DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR
DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

samedi 1 août 2009

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MUNITION

Encyclopédie Universalis.

François AMBROSI, ingénieur en chef de l'Armement

Étant au service du combattant à pied, les armes légères doivent le gêner le moins possible dans ses évolutions : marche, course, saut, rampé, accès dans les véhicules ; elles répondent donc à des impératifs de poids et d'encombrement très sévères.

Les limites les plus couramment admises, dans ce domaine, sont pour les armes d'appoint 1 kg et 30 cm, pour une arme individuelle de base 4 kg et 80 cm, et pour une arme collective de 10 à 12 kg et 1,2 m en deux éléments au plus.

Comme le fantassin, elles sont aptes au service, en tout temps et en tout lieu. Leur fonctionnement doit, de ce fait, être assuré de - 50 à + 55 0C, sous la pluie, la neige, après passage ou chute dans l'eau, dans la boue, dans la poussière ou sur le sable, qu'elles soient lubrifiées ou encrassées.

Quels que soient les appuis dont il puisse bénéficier - artillerie, blindés, génie, aviation - dans les phases les plus critiques de son combat, l'assaut, la défense rapprochée ou le corps à corps, le fantassin ne peut compter que sur ses propres armes. Elles ont donc le privilège de remplir à faible portée un rôle normalement dévolu à des armes lourdes et encombrantes. Leur puissance spécifique est donc souvent considérable.

Il faut, enfin, que le combattant à pied puisse atteindre son adversaire quel que soit le mode de locomotion ou de protection qu'il utilise : abris, tranchées, bonds rapides, véhicules blindés ou non, parachute, hélicoptère, avion.

Malgré un souci de standardisation et de simplification poussé à l'extrême, la technique moderne n'a pu répondre à ces impératifs que par un accroissement de la variété des armes légères.

[Au cours des âges et, à notre époque scientifique et technique ,de plus en plus scientifiquement et techniquement,- avec l’exemple des grands champs de batailles du passé récent où l’imagination humaine a pu expérimenter tout son saoul dans le vivant- on a cherché à ]

Définir la puissance meurtrière, ou pouvoir vulnérant. Tâche pratiquement impossible, puisque quelques millimètres suffisent parfois pour changer complètement les conséquences d'une blessure.

Une autre notion, fondée sur certains faits vécus, a fait plus récemment son apparition : la puissance d'arrêt.

Au combat, la mort de l'adversaire n'est pas indispensable, elle peut même être insuffisante dans la mesure où une blessure mortelle ne signifie pas la mort immédiate, l'adversaire continuant à faire usage de ses armes pendant un délai plus ou moins long.

L'essentiel est au contraire d'obtenir une mise hors de combat instantanée sans qu'elle soit nécessairement définitive. L'exemple typique du phénomène recherché est le knock-out du boxeur.

Il était de tradition de gratifier certaines munitions de ce pouvoir magique : balle .45 (11,43 mm) du pistolet Colt américain pendant la Seconde Guerre mondiale, balle .223 (5,56 × 45) durant la guerre du Vietnam.

Il est avéré qu'à partir d'une certaine vitesse les projectiles engendrent des phénomènes dont l'ampleur dépasse largement le calibre : ondes de choc dans l'air, cavitation dans les liquides. Plusieurs critères ont été proposés pour mettre ce genre de phénomène en évidence.

Un des plus courants consiste à tirer dans un bloc de gélatine spéciale, ayant la consistance des muscles humains. Or, si le passage d'une balle .223 dans un tel bloc aboutit pratiquement à son explosion, celui de la balle .45 est pratiquement limité à une simple perforation. C'est dire les incertitudes qui règnent encore dans ce domaine.

GRANADE À MAIN

Les plus simples sont les grenades à main, qui se présentent en général sous deux formes. Les grenades offensives, pesant de 250 à 300 g, dont l'enveloppe est mince, agissent uniquement par le souffle et ne sont efficaces que lorsqu'elles explosent dans des enceintes fermées : tranchées, galeries.

Les grenades défensives, pesant de 450 à 550 g, équipées d'une enveloppe épaisse, préfragmentée, agissent par projection d'éclats dans un périmètre assez important pour obliger le lanceur à se mettre à l'abri avant l'explosion.

La pièce la plus importante de ces engins est le bouchon allumeur qui, tout en assurant la mise de feu, doit offrir une garantie absolue de sécurité pendant les transports et avant le lancement. C'est pour cette raison que, malgré l'apparition d'allumeurs percutants fonctionnant à l'impact, la plupart des armées sont restées fidèles au modèle fusant fonctionnant avec un retard de quelques secondes.

La portée utile de ces engins est de l'ordre de 25 à 30 m, suivant la force et l'habileté des tireurs. Ces performances peuvent être améliorées par l'emploi de manches de lancement.

MINES

Les mines et pièges sont des armes aussi vieilles que l'invention de la poudre. Elles consistent à faire exploser une charge au moment du passage de l'adversaire. L'apparition d'explosifs malléables appelés couramment « plastic » et d'allumeurs dont la diversité défie l'entendement permet au combattant de réaliser des pièges dont la variété n'a pour limite que celles de son imagination.

Il existe néanmoins un certain nombre de pièges types, appelés mines, fabriqués en série à partir de matériaux si possible amagnétiques pour compliquer leur détection lorsqu'ils sont enterrés.

Les mines antipersonnel les plus efficaces sont du type « bondissant ».

Elles se composent d'un pot cylindrique dont le fond plat est garni d'une charge, dite de dépotage. Le corps de mine, de forme cylindrique, est logé dans ce pot et comprend un détonateur à traction, relié au fond du pot par un câble lové de 1,50 m de long environ, et une charge d'explosif entourée de projectiles, billes d'acier par exemple. L'allumeur de départ met le feu à la charge de dépotage, qui projette le corps de mine à la verticale.

Ce dernier éclate quand le fil de liaison est tendu, provoquant la projection à l'horizontale de tous les éléments qu'il contient, ce qui le rend très meurtrier.

Les mines de ce type de la Seconde Guerre mondiale avaient un rayon d'action mortel voisin de 100 m pour tout homme debout à découvert.

Beaucoup plus pernicieuses sont les mines qui peuvent être répandues par avion lent ou hélicoptère et condamner ainsi de grandes étendues à tout déplacement à pied.

Ces objets (car ils peuvent ne ressembler à rien de bien précis) ont un effet antipersonnel certain, même si leur aire d'efficacité sur zone est quasi nulle.

Mais, là aussi, l'électronique a pénétré et il existe des systèmes, largables par avion, activables à volonté par radio et qui sont capables soit de renseigner de tout mouvement qui s'effectue dans leur zone de détection (très efficace pour suivre et éventuellement anéantir les colonnes qui se déplacent de nuit), soit de provoquer la mise à feu de tout l'ensemble de pièges qu'on y aura associé.

Quant à la mine antichar... on prétend même qu'elle est parfois devenue intelligente !

Quoi qu'il en soit, elle a pu bénéficier de tous les progrès que la technique peut mettre en œuvre au regard de l'objectif de choix que représente un véhicule blindé compte tenu de son coût, d'une part, mais aussi de son intérêt potentiel, d'autre part.

Plus qu'une longue explication, il suffit de savoir que ces armes abandonnées sur le terrain sont capables de détruire un blindé qui passe jusqu'à 100 m de l'endroit où elles sont tapies, qu'elles sont aussi théoriquement capables d'interdire le passage aux seuls ennemis et que, sur une information qu'elles ont en mémoire, elles se mettront au repos.

En un mot, il suffit de laisser vaquer son imagination et de se dire que l'on est sûrement très loin du compte