mardi 20 octobre 2009
1173
5 – 11 août 2009
http://www.lesdebats.com/editionsdebats/050809/monde.htm
(…)
Le régime politique au Soudan à la tête duquel se trouve le président Omar el-Béchir depuis le coup d’État militaire du 30 juin 1989 a fait de l’application de la chari’a le fondement des lois, même si le pays majoritairement musulman est également peuplé de chrétiens et d’animistes dans le sud.
La Soudan est aussi le pays de Hassan Tourabi. Cette ancienne éminence grise du président Omar el Béchir avait été soupçonné de soutenir les pires mouvements intégristes dans le monde et des groupes terroristes. Considéré comme un proche de Ben Laden à une époque où il n’était pas recherché par les américains, il a depuis 2006 notamment pris à contre- courant toutes les idées reçues pour un islamiste de son genre. Il faut dire que Tourabi est entré en dissidence contre Béchir et a même tenté de le renverser.
A propos d’accoutrement, lors d’une conférence organisée par le mouvement de Tourabi, al Ouma à Khartoum, l’ancien conseiller du président soudanais avait rappelé la question du hidjab. Pour ce penseur qui refuse que ses avis soient interprétés comme des fetwas, il avait indiqué que le hidjab est un élément vestimentaire destiné à cacher la poitrine, se référent en la matière au verset du Coran qui évoque le voile, le khimar.
«Le hidjab signifie le rideau qui dissimule et il a été imposé aux femmes du Prophète afin que les nombreux visiteurs ne les voient pas», avait-il dit.
Il a aussi critiqué l’obligation pour une femme d’avoir un tuteur pour contracter un mariage et a même rejeté la règle qui stipule que deux témoignages de femmes égalent un témoignage d’homme. «La femme doit être l’égale de l’homme», avait-il asséné. Egale de l’homme, elle peut bien s’habiller comme lui, alors !
Par Amine Esseghir
http://www.lesdebats.com/editionsdebats/050809/monde.htm
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Le régime politique au Soudan à la tête duquel se trouve le président Omar el-Béchir depuis le coup d’État militaire du 30 juin 1989 a fait de l’application de la chari’a le fondement des lois, même si le pays majoritairement musulman est également peuplé de chrétiens et d’animistes dans le sud.
La Soudan est aussi le pays de Hassan Tourabi. Cette ancienne éminence grise du président Omar el Béchir avait été soupçonné de soutenir les pires mouvements intégristes dans le monde et des groupes terroristes. Considéré comme un proche de Ben Laden à une époque où il n’était pas recherché par les américains, il a depuis 2006 notamment pris à contre- courant toutes les idées reçues pour un islamiste de son genre. Il faut dire que Tourabi est entré en dissidence contre Béchir et a même tenté de le renverser.
A propos d’accoutrement, lors d’une conférence organisée par le mouvement de Tourabi, al Ouma à Khartoum, l’ancien conseiller du président soudanais avait rappelé la question du hidjab. Pour ce penseur qui refuse que ses avis soient interprétés comme des fetwas, il avait indiqué que le hidjab est un élément vestimentaire destiné à cacher la poitrine, se référent en la matière au verset du Coran qui évoque le voile, le khimar.
«Le hidjab signifie le rideau qui dissimule et il a été imposé aux femmes du Prophète afin que les nombreux visiteurs ne les voient pas», avait-il dit.
Il a aussi critiqué l’obligation pour une femme d’avoir un tuteur pour contracter un mariage et a même rejeté la règle qui stipule que deux témoignages de femmes égalent un témoignage d’homme. «La femme doit être l’égale de l’homme», avait-il asséné. Egale de l’homme, elle peut bien s’habiller comme lui, alors !
Par Amine Esseghir