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DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

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DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

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LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

samedi 24 octobre 2009

1204

GIORDANO BRUNO (1548-1600)

LE PHILOSOPHE DE L’INFINI…

www.REBELLE.net
Lutter contre la bêtise et montrer en exemple les gens de bien.
http://www.rebelle.net/penser/bruno.htm

Giordano Bruno est le plus grand penseur du 16e siècle qui a ouvert les esprits de son temps sur des visions très déstabilisantes.

Cosmologue avant tout, il tente de penser et de comprendre l’univers physique autant du point de vue astronomique que philosophique. Appuyé sur Copernic pour l’astronomie, sa vision du monde s’inspire de la mystique de Plotin ("Toute philosophie est une recherche du premier principe") et de Nicolas de Cuse (" Les contraires coïncident : le minimum est identique au maximum ").

Pour Bruno, il n’y a plus de fixité dans l’Univers, annonçant en cela la relativité d' Einstein; il voit l’Univers matériel comme le monde spirituel déployé, " expliqué ", alors que le monde divin est caché, " implié ", préfigurant déjà la vision de David Bohm; il conçoit la matière comme divine, à la façon de Teilhard de Chardin.

C’est ce que l’orthodoxie religieuse appelle le panthéisme, pour qui tout est Dieu et Dieu est tout.

Cependant, il ne trempe pas dans l’exploration physique à la façon de Galilée, puisque pour lui la vérité est déduite à partir de principes intellectuels.

En cela, sa méthode de vérification appartient à la scolastique médiévale, alors que ses idées sont modernes par leur liberté, leur grandeur et leur audace.

Pour Bruno, Dieu et l’Univers sont deux aspects de la même et seule réalité qui est la Substance " originaire et universelle, identique pour tout " et pénétrant toute matière.

Le monde est donc un.

Et cet être unique et éternel se manifeste par des apparences fugitives et diverses.

C’est ce qu’on appelle le monisme, en philosophie.

La matière/Dieu est une potentialité infinie.

Ainsi, l’Être, la Nature, Dieu, la matière sont une seule et même chose.

Il n’y a pas d’artisan extérieur ou au-dessus, toutes choses sont mues par une âme qui vivifie les êtres de l’intérieur et qui contrôle leur nature, leur spontanéité, leur vie.

Pour Bruno, l’intuition de l’infini ne peut vraiment pas être explicitée, elle est proprement impensable,

C’est même son impensabilité qui justifie l’idée de l’infini.

Somme toute, l’infini est le thème central de sa philosophie. Et dans un univers infini, tous les points de l’espace sont équivalents : il n’existe ni lieux privilégiés, ni directions, ni qualités absolues.

En cela, Giordano Bruno était un Einstein de la renaissance.

Son testament philosophique est le De immenso et innumerabilibus, écrit en 1591.

*

"GIORDANO BRUNO, LE HÉROS ET L'INFINI"

sur le site des Vendredis de la philo : http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/vendredis/index.php?emission_id=51

"Giordano Bruno est deux fois la victime de ses bourreaux.

En le brûlant en place publique, après huit ans d'emprisonnement, le 17 février 1600, et après avoir introduit dans sa bouche un petit appareil métallique qui entravait sa langue et l'empêchait de se faire comprendre de la foule, l'Eglise a fait du philosophe un martyr, une icône, un symbole.

Un homme dont on parle avec bienveillance, mais qu'on se dispense de lire, comme si l'oeuvre était tout entière concentrée dans le supplice. Comme s'il suffisait, en somme, de le plaindre pour le connaître et le décrire comme un second Socrate.

Exit le lecteur éclectique, le cosmographe hypermnésique au style foisonnant ! Giordano Bruno, victime idéale de ce que les hommes ont de plus bête, est devenu, par sa mort, le philosophe qu'on admire trop pour le lire.

C'est peu dire que « l'académicien de nulle Académie » - comme il se présente - mérite beaucoup mieux que ce culte commode".

Certes, dès son entrée, à dix-sept ans, dans l'ordre des dominicains, Bruno refuse le culte des Saints, doute de la pureté de la vierge, et porte un crucifix sans le Christ. [!]

Certes, avant d'y passer, Bruno est déjà une tête brûlée qui déclare aux inquisiteurs de Venise ne s'être jamais préoccupé « de ce que la foi nous commande d'admettre ».

Mais ce qu'il découvre est bien plus vaste que ses juges imbéciles et Dieu n'est pas, loin s'en faut, aux antipodes de Bruno. Son système est également un antidote aux demi habiles qui réduisent l'intelligence au combat contre les monothéismes, et voudraient bien, eux aussi, que l'Eglise les déteste un peu...

Dieu sait si, à la différence des bouffeurs de curé, Bruno le défroqué n'avait aucun besoin d'être immolé pour être immortel.

Il est - archaïque et moderne - l'héritier des poètes latins mais le successeur de Copernic, l'aïeul - ou l'alter ego - de Spinoza, comme le descendant de Plotin. Il aime Ovide autant que la Bible, tout en étant celui qui casse le ciel et sa voûte, pour lui donner les dimensions de l'univers.

À tous ceux qui, confondant le pouvoir et la puissance, situent Dieu hors du monde comme une cause abstraite, Bruno répond, en substance, que Dieu n'est pas ailleurs et que, du coup, l'homme n'est pas grand-chose ; qu'il est « indigne de la bonté et de la puissance divines

qu'(.) elle se contentât de produire un monde fini. », que « Dieu ne peut être autre qu'il n'est (.), ne peut vouloir autre chose que ce qu'il veut ; et de toute nécessité, ne peut faire autre chose que ce qu'il fait. »

Le monde selon Bruno est si vaste qu'il n'a plus de centre et que rien ne l'excède. Il y a une infinité de mondes dans le ciel, mais on ne peut plus couper le monde en deux ; tout ne fait plus qu'un chez ce philosophe à sang chaud : le sensible et l'intelligible, la matière et la forme, l'acte et la puissance, l'oil et la lumière.

Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme :

« Ne voyez-vous pas, dit-il, par vous-même que ce qui était semence devient herbe, et que ce qui était herbe devient épi, ce qui était épi devient pain, ce qui était pain devient sang, le sang semence, la semence embryon, l'embryon homme, l'homme cadavre, le cadavre terre, la terre pierre ou autre chose, et ainsi de suite, pour en arriver à revêtir toutes les formes naturelles ? »

Dans ce matérialisme enchanté, la mort n'est plus un terme, mais une transformation :

tout être se transmet en un autre, au fil sans rupture d'un processus incessant.

Giordano Bruno, le nomade à la vie picaresque, pour qui « les philosophes sont d'une certaine manière des peintres et des poètes » préfère la métamorphose à la création, et se sert, surtout, de l'infini pour dissuader de chercher un au-delà.

D'ailleurs : « vous éprouvez sans doute plus de crainte à rendre cette sentence que moi à l'accepter » lance-t-il à la face de ses bourreaux, juste après lecture de sa condamnation au bûcher, conscient que les imprécateurs, si haineux soient-ils, ne changeront pas le cours du monde avec un autodafé.

Mais, en matière d'argument ontologique, un bûcher vaut tous les syllogismes.

Et après tout, quelle meilleure preuve de l'existence d'un Dieu transcendant, que les crimes commis par les hommes en son nom ?

*

Dialoguer avec l'Orient Cynthia Fleury de PUF (2003)

L'auteur tente de renouer le dialogue entre l'Occident et l'Orient qui existait à la Renaissance. Dressant d'abord un état des lieux des idéologies qui définissent les relations entre les deux souvent en terme de choc de civilisations, l'auteur replonge ensuite dans les débats philosophiques de la Renaissance pour penser autrement la carte d'un monde qui serait scindé en deux bloc

La création de l'infini : Giordano Bruno et la pensée cosmique Jochen Winter de Calmann-Lévy (2004)

Introduction à la pensée du philosophe italien Giordano Bruno, brûlé vif en 1600 pour hérésie. Pour lui, le cosmos est une création actuelle et infinie, constamment animée par Dieu, et l'homme une créature héroïque et universelle.

Il détruit ainsi non seulement le fondement intellectuel du monde médiéval, mais aussi le coeur même de la doctrine chrétienne.

*

Plusieurs sites sur internet. en français : http://fr.wikipedia.org/wiki/Giordano_Bruno en italien : http://www.giordanobruno.info/ en allemand : http://www.philosophenlexikon.de/bruno.htm sur ce site, en anglais, http://www.historyguide.org/intellect/bruno.html les "héritiers" (au sens de Bourdieu) pourront lire le texte en latin : Cantus Circaeus :

http://www.esotericarchives.com/bruno/circaeus.htm

http://www.biographie.net/Giordano-Bruno