lundi 3 août 2009
783. COMMENTAIRE DU PROFESEUR BULLE
Nous ne sommes pas en guerre.
Répétons ces mots.
Nous ne sommes pas en guerre.
Ceci est rassurant.
Car nous aurions été inquiets si nous avions été en guerre. Car une guerre, on sait quand ça commence mais jamais quand ça finit. Et les 2 exemples du siècle qui vient de se terminer n'ont pas été très recommandables. La conscription, tout ça...
Nous sommes en Afghani pour des raisons diverses, un peu vagues. Difficiles à expliquer.
Mais ce n'est pas la guerre.
Regardez mes yeux!
Bien sûr, nous avons des soldats là-bas. Il y en a d'autres de différents pays que nous appelons «coalition».
Des soldats meurent. Certains des nôtres.
Des soldats sont blessé.
Des gens les attaquent.
Nos soldats leur tirent dessus.
Des civils sont blessés.
Nous sommes les bons. Il y a des «méchants mauvais» là-bas. Parce qu'ils sont «mauvais», ils nous en veulent car nous sommes bons.
Ils ont mauvais caractère. Nous sommes gentils.
Tous ces problèmes psychologiques coûtent cher. Pour le Canada seulement, le coût est de 100 millons de $ par mois.
Mais nous ne sommes pas en guerre.
Ce que nous faisons là-bas - peu importe ce que c'est- doit se termier en 2011.
On devait partir en 2009 mais les députés ont marchandé pour prolonger le séjour jusqu'en juillet 2009.
Étrangement ou coïncidence, le Canada a acheté pour des centaines de milliards des chars d'assaut, hélicoptères, avions de transport de troupes et de blindés.
Il nous manque des sous-marins.
L'Afgani est un pays de montagne mais rien n'empêche de mettre les sous-marin sur des roulettes et de les faire traîner par des ânes. Ou de gonfler des ballons et de les soulever dans les airs.
On en avait acheté usagé de l'Angleterre sous le règne de monsieur Chrétien, homme bon et honnête dont le souvenir est une baume sur notre coeur. Aucun n'a jamais servi. Ils se sont autodétruit. Certains n'ont même pas pu traverser l'Atlantique. Étendue d'eau séparant l'Angleterre et le Canada. Cartier, Champlain, Phips ont pu traverser sur des voiliers de bois mais les sous-marins n'ont pas pu. Ou mal. Mais il est vrai que les sous-marins sont en métal. Il y en a un qui est devenu un musée. On l'a fait échouer sur le rivage avec difficulté alors que peu avant, il ne demandait que ça. On peut y louer une couchette et y passer la nuit.
Ça a encore coûté un tas de milliards et personne ne nous a jamais expliqué la raison. On est supposé simplement - par politesse- ne pas remarquer ce genre de choses. C'est comme avec la fable du roi qui était nu. Il y a des choses qu'il ne faut pas voir. Et si on jeune et qu'on a encore une bonne vue, il est tout à fait inconvenant d'en parler.
Même choses pour les achats de matériels militaires dont tous les médias avaient fait grand cas, il y a quelques années. Mais il est de bon ton dans les journaux complaisants - pour le gouvernement qui est leur principal commanditaire- de ne pas rappeler ce genre de chose. Maintenant ou lors des élections.
La mémoire sélective est une des caractéristiques notable du «journaliste-animateur-fournisseur de contenu».
Pas davantage, n'a t-on rappelé lors des dernières élections provinciales le bilan éclatant en ce qui concerne la politesse, le savoir vivre et le civisme du gouvernement Charest. L'affaire du mont Orford. Entre autres.
Et personne n'a insisté sur l'absence totale de logique dans ses déclarations au sujet de sa méconnaissance absolue des agissements de la Caisse de Dépôt à qui, selon le premier ministre et madame Perruche, il était impossible de parler pour «préserver l'indépendance de la Caisse». Et, pour la même raison, les représentants de la Caisse ne pouvait communiquer avec le gouvernement ou l'État son patron. Comme personne ne se parlait comment aurait-on su les pertes inouïes de la Caisse? Pas plus qu'on n'était informé du déficit du gouvernement. Car le premier ministre et la ministre des finances qu'on voyait pourtant toujours ensemble à la tv ne se parlaient pas de ces choses. La dévotion à Sainte Anne, mère de Marie, la Sainte Vierge épouse de Joseph et mère de Jésus notre sauveur était leur principale sujet de préoccupation. De même aucun des 2 n'avait eu connaissance des possibles rumeurs d'une crise économique. Ce qui leur permettait de manifester un enthousiasme économique qu'il faisait beau de voir. Et personne ne leur posait de question. Même pas l'opposition.
Ce n'est qu'après avoir été réélu avec une faible majorité qui en faisait tout de même un gouvernement majoritaire qu'on a découvert toutes ces choses. Mon Dieu, la bonne a pissé dans le saladier!
Ce qui n'empêcha pas, sitôt élu, le même premier ministre de foutre dehors un certain nombre de dirigeants de la Caisse sous prétexte de faire de la place au nouveau dirigeant. Ce qui est tout à fait logique si on n'a aucun pouvoir. Tout cela est beau. Et semble parfaitement raisonnable pour les amuseurs publics des médias.
Si on s'intéresse gravement aux nids de poules, on évite les sujets sans intérêts comme la Caisse ou la guerre.
En passant, le matériel militaire doit commencer à être livré en 2012. Alors que nos troupes seront partis depuis longtemps de l'Afgani. On va le mettre dans des hangars?
Le professeur Bulle qui est d'un naturel confiant est tout de même inquiet. Peut-être y a t-il des plans pour un nouveau musée de la guerre où, pour une fois, on verra du matériel neuf au lieu de vieilleries?
Répétons ces mots.
Nous ne sommes pas en guerre.
Ceci est rassurant.
Car nous aurions été inquiets si nous avions été en guerre. Car une guerre, on sait quand ça commence mais jamais quand ça finit. Et les 2 exemples du siècle qui vient de se terminer n'ont pas été très recommandables. La conscription, tout ça...
Nous sommes en Afghani pour des raisons diverses, un peu vagues. Difficiles à expliquer.
Mais ce n'est pas la guerre.
Regardez mes yeux!
Bien sûr, nous avons des soldats là-bas. Il y en a d'autres de différents pays que nous appelons «coalition».
Des soldats meurent. Certains des nôtres.
Des soldats sont blessé.
Des gens les attaquent.
Nos soldats leur tirent dessus.
Des civils sont blessés.
Nous sommes les bons. Il y a des «méchants mauvais» là-bas. Parce qu'ils sont «mauvais», ils nous en veulent car nous sommes bons.
Ils ont mauvais caractère. Nous sommes gentils.
Tous ces problèmes psychologiques coûtent cher. Pour le Canada seulement, le coût est de 100 millons de $ par mois.
Mais nous ne sommes pas en guerre.
Ce que nous faisons là-bas - peu importe ce que c'est- doit se termier en 2011.
On devait partir en 2009 mais les députés ont marchandé pour prolonger le séjour jusqu'en juillet 2009.
Étrangement ou coïncidence, le Canada a acheté pour des centaines de milliards des chars d'assaut, hélicoptères, avions de transport de troupes et de blindés.
Il nous manque des sous-marins.
L'Afgani est un pays de montagne mais rien n'empêche de mettre les sous-marin sur des roulettes et de les faire traîner par des ânes. Ou de gonfler des ballons et de les soulever dans les airs.
On en avait acheté usagé de l'Angleterre sous le règne de monsieur Chrétien, homme bon et honnête dont le souvenir est une baume sur notre coeur. Aucun n'a jamais servi. Ils se sont autodétruit. Certains n'ont même pas pu traverser l'Atlantique. Étendue d'eau séparant l'Angleterre et le Canada. Cartier, Champlain, Phips ont pu traverser sur des voiliers de bois mais les sous-marins n'ont pas pu. Ou mal. Mais il est vrai que les sous-marins sont en métal. Il y en a un qui est devenu un musée. On l'a fait échouer sur le rivage avec difficulté alors que peu avant, il ne demandait que ça. On peut y louer une couchette et y passer la nuit.
Ça a encore coûté un tas de milliards et personne ne nous a jamais expliqué la raison. On est supposé simplement - par politesse- ne pas remarquer ce genre de choses. C'est comme avec la fable du roi qui était nu. Il y a des choses qu'il ne faut pas voir. Et si on jeune et qu'on a encore une bonne vue, il est tout à fait inconvenant d'en parler.
Même choses pour les achats de matériels militaires dont tous les médias avaient fait grand cas, il y a quelques années. Mais il est de bon ton dans les journaux complaisants - pour le gouvernement qui est leur principal commanditaire- de ne pas rappeler ce genre de chose. Maintenant ou lors des élections.
La mémoire sélective est une des caractéristiques notable du «journaliste-animateur-fournisseur de contenu».
Pas davantage, n'a t-on rappelé lors des dernières élections provinciales le bilan éclatant en ce qui concerne la politesse, le savoir vivre et le civisme du gouvernement Charest. L'affaire du mont Orford. Entre autres.
Et personne n'a insisté sur l'absence totale de logique dans ses déclarations au sujet de sa méconnaissance absolue des agissements de la Caisse de Dépôt à qui, selon le premier ministre et madame Perruche, il était impossible de parler pour «préserver l'indépendance de la Caisse». Et, pour la même raison, les représentants de la Caisse ne pouvait communiquer avec le gouvernement ou l'État son patron. Comme personne ne se parlait comment aurait-on su les pertes inouïes de la Caisse? Pas plus qu'on n'était informé du déficit du gouvernement. Car le premier ministre et la ministre des finances qu'on voyait pourtant toujours ensemble à la tv ne se parlaient pas de ces choses. La dévotion à Sainte Anne, mère de Marie, la Sainte Vierge épouse de Joseph et mère de Jésus notre sauveur était leur principale sujet de préoccupation. De même aucun des 2 n'avait eu connaissance des possibles rumeurs d'une crise économique. Ce qui leur permettait de manifester un enthousiasme économique qu'il faisait beau de voir. Et personne ne leur posait de question. Même pas l'opposition.
Ce n'est qu'après avoir été réélu avec une faible majorité qui en faisait tout de même un gouvernement majoritaire qu'on a découvert toutes ces choses. Mon Dieu, la bonne a pissé dans le saladier!
Ce qui n'empêcha pas, sitôt élu, le même premier ministre de foutre dehors un certain nombre de dirigeants de la Caisse sous prétexte de faire de la place au nouveau dirigeant. Ce qui est tout à fait logique si on n'a aucun pouvoir. Tout cela est beau. Et semble parfaitement raisonnable pour les amuseurs publics des médias.
Si on s'intéresse gravement aux nids de poules, on évite les sujets sans intérêts comme la Caisse ou la guerre.
En passant, le matériel militaire doit commencer à être livré en 2012. Alors que nos troupes seront partis depuis longtemps de l'Afgani. On va le mettre dans des hangars?
Le professeur Bulle qui est d'un naturel confiant est tout de même inquiet. Peut-être y a t-il des plans pour un nouveau musée de la guerre où, pour une fois, on verra du matériel neuf au lieu de vieilleries?