Ironie ou sadisme?
Mais encore une fois avec les militaires on ne sait jamais.
Mère d’un soldat tué stupidement lors d’un exercice de tir imbécile en pleine nuit en zone ennemie en avril 2002. Au début de l'intervention «humanitaire» canadienne.
Ayant assisté à la nouvelle à la tv à ce moment, l'imbécilité de toute cette affaire était tellement évidente qu'un sentiment d'admiration nous a saisi.
On ne va pas à son arrivée dans un endroit qu'on ne connaît pas - réputé pour ses terroristes- se promener en montagne, la nuit, pour faire des exercices. Il y a là une série d'idée qui sont sidérantes pour tout être logique doté d'un cerveau fonctionnel et d'un quotient intellectuel d'au-dessus de 100.
D'autant plus que toutes sortes d'événements fascinants montraient tout le sérieux de l'armée canadienne qui, pourtant déjà à ce moment, après des années de «modération» coûtait quelques milliards par an. Alors que dans certaines provinces des soldats couchaient dans les gymnases faute de moyen pour se payer un appartement.
Et depuis que toute prétention à la modération a succombé devant les perspectives de gloires et de chapitres historiques, la guéguerre Afghane coûte 1 milliards par an environ ou 100 millions par mois et on en est rendu à prévoir un budget futur d'armement de 500 milliards.
Qui, puisqu'on est dans le domaine de la logique version Alice au Pays des Merveilles les beaux joujoux dispendieux arriveront dans le bas de Noël des troupes lorsque les troupes seront revenus d'Afghanistan.
Il y a sans doute une logique à toute cette histoire mais elle dépasse amplement ce que la pauvre tête du professeur Bulle peut faire.
Pour commencer en beauté ce qui aurait ravi Breton le surréaliste, les soldats sont allé dans un pays désertique l'Afghanistan en tenue de camouflabe verte. Il leur a fallu emprunter aux étatsuniens leurs uniformes grisâtre. Testés en Irak. Personne de l'État-Major n'avaint pas pensé les emprunter avant ou les faire coudre.
Et on dit que ces gens pensent!
Que le Maneige Militaire, bâtiment historique de la ville de Québec (un autre de moins) passe au feu alors qu'on est en train d'installer des gicleurs et des alarmes d'incendie est tout à fait logique dans les circonstances.
Que les officiers tirent au sort ou revendent aux marchés au puces les caisses de médailles envoyées par l'Arabie Saoudite pour récompenser les soldats qui ont participés à la première guerre d'Irak au lieu de leur les remettre va dans cette même logique.
Que 2 avions US qui passent par là (et non prévenus de l’exercice) se «sentent attaqués» (version officielle) (ou voient simplement les lueurs des coups de feu tout en bas - ils ne peuvent rien entendre à quelques milles pieds d'altitude et avec le bruit des réacteurs dans leur dos - et se disent : oh! Quel beau tableau de chasse! Tout un lot de dindons d’un coup!) et on lâche une bombe de 250 k. 4 morts et 8 blessés (probablement c’est encore un de ces cas où les vivants envient les morts.)
Tout ceci est logique.
Pas celle de tout le monde. Et tout continuera à aller selon cette même logique.
Pour l'émerveillement des poètes des générations futurese.