose.