lundi 3 août 2009
786. LU
Ça fait maintenant huit que les forces de la Coalition parcourent le territoire montagneux et les déserts arides d’Afghanistan à la recherche des talibans avec pour seul résultat : la mort et la désolation.
C’est Georges Clémenceau et non Pierre-Elliot Trudeau qui a dit un jour : « La guerre est une chose trop grave pour être confiée à des militaires. »
Le plus absurdes dans tout cela, c’est que la guerre est le résultat de l’échec de la politique.
Cependant, devant l’échec de la guerre, les conflits finissent presque toujours par être régler par des politiciens.
Selon moi, le conflit actuellement en Afghanistan était déjà voué à l’échec avant même que les soldats aient foulé le sol afghans et ça pour les raisons suivants :
Les forces de l’OTAN n’arrivent toujours pas à s’entendre sur l’établissement d’objectifs réalistes pour le territoire afghan.
Vouloir instaurer la « démocratie » peut paraître une cause noble aux yeux de bien des occidentaux. Cependant, il faut souligner que les afghans veulent que la paix et la prospérité revienne au pays et non se faire imposer un système démocratique qui rime bien souvent avec le mot corruption;
Sans compter, qu’il y a des descensions au sein même de l’OTAN consternant le niveau de risque à faire courir à leur troupe. Par exemple, je ne crois pas que les américains et les britanniques sont beaucoup en clin à prendre le même genre de risques que les troupes canadiennes;
Par ailleurs, malgré toute la technologie à leur disposition, comment expliquer que les troupes de la Coalition sur incapable d’avoir le dessus sur un groupe de barbus en sandale?
Tout simplement parce que qu’ils sont facilement repérable et leur mobilité est très réduite en raison de lourdeur de leur équipement.
En fait, les forces de l’OTAN doit se déplacer sur des routes extrêmement dangereuses sans compter qu’il doit trimbaler tout leur barda en plus.
Malheureusement, les talibans connaissent parfaitement leur terrain de jeux après 30 ans de guerre et ils savent où et comment leur faire le plus mal;
Contrairement aux occidentaux, les talibans, ceux-ci sont fondes littéralement dans la population et peuvent compter sur le support des services secrets pakistanais.
Par conséquent, pour les débusquer, il y a plus de risque pour les forces de la Coalition de commettre des « dommages collatéraux » auprès de la population civile.
Ainsi, plus le conflit s’éternisera plus les afghans risquent de prendre part pour les vainqueurs;
Finalement, les afghans nous ont crus lorsque nous leur avons dit qu’il y aurait du changement. Dû au fait que nous ne sommes pas en mesure de répondre à leur attente, ceux-ci perdront confiance en notre parole à long terme.
Surtout, qu’une guerre ça coûte cher et le plus le nombre de morts s’accentue plus la population exigera le retrait des troupes canadiennes d’Afghanistan.
En terminant, cela serait déjà un exploit si les forces de l’OTAN rétablissent la stabilité du pays.
C’est Georges Clémenceau et non Pierre-Elliot Trudeau qui a dit un jour : « La guerre est une chose trop grave pour être confiée à des militaires. »
Le plus absurdes dans tout cela, c’est que la guerre est le résultat de l’échec de la politique.
Cependant, devant l’échec de la guerre, les conflits finissent presque toujours par être régler par des politiciens.
Selon moi, le conflit actuellement en Afghanistan était déjà voué à l’échec avant même que les soldats aient foulé le sol afghans et ça pour les raisons suivants :
Les forces de l’OTAN n’arrivent toujours pas à s’entendre sur l’établissement d’objectifs réalistes pour le territoire afghan.
Vouloir instaurer la « démocratie » peut paraître une cause noble aux yeux de bien des occidentaux. Cependant, il faut souligner que les afghans veulent que la paix et la prospérité revienne au pays et non se faire imposer un système démocratique qui rime bien souvent avec le mot corruption;
Sans compter, qu’il y a des descensions au sein même de l’OTAN consternant le niveau de risque à faire courir à leur troupe. Par exemple, je ne crois pas que les américains et les britanniques sont beaucoup en clin à prendre le même genre de risques que les troupes canadiennes;
Par ailleurs, malgré toute la technologie à leur disposition, comment expliquer que les troupes de la Coalition sur incapable d’avoir le dessus sur un groupe de barbus en sandale?
Tout simplement parce que qu’ils sont facilement repérable et leur mobilité est très réduite en raison de lourdeur de leur équipement.
En fait, les forces de l’OTAN doit se déplacer sur des routes extrêmement dangereuses sans compter qu’il doit trimbaler tout leur barda en plus.
Malheureusement, les talibans connaissent parfaitement leur terrain de jeux après 30 ans de guerre et ils savent où et comment leur faire le plus mal;
Contrairement aux occidentaux, les talibans, ceux-ci sont fondes littéralement dans la population et peuvent compter sur le support des services secrets pakistanais.
Par conséquent, pour les débusquer, il y a plus de risque pour les forces de la Coalition de commettre des « dommages collatéraux » auprès de la population civile.
Ainsi, plus le conflit s’éternisera plus les afghans risquent de prendre part pour les vainqueurs;
Finalement, les afghans nous ont crus lorsque nous leur avons dit qu’il y aurait du changement. Dû au fait que nous ne sommes pas en mesure de répondre à leur attente, ceux-ci perdront confiance en notre parole à long terme.
Surtout, qu’une guerre ça coûte cher et le plus le nombre de morts s’accentue plus la population exigera le retrait des troupes canadiennes d’Afghanistan.
En terminant, cela serait déjà un exploit si les forces de l’OTAN rétablissent la stabilité du pays.