mardi 19 mai 2009
461
Un État interdira le meurtre privé de la part de ses citoyens. Sous peine de punition gravissime.
Ce que tous les autres citoyens obéisseurs comprennent. Il en va de leur sécurité. Ils aiment que l'ordre soit maintenu.
L'État interdit le vol. Et punit toute personne qui ne peut s'empêcher de prendre le bien d'autrui.
Et les citoyens qui détestent qu'on les pille comprennent et approuvent.
Mais l'État aime voler un État voisin. Surtout s'il ne peut pas se défendre. Si sa population est moins nombreuse et moins armée. Le vol profite aux élites dirigeantes du pays voleur qui s'enrichit d'autant.
De même que le citoyen ordinaire n'aime pas se faire voler et se protège, un pays déteste que des voleurs l'envahissent. Il a donc une police spéciale appelée «armée» spécialement entraînée pour prevenir le vol de grande ampleur comme la police ordinaire se spécialise dans divers vols de moindre envergure. Vol de sac à main, portefeuille, souffleuse, moto, skidoo, auto, vol de dépanneur, de banque, introduction par effraction.
Mais les États aiment voler leur voisins.
Ils ne peuvent tout simplement pas s'en empêcher.
Mais les autorités du pays sont généralement composée de vieillards gros et mous qui ne pourraient faire un tel effort. Ils sont aussi riches et n'ont pas envie de risquer leur vie et de leur confort. Ils ont donc besoin de complices, d'hommes de mains et de voleurs ou tueur. Non des amateurs car l'effort sera grand et devra être soutenu. Mais des professionnels. Qu'on appelle «soldat«. Et leur regroupement «armée«. Le métier est risqué, il attire la plupart du temps des pauvres.
Si l'opération réussit, toute la population du pays gagnant est heureuse. Et on sculpte de beaux monuments aux voleurs les plus chanceux.
La richesse du pays augmente. Et que dire ce celles des commanditaires et des chefs de l'État. La carte de pays change car il s'agrandit du territoire qu'on vient de prendre au voisin. On peut aussi se contenter de voler les richesse et les femmes. Tout dépend de la force du voleur et de la distance entre son repère et la cible.
Toutes les cartes appelées «géographiques» sont la marques des vols divers commis au cours des âges. Car les cartes changent continuellement. Et ce qu'on appelle «frontière» est la marque figée dans le temps (du moins pour ce temps) du dernier vol en date. Réussi bien sûr. Car c'est toujours risqué et peut aussi mal tourner. Dans ce cas, c'est son territoire qui sera diminué.
Mais si tout se passe bien, ses musées auront de nouvelles oeuvres d'arts volés dans les musées voisins. Ce qu'on appelle «prise de guerre» et qui est tout à fait légal. Si vous gagner, bien sûr.
Par contre, il est de coutume de se lamenter sur le comportement déplorable des nazis (toujours eux) et du maréchal Goering, grand collectionneur d'art. Qui ont fait des «crimes de guerre» et du «pillage».
Entendez par là, qu'ils ont perdu d'où leur mauvaise réputation. Alors que le British Museum ou le Louvres ou l'Hermitage ou le Prado regorge de chefs d'oeuvres volés aux perdants.
Le mot «crime de guerre» est généralement utilisé contre les perdants.
Il y a donc toutes sortes de mots pour des usages variés.
Ce que tous les autres citoyens obéisseurs comprennent. Il en va de leur sécurité. Ils aiment que l'ordre soit maintenu.
L'État interdit le vol. Et punit toute personne qui ne peut s'empêcher de prendre le bien d'autrui.
Et les citoyens qui détestent qu'on les pille comprennent et approuvent.
Mais l'État aime voler un État voisin. Surtout s'il ne peut pas se défendre. Si sa population est moins nombreuse et moins armée. Le vol profite aux élites dirigeantes du pays voleur qui s'enrichit d'autant.
De même que le citoyen ordinaire n'aime pas se faire voler et se protège, un pays déteste que des voleurs l'envahissent. Il a donc une police spéciale appelée «armée» spécialement entraînée pour prevenir le vol de grande ampleur comme la police ordinaire se spécialise dans divers vols de moindre envergure. Vol de sac à main, portefeuille, souffleuse, moto, skidoo, auto, vol de dépanneur, de banque, introduction par effraction.
Mais les États aiment voler leur voisins.
Ils ne peuvent tout simplement pas s'en empêcher.
Mais les autorités du pays sont généralement composée de vieillards gros et mous qui ne pourraient faire un tel effort. Ils sont aussi riches et n'ont pas envie de risquer leur vie et de leur confort. Ils ont donc besoin de complices, d'hommes de mains et de voleurs ou tueur. Non des amateurs car l'effort sera grand et devra être soutenu. Mais des professionnels. Qu'on appelle «soldat«. Et leur regroupement «armée«. Le métier est risqué, il attire la plupart du temps des pauvres.
Si l'opération réussit, toute la population du pays gagnant est heureuse. Et on sculpte de beaux monuments aux voleurs les plus chanceux.
La richesse du pays augmente. Et que dire ce celles des commanditaires et des chefs de l'État. La carte de pays change car il s'agrandit du territoire qu'on vient de prendre au voisin. On peut aussi se contenter de voler les richesse et les femmes. Tout dépend de la force du voleur et de la distance entre son repère et la cible.
Toutes les cartes appelées «géographiques» sont la marques des vols divers commis au cours des âges. Car les cartes changent continuellement. Et ce qu'on appelle «frontière» est la marque figée dans le temps (du moins pour ce temps) du dernier vol en date. Réussi bien sûr. Car c'est toujours risqué et peut aussi mal tourner. Dans ce cas, c'est son territoire qui sera diminué.
Mais si tout se passe bien, ses musées auront de nouvelles oeuvres d'arts volés dans les musées voisins. Ce qu'on appelle «prise de guerre» et qui est tout à fait légal. Si vous gagner, bien sûr.
Par contre, il est de coutume de se lamenter sur le comportement déplorable des nazis (toujours eux) et du maréchal Goering, grand collectionneur d'art. Qui ont fait des «crimes de guerre» et du «pillage».
Entendez par là, qu'ils ont perdu d'où leur mauvaise réputation. Alors que le British Museum ou le Louvres ou l'Hermitage ou le Prado regorge de chefs d'oeuvres volés aux perdants.
Le mot «crime de guerre» est généralement utilisé contre les perdants.
Il y a donc toutes sortes de mots pour des usages variés.