mardi 20 octobre 2009
1168
SOUDAN. EMPRISONNÉE UN MOIS POUR AVOIR PORTÉ UN PANTALON
8 septembre 2009
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/monde/soudan-emprisonnee-un-mois-pour-avoir-porte-un-pantalon-08-09-2009-540609.php
Condamnée, hier, pour le port d'un pantalon jugé «indécent», la journaliste soudanaise Loubna Ahmed al-Hussein a été conduite en prison pour un mois, après avoir refusé de payer une amende de 140 euros.
Celle qui était menacée de recevoir quarante coups de fouet, en guise de sanction, «a été conduite à la prison des femmes d'Omdurman», près de Khartoum, a confirmé l'un des avocats de la jeune femme. Loubna Hussein devrait faire appel de cette décision.
UNE LOI «INJUSTE»
Plus d'une centaine de personnes, en majorité des femmes en pantalon, ont manifesté devant la cour de justice de Khartoum, en signe de soutien à la journaliste.
Munis de boucliers et de bâtons, des policiers ont dispersé violemment la foule et arrêté une quarantaine d'entre elles.
Loubna Hussein se bat depuis plusieurs années contre la loi qui impose la flagellation comme sanction à l'encontre des Soudanaises portant des «vêtements indécents». Une loi jugée d'autant plus injuste qu'elle est «rédigée de telle sorte qu'il est impossible de savoir ce qui est décent ou indécent», a souligné Amnesty International.
8 septembre 2009
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/monde/soudan-emprisonnee-un-mois-pour-avoir-porte-un-pantalon-08-09-2009-540609.php
Condamnée, hier, pour le port d'un pantalon jugé «indécent», la journaliste soudanaise Loubna Ahmed al-Hussein a été conduite en prison pour un mois, après avoir refusé de payer une amende de 140 euros.
Celle qui était menacée de recevoir quarante coups de fouet, en guise de sanction, «a été conduite à la prison des femmes d'Omdurman», près de Khartoum, a confirmé l'un des avocats de la jeune femme. Loubna Hussein devrait faire appel de cette décision.
UNE LOI «INJUSTE»
Plus d'une centaine de personnes, en majorité des femmes en pantalon, ont manifesté devant la cour de justice de Khartoum, en signe de soutien à la journaliste.
Munis de boucliers et de bâtons, des policiers ont dispersé violemment la foule et arrêté une quarantaine d'entre elles.
Loubna Hussein se bat depuis plusieurs années contre la loi qui impose la flagellation comme sanction à l'encontre des Soudanaises portant des «vêtements indécents». Une loi jugée d'autant plus injuste qu'elle est «rédigée de telle sorte qu'il est impossible de savoir ce qui est décent ou indécent», a souligné Amnesty International.