samedi 4 avril 2009
239
Petit dictionnaire minuscule du professeur Bulle. Explication de texte.
Guerre au terrorisme.
Comme la guerre au crime et la guerre à la drogue, l'expression sert aux gouvernements à enquêter illégalement, si nécessaire (espionner) ses électeurs. À commettre des actes criminels à l'intérieur du pays et dans les pays des autres. Et comme prétexte pour subventionner à coups de milliards l'armée et l'industrie militaire (qui contribue aux caisses électorales noires). Et des millions de travailleurs dans les bases militaires ou les laboratoires.
À la chute de l'empire russe en 1989, les USA se sont retrouvé l'unique puissance du monde. Le premier empire moderne du nouveau millénaire. Washington pouvait couper les budgets militaires et les donner (rire) aux pauvres (rire) à la culture. Il fallait un prétexte. Le terrorisme l'a été après la guerre à la drogue qui les a vu arrêter leur homme de main Noriga après une guéguerre au Panama.
Le problème était mathématique, comment justifier le premier budget militaire au monde lorsque son principal ennemi a implosé?
Il fallait en trouver un autre. Comme ce n'était pas évident, le plus simple était d'en fabriquer un à la hauteur de ses espérances. Un dont on ne pourrait compter et comparer les forces comme on faisait en truquant les chiffres pour l'ex-URSS. S'il était secret, incompréhensible car venant d'une autre culture, imperméable au raisonnement et à la diplomatie car, encore, venant d'une autre culture, d'une autre religion et d'une autre époque: celle des croisades du Moyen-Âge.
Bien des pays ont leurs mécontents qui, parfois, ne se contentent plus de la parole et de l'écriture mais décident de recourir à la violence pour faire changer les choses. Il y a les criminels qui commettent des actes criminels pour des raisons simples et des besoins encore plus simples: avoir des $$$. Il y a les fous qui font la même chose pour des raisons compliquées. Il y a des critiques sociaux qui laissent la plume pour l'épée même si on leur a dit que la plume est plus puissante que l'épée. Ou s'ils ont de la culture, ils devraient le savoir. Parfois, ils ont la chance de vivre dans une dictature ce qui est le cas de 90% des pays du monde. Comme l'État utilise la violence d'État pour terroriser sa propre population, ils ont pensé répondre coup pour coup. Certains ont de nobles idéaux, comme les nihilistes de Bakounine ou les révolutionnaires français. D'autres ont pour idéal le droit à la vie ce qui les pousse à assassiner les médecins avorteurs. Ou un citoyen malheureux et inadaptés voulant se suicider mais décidant de le faire dans une école avec des enfants ou des jeunes femmes. Les raisons sont variées.
Dans notre époque, on peut compter quelques centaines de victimes par années. Si on ne tient pas compte des coups d'État qui sont dans bien des pays la façon habituelle de changer de gouvernement. Ou la guerre civile. Ces 2 activités étant la plupart du temps subventionnées par un commanditaires extérieurs: USA, Angleterre, etc. La puissance du commanditaire lui permettant d'aider et de conseiller un pays plus ou moins important. Le Canada a pu faire un coup d'État en Haïti. Les USA attaquer l'Irak. Israël, le Liban.
Chaque pays a sa société, son gouvernement et le type d'opposant pacifique ou violent lui correspondant.
Du point de vue moral, il vaudrait mieux résoudre ses problèmes de façon pacifique, par le dialogue. On dit que c'est la raison de l'existence de l'ONU.
Comme la plupart des pays sont dirigés par des voleurs, pour les plus chanceux, des pyschopathes pour les moyennements malchanceux ou des criminels hallucinés pour le reste, le seul moyen de changer de régime est la mort plus ou moins violente du dirigeant. Si on est chanceux, le régime s'effondrera avec lui. Comme on dit: la violence entraîne la violence.
Mais on reste devant le même problème. Des tas de raisons sans liens qui explique la violence. Et quelques centaines de victimes par année. Sur une population terrienne de presque 7 miliards d'habitants.
Il faut préciser qu'il y a plus de victimes mais seul les États ont les moyens de tuer en masse. On n'en tiendra donc pas compte. Et on évitera d'utiliser le terme complexe de «terrorisme d'État» qui cause des dissonances cognitives chez les personnes dont le cerveau n'est pas assez bien constitué.
On s'en tiendra à la définition médiatique. Le terrorime est incompréhensible et inacceptable - il faut donc refuser de l'étudier au risque de le «comprendre» et de le rendre acceptable. Il est le fait d'individus désaxés sans motifs réels de se plaindre et décidant d'utiliser des moyens violentes.
Nuance. Ce ne sont pas des voyoux ou des criminels qui utilisent également la violence et qui sont du ressort de la police locale parfaitement équipée pour leur faire face. À moins de complicité à diffrérents niveaux ce qui arrive souvent. Ailleurs mais pas ici.
Ce ne sont pas des fous non plus aux motifs absurdes qui les pousseront à cause de leur maladie mentale non soignée à des actes extrêmes, irréfléchis et absurde.
Ce seront donc des fanatiques. Luttant pour une cause. Cause absurde, bien sûr qui ne relève que de leur imagination enfiévrée mais ce ne seront pas des fous. Folie = médecin. Alors qu'il faut qu'à un moment ou un autre, on puisse introduire l'armée et les services secrets et les industries d'armement et le nouveau bombardier nucléaire de 1 milliard pièce. Sans les rechanges.
Ces fanatiques voudront donc s'en prendre à la civilisation moderne. Grande ambition. Pour la remplacer par une idéologie rétrograde: leur religion. Précisons que toutes les religions ne sont pas mauvaises, surtout la nôtre.
Le problème demeure. Quelques centaines de «fanatiques» voulant renverser l'ordre moderne. Leur pays est le mieux équipé pour leur faire face. Comment donner une raison aux USA d'intervenir partout où ils seront.
Voilà l'idée, ce ne seront plus des illuminés parsemés sur la terre mais un regroupement de jusqu'auboutitistes. Une multinationale de la Terreur. Ayant tous des liens entre eux et des objectifs communs. Et, le plus important, dirigé par une centrale. Mieux, un seul homme. Dans les films de James Bond, le compte Bloefeld avec son gros chat répondait très bien à la description lorsque Sean Connery jouait le personnage de 007.
Comme lui, il vaut renverser les gouvernement en place et dominer le monde. Comme les nazis avant lui. Ou les communistes au même moment.
On adaptera les concepts anciens au monde moderne. L'ennemi de l'humanité et de la civilisation sera le musulman fanatique. Encore plus dangereux, car il ne craint pas la mort. On l'a vu à maintes reprises se faire exploser avec ses victimes. Pire, il s'en prend à des victimes innocentes. Que les grandes puissances aient bombardés des millions de victimes innocentes lors de leurs guerres ne sera pas abordé ici. Encore un cas de dissonance cognitive.
Résumons. Les actes violents un peu partout dans le monde seront expliqué par une seule cause. Une communauté secrète (c'est pire) de fanatiques dirigés par un fou. Comme Hitler est mort, ce sera Oussama Ben Laden.
On oubliera le fait que cet homme était un agent de la CIA envoyé en Afghanistan lorsque les communistes (russes) avaient envahi le pays. Il fallait créer, gérer et subventionner un mouvement de résistance à l'occupation.
Comme c'est nous qui y sommes maintenant, nous ne sommes plus des envahisseurs mais des civilisateurs venant les aider.
Nos ennemis actuels en Afghanistan ne sont pas des résistants à l'occupation. Puisque nous n'occupons pas le pays ni ne l'avons envahi. Nous sommes venu pour répondre à l'appel du gouvernement Afghan. Le gouvernement actuel. Car le gouvernement de l'époque, il a fallu le renverser car il ne comprenait pas le bon sens. Vous savez ces fanatiques...
Revenons à notre raisonnement. À complot mondial, réponse mondiale. Réponse unifiée sous un seu leader. Encore une fois le monde libre se liguait pour se défendre contre la tyrannie, luttant pour le progrès et la civilisation, toutes ces choses que les obscurantistes méprisaient.
Ceci justifiait que des milliards d'$ soient focalisées contre quelques centaines d'hommes, un budget encore plus élevé (et toujours en hausse) que celui qu'on utilisait contre la deuxième puissance au monde, l'URSS qui avait des millions de soldats et des tas de missiles, sous-marins et brise-glace nucléaire. (Ce n'est pas la même chose mais c'est le mot «nucléaire» qui doit attirer l'attention.
Tout ceci a bien fonctionné et de mieux en mieux tout le temps suivant la chute du Mur de Berlin et de l'URSS. Mais on commençait à fatiguer. Il fallait quelque chose de mieux pour répodre aux critiques. Quelque chose de si hallucinant, de si fascinant, pour frapper les esprits. Et leur faire participer à une sensation de danger le faisant instinctivement se regrouper sous les ailes protectrices de leur gouvernement. Et tous les gouvernements sous les ailes puissantes du grand aigle. Qui n'est pas l'aigle nazi, bien sûr.
Ce fut le 11 septembre. Parfaitement logique dans la suite du raisonnement. Et parfaitement nécessaire.
Guerre au terrorisme.
Comme la guerre au crime et la guerre à la drogue, l'expression sert aux gouvernements à enquêter illégalement, si nécessaire (espionner) ses électeurs. À commettre des actes criminels à l'intérieur du pays et dans les pays des autres. Et comme prétexte pour subventionner à coups de milliards l'armée et l'industrie militaire (qui contribue aux caisses électorales noires). Et des millions de travailleurs dans les bases militaires ou les laboratoires.
À la chute de l'empire russe en 1989, les USA se sont retrouvé l'unique puissance du monde. Le premier empire moderne du nouveau millénaire. Washington pouvait couper les budgets militaires et les donner (rire) aux pauvres (rire) à la culture. Il fallait un prétexte. Le terrorisme l'a été après la guerre à la drogue qui les a vu arrêter leur homme de main Noriga après une guéguerre au Panama.
Le problème était mathématique, comment justifier le premier budget militaire au monde lorsque son principal ennemi a implosé?
Il fallait en trouver un autre. Comme ce n'était pas évident, le plus simple était d'en fabriquer un à la hauteur de ses espérances. Un dont on ne pourrait compter et comparer les forces comme on faisait en truquant les chiffres pour l'ex-URSS. S'il était secret, incompréhensible car venant d'une autre culture, imperméable au raisonnement et à la diplomatie car, encore, venant d'une autre culture, d'une autre religion et d'une autre époque: celle des croisades du Moyen-Âge.
Bien des pays ont leurs mécontents qui, parfois, ne se contentent plus de la parole et de l'écriture mais décident de recourir à la violence pour faire changer les choses. Il y a les criminels qui commettent des actes criminels pour des raisons simples et des besoins encore plus simples: avoir des $$$. Il y a les fous qui font la même chose pour des raisons compliquées. Il y a des critiques sociaux qui laissent la plume pour l'épée même si on leur a dit que la plume est plus puissante que l'épée. Ou s'ils ont de la culture, ils devraient le savoir. Parfois, ils ont la chance de vivre dans une dictature ce qui est le cas de 90% des pays du monde. Comme l'État utilise la violence d'État pour terroriser sa propre population, ils ont pensé répondre coup pour coup. Certains ont de nobles idéaux, comme les nihilistes de Bakounine ou les révolutionnaires français. D'autres ont pour idéal le droit à la vie ce qui les pousse à assassiner les médecins avorteurs. Ou un citoyen malheureux et inadaptés voulant se suicider mais décidant de le faire dans une école avec des enfants ou des jeunes femmes. Les raisons sont variées.
Dans notre époque, on peut compter quelques centaines de victimes par années. Si on ne tient pas compte des coups d'État qui sont dans bien des pays la façon habituelle de changer de gouvernement. Ou la guerre civile. Ces 2 activités étant la plupart du temps subventionnées par un commanditaires extérieurs: USA, Angleterre, etc. La puissance du commanditaire lui permettant d'aider et de conseiller un pays plus ou moins important. Le Canada a pu faire un coup d'État en Haïti. Les USA attaquer l'Irak. Israël, le Liban.
Chaque pays a sa société, son gouvernement et le type d'opposant pacifique ou violent lui correspondant.
Du point de vue moral, il vaudrait mieux résoudre ses problèmes de façon pacifique, par le dialogue. On dit que c'est la raison de l'existence de l'ONU.
Comme la plupart des pays sont dirigés par des voleurs, pour les plus chanceux, des pyschopathes pour les moyennements malchanceux ou des criminels hallucinés pour le reste, le seul moyen de changer de régime est la mort plus ou moins violente du dirigeant. Si on est chanceux, le régime s'effondrera avec lui. Comme on dit: la violence entraîne la violence.
Mais on reste devant le même problème. Des tas de raisons sans liens qui explique la violence. Et quelques centaines de victimes par année. Sur une population terrienne de presque 7 miliards d'habitants.
Il faut préciser qu'il y a plus de victimes mais seul les États ont les moyens de tuer en masse. On n'en tiendra donc pas compte. Et on évitera d'utiliser le terme complexe de «terrorisme d'État» qui cause des dissonances cognitives chez les personnes dont le cerveau n'est pas assez bien constitué.
On s'en tiendra à la définition médiatique. Le terrorime est incompréhensible et inacceptable - il faut donc refuser de l'étudier au risque de le «comprendre» et de le rendre acceptable. Il est le fait d'individus désaxés sans motifs réels de se plaindre et décidant d'utiliser des moyens violentes.
Nuance. Ce ne sont pas des voyoux ou des criminels qui utilisent également la violence et qui sont du ressort de la police locale parfaitement équipée pour leur faire face. À moins de complicité à diffrérents niveaux ce qui arrive souvent. Ailleurs mais pas ici.
Ce ne sont pas des fous non plus aux motifs absurdes qui les pousseront à cause de leur maladie mentale non soignée à des actes extrêmes, irréfléchis et absurde.
Ce seront donc des fanatiques. Luttant pour une cause. Cause absurde, bien sûr qui ne relève que de leur imagination enfiévrée mais ce ne seront pas des fous. Folie = médecin. Alors qu'il faut qu'à un moment ou un autre, on puisse introduire l'armée et les services secrets et les industries d'armement et le nouveau bombardier nucléaire de 1 milliard pièce. Sans les rechanges.
Ces fanatiques voudront donc s'en prendre à la civilisation moderne. Grande ambition. Pour la remplacer par une idéologie rétrograde: leur religion. Précisons que toutes les religions ne sont pas mauvaises, surtout la nôtre.
Le problème demeure. Quelques centaines de «fanatiques» voulant renverser l'ordre moderne. Leur pays est le mieux équipé pour leur faire face. Comment donner une raison aux USA d'intervenir partout où ils seront.
Voilà l'idée, ce ne seront plus des illuminés parsemés sur la terre mais un regroupement de jusqu'auboutitistes. Une multinationale de la Terreur. Ayant tous des liens entre eux et des objectifs communs. Et, le plus important, dirigé par une centrale. Mieux, un seul homme. Dans les films de James Bond, le compte Bloefeld avec son gros chat répondait très bien à la description lorsque Sean Connery jouait le personnage de 007.
Comme lui, il vaut renverser les gouvernement en place et dominer le monde. Comme les nazis avant lui. Ou les communistes au même moment.
On adaptera les concepts anciens au monde moderne. L'ennemi de l'humanité et de la civilisation sera le musulman fanatique. Encore plus dangereux, car il ne craint pas la mort. On l'a vu à maintes reprises se faire exploser avec ses victimes. Pire, il s'en prend à des victimes innocentes. Que les grandes puissances aient bombardés des millions de victimes innocentes lors de leurs guerres ne sera pas abordé ici. Encore un cas de dissonance cognitive.
Résumons. Les actes violents un peu partout dans le monde seront expliqué par une seule cause. Une communauté secrète (c'est pire) de fanatiques dirigés par un fou. Comme Hitler est mort, ce sera Oussama Ben Laden.
On oubliera le fait que cet homme était un agent de la CIA envoyé en Afghanistan lorsque les communistes (russes) avaient envahi le pays. Il fallait créer, gérer et subventionner un mouvement de résistance à l'occupation.
Comme c'est nous qui y sommes maintenant, nous ne sommes plus des envahisseurs mais des civilisateurs venant les aider.
Nos ennemis actuels en Afghanistan ne sont pas des résistants à l'occupation. Puisque nous n'occupons pas le pays ni ne l'avons envahi. Nous sommes venu pour répondre à l'appel du gouvernement Afghan. Le gouvernement actuel. Car le gouvernement de l'époque, il a fallu le renverser car il ne comprenait pas le bon sens. Vous savez ces fanatiques...
Revenons à notre raisonnement. À complot mondial, réponse mondiale. Réponse unifiée sous un seu leader. Encore une fois le monde libre se liguait pour se défendre contre la tyrannie, luttant pour le progrès et la civilisation, toutes ces choses que les obscurantistes méprisaient.
Ceci justifiait que des milliards d'$ soient focalisées contre quelques centaines d'hommes, un budget encore plus élevé (et toujours en hausse) que celui qu'on utilisait contre la deuxième puissance au monde, l'URSS qui avait des millions de soldats et des tas de missiles, sous-marins et brise-glace nucléaire. (Ce n'est pas la même chose mais c'est le mot «nucléaire» qui doit attirer l'attention.
Tout ceci a bien fonctionné et de mieux en mieux tout le temps suivant la chute du Mur de Berlin et de l'URSS. Mais on commençait à fatiguer. Il fallait quelque chose de mieux pour répodre aux critiques. Quelque chose de si hallucinant, de si fascinant, pour frapper les esprits. Et leur faire participer à une sensation de danger le faisant instinctivement se regrouper sous les ailes protectrices de leur gouvernement. Et tous les gouvernements sous les ailes puissantes du grand aigle. Qui n'est pas l'aigle nazi, bien sûr.
Ce fut le 11 septembre. Parfaitement logique dans la suite du raisonnement. Et parfaitement nécessaire.