mardi 19 mai 2009
462
Parmi les expressions intéressantes utilisés dans le cours du fonctionnement d'un État, on se souviendra de celle-ci: Un État doit se défendre car il est attaqué «sans raison» par un «ennemi.»
Le fait qu'il se sent «attaqué» ou qu'il pense qu'il va l'être, l'oblige à prendre des mesures radicales et à attaquer «préventivement» souvent même avant que l'autre ait pensé en faire autant.
Un État, un pays, se défend toujours.
S'il gagne, il aura un légitimité supplémentaire. Ayant accompli des actes d'héroïsme démesurés.
S'il perd, on s'en fout.
L'avantage d'être un État gagnant, c'est que vos historiens racontent ce qui s'est passé. Ils sont les plus «crédibles». Ceux du pays perdant font de la «propagande revancharde».
En ce moment, on assiste à quelques-uns de ces phénomènes. Le Canada, «allié des USA», «membre de l'OTAN» se défend en Afghanistan. Pendant ce temps, les USA se «défendent» en Irak. Précédemment, ils se sont défendu en ex-Yugoslavie (on voit qui a perdu. C'est mémotechnique.)
Tout ceci est émouvant.
Le fait qu'il se sent «attaqué» ou qu'il pense qu'il va l'être, l'oblige à prendre des mesures radicales et à attaquer «préventivement» souvent même avant que l'autre ait pensé en faire autant.
Un État, un pays, se défend toujours.
S'il gagne, il aura un légitimité supplémentaire. Ayant accompli des actes d'héroïsme démesurés.
S'il perd, on s'en fout.
L'avantage d'être un État gagnant, c'est que vos historiens racontent ce qui s'est passé. Ils sont les plus «crédibles». Ceux du pays perdant font de la «propagande revancharde».
En ce moment, on assiste à quelques-uns de ces phénomènes. Le Canada, «allié des USA», «membre de l'OTAN» se défend en Afghanistan. Pendant ce temps, les USA se «défendent» en Irak. Précédemment, ils se sont défendu en ex-Yugoslavie (on voit qui a perdu. C'est mémotechnique.)
Tout ceci est émouvant.